Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Portrait de Napoléon au crayon.
ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE NAPOLÉON Ier.Portrait de Napoléon au crayon. Milieu du XIXe siècle. 42 x 31 cm. Encadré.
Dessin autographe signé « Jean Cocteau »
COCTEAU JeanDessin autographe signé « Jean Cocteau ». 28,7 x 23 cm, au stylo bille. Envoi autographe signé « à Didier Duhamel, souvenir d'amitié, Jean Cocteau. 1958. »
Lettre autographe signée
SAINT-SIMON Claude de Rouvroy, comte de Rasse puis duc deLettre autographe signée, adressée à son père Monsieur de Rasse, bailli et gouverneur de Senlis. A Saint-Germain, ce 18 janvier 1633 ; 2 pages in-8°, adresse avec fermeture de fils de soies vertes sous cachets de cire rouge. Cette lettre illustre en plein les pages des mémoires de Saint-Simon, relatives à son père. C'était l'époque relatée par Saint-Simon, dans ses mémoires, où Claude de Saint-Simon allait vendre sa charge de premier gentilhomme de la Chambre du roi, pour acheter de son frès ainé la terre de Saiont-Simon qu'il fit ensuite ériger en duché-pairie. Il faillut tomber en disgrâce pour avoir demandé avec trop de chaleur la grâce du duc de Montmorency , décapité à Toulouse le 30 octobre 1632. C'est sans doute à ces événements qu'il fait allusion dans sa lettre : « il est vrai que j'ai été dans des douleurs extremes en ce dernier rencontre mais dieu mercy la promotion des chevaliers a été remise jusque a la Pentecoste... » Le roi de la meilleure grâce du monde lui a permis de tirer récompense de sa charge de gentilhomme de sa chambre. Il en a une grande joie, car cela vaut 100 000 livres qu'il emploiera comme cela sera agréable à son père. Il recommande à ce dernier de soigner sa santé. Son frère et son oncle Desche iront le voir un de ces jours.
Poème autographe
SOUPAULT PhilippePoème autographe avec nombreuses ratures. Sans date ; 1 page in-4°, à l’encre et au crayon. Il s’agit très certainement du premier jet du poème « Ode à Rome ».On joint la plaquette de l’édition de ce poème : « Ode à Rome », poème de Philippe Soupault, eaux-fortes de Sergio Ceccotti et Georges de Canino. Texte de Jean Leymarie. (numérotées et signées). Éditions Matarasso. Nice, 1983 ; 250 x 350 mm, petits accrocs en bas de la couverture du recueil imprimé. Tirage à 70 épreuves.« Ce n’est pas la beautéCe n’est pas la cruautéCe n’est pas l’antiquitéCe n’est pas la qualitéCe n’est pas l’intensitéCe n’est pas la majestéCe n’est pas la papautéC’est surtout l’amitiéC’est surtout l’humanitéqu’il fallait découvrirà Rome. »
Ensemble de 3 manuscrits autographes dont 2 signés.
DEBRÉ MichelEnsemble de 3 manuscrits autographes dont 2 signés. Sur papiers à en-tête de l’Assemblée nationale. Articles parus dans le journal Sud-Ouest.— « Crise de la fausse Europe ». 3 pages in-4° avec corrections autographes.—« Les experts abusifs ». 3 pages in-4° avec corrections autographes et lettre autographe signée d’envoi.— « Soyons sérieux ». 3 pages 1/2 in-4° avec corrections autographes, avec note autographe.
Lettre autographe signée
PAGNOL MarcelLettre autographe signée, adressée à Jean-Jacques Bricaire. Cagnes 21 septembre 1967 ; 1 page in-4°.« La télévision de Topaze [dans l’émission Au Théâtre ce soir le 8 avril 1967] m’a valu deux douzaines de lettres indignées ; quant à mes amis, ils m’ont injurié pour avoir toléré un pareil massacre. Donc, plus jamais ce Topaze, dont les comédiens, qui étaient excellents sur la scène, ont été ridicules sur l’écran ! »
Pièce signée
COLBERT Jean-BaptistePièce signée. « Ce vendredy 19 may 1662 » ; 2 pages in-4°. « La dernière fois que le Roy a este au parlement il y a lieu contestation envers les ducs et Pairs et les Presidens au mortier concernant l’ordre et le rang des aduis. Les ducs prétendans que M. Le chaner prenant les aduis après avoir pris celuy du Roy et des Princes du sang debuoit venir à eux auparavant que de descendre aux presidens au mortier. Les Presidens au contraire penssant que M. Le chaner deboit prendre leurs aduis après celuy du Roy et des princes du sang et auparavant les Ducs et Pairs. Les Ducs et Pairs allegnoient les exemples de tous les temps passez. » On joint un portrait gravé de Colbert par l’Armessin, daté de 1680. Belle lettre.
Tabatière
GARAT Joseph-Dominique-FabryTabatière de forme rectangulaire, en ronce, l’intérieur en écaille. Le dessus est orné d’un portrait peint en grisaille de Fabry Garat et est signé « Fabry Garat fecit/in memoria/1826 ». Premier tiers du XIXe siècle ; H.15 mm, L.87 mm, P. 70 mm.
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à Mme Fernand Dreyfus, sa marraine de guerre. 17 février 1917 ; 1 page in-12, adresse au dos (cachet de l’« Inspection permanente des Convois Automobiles »). Émouvante lettre du front : « Ma chère marraine, je viendrais en perme le 21, pour 7 jours. Je serai à Paris sans doute dans la matinée. Je tâcherai de me débrouiller pendant mon séjour ; je crois que ce sera, comme je vous le disais hier, le meilleur moyen d’obtenir une solution. Je vous écrirai plus longuement demain. »
2 documents signés
GUITRY SachaPhotographie le représentant sans doute dans le rôle de Frans Hals dans la pièce du même nom, dédicacée à Spanelly [Paris, 1898 - id., 1979], acteur français. 24,5 x 19 cm, pliures d’angles. « Pour Spanelly qui joue si bien la comédie, et qui aime tellement les belles choses que c’est un plaisir de lui en montrer et d’en causer avec lui. En souvenir de Pasteur, en pensant à Rodin... et à lui des deux mains. Sacha Guitry. » On joint une lettre signée de Sacha Guitry, adressée à G. Spanelly. 14 novembre 1940 ; 1 page in-4°. Bel en-tête du « Théâtre de la Madeleine » en lettres d’argent. « J’ai attendu la 15e représentation du Bien-Aimé pour établir un compte qui fut équitable et j’ai le plaisir de vous apprendre que vous recevrez, par représentation, la somme de 150 Francs. »
Lettre autographe signée
HUGO VictorLettre autographe, signée « Victor Hugo », adressée à Eugène Pelletan. « H.H. [Hauteville House] 29 mai » ; 1 page in-12.« Tout ce que vous faites est beau, noble et bon ; je vous aime dans toutes vos oeuvres, et vous savez comme votre charmant fils m’est cher. Je sais que vous venez de publier un nouveau beau livre. Vous m’en envoyez le premier exemplaire, ce qui me rend orgueilleux ; mais on me le vole, et ceci m’arrive à la place. Je réclame. Vous avez raison. ces hommes avorteront. Qui donc pourrait confisquer l’avenir ? Cher Pelletan, je vous aime bien. Victor Hugo. Je veux mon livre. » Belle signature.On joint une lettre autographe signée de la vicomtesse Victor Hugo à E. Pelletan, datée du 3 février [1845 ou 1846] le sollicitant pour un autographe pour une loterie. « Monsieur, je compte tous les jours aller voir Madame Pelletan. Elle serait bien aimable de ne pas oublier que nous sommes à la maison tous les dimanches soirs, et que nous serons bien heureux de la recevoir, c’est du reste une faveur que j’irai solliciter prochainement. Je vous en demanderais une autre en ce moment, celui de m’envoyer quelques lignes autographes de votre mari, pour une loterie. C’est une chose dont je vous serai très reconnaissante »…
Ensemble de 10 lettres et 2 cartes autographes signées.
ESTÈVE MauriceTrès intéressante correspondance échangée avec le critique dart Georges Boudaille. Ensemble de 10 lettres et 2 cartes autographes signées. 1959-1965 ; formats divers. Paris, 19 janvier 1959 : « Veuillez mexcuser de mon silence. Depuis longtemps je voulais vous dire que javais reçu votre aimable lettre et par ailleurs lenvoi des documents non utilisés, ainsi, bien sûr que le n° de Cimaise. Je suis confus devant ce retard. Mais des traces et soucis divers (dont surtout la santé de ma femme qui va heureusement mieux à présent) ont jeté une certaine perturbation dans ma correspondance. [ ] Je vous remercie pour votre étude. Non, non, le recul ne lui est point préjudiciable. Bien au contraire : avec le temps, déjà, cela a beaucoup gagné » 25 juin 1960 : « Jai été très touché par ce que vous avez écrit dans Les Lettres à propos de mon exposition de dessins. Jaurais voulu vous le dire tout de suite, dès la lecture de votre article, mais une fois de plus, ma santé défaillante ma interdit ce plaisir. Maintenant quà nouveau je me rétablis, je me hâte de vous remercier avant quun trop long temps vous fasse croire à de lindifférence : ce qui serait bien éloigné de la vérité. Vous vous approchez de mes oeuvres avec tant de sympathie, et vous manifestez à leur égard une compréhension que je nai guère lhabitude de trouver chez ceux qui ont fonction déclairer le public... que je ne sais comment vous en manifester de la reconnaissance. Or puisque vous avez aimé mes dessins, jai pensé que je ne saurais mieux exprimer cela quen vous offrant lun de ces fusains... »7 juillet 1960. « Avant de quitter Paris, ma femme était allée rue François Guibert pour déposer le dessin que je vous avais annoncé. Mais peu sûre du n°1, où elle ne trouva pas de concierge, ni de renseignements précis, elle le rapporta. Notre départ fût précipité, et, dans lagitation des veilles du départ, je ne trouvai dautres solution que de déposer chez ma concierge, le paquet qui vous est destiné. [ ] Vous pouvez passer nimporte quel jour rue Monsieur le Prince (n°4) la concierge est toujours là (surtout laprès-midi) et vous remettra ce dessin » 15 septembre 1960 : « Je navais rien reçu de vous encore, mais ne vous tourmentez point : je sais ce que sont les bousculades qui précèdent les départs. Les pardons du monde nous sont acquis en ces heures de fièvre. Mais oui, à bientôt le plaisir de vous rencontrer. Retenu ici encore par la santé de ma femme je ferai un retour vraisemblablement tardif à Paris. » 1960 : Invitation à son exposition de dessins chez Villand et Galanis. Paris, 18 février 1961 : « Ce printemps affolé, insolent, nous fait gagner (presque) lété. Ne lui boudons pas ses avances ». Il évoque ensuite ses futures expositions : « Dabord en avril et mai chez Villand et Galanis. Les toiles récentes, puis une exposition itinérante, qui prendra le départ à la Kunsthalle de Bâle en juin, pour gagner ensuite Düsseldorf (juillet-août), Copenhague (sept-octobre) et se terminer enfin à Oslo en novembre-décembre. Ouf ! » Il ne peut travailler dans les soucis et aspire à retrouver un peu de calme « Faut-il que jai peu de talent pour ne pouvoir oeuvrer que dans la solitude et la tranquillité absolue ? et que de soins, dattentions et de vigilance pour quune toile naisse » Nice, 30 octobre 1963 : Il évoque son exposition daquarelles chez Villand-Galanis, « Les honneurs sont lourds à porter, et lexcès de décorations peut gêner la marche à pied. [ ] Je suis plus à laise sur les bords et moins ces derniers sont fréquentés, plus grande est ma joie à respirer lair de la liberté : une liberté qui connaît cependant des frontières puisquelle nira pas jusquà adorer les poubelles du pop-art pour avoir depuis longtemps épuisé les ivresses de ces découvertes, chaque matin, le long des trottoirs parisiens, avant le passage des éboueurs. [ ] Non, non, cher Boudaille, je ne suis pas un paysagiste abstrait. Il se peut que le spectateur (il faudrait inventer un nom particulier pour celui qui regarde qui boit qui mange la peinture) retrouve dans lunivers de mes tableaux des formes pour fixer certains aspects de paysages qui encombrent la mémoire » Cette lettre très longue (3 pages) développe les querelles autour des appellations contrôlées, etc. Paris, 6 juin 1965. « Jaurai aimé vous écrire plus longuement (il y a des séquelles de malentendus entre nous que jaimerais liquider, pulvériser, anéantir Ce sera facile : un petit feu de joie !) Toutes ces réjouissances sont parties remises. Je quitte Paris pour plusieurs mois et je vous écris au milieu des valises. » Il évoque les textes pour ses expositions passés dans Les lettres, lexposition à la galerie Carré, laffluence de jeunes visiteurs, etc. Paris, 13 septembre 1965. Il vient de perdre son épouse : « Mais ma perte est trop grande. Je ne puis encore en mesurer létendue du vide qui se présente à moi. Voici venue la plus dure épreuve de ma vie, laquelle était aussi la sienne, depuis si longtemps, si longtemps... Bien quelle marchait depuis des années au bord de labîme, en sappuyant sur mon bras, je voulais croire au miracle. Vint le cruel démenti »
Lettre autographe signée
MATISSE Henri ÉmileLettre autographe signée (avec dessins), adressée au docteur Hodel. Nice, 7 novembre 1939 ; 2 pages in-4°. « Ce matin, jai croqué à mon petit déjeuner quelque chose comme un ou des fragments de porcelaine. À linspection de mes dents, jai trouvé lincisive, la 2e de gauche vidée en partie. Son fond est appuyé sur le fond dor du bridge et devant on voit ce qui reste dos comme ceci. [Suit petit dessin de la dent]. La partie pointillée est sans rien, on voit du mastic, la ligne droite de bas en haut est foncée brun. La partie blanche [Suit petit dessin de la dent] est ce qui reste de la dent. Que faire ? Est-ce que je ne pourrais pas faire remplir ce qui nest plus dent avec du mastic par un dentiste ? Évidemment si javais loccasion daller à Paris, ça serait mieux. Quen dites-vous ? Il pleut et il fait froid à Paris. Madame Matisse y est depuis quelques jours, voulez-vous bien ne pas dire un mot de ceci. Car si je vais à Paris, je ne veux absolument pas quelle le sache. »
Lettre autographe signée
CHARCOT Jean-BaptisteLettre autographe signée, adressée à un ami. [Cherbourg], 10 août 1922 ; 1 page 1/2 in-4°. En-tête illustré du « Pourquoi pas ?». « Après mon exploration de 1908-10 et jusquà 1914, javais obtenu de la Marine marchande une subvention me permettant darmer le Pourquoi pas ? et de prendre à bord gratuitement une quarantaine (par an) de candidats au brevet du cap[itaine] au long cours désignés par les professeurs des écoles de navigation et bien entendu pris parmi les volontaires. [ ] Depuis la guerre, le Pourquoi pas ? na donc plus rien à faire avec la Marine marchande et le laboratoire de recherches maritimes, il est exclusivement armé par la Marine militaire avec un équipage militaire et commandé par le cap. de corvette Charcot rappelé à lactivité pendant les mois darmement. [ ] Je dois continuer la carte géologique de la Manche commencée lan dernier. »
Lettre autographe signée
CAMBRONNE Pierre-Jacques-Étienne, vicomteLettre autographe signée, adressée au général Bertrand. Nantes, 3 juin 1827 ; 1 page in-4°. Intéressante lettre relative au legs de Napoléon. « M. Potion m'écrit que vous avez quitté Paris sans avoir fait délivré les mandats de solde de ce qui me revient du legs Napoleon ; que vous avez arrêté la somme que je dois recevoir de capital, plus neuf mois d'intérêts, du 1er juillet au 1er avril dernier. Pourquoi ces intérêts ne courent-ils pas jusqu'au moment ou je recevrai ce qui était très juste, pourquoi ne paie-t-on pas de suite, puisque les intérêts sont arrêtés. Voilà trois cent francs d'intérets que je perds sur le premier payement, pour ne m'avoir pas payé ce qui me revenait alors. Une perte incalculable, d'après la speculation que j'ai été à même de faire, je pouvais placer tout cet argent à 5 %, sur une maison en ville, j'ai été obligé d'y renoncer. Quand, mon général me ferez-vous payer? Je vous prie d'avoir la bonté de faire mettre à exécution les bonnes intentions que vous m'avez montré, afin que je jouisse des bienfaits du testateur. J'attends par votre réponse que vous me donnez des ordres pour que je touche de suite. J'ai l'honneur d'être avec le plus profond respect, votre très humble et très obéisst serviteur. Cambronne. »