Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Pièce signée
THOU François-Auguste dePièce signée avec nombreuses lignes, corrections et ajouts autographes ; 6 pages in-folio. État des dépenses faites par le R.P. Randon, commis de M. de Champlay.
Lettre autographe signée
ORLÉANS Antoine d’Lettre autographe signée « Antoine d’Orléans », adressée à son père, Louis-Philippe. Neuilly 2 juin 1829 ; 1 page et demie in-8°. Charmante et rare lettre d’enfant (il a cinq ans). « Mon cher papa, Je suis bien content que vous m’ayez écrit une très jolie lettre, et encore plus content d’avoir pu la lire, comme maman vous le dira. Nous sommes tous très joyeux de votre retour prochain, parce que vous êtes très bon, et que vous nous apportez de belles choses. » Rare lettre d’enfant.
Correspondance de 8 lettres autographes signées, adressées au restaurateur Marseillais Maurice Brun.
JOU LouisCorrespondance de 8 lettres autographes signées (dont deux avec dessins), adressées au restaurateur Marseillais Maurice Brun. 10 pages in-4°. — 29 mai 1950 : « Une foi, une loi, un roi, mon cher Brun, pour un royaliste tu me fais un cadeau royal. Comme mastroquet, une cuisine royale. Tu est un royal marseillais et le roy des provençaux. T’écris royalement sur gourmandengi. Et te portes comme un roy. Permets que ce pauvre catalan te remercie et par dessus la couronne d’Aragon l’or et le sang se mêlent triomphants autour de mon ventre omnipotent »… — 27 mai 1951 avec deux dessins : « Je viens d’apprendre que vous êtes à Marseille mal foutu des yeux. Moi aussi, mon ami, on m’a tailladé et emmerdificoté toutes les misères à mon oeil gauche »... — 2 janvier 1953 : « Voici ton menu corrigé. Tu me diras se cela va et je tirerais l’exemplaire en y collant le dessin afin de faire clicher le tout où tu voudras. »… — 20 janvier 1953 avec un dessin : « Ton menu est prêt. Si tu le veux, viens le chercher, car il t’attend. Je ne peux aller à Marseille tellement j’ai du travail. » — 29 mars 1954 : « Mon cher Mastroquet, j’ai bien regretté de ne pas passer te dire bonjour l’autre soir à mon passage à Marseille. Le père Thuillier m’a pris aux Baux vers 5h. […] De retour, en passant chez Péano, suis allé dire bonjour à Ambrogiani et le temps est passé, il a fallu, aller à ce dîner du club de Rive Neuve […]. Pendant cette année, j’ai fait deux fois le tour de l’Espagne, et même j’ai été à Rome en septembre. […] Je retourne à Valladolid, pour la semaine sainte jusqu’à lundi de Pâques. Là, je prendrais une sérieuse décision, et viendrais à Marseille pour que tu me grilles un bon poisson »... — Sans date : « Pour tes livres, à présent suis bien mal placé, car depuis trois ans je ne suis pas été à Paris et que je ne correspond plus avec aucun, ni éditeur, ni libraire. J’ai commencé un livre pour moi et dans quelque temps je serais certainement en relations avec ces requins là. […] Je dois aller à Marseille en septembre pour question de fonderie de caractères. Il y a un fondeur, Olive, je crois, mais je ne sais pas où il habite »...
Empreinte de la main gauche de Francis Carco, signée
CARCO Francis (François Carcopino-Tusoli, dit)Empreinte de la main gauche de Francis Carco, signée, sur une feuille de papier noircie à la fumée et ayant servi à la réalisation du livre La Main de l’écrivain, publié chez Stock.
Tapuscrit avec additions et corrections autographes
CARCO FrancisTapuscrit avec additions et corrections autographes (incomplet), [Panam, 1922 ?] ; 154 pages in-4° (fentes et effrangures à plusieurs pages), en feuilles sous boîte entoilée avec pièce de titre.Dactylographie très corrigée et remaniée de Paname, roman-reportage publié pour la première fois dans la collection Les Contemporains de Stock en 1922 sous le titre Panam, puis en 1927 sous son titre définitif Paname chez Jonquières avec des illustrations de Jean Oberlé. Manquent ici les pages 1 et 35, et le dénouement (le texte s’interrompt au chapitre XIV). Cette dactylographie, qui a servi pour l’impression de l’ouvrage, présente d’abondantes corrections et additions autographes de Carco :suppressions au crayon gras bleu et remaniements, ajouts interlinéaires ou dans les marges, important travail de réécriture allant parfois (p. 102, 137) jusqu’à de nouvelles versions autographes d’une demi-page collées sur le texte primitif.
Photographie autographe signée
GAMBETTA LéonPhotographie autographe signée, dédicacée à M. Thoumy. 420 X 510 mm (le médaillon 165 X 210 mm). Dédicacée « au citoyen Thoumy, souvenir de La Ferté sous Joccasse, restons ferme sous le drapeau ! Léon Gambetta ». Photographie d’Étienne Carjat.Exceptionnelle photographie.
Manuscrit autographe signé
TCHERNICHOVSKY ShaulManuscrit autographe signé.Très long poème autographe signé. 1934 ; 5 pages in-8°. Poème évoquant Israël et l’étude du Talmud. En Yiddish transcrit en caractère hibraïque.Russian-born poet, considered one of the great Hebrew poets. RARE, lengthy five-page poem signed, dated (1934) and penned entirely in Tchernichovsky’s hand, 5x8, mentioning Israel and Talmud study, hebreu typography.
Poème autographe signé
SOUPAULT PhilippeEnsemble de 25 cartes postales autographes signées, adressées à Ré Soupault. De 1961 à 1964. Ré et Soupault font des émissions, lui à la radio française (Strasbourg), elle à la radio suisse allemande (Bâle). Ainsi ils sont séparés et correspondent. « Je t’en prie, tâche de dominer la situation comme tu as su la dominer si souvent comique. Tu ne dois pas oublier que je suis avec toi. Il faut aussi que tu te souviennes qu’après la nuit, vient l’aurore. » ; « Je rentre lundi. On commence à tourner la deuxième partie de mon opéra. » ; « J’espère que tu ne regrettes pas trop Strasbourg. » ; « Tout s’est bien passé pour une émission. » ; « Que Strasbourg est joli en été. » ; « Je me repose dans ce pays très doux et très calme. » ; « Demain commence le concours des opéras, je pars donc pour Salzburg demain. » ; « Strasbourg est joli sous la brume du Rhin. J’espère que ton travail avance. » ; « Je prépare mon émission pour jeudi soir. Je pense revenir à la fin de la semaine. » ; « L’émission a bien marché mais je suis fatigué. » ; « J’espère que tu ne t’énerves pas trop. Moi, je me sens moins fatigué. » ; « Strasbourg au printemps est vraiment très belle. J’espère que tes dents vont mieux. » ; « Tout à l’air de bien marcher (je touche bois) pour mon émission de ce soir. » ; « Il fait très beau et je pense me baigner et me reposer. » ; « Je pars la semaine prochaine pour New-Haven (Yale) » ; « J’ai pris contact avec les gens de Yale que Haris ne connaît pas et qui ne connaissent pas H. Tout a été facile par une grande chance que je te raconterais. » ; « J’espère que tu as eu en Hollande le même temps que moi. » ; « Ce n’est pas ennuyeux... mais j’aimerais me promener dans un jardin calme et silencieux » ; « J’essaye de faire une cure de repos et de calme. J’en avais besoin. » ; « Je me sens un peu fatigué, peut-être à cause de l’altitude. » ; « Je suis encore très fatigué par ma grippe bronchiteuse. Mais il faut bien tenir le coup. » ; « Cette fois, il pleut sur Strasbourg et cela ne contribue pas à dissiper mon ennui. C’est aujourd’hui la grande corvée. » ; « J’ai fait un bon voyage et j’ai trouvé le soleil et la chaleur presque tropicale. » ; « J’ai essayé de te téléphoner mardi matin et mercredi matin et avant mon départ pour Strasbourg. » ; « Robert me soigne très attentivement » ; « Ma répétition a marché mais je suis un peu las de ces émissions. ».
Poème autographe
CARCO FrancisPoème autographe, intitulé « Il pleut ». Sans date ; 1 page in-8° sur papier avec adresse imprimée : « 79 quai d’Orsay, VII » et présentant une ligne rayée.« Il pleut dans la rue noireOù, parfois, buttent aux pavésDes artilleurs, des cuirassiersDont les bottes font un tintamarreDu diable sur la chausséeOn voit la douce pluie tomberDans la clarté du numéro ou claqueEt quelque part, des volets claquentEt dans toutes les villes de garnisonÀ la même heure, Olga, SisonMêlent au chant du phonographeLeur buste et trop tendre chansonComme du fond d’une prison. »
Lettre autographe signée
VALERA JuanLettre autographe signée, adressée à Thérèse Bentzon. Madrid, 26 novembre ; 9 pages in-8° ; en espagnol. Longue lettre autobiographique. Il relate sa conduite pendant la révolution de 1872, sa nomination comme sous-secrétaire d’État dans le gouvernement provisoire, l’abdication de don Amedeo, la reconnaissance d’Alphonse XII comme souverain, son amitié avec Canovas et son élection au Sénat, etc. Puis il parle de sa carrière littéraire, citant ses principaux ouvrages dont Pepita Jimenez, son activité pour le théâtre et la zarzuela, sa collaboration avec Emilio Arrieta, son élection à l’Académie des sciences morales et politiques. Lettre superbe.
Lettre autographe signée
BEAUHARNAIS Hortense deLettre autographe, signée « H », adressée à Mme Cottrau. 10 août 1833 ; 1 page 1/2 in-8°, adresse avec marques postales. Elle prend des nouvelles de sa santé et lui conseille de choisir les bonnes eaux pour se guérir et l’invite à venir se reposer chez elle.« Je comprends bien tous les tourments que doivent vous donner une santé aussi chère que celle que nous voulons soigner, mais dans les maladies chroniques, il y a toujours de la ressource quand on trouve les causes qui conviennent. Je dois la vie à des eaux minérales, le tout est de les trouver justes et il ne faut pas se décourager si une année on vous a envoyé prendre de contraires, à l’instant on voit par l’effet qu’elles produisent, si elles sont salutaires et on y reste ou on y revient. Si elles font mal il faut en chercher d’autres. Par ici, il s’en trouve de toutes les façons si celles du Mont d’Or ne font pas de bien à votre fille, vous viendrez en essayer ici et vous reposer chez moi, ce qui me fera grand plaisir. Je pose dans ce moment pour mon portrait qui sera je crois très bien. Votre fils qui promet de ne plus être paresseux se trouve très bien de son voyage et s’apprête à travailler beaucoup. S’il n’écrit pas, croyez qu’il est toujours bien portant et qu’il préfère parler de vous que de vous écrire et c’est lui qui s’inquiette. S’il n’a pas de vos nouvelles, c’est le meilleur coeur et le plus paresseux des êtres »…Félix COTTRAU [Paris, 1799 - id., 1852], peintre français. Il doit s’agir du très beau portait d’Hortense qui est au Musée d’Arenberg.
Diplôme de lettres de noblesse signé
LÉOPOLD 1erDiplôme de lettres de noblesse, signé par Léopold Ier. 24 septembre 1699 ; 19 pages in-4° et 1 page avec armoiries (28 x 20 cm) sous une couverture en velours rouge (reliure de lépoque), certaines pages de la fin de ce manuscrit ont été rongées sur un côté vertical, sans toucher le texte. Manuscrit sur vélin calligraphié à lencre brune, la 13e page est entièrement ornée dune grande aquarelle à lor et couleurs représentant des armoiries. Ce diplôme est délivré à Joannem de Hellinex. Belles armoiries.
Empreinte de la main droite de Marcel Arland
ARLAND MarcelEmpreinte de la main droite de Marcel Arland sur une feuille de papier noircie à la fumée et ayant servi à la réalisation du livre La Main de l’écrivain, publié chez Stock.
Lettre autographe signée
ROUAULT GeorgesLettre autographe signée. Paris, le 28 mai 1925 ; 3 pages in-4°. Au sujet d’une pétition demandant la nomination de X [Vauxcelles] au Musée du Luxembourg. « Par expérience, je ne crois guère à l’efficacité de votre pétition. Et même il est très possible qu’on accuse les signataires de sentiments intéressés à voir M. X au Luxembourg. Bien qu’ils n’aient nullement ces sentiments. […] Je prie M. X qui a toujours montré à mon égard dans sa critique beaucoup de zèle et de bonne volonté de vouloir bien excuser ma franchise. » Il dit n’avoir aucune autorité pour faire « dévier des pistons séculaires. […] Conservateur apparenté est toujours sous la coupe de puissances supérieures pour les achats ou les acquisitions diverses d’œuvres d’artistes modernes. » Très belle lettre.
Lettre autgraphe signée
BERNARD ÉmileLettre autographe signée à son fils adoptif Michel-Ange. Venise, non datée ; 4 pages in-4. Longue et belle lettre évoquant son oeuvre et la pérennité de celle-ci. Il remercie son fils pour un article « Le portrait est très bien venu agrandi. L’article est aussi beau que tu pouvais le faire ». Il s’en prend violemment au matérialisme et aux juifs. « Pour moi je tiens pour parfait qu’ils me haissent, je ne puis désirer que la haine des ennemis de l’art. Le malheur c’est qu’ils étouffent la vérité et font les ténèbres. Il est bon de les démasquer, de les désigner, de les blâmer...» « Tu as pu voir que mon exposition chez Charpentier n’a été qu’une affaire d’art pur. Qu’elle a exité l’admiration des uns et la rage des autres. Je ne suis pas une valeur financière mais une valeur d’esprit et de talent...»