Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé
ROUSSEL AlbertManuscrit musical autographe signé en tête, intitulé « Rossignol mon mignon ». [1924] ; 19 systèmes de double portée sur 3 pages 1/4 in-folio. Les Amours de Ronsard mis en musique par Roussel.Mélodie pour chant et flûte, la première des Deux poèmes de Ronsard op. 26, composée en avril 1924 dans sa propriété de Vastérival à Varengeville (Seine-Maritime), sur la pièce n° XLIII des Amours de Ronsard. Ces Deux poèmes de Ronsard furent dabord publiés comme contributions dans le numéro spécial de la Revue musicale célébrant le quatre centième anniversaire de Ronsard (et auquel ont également participé Ravel, Honegger, Caplet, Delage, Dukas, Aubert et Roland-Manuel) et parurent en librairie chez Durand peu après 1924. « Rossignol mon mignon, qui dans ceste saulaie / Vas seul de branche en branche à ton gré voletant, / Et chantes à lenvi de moi qui vais chantant / Celle quil faut tousjours que dans la bouche jaie, / Nous souspirons tous deux : ta douce vois sessaie / de sonner lamitié dune qui taime tant, / Et moi, triste, je vais la beauté regrettant / Qui ma fait dans le cur une si aigre plaie. »À la première écoute, cest le morceau le plus ravissant des deux. Linstrument, tout en roulades et en trilles, joue le rôle du rossignol avec le plus grand naturel ; et ce contrepoint de deux parties tout aussi vocales, qui signorent et poursuivent chacune son chemin, ne se retrouvant réellement quaux cadences, rend avec une criante vérité lindifférence, au mal-aimé, de cet oiseau comblé damour. Rare. Cette mélodie a été enregistrée sur CD par Timpani en mai-juillet 2001, publié en 2002.
Lettre autographe signée
GAULLE Charles deLettre autographe signée, adressée à M. de Bardiès. « Sept Fontaines par Mézières, 13 septembre 1924 » ; 4 pages in-8°. « Lincommode et désagréable occasion du 1er sept. ne ma point parue favorable pour vous exprimer les sentiments de profonde estime et de cordiale affection que jéprouve à votre égard. Mon opinion est que le jugement porté sur votre compte par nos maîtres de lÉcole de guerre est erroné ; ma certitude est que lavenir en fournira la preuve. Jai été dautant plus ému de cette injustice que je crains den avoir été, peut-être, jusquà un certain point la cause. Cela na pu vous servir évidemment aux yeux de laréopage davoir été associé à ma personne au cours de ce fameux voyage de tactique générale ni une manière de voir [qui] sest heurtée à celle du directeur, une solution à sa solution peut-être même, qui sait ? une destinée à sa destinée. Et pourtant, bien des camarades et moi-même le premier ont observé en cette circonstance, comme en beaucoup dautres, les qualités qui sont les vôtres et que votre modestie minterdirait dénumérer. Votre mérite en fut dautant plus grand que vous avez été appelé à limproviste, je dirai même à la bousculade, au rôle quon vous a donné à remplir. Les juges auraient du tenir compte de ce fait mais ils étaient, tout au moins le principal , bien trop énervés et dogmatiques pour saisir cette réalité : en tous cas je ne cesserai point den porter le témoignage. »
Lettre autographe signée
LOUIS XVLettre autographe signée, adressée « à mon frère et petit fils Ferdinand enfant d’Espagne duc de Parme, et de Plaisance ». Versailles ce 25 février 1771 ; 1 page in-4°, adresse sur le 4e feuillet, cachet de cire rouge aux armes.« Mon cher petit-fils, Come je me proposais hier d’écrire au Roy d’Espagne, l’ambassadeur m’a dit de sa part, qu’au premier jour il m’envoierait copie de la lettre que vous lui avez écrite avec ces reflexions dessus ; je l’attends donc et je vous en fairai part aussy tot. Prenez donc patience mon cher petit-fils, et sur toutes choses tranquilisez vous, et ne laissez rien apercevoir de ce que vous sentez. Quand je voudrais vous envoier Chauvelin, ce que je ne fairais pas, celui lui serait impossible, car il n’est pas bien, une humeur de goutte le tourmante, et je doute que cela finisse bien, surtout s’il remange come il a fait jusqu’à present. Je prends demain le deuil pour votre cousine de Portugal. Je vous embrasse de tout mon coeur mon cher petit-fils. »L’Infant avait demandé que le Monsieur de Chauvelin fût envoyé à Parme pour juger du différend entre lui et Dutillot. Or, Chauvelin avait repris sa place auprès du roi.
Lettre autographe signée, adressée au docteur Lemonnier au Havre
SATIE Erik (Alfred-Erik-Leslie Satie, dit)Lettre autographe signée, adressée au docteur Lemonnier au Havre. [Paris, 7 janvier 1905] ; 1 page in-8°. Sur lettre gaufrée et surmontée dun chromo, enveloppe jointe.« Monsieur Louis, Cest en tremblant démotion que je mets ma bonne grosse main à la plume que voici pour vous souhaiter une bonne année à vous et à votre dame.Je vous salue poliment. Erik Satie ».
Recueil unique contenant les aquarelles originales
SAMAIN« ŒUVRES ». Édition d’art H. Piazza, Paris, 1936, 4 volumes :— 3 volumes de texte. 21 X 15,5 cm. Exemplaire unique imprimé spécialement pour M. Laurent Meeus sur japon impérial, contenant 25 illustrations de W. Fel et, à la fin de chaque volume, une suite en couleurs et une suite en noir des illustrations. Dos et titres conservés. Reliures plein maroquin bleu avec les plats mosaïqués agrémentés de violettes aux quatre coins dans un entrelacs de filets dorés, dos à nerfs mosaïqués par des violettes.— volume d’aquarelles, Recueil unique contenant les aquarelles originales et accompagnant l’exemplaire unique imprimé sur japon pour M. Laurent Meeus. Paris, 1936 ; 200 X 280 mm. Volume contenant les 75 aquarelles originales de William Fel, relié dans un format plus grand que les volumes de textes. Reliure plein maroquin bleu avec les plats mosaïqués agrémentés de violettes aux quatre coins dans un entrelacs de filets dorés. Les contreplats (ou doublures) de la reliure de ce volume sont ornés d’un décor mosaïqué de violettes aux quatre coins dans une plaque de filets dorés, gardes de soie moirée vieux vert, doubles gardes, tranches dorées. Dos à nerfs mosaïqué par des violettes.Reliure de Cretté sous étui pour tous les volumes.Exemplaire hors norme.
Manuscrit autographe « Beau Sang ».
ROY JulesManuscrit autographe « Beau Sang ». Manuscrit de la pièce de théâtre en trois actes. Publiée par Gallimard en 1952.
Correspondance
RIBEYROLLES CharlesTrès importante correspondance d’exil de 42 lettres autographes signées, adressées par Ribeyrolles à ses amis. Jersey, Guernesey, Londres, Petropolis, Saint-Vincent (île du Cap-Vert), puis Rio de Janeiro, entre 1858 et 1860.Correspondance très dense adressée à Fulbert Martin (7), Pianciani, Bonnet-Duverdier à Guernesey (25), divers amis à Rio. La dernière lettre, de ses amis, datée de Rio de Janeiro le 9 juillet 1860 relate l’enterrement de Charles Ribeyrolles et le choix de la pose d’une pierre tumulaire plutôt qu’un monument grandiose.On ne peut citer tous les détails de cette importante correspondance politique, consacrée à l’exil forcé de tous ceux qui avaient fui la France à la suite des événements de 1848 puis du coup d’État de 1851 qui évoque la vie mouvementée, les activités, les publications de l’auteur.Charles Ribeyrolles s’exile à Londres puis, après le coup d’État du 2 décembre 1851, sur l’île de Jersey. Il rendit visite fréquemment à Victor Hugo. Il devient le rédacteur en chef du journal hebdomadaire des proscrits, L’Homme, le journal de la Démocratie Universelle.Victor Hugo rédige son épitaphe, gravée sur sa tombe au cimetière de Catumbi à Rio de Janeiro :« À Charles Ribeyrolles.Il accepta l’exil ; il aima les souffrances ;Intrépide, il voulut toutes les délivrances ;Il servit tous les droits par toutes les vertus ;Car l’idée est un glaive et l’âme est une force,Et la plume de WilberforceSort du même fourreau que le fer de Brutus. »À cette correspondance sont joints 14 manuscrits (certains en fragments) d’articles politiques publiés dans L’Homme par Ribeyrolles et titrés « Bulletin politique », « Les dynasties », « L’assemblée de l’avenir », « La réaction espagnole », « Angleterre » « Espagne » ou « Italie », « Le 24 février », « Le traité de Paris », etc. Articles en majorité dirigés contre Napoléon III.Très bel ensemble pour chercheur ou centre d’archives.
Huile sur toile, signée en bas à droite
LUCE MaximilienPaysage de Rolleboise.Huile sur toile, signée en bas à droite, située en bas à gauche (ré-entoilée).35 x 27 cm.Nous remercions Madame Denise Bazetoux d’avoir authentifié cette œuvre.
Ensemble de 4 lettres autographes signées
DREYFUS AlfredEnsemble de 4 lettres autographes signées, adressées à sa fille Jeanne. 1916 ; 6 pages in-12 avec 1 enveloppe jointe :— 31 janvier 1916, enveloppe jointe. Il a reçu son petit mot du 28 et « espère que vous profiterez bien de votre voyage, et que le soleil, que nous ne voyons guère ici, vous accompagne dans vos promenades. […] Nous venons d’avoir une nuit plutôt agitée. Après la première incursion d’un Zeppelin samedi soir sur Paris, un second Zeppelin est venu hier soir, mais n’a pu dépasser Montmorency. Il nous a gratifié d’un nombre considérable de bombes qui, par un hasard merveilleux, n’ont produit ni dégâts matériels, ni atteintes aux personnes. Dix énormes bombes incendiaires sont tombées dans un champ à 500 m environ de mon logement. »— 15 février 1916. Il a reçu sa gentille lettre. « Tu peux constater ce qu’est une installation sommaire. On n’y a pas toutes ses aises et ce n’est pas fait pour y habiter d’une façon constante. Maman est venue déjeuner avec moi dimanche ; elle a vu mon logement et a pu également constater combien l’humidité y règne. Tu es aussi plus proche de la ligne de combat et te rendre ainsi mieux compte de toute l’horreur d’une guerre que nous n’avons pas cherchée mais qu’il faut soutenir avec ténacité jusqu’au bout pour délivrer l’Europe de ce cauchemar qu’est le règne de l’hégémonie prussienne, c.à.d. celui du droit de la force. »— 2 mars 1916. « Nous n’avons toujours pas de nouvelles de Pierre mais je sais que toutes les correspondances de cette région sont arrêtées en ce moment, et tout le monde est dans les mêmes conditions. »— Dimanche 11 mars [1916]. « Je suis heureux de savoir que ta santé est toujours bonne ; tu vas être bientôt au bout de tes peines. […] La boue est effroyable sur les routes. Je vais cependant faire une bonne promenade à cheval. […] La réception du Rat a-t-elle été brillante ? »
Manuscrit de cinq poèmes autographes signés
LECONTE DE LISLE (Charles Leconte, dit)Manuscrit de cinq poèmes autographes signés formant un ensemble de 39 pages et demie, interfoliées et reliées dans un plein maroquin violet, janséniste, signé de Marius Michel. Le dos est titré entre quatre nerfs sautés, les contre plats, de maroquin vert, comportent un filet d’encadrement doré, les contregardes de soie sont à décor de filets crantés et les gardes sont peintes et marbrées. La reliure est placée dans un étui de protection prune. — Le premier poème manuscrit est Les Paraboles de Dom Guy. Il est composé de 23 pages et demie et forme un long poème d’inspiration chrétienne que l’on retrouvera dans les Poèmes Barbares publiés en 1859 dans la Revue Contemporaine puis par Poulet-Malassis. Le manuscrit est accompagné de ses deux dernières pages, imprimées, formant reflet du futur travail de l’imprimeur. — Le second poème est Cozza et Borgia. Fragment des Etats du Diable. Il est formé de 10 pages et comporte, au dos de certains feuillets des essais de vers qui resteront inédits. Ce poème est un dialogue en vers entre le Diable et le pape Alexandre VI, pape aux moeurs dissolues, que l’on retrouvera dans les Derniers Poèmes, recueil posthume publié en 1895. — Le troisième poème, « La Prairie » est formé, sur un feuillet, de six quatrains évoquant la chasse du bison par les indiens d’Amérique, et que l’on retrouve également dans les Derniers Poèmes. — Le quatrième poème, « Dans l’air léger… Villanelle » est formé de six tercets et d’un quatrain évoquant un amour disparu à jamais et la beauté de la nature exotique que Leconte de Lisle avait côtoyé, lui, originaire de l’ile Bourbon. Ce poème fut également publié dans les Derniers Poèmes. — Le cinquième et dernier poème, « L’Orient » est également un sonnet d’une page publiée dans les Derniers Poèmes. Cette élégante reliure de Marius Michel contenant cette réunion de poèmes provient de la seconde vente Louis Barthou (n°1061), puis de la vente du colonel Sickles (n°1231).
Partition dédicacée à Raoul Bardac
DEBUSSY Claude« Pour le Piano- Prélude- Sarabande - Toccata ». Éditions Eugène Fromont, Paris, janvier-avril 1901 ; 31,3 x 23,5 cm. Partition dédicacée à Raoul Bardac : « À Raoul Bardac, amicalement, Claude Debussy ».En avril 1901, Debussy confie la réduction pour deux pianos des Nocturnes à Maurice Ravel, Lucien Garban et Raoul Bardac. Il devient critique musical de la Revue Blanche (il y renoncera en décembre de la même année). Il achève une suite de trois pièces intitulée Pour le piano.On joint une photographie de Claude Debussy entre 1911 et 1912 et un contrat signé deux fois par Claude Debussy avec les éditeurs Durand pour les œuvres du compositeur.
3 lettres autographes signées
MAILLOL Aristide3 lettres autographes signées, dont une avec dessin, adressées à l’éditeur Hellen :— Banyuls-sur-Mer, 14 janvier 1931 ; 2 pages in-4°, enveloppe timbrée jointe. « J’ai reçu le jour de mon départ de Villefranche votre lettre et le talon de votre chèque. Mlle Pamanant partait le lendemain. Je lui ai remis votre lettre et le talon qu’elle vous renverra j’espère mais elle n’aurait encore rien touché. Je crois aussi qu’elle sera en correspondance avec vous et que vous pourrez réclamer […]. Mais envoyez-moi je vous prie la litho que vous avez oublié de m’envoyer pour que je vous l’expédie tout de suite. Je ne pouvais vous envoyer le bon [à tirer] tel que vous l’avez envoyé car c’est justement celle qui manque qui est difficile à placer. J’attends donc votre gravure. »— Lettre avec dessin autographe. « Marly-le-Roi, mercredi » [1931] ; 1 page in-4°. Il décrit la mise en page d’un livre contenant des gravures et fait un petit croquis pour argumenter ses idées. « Ne faites-vous pas erreur car la page 23 contient une gravure dont la place est juste. Vous voulez peut être dire la page 24, enfin voyez vous-même. J’ai fait beaucoup de petits dessins. Je crois en avoir déjà suffisamment. »— 1 page in-4°. « Ci-joint 2 lithos que vous voudrez bien faire tirer le plus vite possible pour que je puisse me baser dessus pour continuer les autres ainsi que celle que vous avez emportée l’autre jour. Dépêchez vous le temps passe. J’ai fait plusieurs dessins pour le Verlaine. Il me faudrait encore des épreuves du texte pour la dimension des bois et des dessins car si je fais des dessins trop grands ou trop petits c’est encore à recommencer. »
Dessin abstrait signé.
ARP Jean (Hans Peter Wilhelm Arp, dit)Dessin abstrait signé.Crayon sur papier.21,3 x 26,6 cm.Signé en bas à droite.Daté en haut à gauche « Été 1959 » (de la main de Georges Hugnet).Provenance Georges Hugnet.Authenticité de Mme Hugnet.Jean Arp sétablit en 1959 dans une nouvelle demeure, à la fois habitation et atelier dartiste, sur la propriété Ronco dei Fiori à Locarno, aujourdhui Fondazione Marguerite Arp, construite par Annette Gigon et Mike Guyer, de lagence Gigon Guyer.
Aquarelle en forme déventail sur papier calque
ROY LouisFillettes aux oies dans un parc.Aquarelle en forme déventail sur papier calque.Signée au milieu du tampon à son monograme.Datée 190222,5 x 44 cm.
Compte des sommes remises au Prince Eugène. 11 pièces.
SUCCESSION DE NAPOLÉON Ier.Compte des sommes remises au Prince Eugène. 11 pièces. 1822-1829 ; 42 pages in-folio. Les exécuteurs testamentaires demandèrent au Prince Eugène, beau-fils et fils adoptif de l'Empereur, de leur rendre compte d'une somme de 800.000 francs qu'il avait reçue, après la mort de l'Impératrice Joséphine, du comte de La Valette. Contrairement aux instructions de Napoléon, le Prince garda cette somme et ne la déposa pas à la banque Laffitte. Selon Bertrand, il l'employa même « à sa propre utilité et pour régler les dettes de sa mère et aucun compte sérieux ne sera rendu de cette somme, les payements ayant été faits avec une grande légèreté ». Ce dossier remarquable contient : La copie d'une lettre au Prince Eugène et un tableau du compte de dépôt de 1814 à 1823 revêtus des signatures des exécuteurs testamentaires : Montholon, Marchand et Bertrand. Des copies de lettres échangées entre le Prince Eugène et les exécuteurs testamentaires dont 4 signées par Montholon. Une note et 2 minutes de lettres autographes de Bertrand au Prince Charles de Bavière, beau frère et tuteur des enfants du Prince Eugène (mort en 1824). 11 pages in-folio. Une lettre signée du Prince Charles de Bavière au comte Bertrand, exigeant une copie authentique de la reconnaissance du dépôt (qui n'a semble-t-il jamais existé), avec enveloppe, cachet de cire rouge et belle marque postale de Munich.