Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé « Charles Péguy » et « Péguy »,
PÉGUY CharlesManuscrit autographe signé « Charles Péguy » et « Péguy », signature en tête au crayon bleu sous les indications, en rouge, pour la composition, intitulé « La paix et la guerre ». Sans date ; 1 page in-8°. Manuscrit préparé pour limpression. Il sagit de remerciements adressés à « M. Th. Ribot, directeur de la Revue philosophique [ ] à M. Félix Alcan éditeur de cette Revue, pour la parfaite bonne grâce avec laquelle il nous a autorisés à prendre cet article pour en faire un cahier. Sans rien modifier du tout à la teneur de son article de philosophie et dhistoire antérieur à des polémiques récentes, M. Charles Richet a bien voulu relire cet article sur nos épreuves, de manière à faire de ce cahier une édition définitive. »
Lettre signée « Charles A Lindbergh »
LINDBERGH CharlesLettre signée « Charles A Lindbergh », adressée à Robert L. Reece, directeur de Pan American Airways. « Les Monts-de-Corsier, Vaud », 14 août 1967 ; 2 pages in-4°, en anglais ; longue déchirure le long du bord supérieur de la deuxième page sans toucher au texte. « I am greatly interested in our IHC hotels, much as I dislike all first-class hotels personally. They are, of course, essential to Pan American business and to the welfare (in this case) of East Africa. (I am dubious about the effect they will have on our civilization in the long run ; but I don't think Pan American is in a position to set policy on that basis — or East Africa!) Along with the Nairobi IHC, I believe an inn system is of tremendous importance. In fact I believe the hotel-inn system should be organized in many places where we land […]. I fully agree with you about the importance of our moving faster in the African area, and will talk again about this when I get back to New York next month. I think there is tremendous potential in Africa, and that we are not yet making plans in accord with it. » He goes on to quote a letter from John Owen concerning transportation to East African national parks, and comments on his wife’s “Immersion in Life” article as well as a book project for Harcourt Brace. He concludes: « We have invited Bill Jovanovich and his wife to accompany us on a safari through southern Kenya and northern Tanzania—the route we have taken before.» In very good to fine condition, with a long tear along the top edge of the second page. Traduction française partielle : « Je suis très intéressé par nos hôtels IHC, tout comme personnellement je déteste tous les hôtels de première classe. Ils sont, bien sûr, essentiels aux affaires panaméricaines et à la prospérité (dans ce cas) de l’Afrique de l’Est. (Je doute de l’effet qu’ils auront sur notre civilisation à long terme ; mais je ne pense pas que Pan American soit en mesure de définir une politique sur cette base - ou en Afrique de l’Est!) Avec Nairobi IHC, je crois qu’un système d’auberge est d’une importance capital. En fait, je crois que le système hôtel-auberge devrait être organisé dans de nombreux endroits où nous atterrissons… Je suis entièrement d'accord avec vous sur l’importance de nous déplacer plus rapidement dans la zone africaine, et j’en reparlerai quand je reviendrais à New York le mois prochain. Je pense qu’il y a un énorme potentiel en Afrique, et que nous ne faisons pas encore de plans en accord avec cela. » Il cite ensuite une lettre de John Owen concernant le transport vers les parcs nationaux d’Afrique de l’Est, et commente l’article “Immersion dans la vie ” de sa femme ainsi qu’un projet de livre pour Harcourt Brace. Il conclut: « Nous avons invité Bill Jovanovich et sa femme à nous accompagner dans un safari à travers le sud du Kenya et le nord de la Tanzanie - la route que nous avons empruntée auparavant. »
Pièce autographe
LHOTE AndréPièce autographe. Sans date [vers 1945] ; 2 pages in-4°. Texte autobiographique. « Né à Bordeaux, (il y a déjà quelque temps). Autodidacte absolu. A peint dès qu’il a pu tenir un crayon de couleur. Fils d’un petit fonctionnaire, il lui fallut à 13 ans choisir un métier...rémunérateur. Entre en apprentissage chez un sculpteur-décorateur, apprend le rudiment du dessin à l’école des Bx-Arts de Bordeaux et entre dans les classes de sculpture décorative. Premiers prix partout, naturellement. Brillant artisan, son métier ne l’intéresse que dans la mesure où il peut innover. Mais “l’Art nouveau” en sculpture est peu apprécié à Bx. Dégoûté de faire du Louis XV, du Louis XVI ou de la renaissance de commerce, il reporte tout son amour sur la peinture qu’il n’a pas cessé de pratiquer, chaque soir et le dimanche. […] À 22 ans, il abandonne le métier de sculpteur et se consacre à la peinture. Pour vivre, il lui faut donner des leçons à des jeunes gens qui préparent leurs examens. C’est ainsi que se révèlent en lui les dons d’éducateur et de théoricien de la peinture, qui nous ont valu des livres tels que La Peinture, le Cœur et l’Esprit, Parlons peinture(devenus introuvables). […] A. Lhote expose à Paris depuis 1908, où ses envois furent remarqués dès ses débuts au Salon des Indépendants et au Salon d’Automne. en 1910, il fit sa première exposition particulière qui lui valut une notoriété qui s’est bien entendu amplifiée par la suite. […] A. Lhote ne s’intéresse qu’à la nouveauté en art, peindre en dehors des sentiers battus fut de tous temps sa passion. Ennemi des conventions usées de l’Académisme, il fut un des premiers dès 1911, à fonder cette école dite cubiste, dont on dit tant de mal jadis, et qui maintenant est à l’honneur dans les musées européens. […] On lui offrit avant guerre une place de professeur à l’École des Beaux-Arts de Paris […] Tout ce qu’il put faire fut d’accepter d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur. »Document très intéressant.
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée, adressée à Mlle Claude Chauvière, sa secrétaire et amie. Sans date, sans doute entre 1931 et 1932] ; 1 page 1/2 in-4° sur le papier bleu du Claridge.Belle lettre sur sa ligne de cosmétiques qu’elle veut lancer dans sa boutique de la rue Miromesnil : « Non, mon petit Claude, je n’ai plus de bronchite. J’ai seulement un pied qui traîne encore et une crise d’argent, comme tout le monde. Je me hâte terriblement pour avoir mes “produits” au point, bientôt. J’ai un parfum, bientôt deux, une “eau”, une autre “eau” des rouges en train, deux trucs gras, des poudres qui ne seront faites que fin janvier ou en février, etc. etc. Tout sera très bien, mais quand ? Je me grouille du mieux que je peux »...
Lettre autographe signée
MARQUET AlbertLettre autographe signée, adressée à Élie Faure. Paris, 13 décembre 1919 ; 1 page 3/4 in-8° (17,5 x 14,5 cm).« C’est la déveine, la fatalité ou le Bon Dieu ou je ne sais quoi qui suscite tous les obstacles possibles chaque fois que je dois aller voir la collection Gangnat. Je dois partir dans une huitaine. À mon retour, si vous voulez bien, nous ferons encore une tentative pour voir ces Renoirs, peut-être que ma persévérance lassera le mauvais sort. Le tableau que vous avez vu chez Blot représente la porte de St-Cloud et date de 1903 ou 4, quant au Pont-Neuf, il a dû être fait deux ans plus tard [œuvres d’Albert Marquet, probablement exposées à la galerie Eugène Blot]. Aurai-je le plaisir de voir cette exposition avant mon départ ? Quand venez-vous ? Mes bonnes amitiés. Marquet. »L’ingénieur et industriel Maurice Gangnat, (1856-1924), beau-frère de Paul Gallimard, réunit une des plus importantes collections d’art de son temps, et fut le plus grand amateur d’œuvres de Renoir. Le catalogue de la vente aux enchères de sa collection, en 1925, fut préfacé par Robert de Flers et par Élie Faure.Marquet admirait profondément Renoir, et possédait de lui un Paysage de Cagnes, peint en 1915.
Lettre autographe signée
SEGUIER PierreLettre autographe signée, [adressée au cardinal Mazarin]. Paris, le 4 mai 1653 ; 1 page in-folio. Protestation contre un mémoire de Mathieu Molé, son successeur à la Chancellerie. Il demande à Son Éminence de considérer sa requête « avecq la bonté quelle ma tesmoignee jusques icy pour la conservation de lhonneur et de la dignité de la charge de chancellier que lon traiste si injurieusement par un escript que lon la veult faire passer pour unne charge imaginaire qui na plus que le nom sans prerogatives du chancellier qui est entierement despouillé de tous ses droictz en verité il fault estre bien chymerique pour se former de pareilles pensées et je suis estonné quune personne de merite et qui faict profession de grande vertu se laisse tellement emporter à sa passion quil ne cognoisse pas la verite. Je remetz à Vostre Eminence le jugement de ce faible discours [ ] et jespere de son grand genie si eclairé en toutes choses quelle en cognoistra la faiblesse et la malice. » Belle pièce.
Huile sur toile.
CARELMAN JacquesNature morte au tabouret et à la guitareHuile sur toile.65 X 54 cmProvenance : Vente de la succession Carelman, 2013.
Lettre autographe signée
SAINT-SAËNS CamilleLettre autographe signée, adressée à un ami. Las Palmas, le 16 février 1899 ; 4 pages in-4°. Très belle lettre : « Votre lettre du 1er fév. me montre qu’on s’occupe sérieusement de Phrymé à l’Op.(éra) Com.(ique) ; je croyais qu’on n’y songeait plus. C’est moi qui ai demandé à Carré d’égayer le dîner du second acte et de faire une apparition plus suave dans cette nuit subite et complète qui n’a pas de raison d’être ; nul doute qu’avec son goût pour le pittoresque et son talent de metteur en scène, il ne fasse très bien ; pourvu qu’il ne fasse pas trop bien ! en cela comme en tout je n’aime pas qu’on dépasse le but. Mlle Emelen est ravissante ; je lui ai fait dire le rôle et elle y sera très bien. J’ai relu Vendetta comme vous pensez ; c’est maintenant tout à fait au point (me permettez-vous de dire qu’il me semblerait encore utile de retoucher quelques vers par-ci par là ? Mais c’est peu de choses). Oui, c’est tout à fait au point, mais c’est moi qui n’y suis plus. C’est plus fort que moi, je ne puis plus écrire pour le théâtre. Pourquoi ? est-ce une évolution naturelle, ou le résultat de tous les ennuis que j’ai eu dans ces « mauvais lieux de la musique » comme les appelait Berlioz ? Je ne sais ; peut-être les deux. Ce qui est certain, c’est la répugnance, l’horripilation que j’éprouve à l’idée d’entreprendre un travail de telle nature et il me paraît impossible, dans de telles conditions, de faire quelque chose de bon. Je viens d’écrire un quatuor qui sera interminable ; cela me fait peur, mais peur et plaisir à la fois, comme quand on va prendre un bain de mer et qu’il y a de grosses vagues. Que voulez-vous que j’y fasse ? J’aurais toujours la consolation de vous avoir fait faire une bonne pièce qui vous prépare au succès. Le grand effet arrivant à la fin du second acte est ainsi bien mieux préparé, tout s’enchaîne et s’équilibre à souhait. Puisque le rôle principal est destiné à Mer Héglon (et je n’en vois pas d’autres, l’astre de Deluc me semble en train de pâlir). Pourquoi ne proposeriez-vous pas à Xavier Leroux de reprendre le fardeau que je sens trop lourd pour moi et qui lui sera léger ! L’idée d’écrire un rôle pour la belle amie le surexcitera favorablement. Vous n’avez pas oublié d’ailleurs qu’il a triomphé à l’Institut sur votre Diane ! Il me semble que Vendetta lui revient de droit. Je vous perce le coeur, je le sais et cela me chagrine. Mais à quoi bon se leurrer de chimères ? Si vous faites un drame et qu’il vous fasse des choeurs et de la musique de scènes, c’est là une chose dont je me sens encore capable. Tout un opéra, décidément, je n’en suis plus. J’ai acheté tout exprès une belle cartera, comme on dit ici, en maroquin, fermant à clé, pour que votre manuscrit soit bien à l’abri. Si vous le désirez, je l’éplucherai soigneusement et vous signalerai en toute humilité, les petits détails qui me semblent encore susceptibles d’amélioration. Vous avez tenu à garder « ils s’aiment bien, ils sont heureux ! », cela plaira peut-être à un autre, mais moi, je l’aurais certainement retranché... J’ai été vivement touché de cette petite carte de Mme de Lassus ; pourvu qu’elle ne se chagrine pas trop à cause de moi ! qu’elle veuille penser à ce qu’elle ferait si on lui demandait de faire du trapèze ou de danser sur la corde raide, elle se trouvera tout à fait à ma place. Je pense que si Phrymé voit enfin les feux de la nouvelle rampe, vous me donnerez des détails bien circonstanciés sur cet événement. On peut bien dire événement, car c’en est un maintenant de voir représenter un Opéra-comique à l’Opéra-comique ! »
Lettre autographe signée
MAYENNE Henri de Lorraine, duc deLettre autographe signée « Henry de Lorraine », adressée à la Reine mère Marie de Médicis. [1620] ; 1 page in-4, adresse au verso, cachet cire rouge aux armes (petite déchirure par rupture de l’autre cachet ; portrait gravé joint). Il a bien reçu la lettre de Sa Majesté, et s’excuse de ne pouvoir exécuter son commandement, étant encore souffrant : « je la suplie treshumblement me pardonner si je ne puis si toste y obéir, estant encor un peu desbille, mais incontinent que jaures un peut plus de forsse je mi acheminer pour rendre le service treshumble que je dois à vostre Majesté ». Il prend « la hardiesse de baiser les mains de Vostre Majesté ».
Poème autographe signé « Litanies pour Ré ». 2 août 1979
SOUPAULT PhilippePoème autographe signé « Litanies pour Ré ». 2 août 1979 ; 1 page in-8°.« Arc en cielAnge gardieninspiratriceexploratricesourirecourageuselucidevraieingénieusesoigneusegracieusejoliegénéreuseet j’en oubliePhilippe le maladroit2 août 1979. »
Une route seul soleil
TZARA Tristan« Une route seul soleil ». Sans date [1944] ; in-16, 16 pages, agrafé. Édition originale de cette plaquette parue dans la clandestinité. Envoi autographe à Jean Lescure. « À Jean Lescure pour son amour de la poésie et de la liberté. Tristan Tzara ». Rare.
Ça va
TZARA Tristan« Ça va ». Centre des Intellectuels, Cahors, [1943] ; in-16 (110 X 135 mm), 12 pages, agrafé tache au niveau de l’agrafe). Édition originale sur papier courant imprimée à petit nombre, il n’a été tiré que 15 pur fil en grands papiers. Envoi autographe à Jean Lescure. « À Jean Lescure avec la sympathie de Tristan Tzara ». Rare exemplaire dédicacé.
Ensemble de lettres autographes signées
MONTHERLANT Henry Millon deCorrespondance de 12 lettres ou cartes signées ou autographes, adressées à Marcel Lobet, écrivain belge(1907-1992) entre 1933 et 1971. Montherlant y évoque certaines de ses oeuvres ou commente les articles ou critiques de Marcel Lobet.3 lettres autographes signées, 8 lettres tapuscrites signées et 1 carte postale autographe signée. In-4° en général.— Lettre autographe signée. [1938 ?]. Il évoque « une question qui, comme tout ce qui touche à l’ “Orient”, m’a toujours un peu effrayé par sa complexité ».— Lettre signée. 5 mars 1963 : « Vous avez bien vu en voyant que je cherche essentiellement à reproduire l’être humain. Et juste aussi en voyant que j’ai du respect pour la faiblesse, non pour la médiocrité ».— Lettre signée 17 mars 1969. « Ce n’est nullement par goût de l’alternance que je peux être à la fois du côté de Port-Royal et du côté du bon plaisir, ou seulement du plaisir tout court. C’est seulement parce que j’ai une nature riche et diverse et que je n’ai pas voulu y élaguer pour m’y faire une unité factice. Il y a cinquante ans que j’écris et on n’a pas encore compris cela », etc.— Lettre signée. 16 avril 1971. « Je ne suis pas un “styliste”, je suis simplement un écrivain, et je ne pense pas du tout que mon Théâtre soit supérieur à mon œuvre de romancier […] Cocteau a écrit : “Montherlant, c’est l’aigle à deux têtes. L’une de ces têtes est la tête de Malatesta, l’autre est celle du maître de Santiago” ».— Carte postale autographe signée non datée : « mais croyez-moi, les préfaces sont parfaitement inutiles ».
Dessin original à la pierre noire, signé
[CARCO Francis] — DIGNIMONTDessin original à la pierre noire, signé et dédicacé au poète Pierre Varenne. 233 X 178 mm. Portrait de Francis Carco par André Dignimont. « Pour Pierre Varenne, en souvenir de Francis. Dignimont ». Témoignage de l’amitié qui liait les deux artistes. On joint un poème dactylographié de P. Varenne « Francis Carco ».
Poème autographe signé
SOUPAULT PhilippePoème autographe signé. Sans date ; 2 pages in-8° intitulé « Bagarres ».« Je me bats le jour je me bats la nuitBatailles contre la mélancolieCette vieille pieuvre toujours éveilléeQui me guette au coin des annéesAu coin des rues et des souvenirsEt lance son refrain mourirAlors que je veux vivre mille foisQue je veux aimer que je veux la joieQu’il est temps enfin d’espérerTemps de croire temps de respirerJe porte une flamme dans mon coeurElle brûle c’est mon enfant ma soeurC’est la vie qui sourit qui murmureC’est le temps qui fuit pour que dureLe grand incendie toute la vieSans remords sans mélancolieDans l’univers qu’ont crééLes rêves et toute véritéSeule vérité ma vérité lumièrePour aujourd’hui demain hier. »Publié par l’éditeur Eynard (Suisse), en 1949, dans un recueil intitulé Chansons.