Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autgraphe signée
DENIS MauriceLettre autographe signée adressée à Mr Ernotte. Saint Germain en Laye, Samedi 13 Mars 1937 ; 1 page in-8°, au dos adresse et cachets postal. Lettre parlant des obsèques de Widor Charles-Marie compositeur. « Les obsèques de Widor ayant lieu mercredi, je devrai y assister en uniforme. Vous serez donc bien aimable de déposer 3 R.de Lille, chez mon cousin de Lacroix de la Valette, l’épée que vous avez retirée de chez Bouffez. Merci d’avance. mardi au plus tard. J’ai vu Mme Bouffez, elle vous a beaucoup de reconnaissance pour les services que vous lui avez rendus. raison de plus pour me dire votre ami ».
Manuscrit musical autographe « Chant Républicain ».
MASSÉ Victor (Félix-Marie dit)Manuscrit musical autographe « La Républicaine - chant populaire - Poësie d’Edouard Plouvier. Musique de Félix Marie » [Victor Massé gratté].Page de titre et 8 pages in-folio (35 x 27 cm).« Oublions ce blasphème qui nomme l’orgueil des rois, un droit venu du ciel, le droit divin c’est celui de tout homme qui fait sa part dans l’oeuvre universelle. »Édouard Plouvier [Paris, 1821 - id., 1876], était un poète, écrivain, librettiste et goguettier français.
Lettre autographe signée
BERRY Charles-Ferdinand, duc deLettre autographe signée. Turin, 2 mai 1791 ; 1 page in-8°. Rare lettre écrite à 13 ans. « Nous regrettons bien, mon cher Victor, que tu ne sois pas ici : éloignés de notre bon papa nous aurions au moins la consolation de te voir et de t’embrasser : songe un peu à nous mon ami et sache que je t’aime de tout mon coeur : embrasse bien de ma part ton bon papa, Maurice et toute ta famille que j’aime bien. Adieu mon petit ami je te le répète je t’aime et t’aimerai toute ma vie. Berry. »
Lettre autographe signée
LOTI Pierre (Julien Viaud, dit)Lettre autographe signée. « Delly, Algérie 16 mai » ; 6 pages in-8° sur papier de deuil. « Je vous ai bien écrit, en esprit, une dizaine de fois depuis que j’ai posé ma candidature au fauteuil d’Octave Feuillet. Toutes sortes de raisons m’ont retenu de le faire d’une façon réelle ; ma discrétion d’abord, l’ennui de venir vous entretenir de mes propres affaires, et aussi un peu ma nonchalance de quasi-oriental. […] Il y a pourtant quelque chose que je veux vous demander, à la dernière heure, si cette lettre vous arrive avant le vote de jeudi. On a fait à ma candidature une foule d’abjections. Il y en a eu d’odieuses que j’ai beaucoup dédaignées et qui, je crois, n’ont pas influencé mes amis, à aucun moment. Mais il en reste une plus sérieuse, paraît-il, dont mes amis eux mêmes s’inquiètent : mon éloignement habituel de Paris […]. Ainsi, par exemple depuis mon mariage jusqu’à mon embarquement tout récent sur le Formidable, c’est-à-dire pendant cinq ans, j’ai pu m’arranger de façon à ne pas quitter ma femme, à rester à Rochefort d’où j’aurais pu très facilement venir à toutes les séances académiques. On s’inquiète aussi de mon grade subalterne et des punitions que je pourrais encourir. Depuis 23 ans que je suis dans la marine, je n’ai pas eu une heure de punition. […] Du reste, s’il y a contre moi beaucoup de sourde jalousie, on ne me le montre jamais nulle part ; de plus en plus à bord des navires où je passe, je suis traité avec des égards absolument particuliers qui s’adressent à Pierre Loti, et ne pourraient qu’augmenter le jour où je serai nommé académicien. »
Lettre autographe signée
ROLLAND Pierre-Charles-AntoineEnsemble de 2 lettres autographes signées, adressées à Alfred Bloch :— 13 avril 1938 ; 1 page in-8°. « J’ai accordé au “Théâtre du Peuple” (Henri Lesieur) l’autorisation d’inscrire mon “Danton” à son répertoire. Je ne puis en disposer maintenant, sans que le Théâtre du Peuple y consente. Mais qu’en est-il, à l'heure actuelle, du “ Théâtre du Peuple” ? Quel est son siège ? »— 28 avril 1938 ; 1 page in-8°. « J’ai bien reçu votre lettre du 27 avril et je vous en remercie. En conséquence, je pense comme vous qu’il ne convient pas d’autoriser le groupement en question à jouer Danton, et que cette pièce doit être réservée au Théâtre du Peuple, selon les engagements antérieurs. »On joint une pièce signée : contrat entre Romain Rolland et Monsieur Grésillat autorisant la représentation de Danton dans différentes villes.
Lettre signée
DANIEL le père (Gabriel, dit)Lettre signée, adressée au révérend père Poisson à Vendôme. Orléans, 29 mai 1670 ; 3 pages in-8°, avec adresse. « Si j'étais maitre de mes volontez, j'irais dès cette heure a Saumur pour vous y attirer mais parce que j'ay le bonheur de m'estre totalement dévoué M. Ferg [?] et qu'après ce voyage fait, si je estais mis, je ne serois pas encore certain, que mon principal dessein reüssit, j'attendrais ce que la Providence ordonnera de vous avant de penser davantage aux moyens de parvenir a un des biens, que je souhaitte le plus en ce monde. [ ] J'ay quelque sujet de croire que Monsieur Huggens, hollandais est auteur des Essays de la Philosophie expérimentale : et ce pourrait estre au sujet de votre der ouvrage qu'il fait mention. [ ] Je me suis engagé de vous faire pars de quelques experiences dont la source ne sera pas neanmoins si-tôt épuisée, que cette lettre sera finie. A Paris on a rompu des pierres dans lesquelles se sont trouvées des figures d'arbres bien peintes, et particulièrement de cyprès et de rosiers. [ ] Quelques legers purgatifs, avec l'eau de poulet mêlée d'un peu de gomme arabique ont délivré un seig[neur] de grans vomissemens de bile. La flamme des chandelles monte en haut, en forme de pyramide, non a cause de la légèreté du feu, mais par la pression de l'air environnant et par la diminution des parties du corps qui nourrit cette flamme. Ce qui se justifie par cette experience, c'est que si vous prenez de l'eau de vie dans une éprouvette, ou vous mettiez le feu, sur lequel tenant une assiette percée en rond, la flamme qui passera par le trou se verra sphérique. Afin de tirer de quelques corps de l'essence en plus grande quantité par le bain -marie, [ ] mais seulement à la profondeur d'un doigt ou deux. » Document rare.
Manuscrit autographe signé
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [1931] ; 9 pages in-folio oblongues. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Maurice Delage [1879 - 1961, un des rares élèves de Ravel] eût été cher à Boileau. Il est de ces artistes scrupuleux et jamais complètement satisfaits qui, travaillant beaucoup pour reproduire peu, vingt fois sur le métier remettent leur ouvrage […]. Ces contrerimes que vient de nous révéler Walther Straram parachèvent de l’unité qui lui manquait une demi-douzaine, pas plus, de quasi-chefs-d’oeuvre […]. La suite symphonique jouée par Straram se compose de trois parties. Tout d’abord une Nuit de Noël qu’on sent si riche de substance, mais en même temps si subtile de pensée et de forme, qu’il n’eût pas été trop de deux exécutions juxtaposées, j’imagine, pour s’en assimiler l’émouvante complexité. Ça et là émergera l’ébauche d’une chanson naïve, l’un de ces canons puérils d’autrefois, parmi le fourmillement inlassable des rythmes, des dessins, des contrepoints fleuris d’arrière-pensées tendres ou ironiques. Puis les Rêves, en hommage à Manuel de Falla dont cette nostalgique, somnambulesque habanera devait tout naturellement évoquer le souvenir en discrètes allusions à tel Amor Brujo ou, par extension, à tels debussystes Parfums de la nuit, si maîtres dans le domaine du folklore transpyrénéen. Enfin la Danse, une opulente et minutieuse improvisation toute vibrante d’exotisme, primesautière et versatile comme une âme asiatique, qui groupe en un savant désordre les rythmes les plus incompatibles, confond les modes et condense les tonalités ennemies avec une désinvolture effarante, calculée d’ailleurs par le plus précis des mathématiciens. Quant à l’orchestre […] il est à l’avenant, tout scintillant de fantaisie et d’impondérable souplesse, avec de ces sonorités particulières à Delage, issues de décalages d’accord, d’accouplements de timbres divinement incestueux ».Cette chronique évoque aussi les oeuvres et musiciens suivants : « “Ballet de la reine de Saba”, de M. Georges Hugon. O.S.P : deux psaumes de Lili Boulanger — “Verkläre Nacht”, de M. Arnold Schönberg. — M. Dimitri Mitropoulos. Colone : “ Fantaisie”, de M. Jules Maugué. Lamoureux : trois mélodies de M. Raoul Brunel […] L’orchestre féminin de Mme Jane Evrard. »
Lettre autographe signée
RÉCAMIER (Jeanne-Françoise-Julie-Adélaïde Bernard, Mme) JulietteLettre autographe signée, adressée à Camille Jordan. « Lundi » ; 1 page 1/2 in-8°, petite déchirure dans le bas, adresse et cachet de cire rouge brisé à l’ouverture.« Malgré tous mes sentiments contre vous, je veux que vous sachiez que je suis revenue de la campagne et que je désire vous voir. Je veux aussi vous parler d’affaires. M. Ouvrard que vous avez vu autrefois, connaissant mon attachement pour vous, s’est adressé à moi pour me demander le moyen d’avoir une conversation avec vous sur une affaire très importante qui doit être décidée mercredi. Faites-moi dire l’heure où vous pourrez le voir chez vous ou chez moi, je le lui ferai savoir mais ne manquez pas de me le faire dire le plus promptement possible. Je me résigne à l’écriture du secrétaire et je la recevrai avec plaisir si elle m’annonce votre visite. Jul. R.»JORDAN Camille [Lyon, 1771 - Paris, 1821], homme politique et écrivain français, membre du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire, ami fidèle de Mesdames Récamier et de Staël.
Importante correspondance de 40 lettres autographes signées, 2 cartes autographes signées.
LAVALLIÈRE Ève (Eugenia Fenoglio, dite)Importante correspondance de 40 lettres autographes signées, 2 cartes autographes signées. Ces lettres spirituelles, très denses (en moyenne 3 à 4 pages chacune), en général non datées (1919-1921), sont adressées à Lucienne Boniface Soubercaze, aux Incunables à Paris. Nous ne pouvons toutes les retranscrire, aussi nous allons vous donner quelques extraits. « Je suis ravie des bonnes nouvelles que vous me donnez sur votre santé, et le projet de Lourdes m'enchante pour vous plus que tout. [ ] C'est aujourd'hui vendredi saint. Quelle méditation sur tout ce qui s'est passé en ce jour ! non jamais nous n'aimerons assez ce Jésus pour tout ce qu'il a souffert en ce jour, jamais ! Je vous souhaite de bonnes Pâques ma chère petite Lucienne ». Thuillières, Béthanie 4 novembre 1920 : « J'ai une plume neuve qui ne veut rien savoir pour écrire. Il me semble qu'il y a bien longtemps que vous ne m'avez envoyé de vos nouvelles ! J'espère que le proverbe ne mentira pas qui dit : Pas de nouvelles, bonnes nouvelles cependant j'aimerais mieux un petit mot que tous les plus beaux proverbes ». « Ma chère petite fille, Miracle ! Jésus m'a guérie ! Je suis faible, faible, mais ça passera. J'ai bien souvent pensé à vous [ ] pendant ma maladie, je savais combien vous aussi vous souffrez pauvre chérie et je trouvais que mes souffrances à moi n'étaient rien à côté des vôtres » On joint une correspondance de la baronne R. de Galembert sur deux cartes postales : 7 février 1938 : « Ma chère Lucienne, je vous envoie ce petit mot pour vous remercier de votre longue missive m'accusant réception des lettres de la chère Eve. Je parle souvent d'elle avec Mlle Robert qui a acheté la maison de Thuillières pour y faire une colonie de vacances pour les enfants des artistes nécessiteux. La chambre d'Eve a été conservée telle qu'elle était comme un vrai sanctuaire. [ ] C'est regrettable que vous n'ayez pu entendre Mme Dussane que je connais beaucoup ». On joint une lettre autographe signée de F.C. de Saint-Chamant, Cantal, datée du 24 août 1949 sur le décès de la baronne de Galembert : « C'est de la part de la pauvre Elisabeth de Galembert que je vous écris, aujourd'hui jour de son enterrement. La pauvre avait subi fin mai une opération de l'appendicite, puis 1 mois et demi après il a fallu recommencer sur une tumeur qui après examen s'est révélée cancéreuse.[ ] Elle a été très entourée [ ], très bien soignée », etc.
Envoi autographe signé
ATLAN Jean-MichelEnvoi autographe signé, adressé à la peintre ukrainienne Moussia Talman [1903-1997] avec un dessin aux feutres de couleurs sur la première page de l’ouvrage d’André Verdet sur Atlan (Musée de Poche, 1957). Paris, mai 1957 ; 18,5 x 14 cm, broché. « Pour Moussia Toulman avec la grande amitié d’Atlan ».
Lettre autographe signée
ESTÈVE MauriceLettre autographe, signée, adressée au peintre-graveur Jean Signovert. Paris, 20 novembre 1959 ; 1 page in-4°. « Après votre départ, je suis revenu encore sur la partie claire de Favorite que nous avions désiré plus soutenue. - J’ai insisté davantage à l’aquarelle. Et cette fois : pas de question ; ça passe beaucoup mieux ainsi. Du reste vous pourrez vous en rendre compte vous-même en posant le papier ci-joint sur l’eau-forte. Ce que j’avais indiqué sur l’épreuve emportée par vous est trop pâle, à mon sens. Je voudrais l’équivalence de ce papier, dans le carré clair de gauche, ainsi que dans le petit rectangle qui voisine. Je me hâte de vous adresser tout de suite ces rectifications. […] P.S. J’ai téléphoné à Madame Galanis afin de la mettre au courant de vos besoins de papier pour les premiers essais […] 2° P.S. À Bas l’informel invertébré ! »
Lettre dactylographiée signée adressée à Fernand Crommelynck
BRAQUE GeorgesLettre dactylographiée signée adressée à Fernand Crommelynck. Paris, 15 décembre 1956 ; 1 page in 4°. « Concernant la gravure de mon tableau “LES FLEURS”, je vous confirme les points suivants : 1°) Vos travaux de gravures terminés, vous m’avez présenté des essais sur papier blanc et sur papier teinté. J’ai éliminé le papier blanc. [...] 3°)Vous avez déposé chez moi, à Paris, le 2 Juillet 1956, les trente premier exemplaires de la gravure. 4°) M.et Mme LEAL sont venu me voir le même jour. Je leurs ai dit que je n’avais marqué un choix que pour la couleur du papier, non pour sa qualité. Ils ont estampillé ces trente épreuves devant moi. Ils me les ont fait signer et les ont emportées. Comme ils le désiraient, les essais ont été détruits. [...] 6°) Enfin le 14 juillet, vous m’avez rendu visite à Varengeville pour me faire signer les neuf derniers exemplaires. Cordialement à vous, G. Braque.»
Photographies
MATISSE Henri ÉmileEnsemble de deux belles photographies représentant le peintre. [1939] ; 170 X 120 mm et 120 X 170 mm. Photographies provenant du fonds Erich Chlomovitch de Belgrade. Sur l’un des clichés, nous apercevons E. Chlomovitch dans une glace à côté de H.Matisse. Rare.Erich Chlomovitch (décédé au camp de Sajmiste en 1942) était un marchand d’art serbe, collectionneur d’art juif. Il fut secrétaire de Vollard et à l’origine de l’affaire Chlomovitch dont l’enjeu est une collection de centaines de toiles de maîtres (Renoir, Matisse, etc...).
Lettre autographe signée
KIPLING RudyardCarte autographe signée, adressée à « Mrs. DeForest » (sans doute l’épouse de l’artiste et ami de la famille Lockwood de Forest. 16 septembre 1889 ; 1 page 1/2 in-32. Sur carton à en-tête « Somerset Club, Boston ».« I should dearly like to come if the state of your father’s health permits. I shall be in New York from the 18th to the 25th, when I sail for England […] I had the pleasure of seeing your husband—just before he went on holiday and was very sorry that I had so elaborately mismanaged things—But it was all my father’s fault for not writing in advance.»
Ensemble de 4 lettres autographes signées
MEYERBEER GiacomoEnsemble de 4 lettres autographes signées, adressées à M. et Madame Blanc. Sans dates ; ensemble de 4 pages in-8°.« Je suis malheureusement empêché de venir aujourd’hui savoir moi-même les nouvelles du cher malade. Cependant je suis plein d’anxiété à savoir si un peu de mieux s’est manifesté. Soyez assez bon de me le faire savoir ». — « Soyez assez bon pour dire vous même au porteur de ces lignes comment le cher Alfred se porte ce soir, ce qu’en dit le médecin et si vous avez consulté Monsieur Guersent. J’espère en Dieu que vous aurez de bonnes nouvelles à me donner de ce cher enfant »… — « Comment va le cher enfant ce soir ? Est-ce que la sueur continue et les médecins espèrent-ils une crise ? Comme ce n’est pas mon domestique qui vous porte ce billet, je vous prie d’avoir l’extrême bonté de lui donner la réponse par écrit, pour la recevoir exactement. Plaise à Dieu que vous ayez de bonnes espérances à nous donner. » — « Que vous êtes bonne et généreuse ! Presque autant que belle et aimable. J’accepte avec le plus vif empressement votre invitation pour demain à dîner, surtout pour avoir l’occasion de vous demander à genoux mon pardon. Agréez Madame mes hommes respectueux, et daignez me rappeler au souvenir de Monsieur Edmond ».