Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Gouache sur papier signée
MARTIN Pierre LucienGouache sur papier signée en bas à droite. 27,5 x 22,5 cm. Cet artiste actif de 1940 à 1985 s’exprima dans son art de relieur par des jeux de compositions géométriques et des constructions de lettres. On lui doit plus de 2000 reliures décorées. Il fut reconnu comme l’un des plus grands relieurs contemporains, surnommé le « Poète de la géométrie ».
Lettre autographe signée
FOREL AugusteCarte postale autographe signée, adressée à Karl Friedrich Suter [Zofingen, 1884 - Rostock, 1952], historien d’art et professeur suisse, à Munich. Chigny, 8 mars 1906 ; 1 page in-12 oblongue, en allemand, adresse postale au dos. « Mon plus jeune enfant (9 ans) a une infection septique et est incroyablement malade, probablement perdu — fortement pris (paralysie partielle), cerveau 40° de fièvre — il est entre la vie et la mort. J’ai dû annuler mes cours donc, c’est-à-dire se déplacer [...] Je suis disponible si l’on veut toujours de moi, dès que la chose avec mon enfant sera décidée ».On joint une carte sur laquelle est collée sa signature et son ex-libris.Un portrait d’Auguste Forel figure sur les billets de 1 000 francs suisses de la 6e série, mise en circulation en 1976 et ayant cours jusqu’en 2020.
Pièce dactylographiée signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. Sans date ; 6 pages in-4°, avec corrections autographes. Très intéressant article dactylographié sur Balzac. « Quand je pénétrai dans cette jungle, La Comédie humaine, je navais pas plus de sept ans. Quon ne crie pas à la précocité : un enfant très jeune pet prendre plus dintérêt à Ferrragus XXIII, chef des Dévorants, et même à la Maison Vauquer, quà des publications genre Fantômas ou la quinzaine de Miquette. Par où entrai-je dans Balzac ? Jen i perdu le souvenir. Tous chemins sont bons qui accèdent à une première conquête. Jeus la chance que personne ne fermât les vingt tomes de lédition Houssieux en me disant : tu es trop petite, tu ne peux pas comprendre... Javançais librement. Non que je ne courusse le risque de me meurtrir ! Je me heurtai aux pages sans alinéas du Médecin de Campagne, du Lys dans la vallée, aux falaises typographiques doù Séraphîtus domine les fjords. Plutôt que de mes les approprier ligne par ligne, je les franchissais dun saut. [ ] De temps en temps je demandais à ma mère quelle laissât toucher lépingle de cravate de Balzac. Quelles mains détiennent maintenant la boule de sardoine rougeâtre, autour de laquelle gravitait un serpent dor ? Cest aujourdhui que je le regrette, aujourdhui que je la voudrais mienne, que jimagine les petites mains de Balzac disciplinant, sous lépingle bizarre, les plus dune cravate queût blâmé Henri de Marsay. [ ] Aucune oeuvre romanesque ne se compare à celle de Balzac. Célèbre, elle est mal connue. Nous ne sommes pas nombreux à la posséder, dirai-je, cadastralement, à pouvoir dire : ici est la maison du vieux Rouget, ici le toit où Fario rangeait son blé, là le champ où sébattaient les Tousard, ni de petits rapaces. [ ] La douloureuse fécondité dun écrivain traqué, ses déboires de financier, dimprimeur et de planteur dananas, je les ai ignorés tant qua duré ma gloutonnerie de lecteur. [ ] Dites-moi, redites-moi la forme de sa grosse tête, léclat de son rire, sa lèvre rebordée, le reflet de la fenêtre quand le jour se levait, sur ses cheveux lustrés. Dites-moi les dernières heures de sa vie, quelles soient contées par Mirbeau, daprès Gigoux ou que le récit de Mirbeau soit démenti par un autre. »
Ensemble de 3 lettres autographes signées
PÉGUY CharlesEnsemble de 3 lettres autographes signées : Lettre adressée à Gaston Raphaël. 29 décembre 1899 ; 1 page in-8° à en-tête Société Nouvelle de Librairie et dédition. « Mon cher Raphaël, je tenvoie régulièrement les premiers numéros dune revue que nous allons publier. Si elle te plaît tu tabonneras. Si elle te plaît plus, tu la nourriras par des souscriptions mensuelles ». Lettre adressée à Gaston Raphaël. « Dimanche, 30 novembre 1902 »; 1 page in-8° oblongue, en-tête « Cahiers de la quinzaine ». « Mon maître, Si vous le voulez bien jirai vous demander demain lundi dans la matinée, une collaboration de quelques minutes ». Lettre adressée à M. Raphaël père. 30 août 1910 ; 1 page in-16. Il demande à M. Raphaël père de venir le voir aux Cahiers demain [Il sagit probablement de la violente passion de Péguy pour sa fille Blanche Raphaël.] On joint une adresse autographe sur une étiquette des Cahiers de la Quinzaine : « chez Madame Hérold., La Marguerite, Mauves, Loire Inférieure ».
Manuscrit autographe signé
JACOB MaxManuscrit autographe signé, « Réflexions sur lobéissance comme principe esthétique ». Sans date; 3 pages in-folio.Important manuscrit inédit sur la définition de lart et du style pour Max Jacob. Racine a le véritable style cest-à-dire lart de séparer par une marge loeuvre au public. La création est cela, créer cest séparer de soi. Lobéissance est le principe de la création on néchappe pas à lobéissance . On peut concevoir un esprit situé hors de lhumanité et qui soccupant delle crée naturellement et sans loi. Certains esprits ne tirent leur valeur ni de leur profondeur, ni de leur perspicacité mais de leur situation. La mystique expliquerait ceci [*dépouillé de la phraséologie religieuse, la mystique est la seule psychologie de lintelligence].
Lettre autographe signée
SCOTT sir WalterLettre autographe signée, adressée à sir John. [1817 ?] ; 1 page in-4° ; en anglais. Au sujet dun bateau, qui doit être vendu et démantelé, quil souhaite acheter pour lajouter au feu qui aura lieu sur le Trône du Roi Arthur [une colline dÉdimbourg ; il sagit sans doute de la fête celtique de Beltrane qui se tenait en mai, où étaient allumés des feux sur des sites élevés]. Il demande à ce que la vente ait lieu lundi afin quils aient le temps de le monter au sommet de la colline et veut le payer 10 à 12 livres. Il se propose de porter au roi la coupe de Saint-André. Peu commun.
Lettre autographe signée
KOBELL Franz Ritter vonLettre autographe signée. Munich, le 17 mars 1842 ; 4 pages in-4°, en français. « J'ai reçu avec beaucoup de plaisir la seconde parthie de votre mémoire sur les Kaolins et je m'empressais de communiquer vos belles observations et réflexions dans notre Journal des Savants. [ ] J'ai admiré vote persévérance dans une recherche qui parait toute propre, à faire beaucoup de travail sans permettre la perspective d'un résultat satisfaisant [ ]. Il serait été intéressant d'examiner exactement si le feldspath de Dixon-Plate est peut-être un oligoklas ou un triphane, car c'est ne pas un véritable feldspath. Vos experiments galoaniques pour décomposer le feldspath m'ont vivement intéressé et j'étais bien charmé que vous avez réussi. Mais quelles sont les éléments de la pile dans la nature ? Est-ce que le fer était un jour à l'état métallique dans l'écorce de la terre, est-ce que le temps et l'action galvanique l'on changé en oxyde ou l'ont combiné avec des autres éléments ? [ ] Quant au galvanisme, je poursuivi ma galvanographie, de laquelle vous avez daigné si aimablement les premiers essayes de votre attention. [ ] Je fis imprimer un mémoire sur cet objet. » Il souhaite faire publier cet ouvrage en français et lui demande son assistance pour trouver un libraire efficace « un homme sûr, pour cela ». Il propose de contacter « la maison de Cotta, ici, pour recevoir les planches et ou les plaques, car je ne connais pas les voies et moyen de transport ». Il ajoute en post-scriptum : « La planche avec les chevaux montre une combinaison de l'art à graver à l'eau-forte avec la galvanographie. Le contour est gravé, ainsi, je pris le relief galvanique de la plaque et alors je fis le peindre en manière noire. » Belle lettre technique.
Photographie dédicacée
TATI Jacques (Jacques Tatischeff, dit)Photographie dédicacée. 24,5 x 18 cm. Cliché du studio Harcourt représentant Jacques Tati, jeune. « Bravo ! Chers madame et Monsieur Simermann pour votre belle oeuvre. J'en reste un dévoué serviteur. J. Tati. »
Lettre signée avec correction autographes, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée avec correction autographes, adressée à André Castel. 1 page in-8°. « Mon cher ami Lady Chatterley encuadernado il y en a ; on n'était pas sûr qu'il y en avait encore, on a regardé, alors oui il y en a ; alors donc le nécessaire est fait ; un exemplaire va vous être envoyé directement à votre adresse par les bureaux de la RNF par paquet recommandé ; s'il y avait anicroche prévenez moi pour que j'intervienne ; bons amicaux souvenirs à vos aimables femmes et soeur, et compagnies amies »
10 lettres signées, adressées au compositeur Emmanuel Bondeville
COMPOSITEURS. MONACO.10 lettres signées, adressées au compositeur Emmanuel Bondeville: Gaston Brenda (2 lettres signées sur le Prix de composition musicale Prince Rainier III de Monaco) ; Luigi Cortese (sur la représentation de Sardanapale au théâtre de Monte Carlo) ; Vagn Holmboe (sur le Prix de composition musicale Prince Rainier III de Monaco) ; Otmar Mácha (lettre autographe signée, en français, sur la préparation du prix de composition) ; Alexandre Ivanow Raytchev (il accepte d'être membre du jury pour le Prix de composition musicale Prince Rainier III de Monaco) ; Domingo Santa Cruz Wilson ; Alexandre Spitzmüller ; Antonio Veretti (2 lettres signées sur le Prix de composition musicale Prince Rainier III de Monaco).
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteBrouillon de lettre autographe, adressée à sa fille Hortense. Châteauroux, 13 juillet [1841] ; 2 pages in-8° avec lignes rayées à l'encre. Sur les accusations portées contre lui lors du décès de Napoléon. Nous citerons les passages non raturés : « Fourcade m'a écrit dans le même sens que toi relativement au libellé, et j'avoue que mon instinct me pousse au silence. Comme je suis pas mort encore, j'aurai quelqu'occasion de repousser l'injure de ta mère. Quant à moi, cela est si bête, si inconcevable que cela passe tout ce que j'ai puis dire, c'est comme si on imprimait que ma fille Hortense dans une conversation avec l'Emp. a nié l'existence de Dieu. Jamais, de ma vie, je n'ai entendu l'Emp. disserter ni sur l'existence de Dieu, ni sur la divinité de J.C. Je ne sais ce cela veut dire, et n'y comprend rien. L'envie a tourné la tête à ce pauvre Montholon. Que Dieu lui pardonne ! Au reste comme ma réponse était faite sans votre avis, et quelques corrections de style, je te l'enverrai, et elle pourra au besoin servir de thème à ce que dans l'occasion tu pourrais dire, sans affectation ».
Lettre autographe signée
WYNMALEN HenryLettre autographe signée, adressée au journaliste Jacques Mortane. Sans date; 2 pages 1/2 in-4°. En-tête gravé de l'Hôtel du Tibre à Paris. Jean Dufour est le passager de Wynmalen dans la Course Paris-Bruxelles en octobre 1910 où ils remportent le Grand Prix de l'Aéro-Club de France. Cette lettre extraordinaire relate l'exploit : « Le vol le plus émouvant et dont vous me demandez le récit, je viens de le faire, c'était la dernière étape du raid Paris-Bruxelles et retour, l'étape, dimanche matin pour revenir de St Quentin à Paris. Nous étions partis mon ami Dufour et moi de St Quentin le matin à 6 h 40 dans d'excellentes conditions. Le temps était beau, tout semblait marcher à merveille, jusque, une demie heure après notre départ nous apercevons beaucoup plus bas que nous une large banque de nuages, qui semblaient avancer à grande vitesse. En perdant la terre de vue, et avec toute possibilité de se repérer, je me décide à descendre quelques centaines de mètres, pour ainsi regagner les points de repères. Nous descendons lentement, nous tranchons les nuages, quand tout d'un coup l'appareil est formidablement secoué, pendant que nous perdons toute possibilité de voir. On atterrit puis c'est un de deux : perdre notre raid à 20 kilomètres du but ou continuer dans des conditions extrêmement difficiles, et on en est bien convaincu dangereuses. Nous nous décidons à continuer et nous avons commencé un vol que nous n'oublierons jamais. A cinquante mètres de hauteur, plus haut on perdait la terre de vue, dans un brouillard épais qui ne nous permettait pas que de voir deux cent mètres devant nous, passant précisément sur le chemin de fer, les gares, les villes à trop faible hauteur , puis l'appareil tellement secoué par les coups de vent que Dufour devait me tenir aux épaules afin que je puisse exécuter les mouvements des ailerons qui demandaient une force extraordinaire. D'être pris par une rafale de vent, qui faillit de quelques mètres seulement de rabattre l'aéroplane sur un exprès qui passe, de se voir obligé à faire des virages presque sur place pour éviter une cheminée qui tout d'un coup apparaît dans le brouillard, pour reprendre la direction quand l'appareil était complètement jeté de sa course. Vraiment je veux franchement l'avouer, ça n'a pas laissé une impression agréable. » On joint une photographie (18 x 13 cm) le représentant dans son biplan et une carte postale montrant le biplan en vol.
Lettre signée
GUITRY SachaLettre signée, adressée à M. Wiener. Paris, le 28 avril 1931 ; 1 page 1/2 in-8°. « Il est convenu entre nous que dans le prochain spectacle du théâtre de la Madeleine, qui sera composé d'un comédie en trois actes de moi et d'une Fantaisie-Revue en un acte que je fais avec Albert Willemetz, vous paraîtrez et jouerez à chaque représentation, votre collaborateur Doucet et vous, en guise d'orchestre. Vos noms sur les affiches et sur les programmes seront de la même dimension que les nôtres. [ ] En outre, il est convenu qu'une mélodie dont nous aurons écrit les paroles, vous sera réservée afin que dans cette Fantaisie, Yvonne Printemps ait eu le plaisir de créer un air dont vous serez l'auteur. »
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Vendredi 13 janvier ; 1 page in-8°. « Cher ami, J'ai reçu la visite de votre ami Mr Galiano mais je n'ai aucun moyen de lui être utile, vivant très isolé comme je fais, et en mauvais termes avec les milieux littéraires et artistiques de l'école culturelle de Paris, à laquelle je m'honore de ne pas appartenir, comme vous le savez. J'ai, vous le savez, peu de goût pour la culture et ses ministres et propagateurs et je crois paradoxalement qu'il y a plus de contenu dans la cervelle de n'importe quel laveur de vitres que dans celle de nos hauts docteurs du Savoir. Ainsi ne puis-je rien d'utile pour un professeur de l'Université de Madrid, sinon lui conseiller de recommencer sa vie en entreprenant par exemple de laver des vitres. Je me suis cependant abstenu de donner cet avis à Mr Galiano. J'espère que vous allez bien et je vous envoie tous mes souhaits de bonne année pour vous même et votre gracieuse compagne, avec pour tous deux tous deux tous mes plus amicaux souvenirs. »
Ensemble de 2 lettres et un poème
BERNARD ÉmileEnsemble de 2 lettres et un poème, [adressés à M. Eugène Langevin]. Poème autographe, signé de son pseudonyme « Jean Dorsal ». 1922 ; 1 page in-8°. Poème dédié à Eugène Langevin « Lassitude » de 14 lignes. Lettre autographe signée, [adressée à M. Eugène Langevin]. 1/2 page in-4°. Lettre illustrée d'un bois gravé d'Émile Bernard. Lettre de rendez-vous. Lettre autographe signée, [adressée à M. Eugène Langevin]. 1/2 page in-4°. Lettre illustrée de trois bois gravés d'Émile Bernard. « J'ai reçu votre protestation. C'est un magnifique article. J'ai lu aussi avec satisfaction votre belle protestation catholique. Je suis avec vous, vous le savez. Mes amitiés et à bientôt n'est-ce pas le plaisir de vous voir. À demain, jeudi.