Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
ASTAIRE Frederick Austerlitz, ditLettre autographe signée, adressée à Miss Dorothy Burkhardt. « Nov. 18 » [18 novembre 1943] ; 1 page in-4° (27,3 x 18,5 cm), enveloppe timbrée jointe. « Thanks so much for your letter and I agree with you on some of your ideas about Sky the Limit. It possibly was slightly confusing in spots. Too bad when studios do things like that - however it is a very successful picture. It was nice to meet you too in Chicago and thanks again for your seemingly untiring interest in my pictures. All best wishes Sincerely F.Astaire. » Ses lettres sont peu communes.
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée, adressée à « un ancien collègue». Châteauroux, 10 janvier 1842 ; 1 page in-4°. « Si un sentiment fort naturel m'a porté à envoyer une pierre du tombeau de l'exil aux ministres qui ont contribué à nous rendre les restes mortels de notre grand capitaine, il m'était bien doux aussi, veuillez le croire, de profiter de cette circonstance pour donner un,e marque de souvenir à un homme de mérite dont l'estime a toujours eu pour moi beaucoup de prix. »
Aquarelle originale signée
ROBIDA AlbertAquarelle originale signée en haut à gauche. 31 décembre [1892] ; 88 x 112 mm. Amusante carte de vœux représentant une petite ballerine en rouge coiffée du bonnet phrygien, un grand « 93 » sur son tutu, actionnant la guillotine (dont la lame porte la date 31 Xbre) sur sa victime « 92 ». En haut : « Mille bons souhaits de A. Robida ».
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT PhilippeManuscrit autographe signé. [Vers 1948-1953] ; 4 pages 1/2 in-4°. Sur le rocher de Gibraltar : « Vu de la mer ou vu du ciel le rocher de Gibraltar fait penser à un gigantesque poing fermé. Ce que la Grande-Bretagne a voulu affirmer en s’incrustant depuis 1704 à la pointe de l’extrême occident européen c’est qu’elle entendait jouer un rôle en Méditerranée. La forteresse dont on devine malgré les secrets bien gardés qu’elle est formidable, le port et le champ d’aviation si remarquablement aménagés surtout si l’on tient compte du très petit espace dont disposaient ces constructeurs, la ville si britannique d’aspect et de mœurs […] Tout le décor de Gibraltar est une manifestation de la volonté anglaise. »
Lettre autographe signée
COCTEAU JeanLettre autographe signée avec 2 croquis, à « Jean » (J.P. Brunet). Saint-Jean-Cap-Ferrat, 1er août 1956 ; 2 pages in-4°, enveloppe timbrée jointe.Importante lettre au sujet de la décoration de la chapelle de Villefranche illustrée de 2 croquis originaux : « Les dessins aussi exacts que ceux du Boeuf. Je vous propose de les faire en gris (car le blanc ne donne pas idée de la ligne). Une fois ce gris sec nous mettrons notre couleur et une fois la couleur sèche nous ferons notre trait noir [suit un plan de la chapelle avec indication des sujets et des couleurs] Il faut que les anges se rejoignent de gauche et de droite (second plan). De même derrière et au-dessus de lautel ». [suit un dessin dange avec indication des couleurs]. « Le rêve serait de trouver à mon retour le plafond et le haut derrière lautel passés au gris pâle comme le reste. Ainsi que les tâches trop sombres sur les tranches » (Ancienne vente Beaussant Lefèvre, 30/05/2007)
Manuscrit autographe signé
LOUŸS PierreManuscrit autographe signé. 1 page grand in-4°, à l’encre violette. Page manuscrite extraite de son livre L’Homme de pourpre (1901). « Six esclaves sarmates s’avançaient deux par deux, chacun portant une charge d’or et un coutelas à la ceinture. Derrière eux, un négrillon tenait horizontalement, comme une patère à libations une longue crosse de cèdre rose serrée par un lacet d’or : la canne auguste du Maître. »
Manuscrit autographe signé
FARRÈRE ClaudeManuscrit autographe signé, intitulé « Un Sujet de Roman, par Sacha Guitry ». [Janvier 1923] ; 22 pages in-4°. Bel article de critique dramatique sur la pièce de Sacha Guitry, Un sujet de roman (créée au Théâtre Édouard VII le 4 janvier 1923). « Le public de M. Sacha Guitry a accoutumé de venir au théâtre Édouard VII pour y rire à gorge déployée. Hier, confiant dans son habitude acquise, il riait comme à l’ordinaire. Mais peut-être avait-il tort... [...] La nouvelle pièce de M. Sacha Guitry, réputé l’amuseur de Paris, est une pièce pleine de vérités très rares […] L’auteur du Blanc et du Noir, qui venait de commettre une façon de vaudeville, a jugé qu’il se devait de commettre, immédiatement après, une manière de tragédie. Et cette tragédie m’a bien l’air d’être un chef-d’œuvre. » Farrère décrit l’intrigue dramatique, rapporte quelques répliques frappantes, et conclut sur l’interprétation de « la plus belle pièce, à mon goût, de toute l’œuvre de Sacha Guitry, parce que la plus cruellement inhumaine » : « M. Levaillé, c’est Lucien Guitry, celui qui n’a pas besoin de texte. [...] Tout ce qu’avait créé Sacha, Lucien l’a multiplié. Et il semble, en vérité, qu’un seul cerveau, celui du père et celui du fils, ait mis debout ce résultat superbe. »
Photographie autographe signée
PÉTAIN PhilippePhotographie autographe signée, dédicacée à Mireille Perrey. 20 janvier 1942 ; 1 page grand in-4°. « À Mlle Mireille Perrey du théatre national de l’Odéon que j’ai eu la joie de voir hier à la représentation du Bourgeois Gentilhomme. Continuez Mademoiselle ! » Belle photographie.
Lettre autographe signée
MILLER HenryLettre autographe signée, adressée à Ariel Marinie. 15 juillet 1979 ; 1 page in-4°. Jolie lettre sur ses yeux et son amour pour une jeune actrice : « I have juste read the story you sent me. (My sight is no better, perhaps a little worse.) It is a very strange, but grupping story, and extremely well written. I would like, with your permission, to send it to a friend of mine N.Y.C. who edits a small mag.[azine] called “stroker”. I write for it exclusively. I feel he would like it very much and perhaps after to publish it in his review (but he does not pay, or if he does, it is a very small sum). Would this be agreeable to you ? Let me know, please. I am glad you continue to write these prose-poems - they are quite unique. Did your first one even get published in a French revue ? All good wishes to you. Aside from the trouble with my sight, I am in good shape and deeply in love with a beautiful young actress from Mississippi ( for 3 whole years now. Still happy, ébloui rather) Sincerely. Henry Miller. »“Je viens de lire l’histoire que tu m’as envoyée. (Ma vue n’est pas meilleure, peut-être un peu moins bonne.) C’est une histoire très étrange, mais captivante et extrêmement bien écrite. Je voudrais, avec votre permission, l’envoyer à un de mes amis, N.Y.C. qui édite un petit magazine appelé "stroker". J’écris pour cela exclusivement. Je pense qu’il aimerait beaucoup et peut-être par la suite le publier dans sa revue (mais il ne paye pas, ou s’il le fait, c’est une très petite somme). Cela vous conviendrait-il? Fais-moi savoir s'il te plaît. Je suis heureux que vous continuiez à écrire ces poèmes en prose - ils sont assez uniques. Votre premier article a-t-il même été publié dans une revue française? Tous les bons voeux à vous. Mis à part le problème avec ma vue, je suis en pleine forme et profondément amoureux d’une belle jeune actrice du Mississippi (depuis trois ans maintenant. Encore heureuse, plutôt ébloui). Sincèrement. Henry Miller.
Manuscrit de la première moitié du XIXe
ARMOIRIES — GÉNÉALOGIE FAMILLE DU BOSQUIEL.« Généalogie de la famille du Bosquiel ». Manuscrit de la première moitié du XIXe siècle en un cahier in-4° de 16 feuillets. Environ 110 blasons peints en marge du texte. Quelques blasons se présentant sous la forme de cartons. Cette famille semble avoir son berceau en Artois ou dans le Boulonnais. Beau manuscrit.
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. Écouen, 26 mai 1813 ; 4 pages in-4°. Très intéressante lettre sur l’habillement des demoiselles de la Légion d’honneur : « Vous avez autant de goût que d’ordre et d’économie, tout le monde a été enchanté des objets que vous avez achetés pour Caroline Desaix. Elle a eu beaucoup de linge […] 3-12aines de chemises, 3-12aines de paires de bas, 5-12aines de serviettes de courtelle, 2-12aines de mouchoirs de batiste, 6 camisoles pour 3400 f à peu près. […] En attendant qu’elle se donne elle-même du linge et d’autres effets comme il convient surtout en province d’en avoir, car une femme ayant peu de linge et le changeant comme nous le faisons à Paris se voit lésée […] dans des familles où l’on ne fait la lessive que deux fois par an. » Elle raconte les inquiétudes de la jeune fille pour sa nuit de noces. Elle a dû rester auprès d’elle pour la rassurer jusqu’à minuit, pendant que le marié attendait dans une pièce voisine, mais « le lendemain, au déjeuner chez les cousins de Mr de Bellevaud , elle était gaie, bien portante et tout le tragique de l’affaire était parfaitement oublié. » Elle évoque « les espérances de paix ou de guerre, si nos héros […] les occasions d’étonner encore l’univers par leur valeur, l’univers a grand besoins de repos, et il est digne des nobles sentimens de l’Empereur d’en faire la première demande d’autant que son armée n’a jamais été ni plus belle, ni plus nombreuse, ni mieux disposée à combattre ». Mme Campan signait rarement ses lettres.
Lettre autographe signée
MISTRAL FrédéricLettre autographe signée, adressée à Maître Charles Vincens. « Maiano (Provenço) 15 de jun 1905 » (15 juin 1905) ; 2 pages in-12. Très bel et rare en-tête illustré d’une cigale en couleur, légendée en catalan : « Lou souleu mi fa canta » (Le soleil me fait chanter). Mistral écrit en catalan : « Dame Maria Mistral, la femme du Félibre, est très contente du timbre que j’avais demandé et elle me charge de vous remercier bien volontiers et me presse de vous écrire en son nom et aussi un peu au mien puisqu’il vient de votre vieil ami.Que le bon Dieu vous protège ! F. Mistral. »Superbe lettre illustrée.
Manuscrit autographe signé
ALAIN (Émile Chartier, dit)Manuscrit autographe signé, intitulé « Propos d’un Normand ». 2 pages in-4°. Au dos du manuscrit, figures géométriques et calculs. « Je vois que la Ligue des Droits de l’Homme, dans son bulletin, recommande des cartes postales (proportionnalistes) ; Il est remarquable que tant de républicains éclairés se soient laissés prendre par les mots. […] Voter, ce n’est pas précisément un des droits de l’homme ; on vivrait très bien sans voter, si l’on avait la sûreté, l’égalité, la liberté. Le vote n’est qu’un moyen de conserver tous ces biens. […] On conçoit très bien un système politique, par exemple le plébiscite, où chaque citoyen vote une fois librement, sans que ses droits soient pour cela bien gardés. […] Avec notre système et les perfectionnements qu’il peut aisément recevoir, comme limitation des dépenses électorales et secret du vote, nous arriverons à tenir en bride les grands Politiques, les Hommes d’État impatients qui ne parlent que de restaurer l’autorité. »
Manuscrit autographe
TARNAUD ClaudeManuscrit autographe. [Circa 1948] ; 1 page in-8°. Manuscrit autographe en 2 couleurs, rose et noir formant rosace dans un cadran avec au dos un autre manuscrit autographe, figurant le plan d’un texte. Cette rosace constitue ce que Claude Tarnaud appelait un « poème à occultation progressive ». Il s’agit selon toute apparence du premier jet du poème paru dans le n° 4 de la revue Néon, en janvier 1948 (page 3).
Lettre autographe signée
INDY Vincent d’Lettre autographe signée adressée à Emmanuel Chabrier. Paris 20 mai 1885 ; 4 pages petit in-8°. Relative au Chant de la Cloche, qui vient de remporter le Prix de composition de la Ville de Paris. D’Indy commence par féliciter son ami Chabrier pour son exquise Chanson pour Jeanne, avant d’évoquer les éditions Enoch à qui il n’a pas encore osé proposer sa Cloche, puis il commente, avec détachement et humour, le déroulement du vote qui lui a permis de remporter le concours. « J’ai eu tous les musiciens (excepté les bons) contre moi, un autre trouverait que ce n’est pas flatteur, mais je n’en suis pas fâché, l’Institut donnait en grand, nous avons enfoncé l’Institut, c’est un succès ». Donnant le nom de ses concurrents et des jurés, il détaille les cinq tours de scrutins qui furent nécessaires avant qu’il n’obtienne 10 voix contre 9 à Georges Hue et qu’enfin, tous puissent aller dîner chez le préfet Poubelle : « on pourrait appeler ça ‘de l’influence de la soupe sur les concours’. Les vraiment hostiles ont été Duvernoy, Dubois, Colonne et surtout Saint-Saëns ».