Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Photographie dédicacée
PAGNOL MarcelPhotographie dédicacée à Marcelle Deprès. [1954] ; 29,5 x 23,5 cm.Grande photographie avec la dédicace : « À Marcelle Deprès, très amicalement, Marcel Pagnol ». Visiblement le premier s de Desprès a été corrigé par Marcel Pagnol.Il est probable qu’il s’agisse d’une des habilleuses Marcelle Desprès du film de Marcel Pagnol : « Les lettres de mon moulin », d’après Alphonse Daudet, tourné en 1954.
Pièce signée
GUITRY SachaPièce signée. Paris, 20 janvier 1944 ; 1 page in-8° oblongue.« Je soussigné Sacha Guitry, autorise le commissariat général d’action sociale pour les Français travaillant en Allemagne à utiliser Le Roman d’un Tricheur pour des séances gratuites réservées aux familles des travailleurs français en Allemagne. »
Ensemble de 14 manuscrits
MONTESQUIOU Anatole, comte deEnsemble de 14 manuscrits autographes de poésies, toutes dédiées au duc de Montmorency. [1856-1861] ; 56 pages 1/2 in-4° oblongues. Nombreuses ratures et surcharges. Les titres des poèmes sont Les auneurs, Les deux quartiers d’hivers, Visites et retours, Le gland doux, Les nouvelles, Monsieur Hume, un rayon de soleil, etc. Certains sont sans titre. On joint 1 lettre autographe signée du duc de Montmorency (Paris, 2 avril 1838 ; 1 page in-4°).« Les auneursLes magasins de fantaisies,Dans Paris beaucoup trop nombreux,font à leurs pratiques choisiesLes appels parfois malheureux.Par mille procédés sans cesse,S’exerçant dans l’art de tenter,Ils font battre la grosse caisse,Et combinant des Tours d’adresseQu’on ne sais comment éviter »
Documents adressés à Pierre Loti
LOTI Pierre (Julien Viaud, dit)La Mort de Ma Mère. S.l., s.n., s.d. Fac-similé établi à 3 exemplaires. 1 volume in-4°, (reliure en demi chagrin à coins noir de Yvan). Il reproduit les pages du journal intime relatives à cet événement. Notre exemplaire est enrichi de documents originaux :— une lettre de la mère de Pierre Loti à son fils, du 3 juillet (1885), alors qu’il s’embarque sur “La triomphante” lors de la campagne de Chine. « Ta dernière lettre, mon Julien, celle du 7 mai, nous avait fait relativement plaisir puisque tu paraissais satisfait de ton embarquement sur la Triomphante où tu avais retrouvé ton cher Pierre. Dans ces conditions là et avec la paix nous étions moins effrayés pour toi d’un nouveau séjour dans cet affreux Tonquin; mais que de changement depuis ce 7 mai. La Triomphante revient t’en aura t on débarqué, t’a t’on séparé de Pierre, ou es tu maintenant. Ou t’écrire ? Nous ne voulons pourtant pas te laisser absolument sans nouvelles de nous ; voici ce qui est convenu entre ta soeur et moi : par ce même courrier, elle t’écrit, elle, escadre de l’Extrême-Orient, mais à Suez et à Port-Saïd; je ne sais ce que sera ton estimation. […] Le paquebot arrivé il y a deux ou trois jours ne nous a rien apporté serons nous plus heureux par le prochain ? Toutes ces incertitudes dévorent avec l’inquiétude qui s’y joint ; c’est encore un moment pénible à traverser. Oh ! que Dieu veuille l’abréger et nous donner bientôt l’assurance de ton retour.» Elle évoque ensuite un article du Temps sur l’amiral Courbet dans lequel il est question de Loti.— une lettre du père de Loti, Théodore Viaud, adressée sa sœur Marie, le 24 août 1862 (?) alors qu’il est en vacances à Bretenoux chez “l’oncle du midi”. « Ta vieille mère est très bien depuis hier : elle ne t’écrira pas ce soir parce qu’elle est occupée à préparer une toilette d’été à Gustave qui ira à Fouras avec moi demain. Tu conçois qu’il s’agit d’une grande affaire et que notre jeune homme se fait une fête de ce départ. […] Je t’envoie une lettre de Mlle Celinie que ta mère décachette pour lui donner place ici ; mais qu’elle n’a pas déplié, je te le certifie. […] ton vieux père T.Viaud. »— Lettre signée « Bl. », de Blanche à son mari, Pierre Loti du 5 mars (1916) : « Cher Julien, merci de ta jolie photographie. Elle m’a fait bien plaisir ainsi que les nouvelles. Je ne puis vous désirer plus exposés, malgré mon ardent patriotisme. J’ai écrit à Dizé ta visite à Jean, demandant d’autres nouvelles. Samuel nous a conté ta visite dans une lettre reçue aujourd’hui, où il se dit bien. La mort de C. Sylva a dû t’émouvoir, moi aussi. Mais elle vieillissait et il était peut-être temps. La mort de Mounet-Sully ne t’affecte pas beaucoup sans doute par rapport à ta si maternelle admiratrice. Lui aussi était vieillissant. C’est une manière de se consoler de tous ces départs. […] Aussi, ma dernière lettre à Zenmour m’est tristement revenue de Genève ».Des photographies représentant sa mère, sa famille (retirages modernes) illustrent ce remarquable récit. On joint une édition de 1989 (Éditions la Nompareille) du même texte dans une jolie reliure de Jean Balleydier.
Lettre autographe signée
FARRÈRE ClaudeLettre autographe signée, adressée à Louis Fabulet. 9 novembre 1925 ; 6 pages in-4°.Belle et longue lettre sur Rudyard Kipling au traducteur du Livre de la Jungle. Farrère est dans la joie : « J’ai déjà reçu non pas une, mais deux lettres de Kipling, écrites […] le plus gentiment du monde ». Il possède depuis 20 ans « un des 7 hollande de Kim, et depuis hier vos deux recueils de contes Maîtres du Livre, avec la Lumière qui… [La Lumière qui s’éteint] de ce pauvre d’Humières ». Il voudrait que Kipling et son correspondant y mettent leur griffe… Il s’indigne de la stupidité du public, qui achète Le Livre de la jungle I, mais pas le II : « par exemple pourquoi dans le Ruckh n’est-il pas dans la Jungle II au lieu d’être dans La plus belle Histoire » ? Il suggère de réunir en un seul volume « tout ce qui est Mowgli […] Quel VRAI livre ce serait ! ». Farrère s’étonne d’apprendre que Kipling n’est « pas un tendre […] Moi, je le voyais comme le bon sens et la raison faits homme ; un anti-libéral ; un fort ; un logique. - L’homme qui approuve le coup de poing de l’histoire de la locomotive et qui tremble de tendresse devant Teshoo Lama refusant de casser les reins au cobra dressé sur son passage… L’homme qui adore son pays, mais qui en cingle jusqu’au sang chaque défaillance […]. Bref, un tendre éperdument, mais qui hait la sensiblerie ». Il a accepté, « (sans avoir jamais vu ni Kipling ni l’Inde) de faire […] trois conférences sur l’Inde vue à travers Kipling », et il voudrait en savoir plus sur lui : « Dites-moi tout ce que vous savez sur Kipling […], vous, sa voix française, moi, son admirateur le plus violent, et Lui, l’égal de Shakespeare - il me semble qu’aucun secret n’est de mise entre nous ». Il s’excuse de répondre si tard : « j’ai souvent des crises de neurasthénie telles que le suicide m’apparaît parfois comme une solution ».
Ensemble de 2 lettres signées sans doute autographes
MIRANDA HENRIQUES António José deEnsemble de 2 lettres signées sans doute de sa main.— 3 avril 1809 ; 1 page in-4°, trous et fentes ; en anglais. « I am obliged to tell you that His Excellence the marechal Beresford ordered me to counter mand the mouvements of my division, what forbid me not only of going as I wished, but also I am obliged to retire the Brigade, that followed the first ………, I sent you, and only you can ……… with the escadron, and bataillons, whilst I would not have a contrary order. I will be very glad to meet, and take knowledge with you. »— Head Quarters of Toman 1er april 1809 ; 1 page in-4°, papiers collés sur le bord ; en anglais. « As soon as I received the news from Porto, I intended to march with all my division, what I did not wanting orders of the Marshall Sir Beresford, and sending immediatly one Aidecamp, and after another, and two postillons no such order I received ; mean wile I send to Coimbra after the two bataillons, and the escadron you know, three more battaillons and two escadrons comanded by the brigadier Mosinho to whom I gave order to combinate theis mouvements with you. I know that if the ennemy will arrive in such strench, that will oblige you to retreat, you will cut the bridg, but I believe me obliged to tell you arriving of the Brigadier Victoria, the state and number of his troupes. I assure you of my confidence and estim.»
Lettre autographe signée
FLOTOW Friedrich VonLettre autographe signée, adressée à M. Deslandes. Sans date [1830-1850 ?] ; 3 pages in-8°. « En souvenir de nos anciennes relations amicales, je n’hésite pas vous demander un service, persuadé que vous ne m’en voudrez pas de m’adresser à votre bienveillance d’artiste et de directeur. Un de mes amis, homme de talent et d’avenir, M. Viard ne pouvant forcer les portes de l’opéra comique vient de faire jouer un charmant petit opéra en un acte, intitulé « La tête de Méduse ». […] Si vous vouliez bien donner à mon ami la satisfaction de se voir jouer sur le grand Th. de Rouen, vous me rendrez un véritable service auquel je vous serai vivement reconnaissant. » Rare.
2 lettres autographes signées
SAINT-SAËNS Camille2 lettres autographes signées, adressées à un ami. 1893 et s. d. ; 2 pages in-12 chaque :— 9 novembre 1893 : « Je ne vois plus qu’à combler les vœux du grand chef. On aura un professeur consciencieux, qui ne sera pas distrait de sa classe par les œuvres ; c’est moins brillant mais plus pratique ! et cela vaudra mieux que des nullités comme on en a eu jadis ou des écervelés dont les tendances sont inquiétantes. […] Maintenant, je m’en lave les mains. » —« Dimanche » : « Je l’ai vu, et comme je vous l’avais promis, j’ai été d’une discrétion absolue. Il est décidé à poser sa candidature et ira voir le plus tôt possible Mme T. pour lui parler à ce sujet et tâcher d’obtenir qu’on le propose officiellement à côté du candidat préféré. »
Photographie
MATISSE HenriPhotographie représentant le peintre de face en train d’écrire. [1939] ; 235 X 180 mm. Photographie provenant du fonds Erich Chlomovitch de Belgrade. Rare.
Lettre autographe signée
POULENC FrancisLettre autographe signée, adressée à Henri Prunières, musicologue, fondateur de la Revue musicale. « Lundi » [8 juin 1936] ; 1 page in-4°. En-tête gravé « Le Grand Coteau, Noizay, Indre-et-Loire ».Sur son concerto en sol mineur pour orgue, cordes et percussion (1936). « Mon concert par suite de mon mauvais état de santé a été remis au vendredi 19 juin, c’est pourquoi vous n’avez pas encore reçu votre “service”. Comment avez-vous pu croire un instant que je vous avais oublié. C’est très mal de votre part. Comme la salle Chopin est fort exiguë, j’invite de la Revue vous et Cœuroy qui m’a demandé à faire le compte rendu. Si d’autres personnes veulent venir elles seront placées tant bien que mal, au contrôle, sur présentation de carte rouge. »
Manuscrit autographe signé
LANGEVIN PaulManuscrit autographe signé, intitulé « Le Congrès d’éducation nouvelle de Nice ». Sans date [1932] ; 5 pages in-4°. Le sixième Congrès de la Ligue internationale d’éducation nouvelle s’est tenu à Nice du 29 juillet au 12 août 1932. Ce congrès a été d’une importance capitale, réunissant dix-huit cents personnes, avec la présence du ministre de l’Éducation Nationale français, M. de Monzie. « Cette belle réunion doit appeler l’attention de note pays sur un mouvement commencé il y a onze ans à Calais où se rencontrèrent une centaine d’éducateurs animés parla conviction qu’un renouvellement des méthodes anciennes était nécessaire pour obtenir, en s’appuyant sur les résultats de l’observation de l’enfant, une meilleure préparation de celui-ci à la vie individuelle et collective dont les conditions changent, à note époque, avec une telle rapidité. L’enseignement de l’école, en particulier, exagérément verbal, réceptif et uniforme, n’est plus adapté aux besoins, si tant est qu’il l’ait jamais été. […] Les principes qui unissent tous les membres de la Ligue ont été exprimés en ces termes […]. L’enseignement actuel ne donne pas une véritable éducation ; il est surtout verbal et livresque, de surface plus que de fond, il tend à imposer les conceptions et la culture d’époques révolues et de civilisations disparues. […] L’organisation du corps social, l’agriculture, l’industrie et le commerce, la presse et le théâtre, le cinéma, la radiodiffusion , toutes les activités de la vie collective doivent intervenir dans l’éducation et celle-ci doit se poursuivre à tous les âges de la vie, enfance, adolescence, maturité, vieillesse. […] L’éducation doit développer l’esprit scientifique, l’habitude de la réflexion et de la décision personnelles, de la critique, des faits et des opinions ; elle doit mettre en garde contre es préjugés, la propagande, etc. […] Il veut encore obtenir que l’on utilise dans l’éducation pour en augmenter l’efficacité et en assurer les progrès, les connaissances scientifiques fournies par la sociologie et la psychologie et que des procédés de contrôle sérieusement employés permettent de comparer entre eux les résultats des diverses méthodes. [...] Enfin le groupe français veut unir en une action commune les praticiens novateurs, les savants inclinés vers l’enfance, les parents anxieux du bonheur et de l’élévation de leurs enfants, , les hommes d’état préoccupés de l’avenir de la civilisation ; il voudrait, par les lumières des uns, les expériences des autres, guider l’action sociale de ceux qui, par leur nombre et leur pouvoir, détiennent la force agissante. »
Lettre autographe signée
SCHWEITZER AlbertLettre autographe signée, adressée à Mme Doll. Gunsbach, 29 avril 1929 ; 3 pages in-12, en français.« N’est-ce pas, vous êtes bien Madame Doll que je connais du Chant Sacré ? À mon concert à Melbourne, je voulais venir vous saluer, mais j’étais si fatigué que j’ai dû abandonner toutes les visites que je voulais faire. Mais j’espère vous voir à un prochain séjour. Que vous avez été touchante de vous associer à la souscription de l’office colonial de Mulhouse pour Lambaréné ! Cela m’a profondément ému et votre don a une valeur toute particulière pour moi. Merci de pout cœur. Je pense retourner à Lambaréné en automne. Cet été, j’aurais encore à terminer un travail sur la mystique de st Paul auquel je suis occupé depuis 25 ans. A Lambaréné, il y a en ce moment 4 médecins, 6 infirmières européennes et 6 infirmiers noirs... et tout ce monde ne suffit pas pour faire face à la besogne... Quelquefois j’ai l’impression que cette oeuvre, toujours grandissante, va m’écraser. La sympathie que j’ai trouvé à Mulhouse a été un grand réconfort pour moi. Permettez-moi, chère Madame, de vous donner en souvenir cette photographie prise à un orgue de Hollande. »
Photographie signée
NADAR (Félix Tournachon, dit)Photographie avec dédicace autographe signée. Mai 1905 ; 16,3 x 10,7 cm sur carton à la marque Nadar (quelques légères usures).Beau portrait photographique de Nadar âgé en buste (par son fils Paul), avec cet envoi : « à notre très gentille petite amie Renée Marconi-Journet, Nadar mai 05 ».
Carte autographe signée
CREVEL RenéCarte autographe signée, adressée à Georges Sadoul. Pension Richelieu, 9 avril 1934 ; sur carte postale représentant Davos (Suisse). « La Suisse est toujours égale à elle-même. La neige ne veut pas tomber ce qui nous épargne les gens du bel air aux sports dhiver. Mais puisque je cite Aragon, comment va son roman ? Quelle réaction du public, de la presse ? Une enquête du problème sexuel à laquelle jai répondu ma donné loccasion de constater et de dire que là comme ailleurs, un réformisme particulier ne servirait à rien. Est-ce léloignement ? La lecture de journaux avec les Yougos et Hongrois [ ] redevient affolante ».
Lettre autographe signée
UBAC Raoul (Rudolf Gustav Maria Ernst Ubach, dit)Lettre autographe signée « Raoul Michelet », adressée aux « Chers Camarades » [du Groupe Mauvais Temps]. Paris, 10 janvier 1936 ; 3/4 page in-4°, fentes aux plis, restaurée.« Venant d'apprendre que vous aviez édité un petit catalogue lors de l'exposition surréaliste organisée par vous il y a quelques mois, je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'en envoyer deux exemplaires. Monsieur Mesens avait voulu se charger de ce service, malheureusement je n'ai encore rien reçu jusqu'à ce jour. Ayant en mains votre cahier annuel "Mauvais Temps" j'aimerais vous dire combien l'esprit d'une telle publication est encourageante et combien son actualité politique correspond aux nécessités du moment ».Toute la correspondance doit être adressée à "Raoul Ubac-Michelet, 23 rue du Moulin Vert, Paris 14e".