Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Livre avec envoi avec dessin
VERDET André« Langue d’Eros ». Illustré de 34 encres de Chine de Paul Jenkins. Éditions Galilée, Paris, 1985, broché, 230 x 170 mm, 94 pages. Bel envoi autographe signé, illustré d’un dessin d’André Verdet et un envoi autographe signé de l’illustrateur, Paul Jenkins en 1986 avec un petit dessin. Exemplaire en parfait état.
Photographie autographe signée
BERNHARDT SarahPhotographie signée. 1909 ; 140 X 90 mm. Photographie de Paul Boyer, la représentant dans la pièce La Sorcière. « Souvenir de Sarah Bernhardt. 1909. »
Lettre signée
ALLENBY Sir Edmund Henry HynmanLettre signée, adressée à Clemenceau. 31 mai 1919 ; 1 page in-4°. En-tête imprimé « General Headquarters, Egyptian Expeditionary Force ». Il porte à sa connaissance l’excellent travail réalisé par par le lieutenant colonel Louis Georges de Meru « who has been my French liaison officer for the last 6 months, and has been of the utmost assistance to me. I am mentioning his services to you, as he is at present under French General who can recommend him for anay reward or promotion. » Il le recommande pour le voir figurer dans la promotion au grade de lieutenant-colonel.
Pièce signée
LÉOPOLD Ier DE SAXE-COBOURGPièce signée. Bruxelles, 18 mai 1849 ; 2 pages in-folio, en partie imprimées à son en-tête, avec pièce jointe manuscrite de 6 pages in-folio et plan aquarellé dépliant, en cahier avec sceau de cire rouge du ministère de l’Intérieur. Brevet d’invention accordé à Charles Rochaz, pour « des appareils destinés à la fabrication de l’oxyde de zinc et son mode d'emploi, brevetés en Angleterre en sa faveur pour 14 ans le 28 février 1849 ». Sont joints le mémoire descriptif signé par l’inventeur, avec précision des appareils et des opérations, et un joli plan aquarellé, également signé. Belle pièce.
Dossier
LAMBERT Charles deDossier de cartes postales ou documents :— 1 belle photographie le représentant dans son biplan avec une importante dédicace de 6 lignes : « À Monsieur Émile Lassalle en souvenir du 25 e anniversaire du premier survol de Paris par un avion. 18 octobre 1934. Charles de Lambert. »— 3 cartes postales signées.— 13 cartes postales ou photographies le représentant ou en rapport avec lui. Une des photographies le représente aux côtés de Gaston Tissandier à bord d’un hydroplane.Bon dossier.
Pièce autographe signée
SULLY PRUDHOMMEPièce autographe signée. [XIXe siècle] ; 135 x 210 mm, coin manquant au support n’affectant pas la photographie représentant Sully Prudhomme qui comporte d’infimes rayures. Photographie sous laquelle figure sur le support un quatrain.Dernière partie du Printemps oublié, extrait de Stances et Poèmes (1865).« Ah ! frustrés par les anciens hommes,Nous sentons le regret jalouxQu’ils aient été ce que nous sommes,Qu’ils aient eu nos cœurs avant nous ! »
Lettre autographe signée
LONGFELLOW Henry WadsworthLettre autographe signée. 6 janvier 1874 ; 3 pages in-8°. Lettre à un destinataire non identifié qui lui demandait la permission d’utiliser une traduction. « In reply to your letter, I am happy to say that I have no objection whatever to you making use of any translations from German Poets and Poetry of Europe, for the purpose you mention. »
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. 14 mars 1812 ; 3 pages 1/2 in-4°.« Je n’entends pas parler ma chère et bonne Nancy de ces pauvres Vaucher, mais je sais que c’est le tribunal de commerce qui peut seul les faire arrêter, et par conséquent M. le Procureur Impérial du Tribunal Civil. Vous devez le connaître, il serait bien bon à vous de lui écrire que ces pauvres demoiselles ont perdu la tête, qu’elles n’ont fait la faute d’augmenter leur dette qu’avec l’espoir de chaque jour de parvenir à les acquitter, enfin en dernier lieu elles ont donné leur confiance à une femme qui en a abusé […]. Si on les arrête elles seront aussitôt mortes car elles sont malades, les créanciers ne seront pas payés et elles ne leur donneront pas une grande consolation. Je suis vraiment bien peinée de leur malheur. Elles vivaient si paisibles et si heureuses à St Germain ! Malheureusement elles n’avaient pas assez de tête pour se .... de la moindre entreprise. Ma nièce Eglé s’est accouchée d’un quatrième garçon j’irai après Pâques passer quelques jours auprès d’elle et j’en profiterai pour vous voir un peu car nous nous trouvons trop séparées après avoir passé tant d’années ensemble. Adèle a sans doute peur de m’écrire, et pourquoi ? et comment peut-elle me laisser là, comme si nous ne nous étions pas connues. Il est bien fâcheux que le Gal Dessaix ne marie pas sa fille, cette petite sotte prend son existence à Ecouen en dégout, et se conduit si mal avec moi qu’elle ne mesure pas dans le cas de lui adoucir son sort, comme je l’aurai fait si elle se fut mieux comportée, aujourd’hui encore nous avons eu une scene je la place à une table d’élèves, cela lui déplait et avant la fin ..., et avant les graces, Mlle sort et va s’asseoir dans le cabinet. On ne peut avec 300 enfans en indulger une aussi coupable, vis à vis des bienséances et du règlement sans risquer de désorganiser le régiment car une pareille ecole ressemble parfaitement à un corps militaire où doit régner la discipline. Si votre amitié peut faire quelque chose sur une semblable tête c’est un acte de bonté de l’essayer, car la guerre doit encore éloigner son etablissement. Adieu ma chère enfant. Je vous recommande encore ces pauvres demoiselles auprès de M. le Procureur impérial civil si vous le connaissez. Aimez moi toujours un peu ma chère enfant car je vous aime beaucoup et de toute mon âme. »Mme Campan ne signait quasiment pas ses lettres.
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. 7 avril 1813 ; 4 pages in-4°.« Je viens, ma chère Nancy de faire signer un oui à votre chère Caroline en faveur d’un mariage qui me parait des plus convenables, et qui va se faire ici. Elle épouse le fils d’un ami intime de son père; fils unique, riche propriétaire d’une famille très distinguée. Le père ancien baron, membre de l’ordre de l’Union, ancien membre du Sénat de Savoie constitue un majorat de baron pour son fils, il est en demande de cette faveur. Le jeune homme a 29 ans, est bien on peut même dire, très bien, l’entrevue s’est faite aujourd’hui. Caroline riait, pleurait se tortillait devant son oncle sans vouloir prononcer, le bon oncle disait, vois mon enfant ? n’as tu pas de répugnance ? […] Moi qui voyait qu’elle n’avait nulle répugnance, je lui ai donné une plume et elle a tracé sans s’en douter d’elle un oui que j’ai donné au bon oncle. J’aurai à vous préciser ma chère Nancy de vous charger de faire faire à votre amie six robes de fantaisies bien modestes, car on est fort simple dans ce pays là, d’ailleurs ce n’est pas son trousseau, on le fera à Thonon ou à Guesde, il lui faudra aussi un shale d’imitation dans le prix de cinq à six napoléons, deux ou trois chapeaux, cinq à six jolis fichus, le tout ne doit pas passer 1500 f. car on n’a que 3000 f. J’employe le reste au linge. Le général donne à sa fille cent mille francs don cinquante en la mariant comme sa soeur et cinquante séparément en faveur de ce mariage, mais qui ne seront acquittés que dans dix ans. Ceci est pour vous et à titre d’amie, vous voyez qu’il traite très bien sa seconde fille et qu’elle avait tord d’en douter. Mandez moi si cela ne vous gene pas de vous occuper des commissions de Caroline je les ferais alors moi-même mais elle doit avoir plus de confiance dans votre goût. […] Vous avez scue la peine que j’ai éprouvée le mot dédomagé que Sa Majesté l’Empereur m’a fait dire par la Reine m’a beaucoup consolée. Adieu ma chère Nancy donnez moi de vos nouvelles, croyez à ma tendresse et à tous les voeux que je fais pour votre bonheur futur ainsi que pour votre estimable mari. »
Lettre autographe signée
HANSI (Jean-Jacques Waltz, dit) [Colmar, 1872 - id., 1951], écrivain, dessinateur et caricaturiste français.Lettre autographe signée « J.J. Waltz », adressée au colonel Steiner. Paris, 18 février 1933 ; 1 page 1/2 in-4°, enveloppe timbrée avec adresse autographe jointe. Il s’excuse de n’avoir pas répondu plus tôt à sa lettre, il ne peut accepter son invitation « La crise se fait sentir terriblement dans les affaires d’éditions. Je ne sais pas encore quand pourra paraître mon beau livre, car l’éditeur ne semble pas pressé du tout et a encore remis l’impression à plus tard. Et pour d’autres éditions j’ai les mêmes déboires. Alors je suis obligé de travailler et surtout à renoncer à de beaux voyages dans le Midi. Je rentre d’ailleurs à Colmar sous peu. »
Lettre autographe signée
LABOUREUR Jean-Émile [Nantes, 1877 - Penestin, 1943], graveur français.Lettre autographe signée, adressée à une amie. Jeudi ; 2 pages in-8°. Au sujet de leur maison à Kergalher. « Notre maison de Kergalher n’est en aucune façon une “villa”, grande ou petite, mais elle tient plutôt de la ferme et faite à notre mesure, elle ne laisse comme disponibilité qu’un logement qui ne peut convenir qu’à titre bien provisoire et dont nous aurons d’ailleurs besoin pour recevoir quelques jours la ou les grand’mères de la famille successivement. Ajoutez à cela que nous sommes littéralement dans la brousse et que le ravitaillement, s’il peut comporter une certaine part de fantaisie ou d’imprévu pour nous-mêmes, ne serait pas assez régulier pour assurer les engagements que nous prendrons envers un hôte. Comme vous voyez tout ceci est uniquement d’ordre pratique mais n’en vaut pas moins. » Rare.
Ensemble de 2 lettres signées
HAMBOURG André [Paris, 1909 - id., 1999], peintre, graveur et illustrateur français.Ensemble de 2 lettres signées, adressées à M. Michel de Saint-Pierre, enveloppes jointes :— Englesqueville-en-Auge, le 5 septembre 1972 ; 2 pages in-4°. Il remercie son correspondant pour son invitation et son « magnifique article. […] Votre fille que j’ai eue au téléphone, m’a dit que vous rentriez ces jours prochains, et j’espère bien pouvoir vous dire, de vive-voix, combien votre article m’a ravi. On se sent soulagé, que cela ait pu paraître dans la presse, et écrit, de cette façon là par vous. Des réactions officielles se sont-elles manifestées ? […] C’est un véritable combat à mener, contre cette déshumanisation de notre planète, devant laquelle trop restent indifférents... On pourrait penser que cela fait partie d’un complot mondial contre l’intelligence et contre l’homme, pour pouvoir plus facilement le conduire, le mener par le bout du nez... Le soi-disant est contemporain, l’hypocrisie, religion d’état, les murailles de béton, les tours et autres marinas... le mensonge, la prise d’otages, tout cela va bien ensemble. »— Englesqueville-en-Auge, le 22 octobre 1972 ; 2 pages in-4°. « Quel bruit cela a fait dans le milieu peintres. Personne, sauf vous, n’a eu le courage de prendre cette position aussi nette, parmi les écrivains ou les critiques d’art (sauf quelques rares, peu lus, peu connus). Et cela a coûté officiellement dit-on près de 200 millions (réponse à M. Poniatowski)... sans le catalogue, l’éclairage, l’enménagement, le déménagement... etc.., c’est à dire, en effet 400 millions (ou plus !) […] Certains peintres... des sculpteurs également, pensent que de toutes façons, il serait peut-être bon et utile (en effet, nous pouvons tous nous tromper.... et le Président avoir raison !) pour rendre hommage — déférent — aux déclarations du Pdt, et pour préparer peut-être les futures collections du musée Pompidou ou plateau Beaubourg (sans que, pour une fois, cela coûte quoi que ce soit à l’état), nous pourrions déposer à l’Elysée, un don, à son nom, chacun son petit flacon bien bouché, cacheté même, et daté bien entendu ? De quelle richesse serait en effet une salle, en ce moment, de flacons d’urine (de différentes couleurs... suivant l’âge des peintres... mais on pourrait augmenter l’intérêt de pareilles collection en sollicitant des dons... à différentes époques de leur vie...)... Urines de Michel Ange, de Léonard, de Rembrandt, de Chardin (quelle belle nature morte il en aurait tirée !) »On joint une carte autographe signée où il indique un itinéraire à son correspondant.
Lettre autographe signée
LAURENCIN MarieLettre autographe signée, adressée à son filleul Jacques Berland. Bagnoles-de-l’Orne, 11 juin [1948] ; 3 pages in-12 avec enveloppe timbrée. « La cure a commencé par faire un très mauvais effet sur le foie […]. Ici on regorge de nourriture. À l’hôtel on est admirablement nourri, du beurre comme avant-guerre, etc. Suzanne est là, je la fais rester couchée puisqu’elle ne peut pas faire la cure — à cause de son foie. Je me sens déjà reposée — j’étais fatiguée. On voit trop de monde à Paris et encore je fais très attention. L’incurie règne ici aussi à Bagnoles les ordures des grands hôtels sont sur la rue, il s’en dégage une puanteur sans pareille ».
Lettre autographe signée
LAURENCIN MarieLettre autographe signée, adressée à son filleul Jacques Berland. Paris, « Le 27 janvier » ; 2 pages in-8°. « Je voulais écrire à votre mère pour la remercier. Nous l’avons mangé le jour de Noël, c’est-à-dire une partie. J’étais seule avec notre Suzanne [Suzanne Moreau, jeune fille qu’elle éleva et allait adopter en 1954]. On a l’impression que les gens ont peu réveillonné. Partout de vieilles huîtres qui traînent — et probablement des foies gras. Et puis de nouveau les gens affolés avec cette dévaluation. […] Des revues de luxe ont paru avec des reproductions de votre marraine […]. J’ai déjeuné chez les filleules. L’aînée travaille à la radio. Elle est triste et voudrait quitter la France. La seconde, Flora, dessine pas mal du tout et aura peut-être un livre d’enfant qui sortira pour Pâques. Personne n’était gai. On se sent accablé. Mais je reviens vers vous. Je voudrais bien voir vos jouets […] Suzanne, l’ange du foyer me prie de vous transmettre tous ses vœux ».
Ensemble de 9 lettres ou cartes autographes signées, adressées à M. Amouroux
BOSCO HenriEnsemble de 9 lettres ou cartes autographes signées, adressées à M. Amouroux. Formats divers. Avril 1946 : « Pour remercier très tardivement, mais vous remercier tout de même la chronique littéraire d’un article sur le Mas Théotime qui m’est arrivé tardivement.» 28 janvier 1947: « D’autant que la critique en général n’a pas été très tendre pour le Jardin d’Hyacinthe». 11 mai 1947: « Il est bon de sentir qu’on a des amis, surtout quand on prétend dispenser - discrètement - des messages. Je m’efforce, vous le savez, de mettre un peu de bon air, dans les lettres françaises [...]. On peut écrire des livres cruels - le Carré Benoît en est un - sans employer la manière noire. Je m’y efforce.» 7 septembre 1949: « Je vous ai expédié le 16 septembre le texte que vous m’aviez demandé. Comme j’ai déjà corrigé et envoyé d’autres textes, pour d’autres revues, à la même date, je me demande si vous avez reçu celui qui vous était destiné.» 16 septembre 1949: « Ci-joint le texte promis. Il est inédit. Il doit paraître en décembre dans un volume de luxe dont le titre sera Sites et Mirages, Éditions de la Cigogne avec 30 aquarelles d’Albert Marquet.» 7 novembre 1949: «J’ai bien reçu les exemplaires de Sud-Ouest et vous en remercie Le livre va paraître ce mois-ci, où ce texte trouvera sa place.» 5 février 1951: « Amizmiz, loin dans le sud, est sur les premières pentes du grand Atlas, à 1000 mètres, c’est là que m’est parvenu votre beau compte-rendu d’ «Un rameau de la nuit», témoignage d’une fidélité amicale à une oeuvre écrite avec un secret désir d’amitié.» 19 avril 1952: « On me communique votre éloge d’Antonin. Il me touche beaucoup et j’ai tenu à vous le dire, vite - trop vite - entre deux trains.» Sans date: « Ce que vous dites de Rousseau m’a fait plaisir. Rousseau m’a fait une simple politesse [...] Il n’aime pas ce livre. Je lui sais gré d’en avoir parlé tout de même, et cependant je regrette qu’il l’ait fait sans une sympathie réelle.»