Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
SULLY PRUDHOMMELettre autographe signée, adressée à un ami [Gustave d’Eichthal]. Ollans, 9 août 1880 ; 4 pages in-16. Son correspondant lui annonce la naissance d’une petite fille. « Quand on ne vise, comme moi, qu’à la paternité littéraire, on souffre, je vous assure, de se sentir stérile. C’est ce qui m’arrive depuis bientôt deux ans ; je ne puis me remettre sérieusement au travail. Les vers que j’ai faits chez Guiffrey et que j’ai lus à Gaston sont bien loin de me satisfaire ; je les considère comme un pur exercice propre à me dérouiller l’esprit. Tout y est pénible et prosaïque. Mon chagrin de cette impuissance prolongée est très vif ; j’ai renoncé à rimer ici, j’ai préféré reprendre une étude déjà très ancienne en prose sur les arts ; mais je ne m’y sens guère plus apte qu’à la versification. […] Vous me parlez du livre de Guy de Maupassant. Je l’ai lu aussi. J’ai été frappé comme vous de la facture solide du vers et du sens poétique de l’auteur ; mais je déplore le choix des sujets qu’il a traités. Ce snobisme effréné, cette absence de toute sensibilité morale, me répugnent. Il est vrai que ce poète est jeune, paraît-il, et qu’on peut espérer une transformation de son goût. D’autre part il se pourrait bien que ce fût moi qui eusse tort de ne pas apprécier ce genre de poésie. […] Je crains toutefois que le naturalisme n’étende ses ravages jusque dans le domaine de la poésie. Les arts ne me semblent utiles que par la révélation qu’ils nous font des traits rares et beaux de la nature. Mais aujourd’hui on ne paraît plus se soucier du beau, le réel suffit je ne m’y habitue pas. »EICHTHAL Gustave d’ [Nancy, 1804 - Paris, 1886], était un publiciste, helléniste et ethnologue français.
Manuscrit autographe signé
BENOIT PierreManuscrit autographe signé, intitulé « Ombres Chinoises — IIIe. Le secret de Singapour ». Sans date ; 2 pages 1/2 in-folio. « Le trajet de Calcutta à Hongkong abrégé de 1200 kilomètres. Oui mais alors, je vous le demande, à qui eussent servi les belles guinées dont l’Angleterre a payé en 1812 Singapour aux sultans de Djohore ? Non, non, c’est à Singapour que tous les navires devront passer. Et le supplément de charbon qui leur est nécessaire, ils le trouveront, au meilleur compte, dans les docks de l’Empire. […] On ne peut, sur le pont du navire pacifique qui chemine au milieu de ces fossés, s’empêcher de songer aux réseaux de mines qui du jour au lendemain y seront mouillées. On évoque les déflagrations rouges, teignant de sang les nuages qui se traînent à l’horizon. Ah ! le doux lac de Locarno, et les fleurettes fanées, sur fond de quelque cimetière des USA, sur la tombe de ce président Wilson qui apprit au monde émerveillé que l’Amérique peut être idéaliste, à condition qu’il ne lui en coûte pas un dollar. […] Seulement, la nuit venue, lorsque notre paquebot qui s’était attardé dans la rade a voulu repartir, j’ai été témoin des efforts du commandant pour obtenir son autorisation. On ne circule pas dans le port de Singapour comme dans un vulgaire port français. »
6 lettres
CARCO Francis6 lettres autographes signées, adressées à Charles-Henry Hirsch :— Sans date ; 2 pages in-8°. « Je vous remercie bien vivement de votre aimable recommandation auprès du Président de la Société des Gens de Lettres et du souci que vous avez bien voulu prendre d’envoyer à Henri Duvernois ma lettre apostillée par vous. Je vais envoyer à M. Lefevre mon petit bouquin. »— Nice, 25 janvier 1913 ; 4 pages in-4°. « Je vous écris, en plein carnaval et si je m’amuse et me repais d’impressions grotesques et singulières (les détails de la foule sont curieux), je n’oublie pas Jésus-la-Caille dont je viens d’achever un chapitre. Avant mars, le manuscrit sera prêt. […] Je crois que ce livre sera bon. En tout cas, je m’y donne entièrement, quitte à ne pas obtenir le prix Goncourt. […] Bientôt vous recevrez mes chansons aigres-douces. Je donnerai en outre à Sausot le volume de critiques sur la jeune poésie, et à Figuière en collaboration avec Derème une Anthologie des Poètes Fantaisistes. Mon année est bien remplie. »— Nice, 25 mars 1913 ; 3 pages in-8°. « Je vous remercie bien vivement de la longue citation que vous avez faite dans votre chronique du Mercure de mon article sur Les Femmes et la Poésie. N'ayant pas eu de vos nouvelles depuis longtemps, je craignais de vous avoir déçu avec mon petit livre de poèmes et j’en était fort malheureux car vous savez mon admiration pour votre œuvre et sous quelle haute estime je tiens votre jugement. »— Nice, 3 avril 1913 ; 4 pages in-8°. « Vous avez grandement raison et je vous remercie de la franchise avec laquelle vous m’avez donné votre avis, mais les Chansons ont été tirées à peu d’exemplaires et je n’attends pas qu’on me juge sur elles. […] Je travaille encore à Jésus-La-Caille. J’ai une joie profonde à le faire. Ah, quelle sérénité peut donner un premier long effort ! Je sens que j’écrirai maintenant tout ce que je dois écrire. »— « Dax, vendredi » [3 mars 1917] ; 2 pages in-8°. « J’ai de fâcheuses erreurs de mémoire. Le traitement que j’ai suivi ici ne m’a pas fait grand chose et j’ai peur de tirer la jambe en courant. Rien n’est plus ridicule. Ici, cher ami, j’ai travaillé. Mon roman avance. Je vous en parlerai et je crois que vous me féliciterez d’avoir abandonné mes jeunes gens en casquette pour d’autres qui se disent artistes. »— Paris, 28 mai 1918 ; 2 pages 1/2 in-8°. « Voulez-vous, cependant, si vous en trouvez l’occasion, m’aider à conquérir au Journal la sympathie de mes aînés et celle de M. Letellier ? J’ai en effet l’intention d’envoyer autre chose à Lucien Descaves qui a fait passer mon conte de dimanche. Je vous assure que je ne serai pas encombrant mais s’il m’était possible de donner une nouvelle, à peu près, par mois, j’en serais enchanté. »
« La jeune fille Violaine »
CLAUDEL Paul« La jeune fille Violaine ». Éditions Excelsior, Paris, Cahiers Latins n°3, 1926 ; 120 X 190 mm, broché. Deuxième version. Édition originale, exemplaire hors commerce sur papier japon (mention « Japon » sur le dos de la couverture et mention manuscrite à l’encre : « Exemplaire hors commerce A »). Préface de Jean Royère. Envoi autographe signé : « À M. Georges Pécout bien amicalement P. Claudel. » Très bon état.La Jeune Fille Violaine- Paraît pour la première version en 1892 : c’est un drame familial inséré dans la région natale de Claudel, le Tardenois.- La seconde version (notre exemplaire), 1898-1899 : l’histoire paysanne devient un drame mystique du sacrifice et de la sainteté.- La troisième version en est la réécriture sous le titre L’Annonce faite à Marie.
Lettre autographe signée
MORELLET AbbéLettre autographe signée, adressée à M. Godin, négociant à Lorient. « Thimer, près Chateauneuf en Thimerais, le 20 juin » [1789] ; 3 pages in-4°, adresse sur la 4e page.Très belle lettre écrite le jour du serment du Jeu de paume, prélude de la Révolution française.« Ne croyes pas qu’il y ait eu de ma part aucune negligence à repondre à votre obligeante lettre et à vous remercier de votre envoi non moins obligeant de bon caffé dociden[d’Occident] et de Betelfagui [Turquie]. Le lieu d’où vous voyes ma lettre datée me servira d’excuse. […] Je n’y recois les lettres que deux fois par semaine quoique je ne sois qu’à 22 lieues de Paris ce qui entre dans les admirables arrangemens de mrs [messieurs] des postes et ce qui est très facheux pour ce pays cy et puis votre lettre est restée à Paris parce qu’on m’y attendait de jour à autre et enfin je vous repons d’icy parce que mon incertitude sur mon retour est encore la même. J’ai envoyé votre lettre à Madame Helvetius à Auteuil afin qu’on y recut le caffé et qu’on payat le voiturier en mon absence mais je n’ai pas encore reçu nouvelle de son arrivée. Il faudra s’il vous plait que vous attendiez mon retour à Paris pour etre payé voilà à quoi on s’expose avec trop de confiance pour des hommes qui vont courant comme moi et que leurs creanciers ne savent où prendre, mais vous ne perdres rien. Pour parler plus serieusement faites moi la grâce de m’indiquer quelqu’un de vos correspondans à Paris à qui je puisse remettre ce que je vous dois à mon arrivée qui sera à ce que j’espere d’icy à 7 ou huit jours. Je verrai avec grand plaisir votre député lorsqu’il sera question de notre chere compagnie qui ne tiendra pas je crois beaucoup contre le retour de vos reclamations. Je suis icy asses mal au courant de vos nouvelles. Je sais seulement que les espoirs sont encore loin d’etre raprochés. Je me felicite tous les jours de n’etre pas dans cette galere, je plante mes choux, je mange mes pois et mon lait. J’arrange la retraite de mes vieux ans qui est fort jolie. Songes bien que si vous venes à Paris et que vous ne preniez pas la route d’Angers qui passe à ma porte et qui est fort belle je ne vous le pardonne ni à la vie ni à la mort. Quand vous etes à la poste de Chateauneuf vous etes precisement à 500 toises de Thimer où vous trouveres un bon lit et bon visage d’hôte et si mes femmes y sont je vous y promets les plus jolis reversis du monde. Vous voyes bien que je ne puis vous donner de nouvelles des affaires de Paris avec lequel j’ai des communications si difficiles. Les papiers publics vous en instruisent mieux que je ne pourrais faire. Mais je peux vous dire du pays que j’habite une mauvaise et une bonne nouvelle. La mauvaise est que la misere est horrible et le bled à 55# le septier de Paris de 240 #, la bonne est que la récolte dans cette partie de la Bausse (car je suis encore en Beausse) n’est pas mauvaise et qu’on peut esperer quelque soulagement. Je vous prie de ne point m’oublier et même de me mettre au nombre des personnes sur le tendre attachement desquelles vous aves droit de compter. Je suis avec une respectueuse consideration, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur. L’abbé Morellet. »
Pièce autographe signée de Luis Mizón illustrée d’une aquarelle et encre signée de Julius Baltazar
BALTAZAR Julius (Hervé Lambion, dit) et MIZÓN LuisPièce autographe signée de Luis Mizón illustrée d’une aquarelle et encre signée de Julius Baltazar. 2017 ; 25,5 x 11 cm.Le poète chilien et Julius Baltazar sont de grands amis et ont réalisés des oeuvres communes.« Un bateau vient de naîtresur la terre en fricheet l’horizon se cabreparce qu’il aimese cabrer.Un homme n’est qu’une îlesur la terre aridemais sa semence d’étoile blesséea besoin de la merde l’arbre et de l’oiseau. Luis Mizón. »
Pièce autographe signée de Luis Mizón illustrée d’une aquarelle et encre signée de Julius Baltazar.
BALTAZAR Julius (Hervé Lambion, dit) et MIZÓN LuisPièce autographe signée de Luis Mizón illustrée d’une aquarelle et encre signée de Julius Baltazar. Sans date ; 32,5 x 12 cm.Le poète chilien est un passionné de l’histoire de l’île de Pâques, d’ou le titre de cette pièce :« Kone - ItiLa terre pénètre la mercomme la corned’un taureau jaloux. Elle nous sauvera de la tempêteet de l’ouraganMais le petit morceaude pierre rondeque je tiensdans ma mainme protégerade tout le reste. Luis Mizón. »
Lettre signée
PAGNOL MarcelLettre signée, adressée à Maurice Escande. Billancourt, 14 juin 1933 ; 1 page in-4°. En-tête gravé « Les Films Marcel Pagnol ». « Il est entendu que vous jouerez dans Le Gendre de Monsieur Poirier le rôle “d’Hector”. Vous recevrez un cachet de quinze cent francs (1500) par journée de prises de vue nécessitant votre collaboration. Je puis vous garantir dès maintenant un minimum de huit (8) journées. Au cas où j’aurai besoin de vous plus longtemps, ces journées seraient payées au même tarif. »
Lettre signée
PAGNOL MarcelLettre signée. Vendredi 4 janvier 1945 ; 1 page in-4°. « Peux-tu me donner copie de quelques lignes, écrites par un critique sur l’une de tes oeuvres, et dont le ton soit particulièrement violent ou déplaisant, ou méprisant ? J’en ai besoin pour un livre que je prépare, et qui contient un long chapitre sur la critique. […] Fais-le tout de suite : tout le monde me promets ce genre de coupures depuis six mois, et je n’ai encore rien reçu. »
Lettre autographe signée
ROLAND ArmandeLettre autographe, signée « Armande Roland ». « Vendredi matin » ; 2 pages in-4°. Cachet de la collection Crawford Bibliotheca Lindesiana. Intéressante et longue lettre au sujet de son article biographique qui devait paraître dans le recueil de cet éditeur. « Votre biographie n’admet pas d’article fait par une femme auteur qui elle-même y paraîtra pour son propre compte avec distinction […]. Je serai charmée d’avoir pour mon Plutarque l’aimable et spirituel M. Desportes [Cf. la Biographie Nouvelle des Contemporains (1825)] […] par exemple pour les dates de mes ouvrages, pauvres enfants égarés errans hors du toit maternel. Il m’aurait été impossible de rappeler l’époque de leur entrée dans le monde où ils furent accueillis avec une indulgence excessive dont certes ils avaient bien besoin. » À la fin, elle s’excuse de n’avoir pu répondre de suite à l’obligeante démarche que « M. de Valenthienne » (sic) a faite à ce sujet. Autographe très rare et bonne provenance.
Manuscrit autographe signé et 3 documents.
LIFAR SergeManuscrit autographe et 2 documents.— Manuscrit autographe signé (sans lieu ni date) ; 4 pages in-8°. « Le Chevalier et la Damoiselle ». « Ballet intitulé en 2 actes de Serge Lifar, d’après une légende médiévale […] L’action se passe au Moyen-Age, en Bourgogne. La princesse se trouve sous le charme d’un sortilège: chaque nuit, elle est transformée en jeune biche […] elle ne sera délivrée qu’après avoir rencontré un homme qui lui aura fait connaitre la souffrance ». Ballet de Serge Lifar, Musique de M.Philippe Gaubert, chorégraphie de Serge Lifar, décors et costumes de M. Cassandre. Ce ballet fut donné à l’Opéra de Paris le 2 juillet 1941.On joint :— Lettre autographe signée. (s.l.) 29 août 1943 ; 1 page in-folio. Lettre amicale dans laquelle il remercie un ami pour son avis sur « Suite en Blanc » (ballet Néo classique de Serge Lifar) « venant de vous, cette opinion est d’autant plus flatteuse […] Ne croyez-vous pas, mon cher ami, que le grand défenseur de Notre danse académique que vous êtes - devrait prendre la plume pour répondre aux attaques de Divoire contre nous […] Je compte sur vous pour la citation de Duncan!?»— Une fin de lettre signée, adressée à la ballerine russe Galina Sergueevna Ulanova [1909-1998]. (S.l.n.d.) ; 1 page in-4. Lettre avec quelques corrections autographes. « La pureté de votre ballet, sa naïveté nous remplissent d'admiration de fierté et d'amour […] La création est un miracle, une révélation, une transfiguration même de l'être dans cette métamorphose du réel vers l'irréel. J'espère […] que vous êtes d'accord avec moi, comme je l'étais avec votre critique du livre de Zakaroff […] Je suis heureux que Moscou, Kiev et Leningrad aient pu voir mes oeuvres chorégraphiques […] le fruit du Travail de toute ma vie ».
Lettre autographe signée de son fils
[HESSE Hermann]Lettre autographe signée de son fils, Heiner Hesse, adressée à Magda Weber. Vers 1970 ; 2 pages in-8°, en allemand, avec une reproduction en couleur d’un dessin de H. Hesse sur le 3e feuillet. « Zufällig fanden sich vor 2 Monaten in Basel eine Menge von Briefen meines Vaters an die beiden Bodmer (Frau Anny und Dr. med. Hermann), das schrieb mir Herr Prof. Martin Stern vom Deutschen Seminar an der Uni Basel (Clarastr. 13). Von ihm bekommen Sie also gewiss alle gewünschten Details. Frau Anny Bodmer war, wie ich aus Briefen meines Vaters weiss, Malerin. Er hat auch einst über ihre Aquarelle in einer Zeitschrift publiziert. Ihn, den Arzt Bodmer, habe ich leider in übler Erinnerung, weil er meine Mutter in die berüchtigte Nervenklinik Mendrisio brachte und — weil meine Mutter sich sträubte — mich (11-jährig) gleich mit ihr zusammen dorthin verfrachtet hat. Aber mein Vater hatte volles Vertrauen zu Dr. B. wie scheinbar Rilke auch ».« On a trouvé par hasard à Bâle, il y a deux mois, de nombreuses lettres écrites par mon père au couple Bodmer (Anny et Hermann), m’écrit le professeur Martin de l’université de Bâle. Vous obtiendrez de lui tous les détails que vous désirez. Comme je le sais par les lettres de mon père, Mme Anny Bodmer était peintre. »HESSE [Bâle, 1909 - Ascona, 2003], décorateur et illustrateur, exécuteur testamentaire de son père, Hermann.
Manuscrit autographe signé
GOURMONT Rémy deManuscrit autographe signé avec corrections « Le Convito ». 1895 ; 3 pages in-8°, avec corrections (une page écrite au dos d’une épreuve du faux titre du Fantôme), fentes. Le texte paraît dans une version corrigée dans les Mercure de France en avril 1895, rubrique Journaux et Revues. Très beau texte, bibliophile et artistique, sur la revue d’art et de littérature, symboliste, dirigée par D’Annunzio. « Le Convito, — c’est une nouvelle revue de grand luxe et de belle littérature que, sous la direction de M. d’Annunzio, publie à Rome l’éditeur Adolfo de Bosis ; elle paraîtra durant une seule année, en 12 fascicules de 80 pages gr. in-4°, sur merveilleux vergé à la cuve timbré au sceau du Convito, et ornée de riches planches d’art. M. d’Annunzio y publie un nouveau roman, Les Vierges aux rochers, avec ce motto de Léonard de Vinci : « Je ferai une fiction qui signifiera des choses grandes ». Autre pensée de Léonard épinglée au premier chapitre : « On ne peut avoir de plus grande seigneurie que celle de soi-même ». Beau texte de la période symboliste de Remy de Gourmont.
Photographie signée
REINECKE Carl Heinrich CarstenPhotographie signée et datée. « Leipzig 1/11/1898 » ; format cabinet (17 x 11 cm). Beau portrait (Georg Brokesch, Leipzig).
Lettre autographe signée
Lucie ValoreLettre autographe signée par son épouse, Lucie Valore, adressée à une « Belle Fermière ». Angoulême, 7 novembre 1935 ; 2 pages in-4°. Après son mariage avec Maurice Utrillo. Elle parle de l'accueil chaleureux qui leur a été réservé ; des amies l’ont félicitée, elles n’en revenaient pas « de voir mon Utrillo, aussi beau, aussi jeune, aussi galant époux.[...] À Lyon, récidives de tous ces compliments ». Dans l'atelier du talentueux Salendre d’autres amis ont exprimé leur gratitude « pour ce que j'ai fait pour notre grand Utrillo. Ce n'est encore rien, je veux bien faire davantage pour ce cher et délicieux Maurice qui a besoin de tant de soins et de tendresses ». Elle demande si son amie possède encore une toile d'Utrillo sur la cathédrale de Chartres. Il y a des pourparlers à propos d'une exposition possible. Lettre très intéressante.