Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
BLANCHE Jacques-ÉmileLettre autographe signée, adressée à Rachilde. 10 juin 1938 ; 2 pages in-4°. « Je vous présente mille excuses pour la réponse que j’ai faite au messager venu me demander… je ne savais quoi ! Mais je découvris, peu après son départ, l’immense enveloppe et son contenu […]. Croyez et faites croire à madame de Boas de Jouvenel que mon cerveau subit une crise de complète stérilité à la vue de l’intimidante feuille blanche qu’il s’agirait de salir. Quelqu’un me l’assure, M. Claudel aurait composé un admirable poème de circonstance. Je ne suis point poète et je manque de génie […]. Cette sorte de témoignages sentimentaux n’est guère du goût de nos voisins d’Outre-Manche ; pas plus que ne le serait le monument projeté !! de la Fraternité franco-britannique. »
Pièces signées
POLIAKOFFEnsemble de 7 catalogues d’exposition, dont deux signés. De 1953 à 1973 ; formats in-8° et in-4° :— Gilioli Poliakoff. Liège, APIAW. Mars 1953.— Poliakoff Gilioli. Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, avril-mai 1953. 2 exemplaires.— Poliakoff. Paris, Knoedler & Berggruen, du 7 novembre au 5 décembre 1959. Signé par l’artiste sous une photographie en couleurs le représentant dans son atelier.— Peintures récentes. Paris, Galerie de France, 1964. Signé— Hommage à Poliakoff. Bruxelles, Galerie de France, 1964. Signé.— Hommage à Poliakoff. Bruxelles, Galerie Régence, novembre-décembre 1969.— Poliakoff. Bruxelles, Veranneman, janvier-février 1973. Avec envoi de Marcelle Poliakoff : « En souvenir de Serge et de la belle exposition chez E. Touraou en 1952 » en fin de catalogue.On joint des coupures de presse, une reproduction en couleurs d’un de ses tableaux ainsi qu’une photographie en noir et blanc.
Lettre autographe signée
NAPOLÉON IIILettre autographe signée « Napoléon Louis » adressée à Louis Belmontet. Londres 18 septembre 1839 ; 2 pages in-8°, souscription, trace de cachet, tache brune. Le futur empereur prend la défense du comte de Persigny, attaqué par Belmontet qui, lors de son séjour à Londres, a blâmé ceux qui inventaient les calomnies les plus stupides. « A peine êtes-vous retourné à Paris que vous avez été le premier à colporter les accusations les plus graves sur Persigny, ajoutant sans cesse que mon entourage devait écarter de moi les hommes honnêtes et patriotes ». Il a donc décidé de cesser toute relation tant qu’il ne renoncera pas à ce système d’accusations et d’imprécations, à l’exemple d’une lettre d’injures qu’il vient de recevoir d’un des amis de Belmontet. On joint une lettre autographe, incomplète, signé d’un paraphe. Londres 16 juillet [1839] ; 2 pages in-12°. « Je suis fâché que les préventions qu’on a sur la personne qui est auprès de moi continuent. C’est à mes amis à les faire taire ; quant à moi je ne sacrifierai jamais à une sotte inculpation une personne qui m’a rendu des services. Je ne commettrai jamais de lâcheté ». C’est en 1835 que Jean-Gilbert Victor Fialin, qui s’attribua lui-même le titre de vicomte de Persigny avait rencontré, à Arenenberg, Louis-Napoléon Bonaparte, devenant un de ses compagnons d’exil et son aide de camp, participant au coup d’état manqué de Strasbourg puis œuvrant activement à la préparation du débarquement à Boulogne à l’été 1840.
Lettre autographe signée
NAPOLÉON IIILettre autographe signée « Napoléon Louis Bonaparte » adressée à Louis Belmontet à Paris. Arenenberg 14 juillet 1836 ; 1 page petit in-4°, petite déchirure par bris de cachet, adresse et marques postales. 39 Il accepte avec grand plaisir d’être le parrain de futur enfant de Belmontet. « J’espère que votre femme vous donnera un fils et qu’il héritera des qualités de son père, comme lui il aimera par-dessus tout sa patrie et son devoir d’homme, et il restera fidèle à la cause du malheur ». Le premier fils de Louis Belmontet fut prénommé Napoléon Louis Merrie Dieudonné mais ne survécut que quelques mois. Un autre fils naquit en 1849, prénommé Charles Napoléon Alfred.
Pièce autographe signée de Salah Stétié, illustrée d’une aquarelle et encre signée de Julius Baltazar.
BALTAZAR Julius (Hervé Lambion, dit) et STÉTIÉ SalahPièce autographe signée de Salah Stétié, illustrée d’une aquarelle et encre signée de Julius Baltazar. 2006 ; 24 x 17,5 cm.« On va d’une porte fermée à une autre porte fermée, puis à une troisième et ainsi de suite ; et pourtant l’on traverse. La toute dernière porte est ouverte. »
Ensemble de 2 lettres autographes,
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestEnsemble de 2 lettres autographes, adressées à Nancy Macdonald (fille du maréchal Macdonald et qui épousa en 1810 le fils de Régnier, duc de Massa). Écouen, 24 et 28 juin 1811 ; 1 page avec adresse au dos et 1/2 page in-4° :— En avril 1811, Mme Campan venait de faire paraître Lettres de deux jeunes amies, décrivant la vie à Écouen. « Présentez vous-même à M. le Duc [de Massa], mon ouvrage sur Écouen, et agréer l’hommage que je vous en fais comme gage d’amitié bien tendre. […] J’irai souvent vous voir et vous embrasser, car je vous aime de tout mon cœur. »— « Sollicitez votre cher beau-père, mon enfant, en votre nom et au mien, obtenez une de ces deux places, vous me ferez un véritable mais bien véritable plaisir. »Autographe peu commun. Mme Campan signait rarement ses lettres.
Lettre autographe signée
MAUPEOU Gilles II deLettre autographe signée, adressée à M. de Villemontre. 7 août [1610] ; 2 pages in-folio, avec adresse. Un de ses amis allant dans ses quartiers, il profite de l’occasion pour faire porter cette lettre et lui donner des nouvelles de plusieurs dames qu’il a eu l’honneur de rencontrer dernièrement.
RÉVOLUTIONS DE PORTUGAL. Reliure veau aux armes de la comtesse de Provence
VERTOT René Aubert, sieur de« RÉVOLUTIONS DE PORTUGAL ». Nouvelle édition revue et augmentée. Paris, 1773 ; 17,2 x 10 cm. Reliure veau aux armes de la comtesse de Provence. Usures sur les coiffes.
Ensemble de lettres autographes signées
CARRIÈRE Eugène2 lettres autographes signées, adressées à Georges Moreau, directeur de la Revue Encyclopédique Larousse. 1891-1892 ; ensemble de 3 pages in-12, collées ensemble. « Je n’ai pu trouver d’épreuve photographique de mon tableau Maternité que vous me faites l’honneur de me demander.» Il lui donne l’autorisation de le photographier. Dans l’autre lettre il autorise M. Moreau à reproduire son tableau Le Matin exposé au salon du champ de Mars.
Pièce signée
FARNESE OttavioPièce signée. 31 décembre 1552 ; 1 page in-4° oblongue sur vélin. Tache dans langle supérieur.
Lettre autographe signée
BLOY LéonLettre autographe signée, adressée à M. Augustin. 31 décembre 1895 ; 2 pages in-8°, enveloppe et brouillon autographe (28 décembre, 1 page in-12°) joints. Au sujet de sa fille Véronique, âgée de six ans et demi, à un voisin qui inspira le personnage de Poulot dans La Femme pauvre (1897). « Avant-hier soir, notre petite Véronique est rentrée dans un état épouvantable, donnant lieu de craindre une crise dangereuse. Elle me battait avec rage, accusait sa mère d'être moins bonne qu'une autre personne, de prendre plaisir à lui faire du mal & il a fallu environ deux heures pour la calmer. [...] Je craindrais qu'avec les meilleures intentions du monde, cette petite fille ne fût insensiblement détournée de sa mère & de son père, si elle continuait à aller dans votre maison. [...] Je fais donc appel à votre esprit de justice en même temps qu'à vos sentiments chrétiens. [...] Songez que Véronique est notre dernier enfant. »
Poème autographe signé
GOBINEAUPoème autographe signé « Arthur de G. », sur 2 pages in-4° oblongues, issues d’un album amicorum. 24 vers.« Autrefois, autrefois, j’aimais aussi les fleurs,Quand je passais auprès je leur disais : mes sœurs ;Ah ! Car j’étais heureux comme elles ;Autrefois mon sort était si beau,Que je n’enviais pas celui du jeune oiseauQui s’envole en battant des ailes.Autrefois, autrefois, sans craindre l’avenir,Je voyais sans chagrin les feuilles se jaunirÀ peine j’écoutais l’orage;Et si le vent cessait parfois de sommeiller,Je voyais sous mes pas les branches s’effeuillersans y chercher mauvais présage ».
Dépêches privées de Tours sur papier photographique
GUERRE 1870-1871. PIGEONGRAMME.Dépêches privées de Tours sur collodion. [1870] ; 47 X 36 mm, sur fine pellicule de collodion. Deuxième série, sur collodion, feuilles 311 et 326. « Service des dépêches par pigeons voyageurs organisé par M. Steenackers, Directeur général des Télégraphes et des Postes, à M. Mercadier à Paris.» Dépêche photographique regroupant les messages envoyés en pigeongramme par les Français de province à leurs correspondants parisiens durant le siège de Paris de 1870. Le message était attaché aux plumes de l’oiseau. Rare message envoyé par pigeon voyageur.
Ensemble de 6 lettres et 1 carte autographes
PICART LE DOUX JeanEnsemble de 6 lettres et 1 carte autographes, adressées au peintre Constant Baruque. De 1963 à 1967 ; formats in-4° principalement :— 8 mars 1963. « C’est avec grand plaisir que je vous mettrai une dédicace sur la litho que vous m’avez adressée, et que je joindrai une seconde estampe à celle-ci. Je vous expédierai le tout au début de la semaine prochaine. »— 28 novembre 1964. « La galerie du Passeur m’a transmis votre lettre au sujet de l’exposition que j’y fais actuellement et du livre sur mes tapisseries que viennent de publier les Desnos Cercle d’Art. Il n’a pas été fait de catalogue. »— 10 juillet 1965. Il a été occupé à l’École des Arts décoratifs où il est professeur et a été un peu souffrant. « Maintenant que je reprends la plume, je tiens à vous dire combien m’a touché votre envoi à l’occasion de ma fête et combien j’ai apprécié votre dessin. » — 19 août 1965. Il le remercie pour les bouteilles de blanquette de Limoux qu’il a reçues pendant son absence. « Encore une fois, je ne sais comment vous remercier de tant de gentillesse de votre part et de cette amitié fidèle qui me touche beaucoup. »— 3 septembre 1965. « Je vais me faire un plaisir, puisqu’elle vous plaît, de vous envoyer la lithographie représentant un torse nu de femme. Je pense en avoir encore quelques tirages. »— 19 janvier 1966. Il le remercie pour l’envoi de blanquette de Limoux. « Mais, ayant eu des soucis familiaux, beaucoup de travail, la mort récente de Jean Lurçat et son enterrement à St Céré, enfin une exposition à Besançon d’où je viens de rentrer, toute ma correspondance s’est trouvée en panne. »6 janvier 1967. « Je vous souhaite à mon tour et avec bien du retard beaucoup de bonnes choses pour 1967. »Sont jointes 6 enveloppes.
Manuscrit autographe signé
MONTPENSIER Antoine d’Orléans, duc deManuscrit autographe signé. Vendredi 4 décembre 1835 ; 2 pages in-4°.Devoir de jeunesse de grec intitulé « Le vieillard et la mort », rédigé par le prince à l’âge de onze ans. « Un jour un vieillard qui portait le bois qu’il avait coupé, suivait un très long chemin ; accablé de fatigue, il déposa quelque part son fardeau et appela la mort. Mais lorsque la mort arriva et lui demanda pourquoi il l’avait appelé, le vieillard, tout tremblant, lui dit : “ C’est pour que tu me soulèves de ce fardeau”. Sens moral : cette fable prouve que tous les hommes aiment la vie quand même ils sont pauvres et malheureux. »