Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé
ACHARD MarcelManuscrit autographe signé. Sans date ; 2 pages in-4°, avec en-tête « Palace Hôtel Bruxelles ». Il s’agit d’une chronique relative au film de Douglas Fairbanks Le Masque de fer. Nombreuses ratures. « Je viens de voir le nouveau film de Douglas Fairbanks. Je vous prie de croire que c’est quelque chose d’extraordinaire. On l’a tiré, paraît-il, des œuvres d’Alexandre Dumas père. J’ai heureusement lu Dumas père. Et je puis vous affirmer qu’il n’en est rien. […] Louis XIII, le chaste ayant eu deux fils jumeaux d’Anne d’Autriche d’une sombre et d’ailleurs incompréhensible machination du perfide Richelieu qui avait remplacé le premier jumeau par le second. Les enfants grandissent. Ils se ressemblent d’une façon extraordinaire […] Louis XIV (c’est-à-dire le vrai — celui dont on vous a parlé, celui qui règne) est tout bon. Tandis que l’autre, le roi Louis XIV (c’est-à-dire le faux, celui qui ne règne pas) est tout mauvais. »
Lettre autographe signée
BEATON CecilLettre autographe signée. Sans date ; 1 page in-4°.« You have beenvery kind in trying to get change out of the […] exchange. I want to thank you for the offer of your snapshots - a very great addition. A great many personal tributes to Alfred Lunt amount to such a glittering feeling ! I hope he realizes what a loss he as been ! »
Dessin au crayon de couleur rehaussé de gouache
MOREAU-VAUTHIER PaulDessin au crayon de couleur rehaussé de gouache (sur papier in-8° à en-tête de la Direction de l’architecture de l’Exposition Universelle de 1900).Esquisse du projet de statue surmontant la Porte Monumentale de l’E.U. de 1900 ; cette statue sera dénommée « La Parisienne ». Elle fut très controversée lors de sa mise en place par Moreau-Vauthier sur la porte conçue par l’architecte René Binet (cf. Illustration du 14 avril 1900 qui reproduit la statue), et fut rapidement déposée et n’a pas été retrouvée depuis.On joint divers pièces de ou concernant PMV :— Manuscrit autographe de PMV intitulé « Ode à René Binet » ; 2 pages grand in-4° ; pliures ; il y est question de la fameuse Porte Monumentale.— reçu de l’Exposition Universelle pour PMV.— 2 cartons d’invitation à l’exposition de ses œuvres à la Palette Française en 1924.
Lettre autgraphe signée
GÉROME Jean-LéonLettre autographe signée. Paris, 28 juin 1901 ; 1 page in-8°. Au sujet de l’aigle blessé à Waterloo. « Je vous envoi une épreuve de l’aigle qui doit être placé sur le champ de bataille de Waterloo à l’endroit où est tombé le dernier Carré de la Vieille Garde. Voulez vous avoir la bonté de l’offrir à sa majesté l’Impératrice, comme un bien modeste hommage, et lui dire toute ma reconnaissance ? »
Ensemble de documents
[COLBERT Jean-Baptiste].Ensemble de documents :— Affiche imprimée en 1672 lors de la réunion des Îles situées le long du Rhône au domaine de Claude Bazin, Seigneur de Bezons. Traces de pliure et restauration, avec une une apostille originale signée au bas de l’affiche. — COLBERT de TORCY Jean-Baptiste [1665-1746], diplomate de Louis XIV. Lettre autographe signée, adressée le 27 février 1701 à M. de Chaalons. 1 page 1/2 in-4°. — COLBERT de CROISSY Charles [Reims 1625-1696]. Lettre autographe signée, adressée en novembre 1648 à M. Chavigny. 1 page 1/2 in folio, avec adresse et restes de cachet de cire.— Ensemble de 2 lettres provenant de la Commission des monnaies et des médailles, adressées au graveur Farochon, à propos du projet exécuté par lui-même d’une statue de Colbert.
Lettre autographe signée
CLAUDE GeorgesLettre autographe signée, adressée à M. Verdavainne. Rueil, 18 mai 1934 ; 2 pages in-8° sur papier à son adresse, enveloppe jointe. « Nos sentiments de Français coïncident. Il m’est donc pénible de vous décevoir. J’ai voulu risquer de compromettre tout ce que je sais en me jetant dans la mêlée pour réagir sur des bases absolument inédites, une ligue antipoliticienne ayant pour but la révision de la Constitution — comme vous — avec comme article obligatoire l’interdiction aux membres du Parlement de devenir ministre, chef de l’État responsable, etc. Il s’agissait d’un effort de quelques mois que j’eusse pu donner dans des conditions acceptables, bien que je ne me reconnaisse pas les qualités d’un chef. J’ai été découragé de cette tentative, peut-être avec raison, par ceux sur qui je pouvais compter (ce pauvre et grand Michelin n’est plus et son œuvre de la défense périclite déjà). Alors, archidébordé déjà par mes affaires et par des responsabilités écrasantes, je me suis résigné à ne plus bouger. » Belle lettre.
Ensemble de 6 lettres autographes signées
GANDON YvesEnsemble de 6 lettres autographes signées, adressées à l’écrivain Michel de Saint-Pierre. 1947-1955 ; sur 5 feuillets in-4° et 1 feuillet in-8°.1947 : Il évoque Le pré aux Dames « J’ai conçu l’idée de cette série dans le temps que j’écrivais Le Dernier Blanc. Le monde vacillait, et il était permis de penser que notre civilisation allait mourir, si elle était morte. Nous ne sommes pas beaucoup mieux en point aujourd’hui, et si le loisir m’en est donné, j’espère aller au bout de mon dessein. Dans les volumes suivants, j’élargirai mon cadre, dans la mesure du possible, en m’efforçant de rendre l’atmosphère où vécurent les diverses classes de la société française. J’écris en ce moment Ginèvre [roman publié en 1948 aux éditions Henri Lefebvre et ayant reçu le Grand prix du roman de l’Académie française la même année]. Ce sera chronologiquement, le premier volume de ma chronique, puisque son action se déroule au XIIIe siècle. Sept ou huit volumes suivront, s’il plaît à Dieu. » 1948 : « Vous êtes un ami précieux. Vous verrez, dans le prochain numéro de Plaisir de France — celui de juin — que je ne vous ai pas oublié. La mention n’est pas aussi longue que je l’eusse voulu ; mais on m’oblige à parler de sept ou huit volumes en une page, et l’on tique sur les nouvelles éditions ! […] J’ai écrit un peu plus de la moitié de Ginèvre, qui sera d’ailleurs sensiblement plus important que Zulmé par la longueur et aussi, je l’espère, la perspective. Je ne veux pas me presser inconsidérément. Il ne faut livrer à la consommation que des fruits mûrs. » 1949 : « J’ai téléphoné à Pierre Benoit qui est tout à fait d’accord. Il parlera lui même à Grasset ». 1950 : « Vraiment vous m’avez fait la bonne mesure ! Je reçois à l’instant le n° de Silhouette, où vous me glorifiez en long et en large. J’en suis tout ému et presque honteux. […] Notre littérature est en passe de rêver par défaut de style. Je viens d’écrire là dessus une nouvelle étude : Cent ans de jargon, ou de L’écriture artiste au style canaille, qui figurera dans une prochaine édition revue et augmentée de mon Démon. Qu’un jeune écrivain aussi comblé de dons que vous se soit engagé dans le glorieux régiment des stylistes me comble de joie. Et c’est pourquoi vous me compterez en toute circonstances parmi vos défenseurs. Vous m’avez demandé de parler de votre Montherlant. Vous verrez ce que j’en dis dans le prochain numéro de Plaisir de France (n° d’avril. […] Montherlant est un grand écrivain, et je ne crois pas que Demain il fera jour, soit une bonne pièce. Mais qu’importe ! Votre talent est éclatant. » 1952 : « Comment vous remercier pour ce magnifique article de Silhouette ? J’en suis tout confus. […] Mille soins m’accablent ces temps-ci, mais d’ici une huitaine, je pense y voir un peu plus clair. »
Lettre autographe signée
MICHEL LouiseLettre autographe signée, adressée à son ami Alexandre Roy. Londres, 28 novembre 1899 ; 3 pages 1/4 in-12, enveloppe timbrée jointe. Lettre écrite d’Angleterre où elle s’était réfugiée avec son amie Charlotte Vauvelle et le frère de cette dernière Achille Vauvelle, à son retour de déportation en Nouvelle Calédonie. « J’ai été heureuse de recevoir votre lettre hier au soir et je tiens à vous le dire de suite. […] Ne croyez pas que j’ai oublié ce que je vous avais promis, je voulais même plus, j’avais le projet de vous envoyer Kropotkine, sa femme et sa fille et je les avais prévenu tout était donc prêt et comme je devais passer huit jours chez eux, j’ai commencé par lire nuit et jour . Ensuite, voilà ou la chose devient fantastique, j’ai passé le reste du temps à chercher un chat que nous avions confié à leurs voisins pour effrayer leurs souris et qu’ils avaient commencé par effrayer lui-même si bien qu’il était perdu. J’ai eu la chance de le retrouver, mais cela me faisait une anxiété que Charlotte partageait […]. Nous serons à Paris le 8 décembre […] le sujet de la conférence est la concorde entre les peuples ». Elle termine la lettre : « Nous allons profiter de votre bonne offre pour les livres avec d’autant plus de plaisir, qu’après les avoir dévorés avant de partir, nous les laisserons au père et au frère de Charlotte pour les distraire ».
Manuscrit autographe
PRÉVOST MarcelManuscrit autographe. « L’Heureux Ménage ». Pièce en trois actes. [Circa 1900] ; 145 pages in-folio. Nombreuses ratures et corrections.
Photographie signée
BREGUET LouisPhotographie signée. 18 x 13 cm. Belle photographie (New York Times) le représentant au volant d’un avion, signée en bas à gauche.
Ensemble de 4 lettres autographes signées
ANDRY-FARCY (Pierre-André Farcy dit)Ensemble de 4 lettres autographes signées et 1 carte autographe adressées à Raymond Nacenta, directeur de la galerie Charpentier :— Toulouse, le 14 novembre 1947 ; 3 pages in-4°, en-tête « Musée de Grenoble ». « Depuis plusieurs années avec quelques amateurs de toute la région du Dauphiné, de Savoie et du Lyonnais et de la Hte Loire, je me suis occupé des possibilités de grouper un ensemble assez important d’œuvres de Auguste Ravier (j’entends d’œuvres absolument exceptionnelles, d’une haute tenue picturale et d’une grande originalité coloriste de ce contemporain de Monticelli — œuvres à peu près inconnues de ce peintre qui n’a jamais été mis à la place qu’il mérite, non plus que prise à sa vraie valeur. Car Auguste Ravier est un maître authentique, encore mal connu. Sa vie d’homme très fortuné lui a permis de ne pas se préoccuper de vendre — et c’est ce qui a mené à la notoriété qu’il méritait. Il a partagé son temps entre l’Italie, Paris et surtout le Dauphiné natal où il attira dans ses propriétés, ses amis Corot, Millet, Daubigny et Jongkind. […]. Ce sont ces œuvres-là que le Musée de Grenoble désirerait présenter à Paris avec celles que possèdent nos collections municipales grenobloises. J’ai de suite pensé à votre Galerie Charpentier et viens vous demander ce que vous pensez d’un tel projet qui serait évidemment patronné par le Ministre de l’Éducation Nationale, les parlementaires de l’Isère et du Rhône. […] De l’Angleterre, je voudrais solliciter le prêt à cette exposition de deux Turner, de deux Claude Lorrain et de deux Corot, ces maîtres étant les grandes admirations de Ravier. […] Évidemment le Louvre prêterait, de même les Musées de Lyon et de Saint-Étienne, celui de Turin — enfin le musée de Grenoble et les amateurs, ses sympathisants. »— Paris, le 25 novembre 1947 ; 2 pages in-4°. « De très récentes circonstances me permettent de former un autre projet — celui de réaliser, à Paris, la présentation d’une très sévère sélection de l’art abstrait et sans précédent, en hommage à Robert Delaunay qui fut le premier sympathisant du Musée de Grenoble et dont les conquêtes durant l’évolution de l’art moderne n’ont pas reçu la consécration officielle méritée. Une salle pourrait être réservée aux grandes toiles de Delaunay à peu près toutes peu ou pas connues et à ses œuvres de moindres dimensions. Y seraient jointes d’autres réalisations des artistes qui furent soit ses amis, soit ses contemporains et étaient à la base du mouvement non figuratif, soit environ une vingtaine de noms tels que Kandinsky, Mondrian, Picabia, […] Arp, Vantongerloo, Magnelli, Doesburg, Herbin. »— Grenoble, le 14 janvier 1948 ; 3 pages in-8°. Ses lettres, dont les deux citées au-dessus ne sont jamais parvenues, mises en sommeil par une secrétaire. « J’ai formé le projet de réaliser, à Paris, comme je le fis en 1937, à l’ancienne galerie de la Renaissance, pour les Maîtres Populaires de la Réalité (Rousseau, Séraphine, Rimbert, Bauchant, Bombois, Peyronnet, Dietrich, Jean Eve). La présentation d’un ensemble d’œuvres extrêmement sélectionnées de l’art abstrait, en hommage à Robert Delaunay, qui fut un des premiers sympathisants des tendances modernes de rénovation muséologique du Musée de Grenoble […]. Cette exposition arriverait à son heure pour mettre de l’ordre dans ce bafouillage qui est actuellement l’ambiance de l’art abstrait. »— Paris, le 25 avril 1949 ; 1 page in-4°. « Il y a deux mois et demi je vous ai adressé à votre demande une photo d’une toile de Van Gogh représentant les Moulins de Montmartre (Moulin de la Galette). Je n’ai pas eu de réponse de vous et il faut que je rende la dite photo qu’on me réclame. ».— Londres, le 17 mai 1951 ; 90 x 140 mm. « À la veille de la première d’Hamlet, je vous envois dans l’attente du résultat, mon meilleur souvenir teinté de Shakespeare. »
Lettre autographe signée
DELANNOYEnsemble de 8 lettres autographes signées et d’1 lettre signée, adressées à René Brest. De 1936 à 1941 ; formats divers. « Trouvez ci-joint les éléments d’un article-interview que je remets à votre sagacité. Je vous passe les formules de publicité... Mais pourquoi n’en ferais-je point ! ... J’aimerais que vous en gardiez l’essentiel et si possible que vous le réserviez à un journal de grande diffusion. Dites-moi aussi ce que vous en pensez et ce que vous comptez en faire. » ; « Puis-je vous demander la faveur d’une insertion dans Paris-Soir ? Voici la note en question. J’espère, dans un temps très proche vous réserver la direction publicitaire d’un film. » ; « Je n’ai pas été tellement étonné de vous lire, ayant à plusieurs reprises, vu votre nom dans les journaux. J’ai même eu l’occasion récemment de l’évoquer avec mon ami Paul Lorenz qui est à “7 jours”. […] J’entends bien l’idée que vous en avez et ce que signifie dans votre esprit le mot “Back Street”. Mais pour vous donner mon avis, il me faudrait lire le scénario que vous en tirerez. » ; « Merci de votre promptitude et de votre amabilité. A l’occasion de vous rendre la pareille. » ; « Puis-je vous demander de bien vouloir faire passer à Paris-Soir et dans les journaux que vous jugerez bon le petit écho suivant : Jean Delannoy réalisera prochainement avec Bernard de Laour un grand film dans les milieux automobiles. Junie Astor, la belle interprète de “Club de femmes” a écrit le scénario de “Contact” et sera l’une des vedettes de ce film. » ; « J’ai lu votre “Fauvette” et je crois évidemment que le sujet, en le simplifiant peut faire un excellent film public. » ; « Je prépare le découpage de “Women’s Club” qui semble vouloir se décider enfin. » ; « Je pense qu’ainsi l’article gagne 100 %. » ; « Pourriez-vous me rendre le service de faire passer dans les journaux où vous collaborez une petite note rappelant que : “C’est M. Jean Delannoy qui assurera la collaboration à la mise en scène de “Club de femmes” ».BREST René (René Bomio, dit) [Paris, 1906 - id., 1998], journaliste et traducteur français, (fils non reconnu de Robert Schreiber), filleul d’Emile Cohl « Les Échos » prennent des initiatives pour valoriser leur image et améliorer leur efficacité. Ainsi, en juillet 1928, le journal invite 400 Américains à un congrès de détaillants. Il se dote de moyens nouveaux : un agrandissement de format, en janvier 1929 ; la création d’un poste de secrétaire de rédaction, confié à Jacques Rozner, en juin 1933 ; puis, en 1934, celle d’une rubrique cinéma, tenue par René Bomio (fils non reconnu de Robert Schreiber).
Pièce autographe signée
COMPAGNIE DES INDES.Pièce autographe signée par George Crauford. Rotterdam, 2 mars 1815 ; 7 pages in-folio. Intéressante pièce manuscrite sur un contrat passé en 1790 entre la Compagnie des Indes et le baron de Nagell. celui ci « déclare que la qualité d’anglais que George Crauford se donne, et la réclamation, qu’il renouvelle sont également inadmissibles. Les actes du Parlement britannique, qui font loi, ne lui accordent pas seulement, en tout temps, la qualité de sujet anglais, quoique né en pays étranger, mais étendent cette qualité jusque et compris ses enfants. Il fut aussi complètement reconnu comme tel, et quand il fût nommé Commissaire de Sa majesté britannique à Paris, en 1784, pour conclure un traité de commerce. Il a donc le droit incontestable de renouveler sa sollicitation pour obtenir la protection des Ministres de Sa majesté Britannique, comme sujet lésé dans ses propriétés, en pays étranger et ami, relativement aux colonies asiatiques qui vont être rendues gratuitement à la nation hollandaise, laquelle s’est emparée non seulement de ces possessions, mais aussi de toutes les propriétés de la Compagnie des Indes, avec la condition expresse de payer les dettes, et de réaliser les engagements de la dite compagnie. C’est une condition qui ne peut avec justice être détruite par aucun raisonnement plausible, ou par aucune loi postérieure à celle qui a annoncé cette homologation du public. » Texte très intéressant.
Ensemble de 6 lettres autographes signées et 1 lettre signée.
PAULHAN JeanEnsemble de 6 lettres autographes signées et 1 lettre signée.— À Georges Van Melle, 29 mai 1933 : « Il ne s’agit dans notre projet que d’un Tableau de la Poésie en France dont nous attendons plus encore que des poèmes, des témoignages sur le rôle et la raison de la poésie ». — À Gaston Picard, 5 janvier 1922 : « Merci de ce que vous me dites de Jacob Cow. Il m’est précieux qu’il vous intéresse et ne vous paraisse pas trop gros, à vous qui connaissez tant de nuances. J’ai parlé avec Roger Allard du Coeur se donne... J’espère qu’il écrira une note pour le NRF ». — À Gaston Picard, dimanche 4 avril : « Je vous remercie, Monsieur, d’avoir bien voulu m’envoyer le Bulletin des Écrivains. J’ai été heureux de la lire, et il me serait précieux d’en posséder les quatre premiers numéros. Puis-je vous prier, s’il est possible, de me les faire parvenir à Saint-Denis où, blessée et encore assez mal rétabli, je dois rester quelques semaines. » — À Gaston Picard, jeudi : « Je suis triste de devoir vous rendre le Poëte au balcon, dont Jacques Rivière apprécie bien la finesse (malgré qu’il ne reconnaisse pas assez nettement, je pense, la gravité et la poigne que cache cette finesse) mais qui ne lui paraît pas convenir à la Nouvelle revue française. » — À Gaston Picard, ce 18 mars [1918] : « J’ai reçu les bulletins et vous remercie bien vivement d’avoir songé à me les faire parvenir. Mon ami Albert Uriet m’écrit devoir renoncer, pour l’instant aux Chants de Maldoror. Il a quelque espoir pour l’avenir, si vous y consentez encore et prie de toute manière que vous veuillez l’excuser »… — À Gaston Picard, le 16 août : « Puis-je vous demander de vouloir bien rectifier mon adresse. Elle est : adjudant-interprète. T.M. 227 par B.C.M. Le dernier bulletin ne m’a rejoint qu’après d’extraordinaires voyages ». — À Gaston Picard, Frôlois, le 16 août 1919 : « Je vous remercie pour ce dernier bulletin ; il parfait une oeuvre noble, à laquelle votre nom demeurera attaché. Merci d’avoir pensé, aussi, à m’envoyer votre note sur Uriet, je suis heureux que son exposition vous ait intéressé et retenu. […] Je profiterai pour vous remettre votre exemplaire des hain-teny »…
Lettre autographe signée
ROBIDA AlbertLettre autographe signée, adressée à Georges Moreau, directeur de La Revue Universelle. Le Vésinet, 15 avril 1897 ; 1 page in-8°, avec dessin représentant une église. « La vue d’Orléans que je vous ai remise hier est de Choffard d’après Cochin, elle doit se trouver facilement à l’un de ces deux noms aux Estampes. Pour la vue de Creil, l’original sera facile à retrouver aussi. Le château détruit à la Révolution était une merveille, figurée par Viollet le Duc dans son dictionnaire, d’après Ducerceau, il n’en reste que la chapelle d’Evremond, menacée de disparaître prochainement. » Le dessin représente en effet la collégiale de Saint Evremond à Creil.