Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé
MAGRE MauriceManuscrit autographe signé. 1 page in-4°. Poème (4 quatrains) écrit en hommage au poète Maurice Delorme, reproduit dans son Anthologie des poètes. « La descente au paradis... Et j’ai crié : Seigneur ton amour est sans charme !La souffrance est trop belle, on ne peut l’oublier.Si la vertu de Dieu ne peut verser des larmesJe préfère le mal qui connaît la pitié.[…]Je préfère la chambre étroite où je me coucheAvec le linge impur et les bouquets flétris,La triste odeur des corps, le goût humain des bouches,Mon paradis mauvais plein d’ombres et de cris. »
Lettre signée et carte autographe signée
SIMENON GeorgesLettre signée et carte autographe signée, adressées à René Vigo :— 25 août 1978. 1 page 1/2 in-8° sur son papier à lettre. Belle lettre sur la justice, sur Claude Buffet et son complice Bontems, qui furent guillotinés en 1972 : « Il y a déjà un bout de temps que je vous aurais écrit cette lettre si une stupide bronchite (mais toutes les maladies ne sont-elles pas stupides ?) ne m’avait retardé. J’ai lu avec beaucoup d’attention votre très beau livre. Avant même d’arriver au passage où vous en parlez, j’avais déjà senti en Buffet un personnage à la Dostoïevsky. Et plus tard sa religiosité toute neuve et maladroite a accentué cette ressemblance avec les personnages de tant de romans russes. J’admire le sang-froid et le calme avec lequel vous avez disséqué la vie de ces deux hommes. J’en aurais été personnellement incapable. J’ai horreur, en effet, de ce qu’on appelle la justice. J’ai horreur de cette mascarade que sont les tribunaux et encore plus de la mise des hommes en batterie dans les prisons actuelles. Vos deux personnages sont aussi émouvants l’un que l’autre. Quant à la machine judiciaire et administrative, elle paraîtra aussi ridicule dans cent ans que l’écartèlement sur la place publique de ce que l’on considère comme des coupables. »— « 1er déc. 81 » ; 1 page in-16 oblongue, sur son papier à lettre, enveloppe timbrée jointe. « Merci, cher René Vigo. Votre carte me réchauffe le cœur. Et excusez-moi ce mot en hâte. Je suis à bout, après six semaines d’interviews quotidiennes, de radios, de télévisions... Amicalement. »
Ensemble de 2 lettres et d’1 carte autographes signées, adressées à Marcel Schneider
AURIC GeorgesEnsemble de 2 lettres et d’une carte autographes signées, adressées à Marcel Schneider :— 30 décembre 1955 ; 150 x 105 mm. « Je vous avoue que j’attendais avec un peu d’anxiété l’accueil qui serait fait à ma partition de La Chambre : j’ai la faiblesse — en effet — d’y accorder quelque importance. »— 26 septembre 1960 ; 1 page in-8°. « Il est bon de ne pas rester trop longtemps en Seine-et-Oise et de revenir parfois à Paris. Ceci me permet de trouver, Faubourg Saint-Honoré, votre Wagner que j’emporterai demain soir pour le lire avec tout le calme et le flegme nécessaires (Wagner est un de ces dieux à propos desquels je n’ai pas fini de m’interroger...) »,— 7 avril 1979 ; 1 page in-8°. « Revenant de Barcelone, je trouve ici Le Point où vous parlez avec tant d’amitié de mes Imaginées. Vous le faites d’une telle façon que je suis obligé de vous avouer que pour moi, ces lignes à leur tour deviennent pure délectation. Le vieux musicien que je suis aujourd’hui ne peut donc que vous adresser le plus reconnaissant “Merci !...” Et “ Merci” encore pour votre Hoffmann qui m’a révélé beaucoup de choses passionnantes sur un auteur que j’admire depuis mon adolescence. Je crois avoir lu tout ce qui, plus ou moins bien, a été traduit de lui et j’ai d’ailleurs la chance de posséder les quatre volumes de ses œuvres complètes dans l’édition du Club des Libraires de France. J’ai toujours été fasciné par les romantiques allemands qu’il me semble connaître assez bien. […] Cela m’enchante : l’orateur qui, dépendant de son manuscrit, perd toute spontanéité et devient l’acteur de soi-même qui répète quelque chose au lieu de l’inventer. »On joint une lettre de Nora Auric, son épouse.
Ensemble de lettres autographes signées
NAVARRE RenéEnsemble de 2 lettres autographes signées, adressées au journaliste René Brest. Paris, 27 novembre 1938 et 17 janvier 1939 ; 5 pages in-12. — 1938 : Il lui envoie des notes pour un article sur lui-même « Lorsque le “parlant” est arrivé, j’étais à Berlin où je produisais en association avec une firme allemande. J’ai eu entre les mains un des premiers manuscrits destinés au “parlant” mais je n’y croyais pas... J’ai là... bien manqué ma chance ! […] À peu près ruiné lorsque je voulus reprendre mes occupations, je trouvais un tel changement dans notre industrie que tous les postes que j’aurais pu désirer étaient pris et je connus les heures cruelles d’un oubli à peu près total. […] J’essaie de recommencer […] je tâte les rôles de composition quels qu’ils soient — au fond cela ne me change guère, car les rôles que j’interprétais au “muet” que ce soient les policiers ou les bandits n’étaient qu’une suite de compositions puisque dans des films comme les Fantômas, les Vidocq et autre Poker d’As, j’avais à créer 8 ou 10 aspects différents des types avec toute la gamme, de la tragédie au plus gros comique. »—1939 : Il le remercie pour un article le concernant paru dans Paris-Soir. « Vous avez été extrêmement chic et cet article me fera grand bien, en tout cas je tiens à vous dire tout le plaisir que vous m’avez procuré. Ce sont les seules étrennes que j’ai eues, mais elles sont belles ! Merci ! et de tout coeur. »Belles lettres autobiographiques.
Photographie autographe signée,
SALVADOR HenriPhotographie autographe signée, dédicacée à Mme Preteseille. 180 x 240 mm. Photographie Harcourt faite pour les disque Polydor lors de son grand prix du disque en 1949. Tirage papier glacé. Dédicace : « Avec mon meilleur souvenir Henri Salvador ».
Lettres autographes signées
RUBINSTEIN IdaEnsemble de 5 lettres autographes signées, dont 4 adressées à Mlle Wiener. Enveloppes jointes :— « Ce mercredi » ; 2 pages 1/2 in-4°. « Je ne veux plus tarder à vous remercier de votre si exquise hospitalité et à vous dire combien votre charmant accueil m’a touchée. Je garde un souvenir vraiment enchanté de ces quelques instants passés avec vous et avec vos amis dans votre ravissante maison. »— « Ce mercredi » ; 2 pages in-4°. « C’est avec plaisir que j’accepte votre si aimable invitation. Je garde un souvenir charmé de votre visite de l’hiver dernier. »— « Ce lundi » ; 4 pages in-4°. « Je ne puis vous dire combien je suis attristée de ne pouvoir venir déjeuner avec vous et votre amie ; mais je me suis réveillée ce matin avec plus de 38 de fièvre. Je toussais un peu ces jours derniers mais je pensais que ce ne serait rien. Je suis vraiment désolée d’être privée du plaisir de passer quelques instants avec vous et vos amis et si confuse de ne vous prévenir que si tard. […] Si vous devez rester à Paris encore quelques jours j’espère bien avoir le très grand plaisir de vous revoir avant votre départ. »— Sans date ; 2 pages in-4°. « J’ai lu avec beaucoup d’intérêt la pièce que vous m’avez apporté. Elle sera, j’en suis persuadée d’un grand effet au théâtre mais hélas le rôle de femme n’est pas pour moi. »— [adressée à une femme].11 janvier 1930 ; 3 pages in-4°. « Je rentre à Paris après une absence de presque six mois, d’une croisière dans des pays lointains et perdus […]. Je trouve votre lettre et suis désolée de ne pouvoir vous répondre que si tard. Comme j’aurais été heureuse de vous revoir et de connaître votre mari. Mais j’espère bien que vous me ferez signe à votre prochaine visite à Paris. »
Photographie signée
BRAYER YvesPhotographie signée, adressée au peintre Constant Baruque. 180 X 130 mm. Photographie le représentant en train de peindre dans son atelier, collée sur un support et dédicacée en dessous : « à Constant Baruque , cordialement 1970 Yves Brayer. » Rare.
Lettre autographe signée [au critique d’art Henri Corbière]
LE SIDANER HenriLettre autographe signée [au critique d’art Henri Corbière]. Versailles, 18 janvier 1934 ; 1 page in-4°. « En retour sur des impressions anciennes je ressens que la vue de l’image m’a plus frappé peut-être que la musique même des vers et je transcris ici ces deux souvenirs (si vous le permettez) dont je conserve l’enchantement :de Mallarmé dans “Soupirs” ce vers !Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’azur !et de Baudelaire dans “L’harmonie du soir”Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir....Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. »On joint la réponse à deux questionnaires de H. Corbière : Maximes de vie des grands peintres contemporains : « Travailler ».et « Par le travail et l’Amour. Henri le Sidaner. »
Dessin autographe signé.
SAINT-EXUPÉRY Consuelo (née Consuelo Suncín Sandoval)Dessin autographe, signé « Consuelo de Saint-Exupery ». 30 x 20 cm.Dessin à l’encre représentant une silhouette féminine. Dédicace autographe au dos en bas, « À Madeleine Goissot, le portrait d’une autre Madeleine. »Il doit plutôt s’agir de Madeleine Goisot, artiste aussi, qui était l’amie intime de Consuelo, qu’elle avait rencontrée au café Weber tard dans la soirée de la journée d’émeute de février 1934, et qui se fréquentèrent beaucoup après.
Lettre autographe signée
BÜLOW Hans Guido vonLettre autographe signée, adressée à Franz Stockhausen. Berlin, 25 février 1884 ; 1 page grand in-4° sur papier illustré d’un beau portrait de Berlioz dans un cartouche, en français.« Vous me faites beaucoup d’honneur, trop même, en prenant un intérêt aussi vif à mon arrangement ou ... dérangement de l’œuvre 133 de Beethoven, et de m’en demandant une copie. Mais comme intendant de la chapelle ducale je ne saurais me donner le plaisir de satisfaire à votre requête, plaisir qu’en ma qualité d’artiste ou officiel je m’empresserais de me payer. Tant que je resterai à la tête de mon conservatoire ambulant, le dérangement en question fait partie inaliénable de la bibliothèque ducale, et le prêter serait en détruire son caractère de propriété à vol. Si cela n’avait pas l’air de vouloir vous donner un conseil, je vous proposerais de faire travailler la petite Fugue pour Quintuor en Ré 3/8, charmant bijou quasi inconnu et pour initier votre jeunesse chanterellénique aux mystères du “dernier” de faire exécuter le magnifique arrangement pour plein orchestre du Quatuor en Ut # mineur de Müller Berghaus publié récemment par Pohl- Hambourg.»L’opus 133 est la « Grande fugue » pour quatuor à cordes, qui devait être le finale de son 13e quatuor (op. 130). Il le sépara pour en faire un morceau indépendant, et réécrit un nouveau finale.
Photographie signée
MITCHELL Edgar D.Photographie en couleur dédicacée. 204 X 255 mm. Photographie de la NASA montrant E. Mitchell sur la Lune à gauche du drapeau Americain planté sur la surface lunaire. « Edgar Mitchell 6th man to walk on the moon Apollo 14 ».
Photographie signée
MITCHELL Edgar D.Photographie en couleur dédicacée. 204 X 255 mm. Photographie de la NASA montrant E. Mitchell sur la Lune à gauche du drapeau Americain planté sur la surface lunaire. « Edgar Mitchell 6th man to walk on the moon Apollo 14 ».
Dessin
FOUQUERAY CharlesRencontre aux avant-postes sur le lac de Mazurie.Dessin au fusain rehaussé à la gouache.Signé en bas à gauche.10,2 X 21,4 cmCe dessin a été publié dans l’ouvrage “La guerre racontée par nos généraux”. Nous joignons la page correspondante.
Lavis signé « a. x. Leprince »
LEPRINCE Auguste XavierScène d’intérieur.Lavis signé « R. Leopold Leprince »182213 x 15,4 cm.
Miniature sur ivoire
RICARD Étienne Pierre SylvestreMiniature sur ivoire de forme ovale. XIXe siècle ; 60 x 75 mm. Porte une signature “Gerard”. Dans un cadre ancien noir. Très jolie pièce.