Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé
FEYDEAU GeorgesManuscrit autographe signé. 3 pages 1/4 in-4° (29,5 x 21 cm). Superbe manuscrit sur la disparition d'Armand d'Artois le 17 mars 1867: « C'est toujours pour notre chère Société des Auteurs, un deuil de famille que la disparition d'un des siens ; mais je puis dire que son émotion se double quand elle se le voit enlever brusquement en pleine santé, en pleine sève, en plein talent ». Le manuscrit se poursuit retraçant la carrière du librettiste et dramaturge.
Huile
COLIN Paul-ÉmileHuile sur papier représentant des baigneuses.Cachet de l’atelier au dos (frappe partielle)14 X 18,6 cm
Lettre autographe signée
DAURAT DidierLettre autographe signée, adressée à un secrétaire général. Villiers-sur-Marne, 4 juillet 1962 ; 1 page in-8°. Sur une cérémonie à la gloire de l’aviation: « J’ai l’honneur de vous informer que je serai présent à votre cérémonie du samedi 7 juillet. C’est avec un sentiment de fierté et d’émotion, qu’à vos côtés, je me joindrai à l’hommage qui, grâce à votre belle association sera rendu à ceux auxquels nous devons tous ».
Pièce signée
MAURICE DE SAXEPièce signée. Paris, 27 novembre 1746 ; 1/2 page in-folio. « Le Sr de Bismont, capitaine au régiment de Lionnais et proche parent de Madame la Marquise de Pompadour, demande la croix de St Louis, cet officier a servi la campagne derniere en qualité de mon ayde de camp et je n’ay eu qu’a me loüer de son exactitude. »
Dépêche sur collodion
GUERRE 1870-1871. PIGEONGRAMME.Dépêche sur collodion. Dépêche officielle 2e série : « Service des dépêches par pigeons voyageurs organisé par M. Steenackers, Directeur général des Télégraphes et des Postes, à M. Mercadier à Paris.» 1870. Recto-verso.Dépêche photographique regroupant les messages envoyés en pigeongramme par le gouvernement durant le siège de Paris de 1870. Le message était attaché aux plumes de loiseau.
Lettre autographe signée
CASSANDRE (Adolphe Mourron, dit)Lettre autographe signée. Paris, le 11 octobre 1944 ; 1 page 1/2 in-8°. « Je suis tout disposé à prendre part à l’Exposition de Londres dont vous me parlez. Je pense pouvoir vous confier mes maquettes de décors pour “ Le chevalier et la Damoiselle” (1941) (Acte I et II et rideau) ainsi que quelques-uns des costumes. D’autre part je pourrais également disposer d’un décor pour le survivant et de 3 ou 4 maquettes de costumes. (1943). Je pense que vous pourrez nous donner bientôt de plus amples renseignements. »
Lettre autographe signée
MORELLET AbbéLettre autographe signée, adressée à M. Godin, négociant à Lorient. « Thimer, près Chateauneuf en Thimerais, le 20 juin » [1789] ; 3 pages in-4°, adresse sur la 4e page.Très belle lettre écrite le jour du serment du Jeu de paume, prélude de la Révolution française.« Ne croyes pas qu’il y ait eu de ma part aucune negligence à repondre à votre obligeante lettre et à vous remercier de votre envoi non moins obligeant de bon caffé dociden[d’Occident] et de Betelfagui [Turquie]. Le lieu d’où vous voyes ma lettre datée me servira d’excuse. […] Je n’y recois les lettres que deux fois par semaine quoique je ne sois qu’à 22 lieues de Paris ce qui entre dans les admirables arrangemens de mrs [messieurs] des postes et ce qui est très facheux pour ce pays cy et puis votre lettre est restée à Paris parce qu’on m’y attendait de jour à autre et enfin je vous repons d’icy parce que mon incertitude sur mon retour est encore la même. J’ai envoyé votre lettre à Madame Helvetius à Auteuil afin qu’on y recut le caffé et qu’on payat le voiturier en mon absence mais je n’ai pas encore reçu nouvelle de son arrivée. Il faudra s’il vous plait que vous attendiez mon retour à Paris pour etre payé voilà à quoi on s’expose avec trop de confiance pour des hommes qui vont courant comme moi et que leurs creanciers ne savent où prendre, mais vous ne perdres rien. Pour parler plus serieusement faites moi la grâce de m’indiquer quelqu’un de vos correspondans à Paris à qui je puisse remettre ce que je vous dois à mon arrivée qui sera à ce que j’espere d’icy à 7 ou huit jours. Je verrai avec grand plaisir votre député lorsqu’il sera question de notre chere compagnie qui ne tiendra pas je crois beaucoup contre le retour de vos reclamations. Je suis icy asses mal au courant de vos nouvelles. Je sais seulement que les espoirs sont encore loin d’etre raprochés. Je me felicite tous les jours de n’etre pas dans cette galere, je plante mes choux, je mange mes pois et mon lait. J’arrange la retraite de mes vieux ans qui est fort jolie. Songes bien que si vous venes à Paris et que vous ne preniez pas la route d’Angers qui passe à ma porte et qui est fort belle je ne vous le pardonne ni à la vie ni à la mort. Quand vous etes à la poste de Chateauneuf vous etes precisement à 500 toises de Thimer où vous trouveres un bon lit et bon visage d’hôte et si mes femmes y sont je vous y promets les plus jolis reversis du monde. Vous voyes bien que je ne puis vous donner de nouvelles des affaires de Paris avec lequel j’ai des communications si difficiles. Les papiers publics vous en instruisent mieux que je ne pourrais faire. Mais je peux vous dire du pays que j’habite une mauvaise et une bonne nouvelle. La mauvaise est que la misere est horrible et le bled à 55# le septier de Paris de 240 #, la bonne est que la récolte dans cette partie de la Bausse (car je suis encore en Beausse) n’est pas mauvaise et qu’on peut esperer quelque soulagement. Je vous prie de ne point m’oublier et même de me mettre au nombre des personnes sur le tendre attachement desquelles vous aves droit de compter. Je suis avec une respectueuse consideration, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur. L’abbé Morellet. »
Lettre signée
QUENEAU RaymondLettre signée, adressée à Philippe Soupault. Paris 28 mai 1946 ; 1 page in-4°. En-tête « Librairie NRF Gallimard ». Sur la traduction de Finnegans Wake, que Gallimard est tout-à-fait décidé à entreprendre « Vous pouvez donc commencer à sonder vos collaborateurs possibles ». Il suggère le nom de Stuart Guilbert, et demande « un des éléments qui nous seraient nécessaires, est le calibrage du livre de Joyce. Vous serait-il possible de nous le communiquer ? » En tête de la lettre, Soupault a noté qu’il a écrit à Stuart Guilbert.
Lettre autographe signée
SWINNERTON FrankLettre autographe signée, adressée à M. Green. Old Tokefield, Cranleigh, Surrey, 31 mai 1954 ; 1 page 1/2 in-12. « I had a pencil note from Mrs. Pauline Smith this morning. She is so ill that I think it would not be kind to bother her about letters from Arnold Bennett. If she recovers, which seems extremely doubtful as her heart is under great strain, I will ask her on your behalf if she has anything for you. She will not have letters, because I believe it was a consideration of their correspondence that the letters should be destroyed when read […]. Thank you very much for your further praise of my introduction and your kind remarks about my handwriting. I have lived with this writing for so long and seen so much of it […] that I am heartily sick of its appearance ».
Ensemble de 4 lettres autographes signées
GIRAUD Pierre François EugèneEnsemble de 4 lettres autographes signées, l’une avec dessin à la plume, adressées à Mme Dieudé de Fly. Sans dates ; 7 pages 1/2 in-8°.« Je pars aujourd’hui pour St Germain à 4 heures et j’ai peur que vous ne veniez plus tard. Comme je veux jouir de vous, je serais heureux si votre petit garçon pouvait remettre à demain le plaisir qu’il m’a promis »… « C’est avec la même plume qui vient d’écrire à Viel Castel pour lui demander d’apporter ce soir notre portrait que je viens vous prier de me prêter encore votre petit paletot gris que j’ai déjà grondé une fois et si vous vouliez mettre le comble à vos bontés ce serait de demander à la princesse [Mathilde] de me prêter un jupon rayé rouge ou d’autre couleur pour quelque tems et de remettre le tout au porteur de ce mot. Je vais faire mes anglaises faute de mieux »… « Je ne sais si je dîne ce soir ou lundi chez notre chère Altesse [la princesse Mathilde] soyez assez bonne pour me savoir ce matin les intentions de la princesse à mon égard, elle devait m’écrire et je n’ai rien reçu. Veuillez savoir aussi si j’ai congé pour la leçon. Voilà bien de la peine et je vous en demande pardon. Je profite de l’occasion pour vous faire remettre le portrait tant oublié par le plus dévoué et le plus respectueux de vos serviteurs ». À la suite un petit dessin représente une enfant. [Octobre 1864] : « Comme je suis coupable de ne pas avoir assuré plus tôt réception de votre aimable envoi. Je crois qu’en vous bénissant chaque fois que je fume un de ces bons cigares de cavour cela suffit à la fin ma conscience se révolte et me crie : tu n’es qu’un ingrat maintenant que j’ai fait ma confession et que probablement j’en recevrai l’absolution je vous donne des nouvelles de la maison. La rougeole sévit en ce moment à St Gratien […]. La princesse a toujours l’idée d’aller à Cannes en passant par la Canebière mais je crois que ce voyage ne se fera pas, personne n’y croit si nous étions là peut-être […] profitez bien de votre voyage car la princesse n’est pas prête à vous laisser aller souvent. Vous lui manquerez beaucoup, elle ne croyait pas vous aimer tant que cela nous avons beau lui dire du mal de vous (les absents ayant toujours tord) rien n’y fait. J’ai embarqué Victor pour l’Italie il aurait bien voulu vous voir à son passage à Milan mais ses amis étaient si pressés de voir Venise qu’il est parti trop vite pour pouvoir vous embrasser. Il se dédommagera à Paris. […] Viel Castel a rendu son âme à Dieu, le pauvre diable en mourant a eu une bonne pensée il a en embrassant ses deux pauvres enfants prié le médecin de les mettre sous la protection de la princesse comme il a bien fait ! et qui la connaissait bien ? Primoli vous a remplacé comme liberté de langage et pourrait ajouter un second volume […] compte sur vous pour corriger les épreuves. Je vous prie d’embrasser ce bon Defly pour moi cela vous donnera l’occasion de le faire une fois de plus et vous n’en serez pas fachée. Ma femme qui sait que je vous écrit vous embrasse ainsi que moi à nous deux nous vous aimons de tout notre cœur et voudrions vous le prouver. Amitiés aux enfants, votre tant dévoué, P. Giraud. »
Lettre autographe signée
DÖLLINGER Johann Ignace VonLettre autographe signée. 23 juin 1822 ; 2 pages in-8° en allemand.
Lettre autographe signée
DRUON MauriceLettre autographe signée [adressée à J. Carcopino]. 27 octobre 1968 ; 4 pages in-8°.« Pour qui a vécu à Rome, aime Rome, s’est nourri de Rome, vos “Souvenirs romains” sont une lecture d’enchantement. Et de douce nostalgie, aussi. J’ai passé dans la ville, comme terme d’une jeunesse impécunieuse et turbulente, deux années d’un séjour qui, pour n’avoir pas été aussi studieux que le vôtre, n’en fut pas moins enrichissant. J’y ai puisé images et personnages ; et c’est sur une terrasse de la Via Margutta, au pied de la Villa Médicis, que m’est venue un matin l’idée des Rois Maudits. C’est assez vous dire avec quelle attention et quel plaisir je vous ai suivi du Farnese au Janicule, de Saint Pierre à San Stefano Rotondo […]. J’imagine quelle put être votre joie, découvrant devant vous, chez le Prince del Vivaro, le paysage exactement décrit par Virgile. Ce chapitre est celui de l’intuition et de l’intelligence unies pour le service d’une passion. Comme il vous ressemble, et reflète bien les hautes qualités pour lesquelles on vous admire et l’on vous aime. L’Académie s’afflige de votre absence. Le chancelier que je suis, pour ce trimestre, espère chaque jeudi entendre, sur sa droite, s’élever votre belle voix aux sonorités d’airain ».
Lettre autographe signée
DUMAS Fils (Alexandre Dumas, dit)Lettre autographe signée. 4 pages in-8°.Cette lettre doit être de 1867 et en rapport avec sa pièce de théâtre Les Idées de Mme Aubray, représentée au théâtre du Gymnase, le 16 mars 1867.« Je ne vous ai pas répondu plus tôt parce que je vous savais à Londres. […] Il y a de quoi discuter, surtout à l’endroit des femmes. Vous êtes leur défenseur par tradition et par héritage, peut être plus que par tradition. Quant à moi, je ne les attaque pas. Je n’en ai jamais vu une méchante. J’ai vu des hommes faibles, je n’ai jamais vu de femmes fortes. On dit qu’il y en a de supérieures à nous. Je les cherche. Montrez m’en une, je m’inclinerai ; mais je vous préviens que je la veux au moins aussi logique que Mme Aubray que vous dites n’avoir jamais existé. Je le crois bien, qu’elle n’a pas existé. Il faut l’imagination d’un homme à la recherche de l’idéal féminin pour y trouver Mme Aubray. S’il y avait des femmes comme ça, ce progrès se ferait vite. En même tems que vous me reprochez de ne croire à rien, vous m’accusez de crédulité. Pas de chance. Pour une fois que j’en ai eu, il paraît que je suis tombé mal. Ce n’est pas encourageant mais êtes vous bien sûr que j’en ai eu ? Il faut vous dire que je commence par croire […] que tous les hommes sont des canailles et que toutes les femmes sont des catins. Aussi quand je trouve un homme de coeur, avec quel plaisir je lui tends la main. Vous le savez mieux que personne, mon cher confrère.»
Photographie
Alexandre DumasGrande photographie (140 X 190 mm) de la série « Nos contemporains chez eux » du photographe Dornac. Belle photographie représentant Alexandre Dumas à sa table de travail.
Lettre autographe signée
DAURAT DidierLettre autographe signée, adressée à un secrétaire général. Villiers-sur-Marne, 4 juillet 1962 ; 1 page in-8°. Sur une cérémonie à la gloire de l’aviation: « J’ai l’honneur de vous informer que je serai présent à votre cérémonie du samedi 7 juillet. C’est avec un sentiment de fierté et d’émotion, qu’à vos côtés, je me joindrai à l’hommage qui, grâce à votre belle association sera rendu à ceux auxquels nous devons tous ».