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Arts & Autographes

Réf : 28521 HISTOIRE

600 €

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LA TOUR D’AUVERGNE Théophile-Malo Corret de [Carhaix, 1743 - Oberhausen, 1800], officier français.

Pièce signée

État de service signé deux fois. Important document manuscrit relatant les états de service du célèbre officier. Dans la première partie, en haut du document, se trouve le détail des services, de sa naissance au grade de capitaine des grenadiers par lettre du 20 juin 1792. Sous ce document collé anciennement au-dessus d’un autre manuscrit « Suite des campagnes du citoyen Théophile Malo La Tour d’Auvergne Corret Kerbausset, capitaine ». Dans ce manuscrit de 2 pages in-folio, signé à la fin mais dont le début manque, sont racontés les hauts faits d’armes de cet officier hors pair : « Dans une autre sortie des Anglais, il contribua à repousser la tête de leur colonne et fit prisonnier sous les yeux de M. le duc de Crillon, un bas officier qu’il présenta sur le champ au général. Dans une autre sortie où les Anglais furent également repoussés et conduits la bayonnette dans les reins jusqu’à leur première batterie, s’étant aperçu qu’un volontaire de l’armée était resté blessé et sans secours sur les glacis de la place, il retourna au milieu du feu des ennemis le chercher ; le trouva blessé très dangereusement sur la crête du glacis, l’enleva et le transporta sur ses épaules jusqu’au poste avancé des Espagnols. Sa conduite lui ayant attiré l’estime, l’amitié et le suffrage général des deux armées, il fut choisi pour commander en second les volontaires de Crillon sous les ordres du Prince de Sangro, aujourd’hui lieutenant général ; il refusa cette place importante ne croyant pas (étant au service de la France) pouvoir n’y devoir accepter de commandement dans un corps étranger à sa nation. Il continua de servir comme volontaire dans l’armée espagnole jusqu’à ce que rappelé en France par ordre de la cour il s’y soumit et repassa le 28 janvier 1782 après avoir été nommé par le général duc de Crillon son aide de camp […]. Le 22 juin 1793, le citoyen Latour d’Auvergne Corret commandant les grenadiers de l’armée des Pyrénées à l’attaque de la redoute dite de Louis XIV qui fut enlevée aux Espagnols, il contribua à les chasser du territoire de la République et les poursuivit jusqu’au pas de Beobie où il reçut cinq coups de fusils dans ses habits. Le 13 juillet il commandait à l’attaque de Briatou la compagnie de grenadiers qui enlevèrent à la bayonnette le retranchement des Espagnols où il entra le premier. »