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Arts & Autographes

Réf : 28721 HISTOIRE

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DAVOUT Aimée Leclerc [Pontoise, 1782 - Paris, 1868], épouse du maréchal Davout, une des plus belle femme de son époque.

Lettre autographe signée

Lettre autographe, signée « Aimée », adressée à sa belle mère Madame Davout. Vienne 22 octobre 1809; 3 pages in-8°, adresse sur le 4e feuillet avec marque postale en rouge N° I / Arm. d’Allemagne. « Mille circonstances ce sont opposées à ce que j’aille vous voir ma bonne mère avant de me réunir à votre bon fils mes affaires m’ont retenue huit ou dix jours de plus que le Mal ne le croyait et pendant lesquels je suis restée sans nouvelles de lui. Vous pouvez vous faire une idée de cette privation et de mon desire de la faire cesser; passez chez vous mon excellente mère m’eut fait faire un grand détour. J’eusse voulu y séjourner et l’on m’a assuré que je trouvrais de mauvais chemins qui casseraient ma voiture qui n’était pas trop solide. Ayant d’abord voulu voyager dans ma bonne calleche j’ai du sacrifier ce desir quoi que bien vif à celui de me réunir le plus tôt possible à mon Louis que je suis venu trouver presque sans m’arreter puisque je n’ai couché qu’à Bar et à Munich chez le Gal Beaumont que j’ai trouvé très bien portant. J’espère pour Julie qu’il ne tardera pas à lui être réunis alors il ne manquera rien à son bonheur; la santé de ses chers petits étant excellente, ma nièce me mandé que celle des miens ne laisse rien à désirer. Je sens bien vivement de la peine d’en être séparée; j’ai besoin de me dire souvent mon Louis mérite tous les sacrifices que je peux lui faire et mes derniers enfants sont trop petits pour me flatter qu’ils n’eussent pas souffert d’un aussi long voyage dans la saison ou nous sommes. Ma mère me mande aussi qu’elle n’a pas encore touché une somme de 3000 mille francs que je l’avais prie de vous faire tenir mais vous ne pouvez éprouver un grand retard. Soyez assez bonne pour me donner souvent de vos nouvelles. Le Mal se porte on ne peut mieux. Il va de nouveau être bien occupé il commande l’armée d’Allemagne et toutes les marques de confiance que l’Empereur veut bien lui donner. Je ne vous dis rien de sa part. Il est sorti et ignore que je vous écris. »