logo

Arts & Autographes

Réf : 29326 HISTOIRE

250 €

Réserver

LAS CASES Emmanuel, Pons Dieudonné, comte de [Saint-Méen, 1800 - Passy-sur-Seine, 1854], homme politique français, fils du mémorialiste de Sainte-Hélène. Il accompagna son père à Sainte-Hélène et écrivit sous la dictée de Napoléon, le mémorial de Sainte-Hélène. Fut député du Finistère en 1831.

Lettre autographe signée

Lettre autographe signée, adressée à un éditeur. Paris, 29 octobre [ ?] ; 2 pages in-4°. Il a trouvé à son retour à Paris le prospectus du premier volume de l’Encyclopédie des gens du monde que son correspondant lui a adressé et il lui demande de l’inscrire sur la liste des souscripteurs. « Votre connaissance avec les Dr Gall [Franz Joseph Gall (1757-1828)] et Spurzheim [Johann Gaspar Spurzheim (1776-1832] me fait espérer de trouver enfin la phrénologie convenablement traitée dans un ouvrage qui annonce devoir être aussi remarquable. Maintenant que Spurzheim n’est plus je ne connais d’autre personne vraiment phrénologiste que le Dr Vimont [Joseph Vimont (1795-1857)] qui vient de publier un ouvrage digne de ses prédécesseurs. […] Je suis convaincu que dans le cas où M. Vimont serait encore en France ce que j’ignore il coopérerait volontiers à votre ouvrage si vous vous adressiez à lui. Il est encore une branche de science encore presqu’inconnue en France mais qui a fait assez de progrès en Allemagne pour mériter je pense une place dans votre ouvrage, je veux parler de l’homœpathie. Peu de personnes, même parmi ceux qui la pratiquent la connaissent à fond et avec pureté parce qu’il est bien difficile pour des médecins distingués de dépouiller totalement les idées acquises par un travail de plusieurs années et il serait cependant important de la présenter disons avec développement tout au moins avec exactitude. » A la fin de la lettre, il s’offre de relire la notice qui pourrait éventuellement être consacrée à son père, « cela uniquement pour éviter des erreurs. » En 1821, il cravacha publiquement Hudson Lowe pour venger l’attitude de ce dernier à l’égard de l’Empereur, de son père et de lui-même, un incident qui pourrait expliquer la tentative d’assassinat dont il fut victime en 1825 à Passy par deux hommes parlant à peine le français.