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Arts & Autographes

Réf : 29715 LITTERATURE

1 500 €

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BOSQUET Alain (Anatole Bisk, dit) [Odessa, 1919 - Paris, 1998], écrivain français.

Ensemble de lettres autographes signées

Ensemble de 17 lettres autographes signées, 3 lettres signées et 7 cartes autographes signées, adressées à Hervé Bazin. De 1961 à 1989 ; 20 pages formats divers, parmi lesquelles principalement : — 27 octobre 1961 ; 1 page in-4° avec en-tête « Calmann-Lévy ». Lettre de remerciements : « Vous avez eu des paroles on ne peut plus encourageantes pour Roger Bordier […]. En mon nom personnel et au nom des Éditions, je vous en remercie. » — 26 septembre 1965 ; 1 page in-4°. Présentation de La Confession mexicaine : « J’ai été amené à décrire l’émerveillement d’un jeune Français devant le Mexique, sa splendeur végétale, sa cruauté, ses dieux précolombiens. » — 22 février 1968 ; 1 page in-4°. « Vous m’avez promis de vivre des heures intenses dans l’intimité de votre pensée. J’en ai été exalté. Je sais mieux maintenant combien l’homme est proche de son œuvre, et à quel point son univers écrit correspond à son univers viscéral. » — 29 octobre 1971 ; 1 page in-4°. « Il faut éliminer Miquel et son Fils interrompu : c’est de la merde qui se veut attendrissante et c’est indigne de toi ». — 20 août 1975 ; 1 page 1/4 in-4°. « Te souviens-tu de l’Académie Mallarmé, jadis ? il y avait là Valéry, Gide, Cocteau, Fargue, Vielé-Griffin, Audiberti, Maeterlinck, etc. Elle est morte il y a une quinzaine d’années, avec la disparition de Cocteau et d’Audiberti. […] Quelques poètes ont eu l’idée de la ressusciter. À la fois pour réunir quelques voix intéressantes et aussi pour venir en aide aux jeunes, notamment en donnant un grand prix de l’Académie Mallarmé. » — 14 mars 1980 ; 1 page in-4° : « Il y a 2 ans, j’avais demandé aux éditions Seghers d’écrire sur toi un poète d’aujourd’hui. Il y a 1 an, après mille hésitations, je recevais la réponse dont je te remets une photocopie. C’était l’époque de Ma Mère Russe, et il avait été inopportun, sinon agaçant, de t’en faire part. » — 7 décembre 1980 ; 1 page 1/4 in-4°. Bazin est à l’hôpital Lariboisière et ne peut pas recevoir de visite. « Après le premier choc, j’ai beaucoup réfléchi à ton destin d’homme et d’écrivain. ». Alain Bosquet a relu les romans et poèmes. « Mieux que jamais je mesure la place que tu tiens en notre sensibilité : cette force qui ne rejette pas la révolte, cette permanence qui, de se savoir menacée, en est comme enrichie, cette rage vaincue qui se veut certitude déchirée ». — 22 décembre 1980 ; 1 page in-4°. « Je me dis que dans ta générosité bourrue et dans l’ampleur sévère des grandes mutations psychiques où bien et mal connaissent d’inextricables noces, tu n’as pas ton pareil. » — Poème dactylographié. « Fragment d’une cosmogonie pour les 70 ans d’Hervé Bazin ». Avril 1981 ; 3 pages in-4°. Sont joints 2 brouillons autographes de Bazin sur la définition de la poésie (2 pages in-4°). Ensemble intéressant.