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Arts & Autographes

Réf : 30207 THEATRE

350 €

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ANTOINE André [Limoges, 1858 - Le Pouliguen, 1943], acteur et metteur en scène, fondateur du Théâtre Libre.

Ensemble de 4 lettres autographes signées et 5 lettres signées :

Ensemble de 4 lettres autographes signées et 5 lettres signées : — Paris, le 12 juillet 1921 ; 1 page in-4°. « Ce règlement ne presse pas pour moi ; mais puisque vous devez fournir un chiffre à Fayard, comptez 30 francs par jour là-bas. C’est sur ce prix que la facture a été établie par l’hôtel du Nord. Il est bien malheureux que vous n’ayez pu suivre le film jusqu’à la fin ; la deuxième partie a été plus intéressante et plus pathétique que la première. Il y a eu des essais de révolte collective toujours parce qu’on allait trop vite, et quand le soir de la vingtième séance, j’ai déclaré que la bande était finie et que l’on reprendrait le train le lendemain soir, cela a été de la prostration et du désespoir. Mais une dernière surprise m’attendait au retour. Tout ce qu’a tourné Burel est raté et hors d’usage dans la plus grande partie. Soit que cet as soit tout simplement un incapable, soit plutôt que ce garçon a travaillé dans une période où il était à peu près fou. Rien de sa besogne ne ressemble à ce que j’attendais. » — Paris, le 21 juillet 1921 ; 1 page in-4°. « Je suis en train de “monter” l’Arlésienne et ce n’est pas non plus un petit travail. Malgré les fantaisies de l’inéffable Burel, le travail silencieux du doux Trimbach, l’autre opérateur me permettra d’en sortir à peu près. Mais, si j’en avais été réduit à la production de Burel, j’étais frit. » — Paris, le 24 janvier 1933 ; 1 page in-4°. « Volterra vient de donner une pièce anglaise stupide qui, probablement, ne fera pas long feu. Je lui écris donc aujourd’hui même pour, ainsi qu’il avait été convenu entre nous, lui signaler que vous avez une pièce terminée, et l’inviter, s’il le juge utile à vous faire signe. » — « Samedi » ; 1 page in-4°. « Accroc, il y a du Bernstein là-dessous. Je suis obligé d’aller ce soir à Versailles pour Judith. » — Paris, le 28 janvier 1933 ; 1 page in-4°. « Voici la triste lettre que je reçois de Volterra, incorrigible d’ailleurs, et qui ne serait pas Volterra s’il avait répondu autrement. J’ai mis un petit mot dans un de mes papiers du Journal qui peut mettre la puce à l’oreille d’un Directeur, et je vous engage à aller porter votre manuscrit à Max Maurey à qui j’en ai parlé. Le précédent de Topaze le dispose évidemment à plus de curiosité et d’initiative. » — « Mercredi » ; 1 page in-8° sur papier de deuil. « Merci, mon vieux, de votre affectueux témoignage. Que dire ? Rien. Je suis un peu hébété mais nous sommes des centaines de milles comme ça et je ne pense plus qu’à l’autre là-bas pour Vauquois en tremblotant d’angoisse. » — « Lundi » ; 1 page 1/3 in-8°. « Voulez-vous dîner avec moi demain à 8 heures chez Champeau place de la Bourse ? Un de mes amis sera là qui nous sera précieux à votre endroit le moment venu puis au Calmettes et au Figaro et puis à Lemaitre ? » — « Jeudi matin » ; 1 page in-4°. « Merci, mon cher ami. Je vous embrasse »