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Arts & Autographes

Réf : 30489 HISTOIRE

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GALLIFFET Gaston Alexandre Auguste, marquis de [Paris, 1830 - id., 1909], général français, ministre de la Guerre pendant l’affaire Dreyfus.

Ensemble de lettres ou pièces signées

Manuscrit relatif au second duel Galliffet-Lauriston. 2 pages 1/4 in-8°. « Analyse de la seconde rencontre. Dans un atelier loué exprès, ne pouvant se battre dehors à cause du grand froid, se sont rencontrés de nouveau Monsieur de Galliffet, guéri de sa blessure, et Monsieur de Lauriston, avec les mêmes témoins et le Mis du Hallay-Coëtquen toujours pour juge du camp. Le combat a duré près de 25 minutes, 4 ou 5 reprises ont eu lieu […]. M. de Lauriston a reçu une légère blessure dans la main qui ne l’a pas empêché de continuer et Monsieur de Galliffet ayant reçu une blessure à la hanche qui s’est arrêtée sur le haut de l’os de la cuisse ; Monsieur Baret, chirurgien qui assistait au duel ayant visité immédiatement la blessure de M. Galiffet, a déclaré qu’il ne pouvait continuer de combattre ; sur ce le juge de camp ainsi que les quatre témoins ont déclaré que l’honneur était satisfait et que le combat devait cesser après ces deux rencontres. […] Les deux adversaires réconciliés se sont donné une cordiale poignée de main. » Nous joignons la lettre du marquis du Hallay-Coëtquen, relative à ce manuscrit qu’il envoie à un journaliste et auquel il voudrait apporter des modifications (1 page 1/2 in-8°). On joint une très belle lettre autographe signée de Galliffet, adressée à Calmette. Paris, 9 octobre 1899 ; 4 pages in-16. « Il est possible (confidentiel) que le gouvernement soit amené à désigner un officier pour suivre au coté des Boërs la campagne du Transvaal. Le commandant Damade est déjà parti pour rejoindre le général en chef de l’armée anglaise. […] Le projet scolaire effraie beaucoup de gens raisonnables. C’est le droit du gouvernement. Mais est-ce le moment de s’en alarmer? Le Français devient nerveux quand le gouvernement se mêle de ses affaires privées. L’impression que causera ce projet résultera dans une certaine mesure du procès en cours devant le Sénat. Plus je pénètre dans les affaires du ministère, plus je constate que, uniquement soucieux de se créer une clientèle militaire, Monsieur de Freycinet a amené la confusion de tous les pouvoirs. […] Le projet de loi sur la constitution et le fonctionnement des conseils de guerre sera soumis par moi samedi au conseil des ministres. »