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Arts & Autographes

Réf : 30969 PEINTURE BEAUX ARTS

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LHOTE André [Bordeaux, 1885 - Paris, 1962], peintre français, critique et théoricien de l’art.

Pièce autographe

Pièce autographe. Sans date [vers 1945] ; 2 pages in-4°. Texte autobiographique. « Né à Bordeaux, (il y a déjà quelque temps). Autodidacte absolu. A peint dès qu’il a pu tenir un crayon de couleur. Fils d’un petit fonctionnaire, il lui fallut à 13 ans choisir un métier...rémunérateur. Entre en apprentissage chez un sculpteur-décorateur, apprend le rudiment du dessin à l’école des Bx-Arts de Bordeaux et entre dans les classes de sculpture décorative. Premiers prix partout, naturellement. Brillant artisan, son métier ne l’intéresse que dans la mesure où il peut innover. Mais “l’Art nouveau” en sculpture est peu apprécié à Bx. Dégoûté de faire du Louis XV, du Louis XVI ou de la renaissance de commerce, il reporte tout son amour sur la peinture qu’il n’a pas cessé de pratiquer, chaque soir et le dimanche. […] À 22 ans, il abandonne le métier de sculpteur et se consacre à la peinture. Pour vivre, il lui faut donner des leçons à des jeunes gens qui préparent leurs examens. C’est ainsi que se révèlent en lui les dons d’éducateur et de théoricien de la peinture, qui nous ont valu des livres tels que La Peinture, le Cœur et l’Esprit, Parlons peinture(devenus introuvables). […] A. Lhote expose à Paris depuis 1908, où ses envois furent remarqués dès ses débuts au Salon des Indépendants et au Salon d’Automne. en 1910, il fit sa première exposition particulière qui lui valut une notoriété qui s’est bien entendu amplifiée par la suite. […] A. Lhote ne s’intéresse qu’à la nouveauté en art, peindre en dehors des sentiers battus fut de tous temps sa passion. Ennemi des conventions usées de l’Académisme, il fut un des premiers dès 1911, à fonder cette école dite cubiste, dont on dit tant de mal jadis, et qui maintenant est à l’honneur dans les musées européens. […] On lui offrit avant guerre une place de professeur à l’École des Beaux-Arts de Paris […] Tout ce qu’il put faire fut d’accepter d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur. » Document très intéressant.