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Arts & Autographes

Réf : 32647 HISTOIRE

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JACQUES II [Londres, 1633 - Saint-Germain-en-Laye, 1701], roi d’Angleterre et d’Irlande (roi d’Écosse sous le nom de Jacques VII).

Lettre signée en tête et en fin James R

Lettre signée en tête et en fin « James R [ex] », à un membre du Conseil privé. Château de Saint-Germain-en-Laye, 2 avril 1692 [12 avril 1692]. 1 page 2/3 in-folio, quelques taches marginales, petite déchirure atteignant la deuxième signature. Importante et rare lettre écrite peu avant sa tentative de débarquement en Angleterre ayant aboutie à la défaite de La Hougue : Louis XIV, opposé à Guillaume III dans le cadre de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, se laissa convaincre par Jacques II d’organiser le débarquement d’une armée en Angleterre. La traversée devait être protégée par la flotte de l’amiral de Tourville, mais la mauvaise organisation du ministre Barbezieux et l’ordre inconsidéré d’engager la bataille coûte que coûte obligèrent la flotte française à livrer un combat à un ennemi deux fois supérieur en nombre. Tourville réussit un des plus grands exploits de l’histoire maritime en résistant sans perte à la flotte anglo-hollandaise, mais dut se retirer, et le transport des troupes fut annulé. INVITATION À ASSISTER À L’ACCOUCHEMENT PROCHAIN DE SA FEMME MARIE DE MODÈNE, enceinte de leur dernier enfant, Louisa Maria Theresa. Des rumeurs de substitution ayant couru à la naissance de son fils James en 1688, il lança cette fois-ci une série d’invitations, à sa fille, épouse de Guillaume III, et à diverses personnalités protestantes. Personne ne vint. Le nouveau-né eut pour parrain et marraine Louis XIV (d’où son premier prénom de Louisa) et la princesse palatine duchesse d’Orléans. « Trusty and wellbeloved councellor, Wee greet you well. Whereas our royall predecessors used to call such of their Privy Councill, as could conveniently be ha, to be present at the labour of their queens, and witnesses of the birth of their children, and whereas Wee have followed their exemple at the birth of our dearest son James prince of Wales, though even that precaution was not enough to hinder Us from the malitious aspersions of such as were resolved to deprive Us of Our royall right that Wee may not be wanting to ourselves, NOW THAT IT HAS PLEASED ALMIGHTY GOD, THE SUPPORTER OF TRUTH, TO GIVE US THE HOPES OF FURTHER ISSUE, OUR DEAREST CONSORT THE QUEEN BEEING BIG AND DRAWING NEAR HER TIME, WEE HAVE THOUGHT FITT TO REQUIRE SUCH OF OUR PRIVY COUNCILL AS POSSIBLY CAN COME, TO ATTEND US HERE AT ST-GERMAIN’S TO BE WITNESSES OF OUR SAID DEAREST CONSORT THE QUEEN HER LABOUR, Wee doe therfor hereby signify Our royall pleasure to you, that you may use all possible means to come with what convenient haste you can […] Our dearest brother the most christian king has given Us his consent to promise to you, as Wee hereby doe, that you shall have leave to come, and (the queen’s labour over), to return with all safety. Though the iniquity of the times, the tyranny of strangers and a misled party of Our own subjects have brought Us under the necessity of useing this unusuall way, yet Wee hope it will convince the world of the truth and candor of Our proceeding to the confusion of Our enemies. »