Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
COOPER James FenimoreLettre autographe signée « J. Fenimore Cooper », adressée à l’éditeur George Roberts à Boston. 22 janvier 1841 ; 1 page in-4°. « I cannot help you to a copy of the tale. After all it is scarce worth the trouble of a search, nor as I know that it would at all suit the taste of the majority of readers. I very well remember some ladies speaking of Heart as a better story than Imagination. Though as I recalled than the latter is infinitely the best. It would not tally with my notion to publish a novel in the way you mention. I could not do it without putting at risk several thousands of dollars […] Nor should I like to publish a novel in this form at all. It requires a particular sort of composition for such a plan & the desultory digressive manner — and my practice of writing is diametrically opposed to it […]. I am about to publish an answer to the attacks on the Naval History […]. Still I think the articles might appear simultaneously, or nearly so, and they will, or ought, to have general interest, as they are connected with important historical facts. I say ought, with complain, however, because I very well know the American people are so prejudiced and dogmatical that is no easy matter to make them read evidence, however conclusive, that overcomes any cherished opinion. »
Ensemble de 5 lettres autographes signées
GROMAIRE MarcelEnsemble de 5 lettres autographes signées, adressées au peintre Huyot. Formats in-8° principalement, quelques enveloppes jointes :8 mai 1917. « Je vous renvoie le contrat de Stockholm, en vous remerciant d’avoir pensé à moi. Mais pour le moment tout au moins, je n’enverrai rien. Je n’ai à ma disposition que des choses récentes, de petite dimension et transitoires aussi. Pas ce qu’il faut pour une exposition qui est toujours un peu foire, si réduite soit elle. Et puis avec les risques de guerre, c’est bien embêtant. Pensez que je n’ai pas encore de nouvelles de Hollande et voilà trois mois que mes dessins sont partis....[…] Je suis encore à Paris, m’attendant à partir sous peu. J’ai eu de la chance de faire un séjour un peu long ; j’ai travaillé pas mal, beaucoup d’études nécessaires qui déblaient la route. J’espère être nommé bientôt interprète chez les Anglais. » ; 24 août 1918 : « J’ai reçu […] vos deux petites gravures. Je préfère, je crois l’église qui est plus riche en volumes. C’est d’une jolie couleur, un peu triste peut-être ; en tout cas c’est une belle tenue, sobre et très équilibrée. Je suis très content de les avoir. J’ai une gravure au burin de Laboureur. C’est très curieux de voir la différence entre lui, vous et moi. Trois tempéraments très divers. Et dire qu’il y a des gens qui croient que les peintres modernes font tous la même chose ! J’ai commencé une série de sept bois au canif, Les Péchés Capitaux. J’en ai deux de terminés. Quelle différence de technique avec le burin ! C’est beaucoup plus gras, plus étincelant, moins fin aussi mais pour moi, je préfère peut-être le canif, surtout lorsque je serai arrivé à parfaitement connaître les ressources de ce métier. Le burin est au fond un compromis ente le bois et le cuivre, quant à l’outil tout au moins. Il faudrait pouvoir faire en même temps du bois au canif et de l’eau forte. On ne serait pas tenté de vouloir exprimer avec un procédé ce qui ne s’exprime bien qu’avec l’autre. […] Au fond, rien ne vaut une bonne toile avec des couleurs et de l’huile dorée... Si vous recevez le Petit Messager, vous verrez probablement dans un des prochains numéros, un article de moi sur “ le cinéma nouveau”». 12 mai 1919 : « Hélas je ne suis pas démobilisé, j’ai été victime de l’arbitraire des ronds de cuir et morticoles, et je dois attendra m classe, pour quand ?... Si la paix est vite signée, ça ne tardera pas trop, aussi j’ai les regards tournés vers ce qui va se passer à Versailles. […] J’aurais perdu quelques précieux mois d’étude […]. En attendant ma chère et tardive liberté, je bricole vaguement quelques bois, des dessins, tout ça pour ne pas me rouiller. Lisez-vous le crapouillot — série nouvelle — J’y fais des articles sur le cinéma […]. Vous ai-je fait part de mes fiançailles ? J’ai trouvé une charmante et affectueuse compagne qui me donnera et me donne beaucoup de bonheur. Nous ne nous marierons que l’année prochaine sans doute, quand j’aurai un peu joué des coudes. » 26 août : il demande un service pour un de ses meilleurs amis, Pierre Dubreuil « C’est en surplus un collègue, peintre et peintre de grand talent à mon avis. Il désirerait rentrer au camouflage — auxiliaire définitif classe 1911 —. Seriez-vous assez aimable pour me donner les tuyaux nécessaires, en ce qui concerne la filière à suivre et le piston à employer. […] J’ai rencontré ici comme interprète Laboureur dessinateur et graveur semi cubiste. Il fait de jolies choses et est d’un commerce fort agréable. » Mercredi : « Je vous sais rentré à Paris, mais vous êtes invisible. Vous verra-t-on un dimanche soir ? »
Pièce signée
TOUSSAINT LOUVERTURE (Pierre-Dominique-Toussaint, dit)Pièce signée. « Au port Républicain, le 16 frimaire l’An sept » [6 décembre 1798] : 1 page in-folio avec vignette emblématique et cachet noir « République Française une et indivisible », traces de mouillures. Brevet provisoire de nomination du citoyen Joseph Allaire au grade de lieutenant quartier maître du 5e régiment colonial. Le document a été signé aussi par le commissaire des guerres A. Foret. Pièce très rare.
Lettre autographe signée
PISSARRO CamilleLettre autographe signée « C. Pissarro », adressée au peintre William Thornley. Paris « 204 rue de Rivoli » 21 janvier 1900, ; 1 page ¾ in-8°.Sur la préparation de l’Album de 25 lithographies d’après Camille Pissarro.[Cet album de lithographies de William Thornley [1857-1935] d’après Pissarro, avec une préface de Gustave Geffroy, a été édité par Charles Hessèle dans un tirage limité à 108 exemplaires.] « Je reçois votre lettre ce matin, vous ne me dites pas avoir reçu l’échantillon de couverture que je vous ai envoyé en même temps que les tableaux. Ce ne serait pas une grande perte mais je voudrais en être avisé afin d’aviser autre chose, car il est temps, je crois de penser à votre couverture. En tout cas être fixé sur ce que vous aurez décidé. Jusqu’à présent je n'ai aucune nouvelle de G. Geffroy qui m’avait bien promis de venir me voir, j’attends qu'il fasse un peu moins mauvais temps je me déciderai à aller le voir sur les quais, c’est tout près d'ici, je sais qu’il est fort occupé en ce moment, mais moi aussi, je ne puis facilement manquer une séance, on ne retrouve pas aisément un effet attendu avec impatience. On fera pour le mieux […] amicalement votre, C. Pissarro. »Correspondance, n° 1691, t. V, p. 70.
Lettre autographe signée
CONDÉ Louis II de Bourbon, prince deLettre autographe signée, adressée à son beau-frère, le duc de Longueville. Dijon, le 11 mai 1660 ; 2 pages in-4°, adresse, cachets de cire noire aux armes (brisés). Très intéressante lettre sur le prochain « mariage de Louis XIV et de l’Infante Marie-Thérèse à Saint-Jean-de-Luz ». « Je viens de recevoir une lettre de mr le cardinal dont je vous envoie la copie vous veres comme il me mande ce quil croit du depart du roy de St Jean de Luz et quil croit que je feray bien daler jusques a Amboise. Il faict estat de partir dicy le 20 de ce mois pour estre a Valery le 25 et la attendre de vos nouvelles pour aler ensuite a la cour ensemble comme vous savez mieus que moy le chemin que nous aurons à faire je vous supplie de me faire scavoi ou jauray le bien de vous voir pour nous joindre ensemble et prendre nos mesures sur touttes choses […]. Je vous supplie que Mr de La Croisette soit de la partie […]. Je vous supplie de vouloir assurer mes neveux de mon tres humble service et leur dire que je les aime de tout mon coeur. »
Lettres autographes signées
MASSON AndréEnsemble de 7 lettres autographes signées, adressées à Hubert Juin :— « Le Tholonet, 25 septembre 1954 » ; 1 page 1/2 in-4°. « Cher Hubert Juin. J’ai relu avec l’optique curieusement nouvelle — comme toujours — de l’imprimé, votre article. Vraiment je le trouve très bien et très courageux. À part le grand intérêt de vos vues il y a, en passant, un portrait du peintre qui sera trouvé ressemblant par tous ceux qui le connaissent vraiment. J’en suis sûr. Serez-vous à Paris en octobre ? J’y fais une exposition à la galerie Leiris le 20. Vous verrez comme vous avez raison : je suis ailleurs, à perpétuité ! Merci et bien cordialement à vous. »— Aix-en-Provence, 30 juin 1958 ; 3 pages in-4°. « Votre lettre m’est parvenue après bien des détours. C’est que ces derniers mois, j’ai été à l’étranger, en Suisse, en Italie. Je l’ai donc trouvée hier à mon retour. Je suis très heureux que vous ayez bien voulu vous pencher encore une fois sur mon travail. (À ce propos avez-vous reçu le catalogue de ma dernière exposition à Paris où tout est reproduit ? Si vous ne l’avez pas, je vous le ferai envoyer par la galerie Louise Leiris !) Pour l’éditeur... je ne suis guère “à la coule” comme on disait autrefois. Mais j’y songe ; peut-être cela intéresserait Les Éditions de Minuit […]. Pour les Editions de Minuit, j’ai été un peu en rapport avec Limbour. Au moment de la fabrication de L’Érotisme de Georges Bataille, pour les illustrations. […] À propos des Entretiens, il y a des coquilles très malchanceuses et impossibles à “rectifier de soi”. Par exemple : Géricault au lieu de Chirico […] Héraclite qualifié de vrai socratique au lieu de présocratique. »— « Aix-en-Provence 14/08/59 » ; 2 pages in-4°. « Cher Hubert Juin, Pour être en retard, ça, je le suis (trop avec vous). C’est en rangeant des lettres que je me suis aperçu que je ne vous avais pas encore répondu. Votre lettre date du 14 juillet, mais je croyais y avoir répondu à Paris. Mon excuse est d’avoir été tourneboulé ces temps derniers, assez fortement. Donc bien entendu je serais content de cet entretien que vous envisagez pour le n°4 des Cahiers du Musée de poche. Pour la collection Oswald : dessins de peintres bien volontiers aussi. En novembre dites-vous — mais quand vous faudrait-il les documents ? En tout cas si vous allez à la galerie Louise Leiris 47 rue de Monceau mon ami […] qui est là tout l’été vous accueillera. (Je lui écris à ce sujet.) Ils ont un grand nombre de photos de mes dessins de toutes les époques. Je serais à Paris vers la fin de ce mois (sans doute du 26 août jusqu’au 6 septembre) puis retour à Aix et reviendrais dans les premiers jours d’octobre. J’ai lu avec grand plaisir vos quatre poèmes, je les trouve très beaux et vous en reparlerais cet automne. […]. Nous sommes presque voisins, en effet ! »— Aix-en-Provence, le 8 décembre 1959 ; 2 pages in-4°. « Merci, grand merci, bien qu’en retard pour la belle plaquette que vous m’avez envoyée. C’est à la fois un poème et une esthétique. Et puis vous m’y introduisez d’une manière qui me plaît, et vous ne vous êtes pas trompé la Manière de dompter la vache ! […] Mais je pense qu’un jour prochain, je pourrai voir quand même les œuvres de Silva. Les dessins reproduits (un peu zénistes ma foi) m’en donnent bien envie. »— Le Tholonet, 24 octobre 1962 ; 2 pages in-4°. « Cher ami, Voyages imprévus, détours de la poste et c’est ainsi que je réponds si tard à votre lettre du 17. Hélas, je ne serai pas à Paris avant les premiers jours de décembre, donc comment faire pour votre échantillon ? D’autre part je me sens un peu embarrassé pour parler de La décision au défit que je n’ai d’ailleurs pas sous la main à Aix, mais à Paris. Je regrette, croyez-le bien. Votre lette m’est parvenue alors que je terminais la lecture de La cimenterie que j’aime beaucoup. Pas de vrai roman sans poésie, au fond. Et quel beau rêve vers le mitan du livre ! […] J’ai eu des épreuves de couleurs pour notre livre (des U.d.P). C’était bon je crois ; une seule correction demandée, celle-ci dans Migration vers la source : le “champ” est trop bleu, il doit être plus gris, afin qu’apparaisse la tache bleue (la source) sans quoi ce tableau est désaccordé, n’est plus rien. »— Paris, le 21 septembre 1964 ; 2 pages in-4°. « Merci deux fois. 1.) Pour l’envoi du poème. 2) Parce qu’il est très beau. Je voudrais bien le voir imprimé, ce qui ne tardera pas je pense. Vous savez bien mon cher ami, qu’une oeuvre peinte n’a de sens (vivant) que s’il rencontre un écho. Faut-il que cet écho “ressemble” ? oui et non. Oui puisqu’il est bien qu’il soit un “miroir journal”, non : parce qu’il est bon de prolonger librement une peinture. Je m’embrouille ! Mais au fond je ne crois qu’à la nécessité pour un travail, peint, écrit ou sculpté, de rencontrer cet écho là. L’oeuvre enterrée ne peut pas vivre. ( C’est une stupéfaction, et je ne suis pas le seul, d’assister à la remontée de Rouault qu’elle soit telle, mais il ne faudrait pas l’être car pas un concours peu ordinaire de circonstances […] cette oeuvre fût vraiement mise sous le boisseau. Si vous ne l’avez pas vue au Louvre, j’espère que vous la verrez à votre retour à Paris. »— « Route de Cézanne, le Tholonet, par Aix en Provence, 16 juillet 1984. » « Votre article est excellent. Mais l’avez-vous déjà envoyé à Critique ou m’en laissez vous le soin ? Si vous l’envoyez vous-même adressez le à J.B Piel, c'est lui qui s’en occupe. (Je l’ai eu ces temps derniers et il m'a dit attendre vos pages). À bientôt dans le midi ou à Paris en Automne. […] Ps : Ce que j'aime le mieux avec la provence c'est la Bretagne. J’ai eu vécu un peu autre fois. Ètes-vous prêt de Carnac et de la côte sauvage de Quiberon ? » — Manuscrit autographe intitulé “Note sur mes dessins”. Sans date ; 2 pages in-4°, au crayon noir. « Dessins spontanés, noir sur blanc, ou blanc sur noir. Ces dessins trouvent leur fin en eux-mêmes. Parfois recensés en albums, édités ou non. Leur “manière” n’est pas nécessairement la même que celle des tableaux contemporains de ces dessins, ni de celle des “esquisses” en vue de tableaux. Ainsi en 1941, aux Etats-Unis, je continuais une suite de dessins, commencés en France, qui devaient constituer par la suite un album intitulé Anatomie de mon Univers ; ils sont d’une esthétique très différente des esquisses faites à la même époque annonçant des tableaux de 1941 à 1945, qui constituent ce qu’il est convenu d’appeler maintenant ma “période américaine”. Ces dessins “au trait” ou “hachurés” noir sur blanc ou blanc sur noir, sont donc ceux qui ressortissent plus généralement à la spontanéïté pure (exemple : premiers dessins surréalistes de 1924-1925). Les dessins en vue de tableaux sont la plupart du temps exécutés soit au lavis, au crayon, ou avec des “frottis” de fusain, de pastel, parfois réhaussés d’encre ou de gouache ; rarement “au trait”. »On joint deux lettres de la galerie Louise Leiris adressées à Henri Juin.
Huile sur toile
BALTAZAR Julius (Hervé Lambion, dit)Huile sur toile.55 x 46 cm.Datée 1995 et signée sur la toile.Signée et datée au dos.Cette toile a figuré à l’exposition au Martin Von Wagner Museum der Üniversität Würzburg « Julius Baltazar - Groupe Xylos ». 27 juin au 28 août 1999. (Étiquette au dos).L’exposition donnait place à Baltazar et au groupe Xylos.
Huile sur toile
BALTAZAR Julius (Hervé Lambion, dit)Huile sur toile.55 x 46 cm.Datée 2007 et signée sur la toile.Signée et datée au dos.
Lettre autographe signée
MILLET Jean-FrançoisLettre autographe signée adressée à Jean-Baptiste Millet. Barbizon, 7 novembre 1866 ; 2 pages 1/2 in-8°, fente restaurée. Très jolie lettre concernant les activités de son frère Jean-Baptiste, peintre et graveur. « J’ai reçu il y a quelques jours un mot de Ziem [le peintre Félix Ziem] ayant pour but de me dire qu’il a parlé de toi à un de ses amis qu’il appelle le docteur Gruby qui peut-être te fera faire certains travaux mais je ne sais quels. Présente-toi donc dimanche prochain de la part de Mr Ziem chez ce docteur Gruby [David Gruby, médecin qui eut de nombreux écrivains et artistes parmi ses patients] rue Lepic (qui était rue de l’Empereur) n° 100 à Montmartre... Tâche de bien savoir ce que ce monsieur veut te faire faire avant de prendre un engagement avec quelconque avec lui. Sensier [Alfred Sensier, historien, critique et marchand d’art] m’a dit que tes eaux-fortes n'ont pas réussi comme tu l’aurais voulu et qu’il est survenu des accidents à la morsure. Sont-ce des choses réparables ? Est-ce toi qui les a fait mordre, ou Bracquemond [le graveur Félix Bracquemond] ? Tillot [le peintre, collectionneur et critique Charles Tillot] m’a dit qu'il t’a demandé un dessin de quelque chose de Bibliothèque (je crois du moins que c’est de là). Fais-le si tu en as le temps. Il le demande... Rien de neuf ici. Les migraines ne me quittent pas d’une minute, et très souvent me font horriblement souffrir. Tout le monde va, du reste, passablement. Hunt [le peintre et collectionneur américain William Morris Hunt] est à Paris. Il a passé ici et est resté avec nous à peu près une demi-heure. Nous vous embrassons bien tous... »
Lettre autographe signée
BERLIOZ HectorLettre autographe signée [adressée à léditeur musical berlinois Eduard Bote and Gustav Bock]. Paris, 13 octobre 1864 ; 2 pages in-8.« Je nai pas reçu lexemplaire que vous mannoncez de votre édition de Béatrice et Bénédict. Je viens décrire à Mr Koennemann [le compositeur Mi os aw Koennemann, chef dorchestre régulier du festival de Bade où fut créé Béatrice et Bénédict] de vous envoyer les premières feuilles de la grande partition. Jai écrit aussi à Mr Pohl [le critique musical Richard Pohl, favorable à Hector Berlioz et qui traduisit en allemand le livret de Béatrice et Bénédict], bien persuadé quil ne fera aucun cas de ma lettre ; cest la cinquième fois que je lui écris sans obtenir de réponse. En conséquence, si vous nobtenez pas de lettre de lui dici à 0 jours, veuillez men informer ; je vous enverrai alors le dialogue français que vous pourrez faire traduire en allemand sous vos yeux à Berlin. À laide de la pièce de Shakespeare (Much ado about nothing) traduite par [August Wilhelm] Schlegel, il y aura seulement à copier en beaucoup dendroits et cela prendra à peine trois jours. Je ne sais pas ce que vous avez demandé à la direction de Stuttgardt pour ma grande partition ; veuillez me faire savoir si votre proposition a été acceptée et ce qui me reviendra sur cette somme. Votre tout dévoué, H. Berlioz. »Hector Berlioz composa son opéra comique Béatrice et Bénédict sur un livret dÉdouard Plouvier largement remanié par ses soins, daprès la pièce Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare. Loeuvre fut créée en août 1862 à Bade.
Lettre signée « Louis », adressée à sa mère Laetitia Bonaparte
BONAPARTE Louis, comte de Saint-LeuLettre signée « Louis », adressée à sa mère Laetitia Bonaparte. Florence ce 28 janvier 1836 ; 1 page in-4°. « Ma chère Maman, Comme je l'avais prévu Caroline avait reçu de vos nouvelles et m'en a données. J'ai vu Jérôme qui est très gras et très bien portant. Charlotte aussi n'est pas mal, je n'ai pas pu encore voir Julie malgré ma bonne volonté, mais j'espère que la fin de l'hiver améliorera l'état de mes jambes. Cependant nous sommes encore ici au milieu de l'hiver ; le vent est au nord et très vif, mais je me ménage tant que je puis & je ne sors pas. J'a reçu vos deux lettres du 21 & du 26 à la fois ; je vous remercie doublement, ma chère Maman, de ne m'avoir pas oublié comme je le craignais. Je ne voudrais cependant pas que vous vous fatiguassiez en écrivant à tous à la fois ; il suffirait que vous écrivissiez à l'un de nous. Adieu ma chère Maman, je vous embrasse de tout mon coeur ; je vous prie de faire mes amitiés à mon Oncle et suis pour la vie Votre très affectionné et très dévoué fils. Louis »
Gouache sur papier froissé.
KIJNO LadislasGouache sur papier froissé. Signée. 54 x 38 cm.
Rare lettre signée des trois exécuteurs testamentaires
MONTHOLON BERTRAND MARCHAND.Rare lettre (rédigée par Bertrand), signée des trois exécuteurs testamentaires, adressée au comte de Lavalette. Paris 2 mai 1823 ; 1 page in-4°. Sur le legs de Napoléon. « Nous avons l'honneur de vous adresser un mandat de la somme de 400 francs. Vous recevrez ainsi pour 1822 les intérêts de cinquante pour cent de votre legs, à raison de quatre pour cent. Vos très humbles serviteurs, Montholon, Bertrand, Marchand. »
Lettre autographe signée
OMEARA Barry EdwardLettre autographe signée, adressée à Hudson Lowe. Longwood 12 decembre 1816 ; 2 pages in-4°, en anglais. Intéressante lettre sur la circulation de Marchand et Cipriani dans l'île. O'Meara s'est rappelé que Marchand était descendu en ville le 21 juin 1816, accompagné d'un soldat angalis. Il eut une conversation avec Thomas Reade sur O'Meara. Il ne pense pas que Cipriani était présent. Il n'ose faire confirmer sans éveiller des soupcons mais il s'est avéré que c'était Pierron qui accompagnait Marchand et non Cipriani. « I have made a minute sender among my papers in order to find out the date of the circumstance attende to leg you, as I recollected that Marchand had gone down to town and that there had been some communication thereapon from sir Thomas Reade to me, as the soldier who accompanied him had separated from him on his arrival in town, which at first, had led to a belief that he had proceeded down with out having been accompagnied, conceiving it possible therefore that Sir Th. Reade letters had not been detroyed by me, and knowing that it would ascertain the date (as it was to the only time Marchand ever had gone to town since has arrival at Longwood). I made a search and have been fortunate enough to find it. It was on the 21th June last. I do not think that Cipriani was present when the letter was delivered as it recollect night, Cipriani declined going down until the next day in consequence of supposing that it would be inconvenient for two persons each of whom had a different places, to go to, to divide one soldier who was to accompany them, between them, and I think likewise that he told me he was not present. I am afraid that I could not whithout giving cause for suspicion ask, at last at present Cipriani any more question about it. I will however take to find favorable opportunity of doing so should you think it absolutely necessary how that the date has been ascertained. It was Pieron who accompanied Marchand to town and not Cipriani. »
Pièce signée
WRIGHT OrvillePièce signée. 1927 ; 2 pages mesurant 10 x 6 cm. Licence sportive annuelle n° 215 délivrée à Joseph William Esch par la Fédération Aéronautique Internationale pour l'année 1927 pour pilotage d'avion. Est jointe une photographie de Esch le représentant avec son casque de pilote.