Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
ENTRECASTEAUXLettre autographe signée adressée aux frère Roux. Aix, 22 août 1772 ; 2 pages in-8°. « Je vous prie, Messieurs mes chers cousins, de vouloir bien remettre à fauchier que vous connaissez les deux dames- jeannes de vin de Chipre et Malaga, et vous aurez la Bonté de régler avec lui le prix du port : comme ce n’est peut- être pas la première fois que vous avez bien voulu vous charger de pareille commission, vous en saurés mieux le prix; je vous en prie de vouloir bien encore, par le retour de Fauchier de dire le prix de les deux dame-jeannes et celui du port que vous aurez fixé pour que j’en instruise M. de Lannes qui m’a chargé déjà de vous faire un million de remerciements. Permettez moi de vous demander messieurs mes cher cousins, se vous ne pourrais pas charger quelqu’un de vos capitaines allant aux isles, de vendre une montre à moi de maitre et à répétition qui m’a couté vingt- quatre louis ; comme je n’en suis pas prodigieusement content je désirerais m’en défaire et l’on m’a indiqué le moyen. je vous prie de vouloir bien me marquer s’il y auarait bientot quelqu’un de confiance et de votre connaissance que je peux charger de cette mission ».
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Lundi 25 août ; 1 page in-8°. « Muy amigo, C'est bien de vous de mettre à vos lettres pas n'importe quelles dates mais celle du 24 juin jour de la saint Jean. Je suis bien honteux de ne pouvoir répondre à telle courtoisie comme serait séant du fait que mon facteur m'a remis lors des étrennes un calendrier truqué où la saint André ne figure pas, je m'expliquerai de cela avec lui au prochain paquet recommandé. La langue espagnole est vraiment impayable et lire une lettre en espagnol au petit déjeuner du matin met l'homme en joie pour tout le jour. Je n'oublierai de ma vie les terribles grimaces que faisait Canitas à son partenaire et ses mines de diable quand il brandissait les banderilles à bouts de doigts d'une manière épouvantable. Canitas est mon homme et je suis content que se ha distinguide mucho en Arles et que Pujol lui à rendu hommage. La cristallerie des ballons d'essais et alambics de verre me parait le meilleur décor souhaitable pour une villégiature par été chaud. Lors de mon stage de naguère au laboratoire musical du havre je ne me lassais pas de regarder la flore de mousses ou d'algues qui peuplait le tube de réfrigération de l'alambic verre ; cette singulière végétation me fascinait et m'est restée dans le souvenir avec la même force qu'il restera Canitas grimaçant acteur japonais. Jean Paulhan séjourne dans les montagnes auvergnates mais suivant son habitus sort peu de sa chambre sinon vers le soir pour jouer au boules dans la cour. Je me suis quant à moi privé de déplacements si inutiles, et maintenu dans mon atelier et chantier de travail où le soleil d'août se donne à goûter à plein. Il ne me parait à moi non plus pas possible que cette corrida de septembre ait lieu sans que Jean P. et moi y assistions auprès de vous cette éventualité qui ne me parait pas concevable. Tout ce qui précède est futile bavardage et hors de saison, on me dit qu'une haute dignité d'empire, un bouton de cristal et haut rang de protocole et grande noblesse de république vient de toucher votre maison, on m'envoie des coupures de presse commentant cet événement/ A genoux donc je baise votre écarlate botte. ».
Ensemble de 16 photographies signées par Nobile
NOBILE UmbertoEnsemble de 16 photographies signées par Nobile représentant ses aventures au Pôle. Rare dossier sur ses expéditions au Pôle. Photographies (retirages) du Norge, hydravions suédois HE-5 dans la baie du Roi, de son retour après le crash de l'Italia, paysages divers dans les glaces polaires, vue de la fameuse Tente rouge, qui fut le refuge des survivants de l'Italia, vues diverses de son dirigeable Italia, etc. Lot rare.
Lettre autographe signée
CHAR RenéLettre autographe signée, adressée à A. Rolland de Renéville. [L'Isle sur la Sorgue], 1er août 1945 ; 1 page in-4°, enveloppe autographe timbrée jointe. « Je ne pense pas à la réflexion que ma lettre dont le contenu immédiat parle à un homme et non à un public indéterminé sans doute peu au courant dans son ensemble du labyrinthe esprit moderne - Surréalisme ait une portée éclairante suffisante pour être rendue publique. Je ne suis guère partisan de l'explication de l'oeuvre par l'auteur. Je crois que tôt ou tard les textes livrent ce qu'ils ont à livrer (peu de choses ou beaucoup). L'important est de se vouloir accessible à cet instant. Je suis sensible à la franchise et à la bonne foi. En vous écrivant, j'ai répondu à ce que je distinguai encore de l'une ou de l'autre dans votre compte-rendu de Seuls demeurent. À partir de là j'ai cru utile de m'expliquer, pensant faire tomber le tout petit piquet tendancieux qui affleurait encore dans vos lignes de 1945... Peut-être me suis-je trompé. Pour moi l'horizon des rapports individuels a bien été remanié et élargi depuis 40. Le temps de l'algèbre damnée en me conservant la vie m'a appris l'objectivité : n'en concluez pas trop vite à mon détriment que je sois devenu un sage. »
Lettre autographe signée
WYNYARD Edward B.Lettre autographe signée, adressée au Dr Verling. Plantation House, le 17 octobre 1819 ; 3 pages in-4°. Texte exceptionnel illustrant le rôle du Dr Verling pendant son séjour à Longwood de août 1818 à octobre 1819. Le Dr Verling fut chargé par H. Lowe de remplacer le Dr O'Meara à son départ fin juillet 1818. Napoléon refusa de se faire approcher par lui. En janvier 1819, lors de sa première perte de connaissance, il accepta les services du Dr Stokoe qui fut expulsé de Sainte-Hélène et traduit en cour martiale pour sa conduite loyale vis à vis de Napoléon, les témoignages du Dr Verling furent mis à profit par le Gouverneur. Le Dr Verling resta cependant à Longwood jusqu'à l'arrivée d'Antommarchi en octobre 1819, et se contente de soigner les Montholon et les Bertrand. « Le Gouverneur vous a déjà transmis son entière approbation pour votre conduite dans la situation délicate où vous avez été placé après les discussions avec le Comte Bertrand au cours du mois de janvier 1819, comme vous l'avez expliqué dans vos lettres des 18 et 20 janvier 1819 ; votre conduite a également reçu l'entière approbation de Darl Bathurst [ secrétaire d'État à la Guerre et aux colonies depuis 1809]. Son excellence désire que je vous confirme sa pleine approbation de votre refus des propositions faites par le Comité Montholon le 1er avril 1819 et vous assure de son accord sur votre conduite générale lorsque vous avez été contraint de demeurer à Longwood jusqu'à l'arrivée de l'agent médical étranger [le docteur Antommarchi, arrivé fin septembre 1819] après la situation bizarre et pénible dans laquelle vous avez été mis par ces propositions [du comte Montholon] et le refus du général Bonaparte de recevoir vos visites. »
Lettre signée
HERGÉ (Georges Rémi, dit)Lettre signée, adressée à M. Rouberol. Bruxelles, 14 avril 1977 ; 1 page in-4° à en-tête « Studios Hergé ». « La prochaine aventure de Tintin ne rejoindra malheureusement pas votre rêve : elle ne se passera sans doute pas en Estonie... Cependant, comme vous l'avez entendu à la Télévision, je suis en train de penser au thème d'un nouveau Tintin, mais je n'en suis pas encore au moment du dessin. »
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Vendredi 16 juillet ; 1 page in-8°. « Cher ami, C'est avec la cagoule de pénitent sur mon visage jaune que j'ose m'adresser à vous. Tout à fait accablé par la situation où je me suis mis. Vous ne pouvez imaginer la puissance de l'inhibition qui s'exerce en moi dès qu'il s'agit d'une commission en ville. Si par exemple mes jarretelles se rompent eh bien plutôt que d'aller au coin de ma rue en acheter d'autres neuves, je resterai avec mes chaussettes en tire bouchon pendant des mois, des années peut-être... Et puis ce sentiments s'inhibition est encore plus fort quand il s'agit de la maison Gallimard, où, je ne sais pourquoi, je n'aime pas aller. A dire vrai j'y suis allé deux fois pourtant depuis deux mois que je suis rentré d'Algérie à Paris, mais à chacune de ces deux fois je n'avais pas sur moi votre lettre et ne me souvenais plus du livre que vous désirez. Et je ne voulais pas répondre à votre lettre sans m'être acquitté de la commission ; et d'attendre et différer ainsi voyez quel temps s'est écoulé! Le temps vous glisse entre les doigts comme eau vive. C'est dans l'éblouissement, hagard jusqu'à l'égarement, des soleillades d'El Goléa que votre lettre m'est parvenue. C'était même drôle de recevoir dans ce lieu cette commission pour la maison Gallimard, qui apparaissait là aussi éloignée, aussi impossible, que vue de la lune. Et maintenant j'en suis là que je me demande si la commission est encore demeurée opportune, ou bien si vous ne vous êtes pas déjà procuré ce livre que vous désiriez. Mais au fait quel livre est-ce? Je me le rentre maintenant dans la tête, c'est Du style d'idées de Mr Benda, exemplaire de luxe. Drôle d'idée d'avoir envie de lire ce livre. Mais enfin ça ne se discute pas. J'irais immédiatement le chercher si ce n'est que j'ai peur que vous l'ayez maintenant déjà. Voulez vous m'écrire si l'affaire est demeurée d'actualité, si je dois aller le chercher, et alors j'y cours. Mille excuses, et tout amicalement à vous.»
Lavis dencre sur papier
BERNARD ÉmileSenlis. Lavis d'encre sur papier, signé en bas à droite et situé en bas à gauche. 28.5 x 23 cm à vue.
Manuscrit autographe
LOUS Pierre (Pierre Louis, dit)Manuscrit autographe intitulé « Cours de Botanique ». [Circa 1884-1885]. Cahier petit in-4° (22,3 x 17,8 cm) de 60 pages, reliure cartonnée dos toilé rouge d'origine (à la marque Papeterie des Étudiants et de l'Odéon F. Bénard). Ancienne collection Louis Barthou (Ex-Libris). Précieux manuscrit sous forme d'un cahier d'écolier illustré de plus de soixante dessins du jeune Pierre Louÿs. En titre, Louÿs avait écrit en majuscules à l'encre rouge : « Histoire de la littérature grecque », mais a utilisé ce cahier pour le Cours de Botanique. Chaque leçon (Tissus végétaux, La Racine, La Tige, La Feuille, La Fleur, Le Fruit, La Graine, Germination, La Sève, etc.) est illustrée sur la page qui lui fait face par des dessins et des croquis à la plume, tous légendés : coupes de tiges, racines diverses, branchages, palmier, fleurs, champignons, toutes sortes de végétaux, de graines, etc. Le cahier contient encore son buvard d'origine, et un petit feuillet in-12 sur lequel le jeune Louÿs a noté le classement des 30 élèves de sa classe à la composition en Botanique, lui-même arrivant 8e.
La mort du fidèle de lEmpereur
BERTRAND AlphonseLa mort du fidèle de l'Empereur Lettre autographe signée, adressée à la belle-mère de sa sur Hortense, Mme Thayer, à Paris. 2 février [1844] ; 1 page in-8°, avec adresse. Lettre sur la mort de son père, le grand fidèle de Napoléon le 31 janvier 1844 : « Tout est fini, pleurez sur moi je ne suis plus qu'un pauvre orphelin ; mon noble père est mort mardi à 3 h et il a été enterré sans vous attendre, sans attendre Henri, hier à midi. Apprenez cette triste nouvelle à ma pauvre sur pour moi, je n'aurai pas le courage de lui écrire. »
Lettre autographe signée, adressée au Prince de Joinville
MARCHAND Louis-Joseph-Narcisse, comteLettre autographe signée, adressée au Prince de Joinville. Sans date ; 2 pages in-folio. Il lui demande l'entière exécution du testament de Napoléon ce qui lui permettra de pourvoir à l'établissement de sa fille. « Les paroles pleines de bontés dont m'a honoré le Roi, le jour que j'ai eu l'honneur d'être admis devant Sa Majesté, se sont terminées par celles-ci au besoin, Mr Marchand, adressez vous à moi. Si le testament de l'Empereur, Monseigneur, avait eu son entière exécution à mon égard, je me garderai d'importuner votre Altesse Royale du besoin où je suis d'avoir une position nouvelle : mais il ne m'a pas été permis d'offrir à ma femme qui m'apportais en dote un nom illustre, que la moitié du legs que je tenais de la munificence de l'Empereur. Cette somme, est aujourd'hui mon unique patrimoine dans peu d'années je devrai songer à l'établissement de ma fille et mon coeur aurait à souffrir cruellement, si ma femme devait renoncer à des soins et des habitudes dont j'ai entouré son existence depuis notre union ».
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 25 mai 1916 ; 2 page 1/2 in-12, adresse au verso. « Je voulais vous écrire hier pour vous remercier du colis (petits pois, consommé de volaille) que j’avais reçu la veille ; mais toute la journée, je suis resté sous l’impression pénible de la consultation du matin. Comme je vous l’avais fait prévoir, à la suite de la lettre de Tabulcan, j’ai demandé à passer la visite. Le résultat est qu’il m’est défendu de songer dorénavant à l’aviation : j’ai une maladie du coeur (hypertrophie) — que je n’avais pas à la fin de l’année dernière. Ainsi s’explique cet état lamentable dont je vous ai entretenu, et qui est loin de s’améliorer. Ce n’est pas grave, paraît-il. Ça n’en est pas moins désagréable. Je n’ai pas soufflé un mot de mon malaise, bien entendu. J’ai trop la frousse des bureaux. Et puis, j’espère que, d’ici un mois, lorsque ma voiture sera retapée, le conducteur le sera peut-être aussi. En attendant je continue à me reposer et à être fatigué. »
Lettre autographe signée
GUILLAUME IerLettre autographe signée « Guillaume Rex », adressée à Mme la marquise de La Rochelambert, née comtesse de Bruges. Berlin, 18 juin 1870 ; 2 pages ½ in-8°, tranches dorées, filigrane aux armes de Prusse et portrait aux lauriers ; accompagnée de son enveloppe avec timbres, tampons d’expédition et marques postales, cachets de cire rouge de la « Direction générale des Postes » ; annotation en caractères gothiques encre rouge de la main de la marquise. Très belle lettre en français du roi de Prusse adressée à la marquise un mois avant la déclaration de guerre avec la France le 18 juillet : « Quand on quitte les quartiers d’hivers, on cherche à remettre de l’ordre dans ses papiers ; c’était mon cas ces jours-ci ; et qu’est-ce que je retrouve !? Votre lettre du 20 janvier par laquelle vous me demandez une pension pour la pauvre Made de Tressan […]. Pardon, mille fois pardon de cette insouciance, de réaliser une résolution que j’avais prise de suite, d’accomplir votre proposition. Je vous prie, Madame, de me dire, si Mme de Tressan habite toujours encore Coblence et de m’indiquer la voie par laquelle je dois lui faire parvenir la pension. »
Ensemble de lettres autographes signées
DU CAMP MaximeTrès bel ensemble d’une vingtaine de lettres autographes signées. De 1865 à 1893 ; format in-8°. Lettres évoquant ses articles dans la Gazette du Midi et ses travaux. Longues lettres écrites de Baden-Baden pour la plupart. À étudier.
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 23 mai 1916 ; 1 page in-12 oblongue, adresse au verso sur carte correspondance des Armées de la République. « Vous recevrez ceci en même temps que ma lettre commencée dimanche, terminée lundi, et que j’ai oublié de mettre à la poste ce matin. Ma vie mi-civile continue (corvée de peinture la matinée, corvée de musique l’après-midi). Je prépare en ce moment le menu de ce soir J’hésite entre la langue d’agneau et le red salmon. Pour le dessert, je n’hésite point, car j’en prends à toute heure de la journée. J’alterne avec la contemplation de la nature : ce tout petit paysage que je découvre par ma fenêtre est un vrai microcosme. Il n’y a gère que les 130 autrichiens qui y manquent mais leur absence repose... Si vous voyez mon frère, usez je vous prie de votre autorité de parente — eh oui ! — pour le décider à exécuter le projet que je lui ai soumis. »