Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
BRAYER YvesLettre autographe signée, adressée à Jean René Thomé. Mercredi 27 mars 1957 ; 1 page in-4°. « Je reçois votre lettre à l’instant. J’irai chez vous demain jeudi, mais seulement à 4 h 30 car je dois corriger mes élèves à mon atelier de la Grande Chaumière au début de l’après-midi. »
Ensemble de pièces signées
BRAYER Yves4 pièces signées ou autographes signées, adressées au peintre Constant Baruque. 1961-1969 ; formats divers, enveloppes jointes. « Merci mon cher Baruque de vos vœux apportés par cette excellente blanquette de Limoux. C’est trop gentil de votre part » (1967) ; il est occupé en 1967 avec son exposition parisienne ; il le remercie d’avoir pensé à son anniversaire et de lui avoir envoyé des nougats (1969) ; il le remercie pour ses vœux et lui envoie les siens (1969). On joint 2 pièces signées de son épouse au même.
Pièce signée
BRAYER YvesPièce signée, adressée à M. Turpin. 10 octobre ; 2 pages in-4°. Brayer répond à un questionnaire et expose son opinion sur la stratégie artistique et la critique d’art. « Croyez-vous qu’à l’instar de la stratégie littéraire que Fernand Divoire a codifiée et dont il a énoncé les règles en un volume [...] il existe pour les artistes (peintres, sculpteurs, graveurs) une stratégie artistique conduisant sinon à la gloire, du moins au succès ? [...] Considérez-vous que la critique d’art soit un facteur de ce succès, ou niez-vous sa portée ? [...] Je conçois mal personnellement que les artistes aient intérêt à faire de la critique d’art car la peinture est à elle seule assez absorbante et il faut s’y consacrer exclusivement. »
Photographie signée
BRAYER YvesPhotographie signée, adressée au peintre Constant Baruque. 180 X 130 mm. Photographie le représentant en train de peindre dans son atelier, collée sur un support et dédicacée en dessous : « à Constant Baruque , cordialement 1970 Yves Brayer. » Rare.
Lettre autographe signée
BRASSEUR AlbertLettre autographe signée, adressée au rédacteur [du Gaulois ?]. Sans date ; 1 page in-12.« Je n’ai pas l’honneur de connaître votre nom, c’est donc au “Bourgeois de Paris” que j’envoie mes plus sincères remerciements pour l’article si plein de coeur que vous consacriez hier à mon père regretté ! Ma chère mère et mon frère Jules se joignent à moi pour vous remercier. »
Pièce autographe signée
BRASILLACH RobertPièce autographe signée intitulée « Stances de Pierrot à Colombine ». 1925 ; 1 page in-8°. « Pour avoir vue au clair de luneSe pencher sur ses beaux espoirsL’enfant à chevelure bruneJe vous ai désirée un soir.L’ombre était pleine de murmuresNos regards ne pouvaient s’y voir. »Au dos figure un autre poème autographe signé (encre pâle) :« N’avez vous jamais évoquéSous une lune de VerlaineDans un parc discret et coquetLa Comédie Italienne ?La brise dit des mots d’amourQui volent de branches en branches, Et sous les mantes de veloursLes satins ont des clartés blanches. »
Lettre autographe signée
BRASILLACH RobertLettre autographe signée, adressée à Mlle Ennebic. « Canet, vendredi soir 6 septembre » ; 8 pages in-8°, enveloppe jointe. « Il faut que je vous gronde, d’abord, par ce que vous me racontez des bêtises dans votre lettre, je vous le dis franchement. Qu’est-ce que c’est que cette façon de dire que je vous ai trouvé à Paris, différente, incertaine et un peu sotte. “Et qui vous permet de dire ça ? Moi qui était si heureux de vous retrouver, et de vous retrouver pareille. Et bien souvent quand on se figure des choses comme ça des gens, c’est qu’on les pense d’eux-mêmes. Mais je ne veux pas vous retourner les choses méchantes que vous me dites. […] C’est parler bien longuement et disserter sur des pointes d’épingle. Mais il ne faut pas croire que je ne suis pas toujours votre vieux camarade. […] Je sais que mon interview des Pitoëff a paru dans l’Intran. Bien entendu, je ne le savais pas mais un de mes camarades il y a quelques jours m’y a fait une allusion ». Il remercie sa correspondante de l’avoir amené aux débuts de journalisme. « C’est un début qui est peu de chose, mais qui sait ? C’est peut-être important pour moi. Car je n’ai pas l’intention, vous le savez, si j’ai assez de force pour cela, de faire long feu dans l’université, puisque la littérature est une chose incertaine et difficile, qu’il faut avoir....du talent et de la chance pour y réussir, le journalisme est une porte de sortie passionnante. » Il lui parle de ses vacances fort réussies à Mont-Louis et à Font-Romeu. Il félicite le frère de sa correspondante pour la naissance de sa dernière fille. Il évoque le futur mariage de sa correspondante : « Alors, ma chère Marie, ce mariage est décidé. D'après ce que vous m’avez dit de votre futur époux, si je puis parler aussi noblement, je pense que vous serez heureuse. » Il lui raconte l’histoire d’une amie qui après être restée célibataire très longtemps, a rencontré un veuf, s’est mariée avec lui et vient d’avoir un enfant. « Je crois, ma chère Marie, que “l’état de mariage” comme on dit ecclésiastiquement, est l’état naturel de la femme (et peut-être de l’homme). Naturellement, vous devrez donc vous y habituer. […] C’est que je désire de tout mon coeur que vous soyez très heureuse. » I ll l’informe que sa soeur, Suzanne, a une place en Espagne mais « qui ne l’emballe pas ». Il lui parle de ses lectures : Les enfants Terribles de Cocteau, Poussière, Mrs Dalloway, etc.
Pièce autographe signée
BRASILLACH RobertPièce autographe signée intitulée « Sonnet. En souvenir de note dernière promenade nocturne et de tant d’autres ». 2 août 1925 , 1 page in-8°. « Pour Marie,C’était le dernier soir au bord des eaux sereinesNous étions dans la chevelure des roseaux,Et les roseaux chantaient aux caresses des eaux...La musique de nuits nonchalamment s’égrène...Voici qu’un souvenir aux douceurs souverainesSemble naître du chant recueilli des oiseauxLa fileuse des jours arrête ses ciseaux ;La paix des soirs défunts frissonne sur le plaine.C’est l’heure impérissable au dieu méchant ravie,L’instant où dans nos coeurs renaît le souvenirDe la route amicale au grand soleil suivie.Et le regret se mêle à notre amer plaisirDans ce beau soir, devant ce qui ne peut mourirMais qu’on ne verra plus, peut-être de la vie. »
Lettre autographe signée
BRASILLACH RobertLettre autographe signée, adressée à Mlle Ennebic. Sens, le 31 décembre 1929 ; 2 pages in-4°, enveloppe jointe. « Vous devez me trouver extrêmement silencieux. Sans doute pensez-vous que c’est ce sinistre 31 décembre 1929 qui me force à vous écrire, pour concilier les traditions et mon amitié pour vous. Mais il ne faut pas penser des choses aussi méchantes. Alors, je vous présente tous mes voeux. Peut-être si j’en crois ce que vous m’avez dit cette année — presque l’année dernière — mes voeux sont ils une chose moins banale que des voeux de 1er janvier, s’il est vrai que vous allez changer de vie cette année. Aussi mes voeux sont-ils doublement affectueux. » Il a passé un examen en octobre. Il a rencontré Divoire qui lui a proposé d’entrer à l’Intransigeant, ce qu’il n’accepte pas. « J’ai demandé une collaboration irrégulière plutôt. […] Car cette année, ce n’est qu’une expérience, puisque je serai obligé d’interrompre l’année de l’agrégation et l’année du service militaire, mais si cette expérience me plaisait, ce serait une porte de sortie très convenable pour quitter l’université. […] J’ai revu plusieurs fois Mme Pitoëff qui est toujours la plus délicieuse des femmes. Il était fatal, n’est-ce pas, qu’après l’avoir tant admirée au théâtre, je finisse par la connaître. Ces pauvres gens ont d’ailleurs commencé leur saison par deux fours retentissants qu’ils méritaient bien qu’ils méritaient bien d’ailleurs parce que les pièces étaient exécrables. Maintenant, sans beaucoup de raison, ils ont un succès four avec une pièce allemande 4 criminels qui est curieuse, mais déplaisante. Suzanne n’est pas en Espagne. On a écrit des multitudes de lettres mais comme .... demandait à un moment qui avait l’air pas mal quelle liberté ..à Suzanne chez lui, le moment a répondu par cette formule lapidaire : “ liberté ? Aucune ! “. Et il donna des explication qui prouvaient bien qu’il avait compris et que Suzanne n’aurait pas le droit de sortir, de se promener, de rien faire. L’esclavage ni l’inquisition ne sont encore abolis en Espagne, dirait-on. Et à peu près partout où on a écrit, c’est Liberté - Aucune. Alors, pour le moment Suzanne abandonne ses projets et va venir à Paris. »
Lettre autographe signée
BRASILLACH RobertLettre autographe, signée « Robert », adressée à Mlle Ennebic. « Dimanche » ; 2 pages in-folio.« Comment peut-on rester muet plus longtemps à une telle curiosité de Proust ? Non je ne veux pas blaguer et j’aurais dû vous écrire depuis longtemps, répondre à votre lettre si gentille et si affectueuse du mois dernier. Mais mes journées sont si drôles... […] Que je vous réponde sur Proust d’abord. Oui, paraît-il, Albertine était un Albert.[…] Un livre de René Crevel, intitulé Mon corps et moi où il y a quelques lignes à peine sur ce sujet. D’autres livres ? Ma foi, je n’en connais pas sinon quelques lignes embarrassées et réticences de Jacques-Émile Blanche, le peintre de Proust, qui le connaissait assez bien, dans son livre intitulé “Mes modèles”. […] Renée a fait son voyage de noces (Espagne) et est rentrées ces jours-ci à Paris, mais je ne l’ai pas encore vue en “Madame”. […] Vous me demandez des détails sur ma vie ici. C’est bien difficile, étant donné que je n’ai jamais eu vie plus morte, plus vide et plus exaspérante. J’ai passé ces premiers jours dans le cafard le plus noir. […] Figurez-vous l’impression qu’on peut avoir, habitué à hasarder comme je l’avais fait l’an dernier, après trois mois de trop longues vacances, de tomber tout d’un coup dans la plus ahurissante et la plus complète des libertés, car je n'ai jamais en ma vie de paresseux aussi peu travaillé que ce trimestre. Quand je dis que je n’ai rien fait, prenez-le à la lettre. Et on s’embête bien quand on ne fait rien. Mais cette école m’avait décourage. Pourquoi au fond ? Très difficile à dire. Puisque je n’ai pas de travail scolaire à faire, voyez-vous, je pourrais m’occuper d’autre chose. Oui, mais pas de courage. […] Je cherche donc des occupations sans ardeur. Je suis allé aussi peu que possible au théâtre. Je ne me reconnais plus. Il est vrai que de ma vie, je n’avais jamais dépensé tant d’argent inutilement. Je cherche des leçons. J’en ai deux pour le moment. Un gosse gentil à qui je fais du français et un gosse insupportable, enfant gâté et trop riche, à qui je fais du latin.»
Lettre autographe signée
BRASILLACH RobertLettre autographe signée, adressée à une femme. Paris, 20 septembre 1941, 1 page 1/2 in-4°. Il répond à une épouse de prisonnier: « Vous semblez croire que j’étais avec lui en captivité. C’est une erreur. J’avais quitté Ingwiller en avril 1940 pour l’état-major de la 3e armée. Nous avons suivi ensuite le sort de nos camarades respectifs, et je n’ai pas eu le plaisir de le revoir. J’étais, moi, en Alsace du Sud d’abord, puis en Westphalie. J’ai eu la chance de pouvoir rentrer, grâce aux efforts de mes amis (réclamé par le gouvernement français dès juillet 1940 !), après neuf mois de captivité, en avril 1941. Hélas je ne puis pas grand-chose de direct pour mes camarades prisonniers, je vous le dis franchement. Je vous demanderais toutefois de me donner le numéro, et l’adresse de votre mari, et un motif de libération, au cas où une occasion se présenterait. Mais, à mon avis, pour lui, le meilleur système reste la raison sanitaire. Il faudrait faire faire des certificats médicaux (vous lui en enverrez un double épinglé à une lettre réglementaire) attestant qu’il a eu une maladie antérieure à la guerre. Vous adresserez le dernier à la Croix-Rouge, soit à Genève, soit à ses représentant dans la France du Nord. J’ai vu plusieurs camarades revenir avec ce motif. […] Les médecins allemands sont très libéraux. Dites-moi néanmoins quels sont les motifs que vous avez mis en avant pour vos démarches (car, en principe, le motif professionnel me semble un peu difficile à alléguer). » Il lui confie les conditions de sa captivité : « Nous avons été chauffés l’hiver dernier bien mieux qu’à Paris, et si la vie de l’officier captif est terriblement ennuyeuse, et moralement pénible, elle est fort supportable matériellement. » Il fera tout ce qui est possible pour son mari et surtout qu’elle ne se décourage pas.
Lettre autographe signée
BRASILLACH RobertLettre autographe, signée « Robert », adressée à Mlle Ennebic. « Canet, lundi 6 septembre, nuit » ; 4 pages in-4°. « Nous sommes toujours à Canet, et toujours dans la-maison-de-la-chambre- qu’-il-pleut, avec les traits d’union chers à Kipling. Nous ne nous sommes pas beaucoup promenés cette année — huit jours — même pas, à Collioure, dont je ne sais pas si je vous ai parlé, ronde ville en étage autour d’un port coquille et bleu avec un clocher rouge-doré par le soleil et des couleurs extraordinaires de lumière partout, à croire qu’on a renversé des pots de peinture dans des pots de miel de soleil. […] Notre vie est toujours la même. Et le Charleston, chose extraordinaire, a, les baigneurs n’étant pas les mêmes, le même succès. Enfin, un mois au moins durant notre vie nous aurons connu ce que c’est le triomphe et la gloire. Vous me reparlez de votre Sylvestre Bonnard : car hélas ! ces vieux messieurs comme vous me les décrivez, j’avais cru jusqu’ici qu’il n’en existait que dans les romans. Ou bien ceux que j’ai connus étaient pleins de charmes envers les autres mais avaient chez eux une victime qu’ils faisaient souffrir. C’est souvent ainsi. D’ailleurs, ne croyez pas que j’éprouve la moindre jalousie envers votre flirt que je souhaite aussi charmant que possible. Vous me parlez de la Fausse Route de Pierre Varillion ? J’en ai pas mal entendu parler, et en bien. Je voudrais bien le lire. Quant à la Gondole à Chimères, c’est de Debroka qui ne manque pas d’un certain “allant” assez drôle. Si vous voulez quelques titres parmi ce que j’ai lu ces temps derniers, lisez : Sous le Soleil de Satan de George Bernanos dont je vous ai parlé — Le Lâche, très beau de Lenormant (illustrations) — Un sujet de Roman, la seule pièce sérieuse et profondément humaine de Sacha Guitry (Illustrations) — 6 Personnages en quête d’auteur et surtout chacun sa vérité de l’admirable Pirandello. » Il lui conseille également de lire les « 13 volumes actuellement parus de Marcel Proust, oeuvre longue, diffuse, ennuyeuse parfois. »
Lettre dactylographiée signée adressée à Fernand Crommelynck
BRAQUE GeorgesLettre dactylographiée signée adressée à Fernand Crommelynck. Paris, 15 décembre 1956 ; 1 page in 4°. « Concernant la gravure de mon tableau “LES FLEURS”, je vous confirme les points suivants : 1°) Vos travaux de gravures terminés, vous m’avez présenté des essais sur papier blanc et sur papier teinté. J’ai éliminé le papier blanc. [...] 3°)Vous avez déposé chez moi, à Paris, le 2 Juillet 1956, les trente premier exemplaires de la gravure. 4°) M.et Mme LEAL sont venu me voir le même jour. Je leurs ai dit que je n’avais marqué un choix que pour la couleur du papier, non pour sa qualité. Ils ont estampillé ces trente épreuves devant moi. Ils me les ont fait signer et les ont emportées. Comme ils le désiraient, les essais ont été détruits. [...] 6°) Enfin le 14 juillet, vous m’avez rendu visite à Varengeville pour me faire signer les neuf derniers exemplaires. Cordialement à vous, G. Braque.»
Lettre dactylographiée signée, adressée à Maître Louis Guitard, avocat à la cour de Paris
BRAQUE GeorgesLettre dactylographiée signée, adressée à Maître Louis Guitard, avocat à la cour de Paris. Paris, 27 avril 1962 ; 1 page in-4°. Lettre très intéressante : « J’apprend que vous plaider le procès de Crommelynck contre la société de Bibliophiles de l’Union Française, dans lequel je ne suis plus partie, et je vous autorise bien volontiers à faire état de la présente lettre. J’affirme ici que les cinq exemplaires sur papier d’Arches non numérotés ni signés - comme il est spécifié expressément - qui lui sont reprochés comme constituant un tirage clandestin, ne sont, en vérité, uniquement que des “états” ou des “essais” avant tirage qui m’étaient nécessaires à l’exécution de mon ouvrage, à son contrôle et au choix de papier , ainsi qu’il est d’usage notoire. La responsabilité de Crommelynck ne saurait donc être engagée dans mes exigences personnelles, lesquelles ne relèvent que de mon jugement. D’ailleurs ces épreuves n’ont jamais été détenues par Crommelynck, mais par moi-même, en tant que document de références et, enfin remise en séquestre. Veuillez agréer mon cher Maître, l’expression de ma parfaite considération. G. Braque. »
Pièce signée
BRANLY ÉdouardPièce signée. 39 x 28,5 cm. Beau portrait (photographie d'une peinture le représentant) signé par lui.