Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
SAINT-SAËNS CamilleLettre autographe signée, adressée à un confrère et ami. Bône, 25 janvier 1901 ; 3 pages in-12 sur papier de deuil. « S’il est encore temps, je me hâte de vous dire que je voudrais bien voir Philipps remplacer […] au Conservatoire. […] avez-vous connaissance des mosaïques découvertes ici depuis peu ? Elles sont du plus vif intérêt, ce qui les rend surtout intéressantes, c’est que la partie mise au fond n’est qu’une petite partie d’un vaste ensemble que l’on devine entièrement, enfoui sous une mince couche de terre. Cela mérite la plus grande attention ; il ne faut pas laisser perdre une pareille mine d’or, quand on a qu’à étendre la main pour s’en emparer. Je mène la vie d’un reclus, occupé à barbariser du matin au soir. »
Photographie signée
SAINT-SAËNS CamillePhotographie de sa statue par Laurent-Honoré Marqueste (1848-1920) avec signatures autographes du compositeur et du sculpteur. 1907 ; 285 x 395 mm, tirage argentique d’époque monté sur carton. Belle statue du compositeur assis dans un fauteuil, une plume à la main, un manuscrit musical ouvert sur ses genoux. Cette statue fut offerte à la ville de Dieppe par Mme Caruette et inaugurée le 27 octobre 1907 dans le foyer du théâtre au Casino, en présence du compositeur. Marqueste a dédicacé la photographie au musicien René Thorel (mort à Verdun en 1916), grand admirateur du compositeur sur qui il a rassemblé une importante collection aujourd’hui conservée à la Bibliothèque de l’Opéra. Saint-Saëns a signé et daté « C. Saint-Saëns 1907 ». Très belle pièce.
2 lettres autographes signées
SAINT-SAËNS Camille2 lettres autographes signées, adressées à un ami. 1893 et s. d. ; 2 pages in-12 chaque :— 9 novembre 1893 : « Je ne vois plus qu’à combler les vœux du grand chef. On aura un professeur consciencieux, qui ne sera pas distrait de sa classe par les œuvres ; c’est moins brillant mais plus pratique ! et cela vaudra mieux que des nullités comme on en a eu jadis ou des écervelés dont les tendances sont inquiétantes. […] Maintenant, je m’en lave les mains. » —« Dimanche » : « Je l’ai vu, et comme je vous l’avais promis, j’ai été d’une discrétion absolue. Il est décidé à poser sa candidature et ira voir le plus tôt possible Mme T. pour lui parler à ce sujet et tâcher d’obtenir qu’on le propose officiellement à côté du candidat préféré. »
Lettre autographe signée
SAINT-SAËNS CamilleLettre autographe signée. 29 avril 1882 ; 3 pages in-12. « Cest avec un vif plaisir que jai vu figurer mon nom dans larticle de la Gazette de Hongrie que vous mavez fait lhonneur de madresser. Je prête toujours avec reconnaissance comme artiste et comme français, à laccueil que jai reçu en Hongrie. » Il évoque les attaques de « lagaçant chroniqueur du Figaro » aussi inconvenantes quinutiles.
Manuscrit musical autographe signé
SAINT-SAËNS CamilleManuscrit musical autographe signé « Hymne à la Paix ». 1919 ; titre et 11 pages oblongues in-folio.Beau manuscrit pour chant et piano de lHymne à la Paix (op. 159) sur un texte de Jean-Louis Faure : « Sonnez, sonnez toujours ! Clairons de la Victoire ! Sonnez ! Voici la Paix dans son manteau de gloire ». En si bémol majeur, marqué Allegro eroico, il est soigneusement mis au net à lencre noire sur papier oblong à 12 lignes (H. Lard-Esnault, Ed. Bellamy Sr), signé et daté 1919 en fin.Cest une des toutes dernières oeuvres de Saint-Saëns, qui en dirigea la première audition, dans sa version avec orchestre, le 14 octobre 1920, au Trocadéro, lors dun festival en son honneur.LHymne à la Paix avait déjà paru dans le Supplément musical du Figaro du 9 mai 1920, et sera publié la même année chez Durand.
3 poèmes autographes
SAINT-POL-ROUX Paul-Pierre Roux, dit3 poèmes autographes, dont 2 signés, 1887-1890 ; 4 pages petit in-4° et 1 page in-folio.— La Souffrance, sonnet irrégulier, est en deux versions : la première, datée 17 juin 1887, avec ratures et corrections, est biffée ; au verso, une « dernière copie », également raturée et corrigée, terminée le 23 juin 1887, avec deux titres en variante : La Douleur et Dolor : « Marâtre originelle aux prunelles d’absinthe, Hôtelière des gueux et des amants trahis »… — Marine, qui se compose de cinq quatrains, est daté « Falaise de Saint-Henry – Marseille 27 juin 1887 », et signé « Paul Roux » ; il est dédié au poète, dramaturge et historien de Marseille, Elzéar Rougier. Il présente quelques ratures, corrections et variantes alternatives : « Un taureau de fer meugle au large, Sur le triomphe des bluets ».— Épithalame, sonnet irrégulier, est daté du 23 septembre 1890, et signé « Saintpolroux » ; dédié à son ami Alexandre Kieffer, le manuscrit est soigneusement mis au net : « Voici la vierge aux seins émus comme la vague Et le jeune homme à la prunelle de rubis. Aux doigts rit le serment copieux de la bague. Or c’est un loup dompté charmant une brebis ».
Manuscrit autographe. 128 pages in-4°
SAINT-MARC GIRARDIN (Marc Girardin, dit)Manuscrit autographe. 128 pages in-4°. « Négociations pour éviter la guerre de 1870 ». Brouillon du dernier chapitre, 12. Saint-Marc Girardin, dont le nom occupera une place éminente dans l’histoire littéraire du dix-neuvième siècle, est connu surtout comme le défenseur éloquent et ingénieux de la tradition classique contre les nouveautés du romantisme au théâtre. La Révolution de 1848 rendit à la vie studieuse et retirée Saint-Marc Girardin, qui ne reparut sur la scène politique que vingt-trois ans plus tard, après les désastres de l’année terrible, renvoyé à l’Assemblée nationale par son fidèle département de la Haute-Vienne. En 1871, il occupa à Versailles un rang de combat parmi les adversaires de la République naissante. Elu vice-président de l’Assemblée, il fut l’un des chefs du centre droit : à ce titre, il fit partie de la légendaire démarche des coalisés réactionnaires, assez irrévérencieusement baptisée du nom de « manifestation des bonnets à poils ».
Manuscrit autographe signé
SAINT-JEAN Robert deManuscrit autographe signé. 1/2 page in-folio. Critique parue dans Marianne ou Bravo pour l’ouvrage Poussières par Rosamond Lehmann chez Plon. « Quelle surprise ! Le roman de l’adolescence perd, à Cambridge, cette odeur de relent et de camphre que Mauriac a si bien saisie dans la province française. Quelle surprise agréable ! » Il critique aussi l’ouvrage de la princesse Bibesco Jour d’Égypte.
Lettre signée
SAINT-GRANIER Jean (Jean Granier de Cassagnac dit)Lettre dactylographiée signée, adressée à Paul Reboux. 26 juillet 1948 ; 1 page in-8° oblongue. Il s’excuse pour le retard de la réponse et informe du renvoi d’un questionnaire.
Pensée autographe signée
SAINT-GRANIER Jean (Jean Granier de Cassagnac dit)Pensée autographe signée. Sans date ; 1 page in-4°. « Le miroir dans lequel nous nous regardons est le plus effroyable des miroirs déformants ! » On joint 2 photographies dont une signée.
Photographie dédicacée
SAINT-GRANIER Jean (Jean Granier de Cassagnac, dit)Photographie dédicacée. 1934 ; 23 x 17,5 cm. Photographie des studios Paramount.« Pour Monsieur Coulon, bien sympathiquement, Saint Granier. »
Lettre autographe signée AVEC DESSINS
SAINT-GERMIER JosephLettre autographe signée. « Dimanche » ; 3 pages illustrées de dessins représentants des chats. « Jeune rien qui vaille, tu es venu m’emprunter de force — à peu près — une photographie de moi que tu devais me remettre aussitôt que le dessinateur aurait fait la soi-disant copie du portrait. Ce jeune homme qui a pour objectif Grévin et qui dessine très coquettement, m’a fait absolument hideux et n’avait nul besoin d’une photographie pour perpétrer son crime de lès-ressemblance », etc.
Lettre autographe signée
SAINT-GERMAIN MarcelLettre autographe signée, adressée à Henry Lartigue. Paris, 7 décembre 1919 ; 1 page in-12. En-tête imprimé du Sénat, enveloppe jointe. « Le 25 Xbre nous ne serons pas à Paris et nous ne pourrons […] assister à la soirée à laquelle votre fils Jacques et Mademoiselle Messager nous convient. Priez-les de nous excuser mais offrez leur nos compliments et nos meilleurs souhaits de bonheur à l’occasion de leur très prochain mariage. »
Lettre autographe signée
SAINT-GERMAINLettre autographe signée. Sans date ; 2 pages 1/2 in-8°. « J’ai été blessé de voir un camarade me parler une fois encore de sa position précaire à laquelle je ne crois pas. J’ai des raisons pour n’oublier jamais nos deux mois d’association pendant lesquels vous n’auriez pas gagné un sou, si le hasard n’avait entravé Munie qui ne voulait jouer que des drames. C’est à moi, à moi seul, qu’on doit le Procès Veauradieux, à moi le succès auquel je croyais seul, à moi, Mlle Lamare, mon élève, un vrai appoint. C’est moi qui ai fini l’affaire avec Madame Figuier. […]. Moi, à qui mes camarades n’ont pas même voté un remerciement, quand Munie se faisait payer les appointements d’un an. […] Passons, tout est donc convenu pour demain, et nous n’aurions été gênés en rien si Munie n’était maladroitement venu dire à Derval que nous n’avions pas besoin d’être au ministère avant 11 h 3/4. »