Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
« UNE ENTREVUE SUR LA CRITIQUE »
COCTEAU Jean.« UNE ENTREVUE SUR LA CRITIQUE », avec Maurice Rouzaud. Édition originale. Les amis d’Édouard, Imprimerie Paillart, Abbeville, juillet 1929 ; 130 X 170 mm, broché. Tirage hors-commerce à 210 exemplaires. Un des 200 exemplaires sur Arches (exemplaire n° 125). Envoi autographe signé (nom du destinataire gratté) de Maurice Rouzaud.
« LE PASSÉ DÉFINI »
COCTEAU Jean.« LE PASSÉ DÉFINI ». 1951-1952, 1953, 1954, journal, texte établi et annoté par Pierre Chanel. Librairie Gallimard, éditions de la Nouvelle Revue Française, 1983-1989 ; 145 X 205 mm, brochés. Tome I (septembre 1983) ; tome II (novembre 1985) ; tome III (septembre 1989).
LA FIN DU POTOMAK
COCTEAU Jean.« LA FIN DU POTOMAK. » Librairie Gallimard, éditions de la Nouvelle Revue Française, 1939 ; 120 X 190 mm, broché. Exemplaire de service de presse. « Ce livre est sorti d’imprimer des presses de l’imprimerie Darantière à Dijon en février 1940. » Ce livre reçut le visa de censure le 7 février 1940. Pendant l’Occupation, il fut interdit de vente.
« ALLÉGORIES. »
COCTEAU Jean« ALLÉGORIES. » Édition originale. Librairie Gallimard, éditions de la Nouvelle Revue Française, 1941 ; 120 X 185 mm, broché. Un des 10 exemplaires sur vélin de Hollande numérotés de 6 à 15 (exemplaire n° 12). Sans le dessin original mentionné au justificatif.
Collection Gérard Economos
COCTEAU Jean.Collection Gérard Economos. Édité par la Galerie Arts et Autographes, 2003 ; 160 pages en couleurs, 200 X 270 mm. Ce très bel ouvrage met en valeur la collection du peintre Gérard Economos. Cette collection réunit de nombreux dessins, pastels et manuscrits de Jean Cocteau. Cet ouvrage de référence présente sous un jour nouveau les relations amicales entre Jean Cocteau et Gérard Economos, jeune peintre débutant. Ce recueil propose plus d’une centaine de reproductions de dessins, autographes et de lettres manuscrites. Cette collection est présentée au public en exclusivité. Cet album de la vie créative et intime du poète a été édité à tirage très limité, il nous reste encore quelques exemplaires.
Ensemble de deux brouillons de lettres autographes dont une signée
BOIS DE BEAUCHESNE vicomte Alcide-Hyacinthe duEnsemble de 2 brouillons de lettres autographes dont une signée, adressées à Chateaubriand. 4 août 1834 et 2 juillet 1835 ; 2 pages 1/2 in-8° et in-12.« M. le V te, le premier exemplaire d’un ouvrage breton revient de droit à la première gloire de la Bretagne. Si quelques mains ont ouverts ce livre, c’est qu’à plusieurs pages on avait aperçu votre nom. Ce nom est pour elle la première chance de succès, comme votre regard fut pour moi le premier des encouragements. Vous agréerez l’hommage d’un Breton qui sais se dévouer, mais qui parle mal de son respect et de son admiration ».« Monsieur le Vicomte, je me suis souvenu un jour de ce vers de Boileau “Soyez plutôt maçon si c’est votre talent” et aussitôt j’ai laissé la plume et j’ai saisi la truelle. N’allez pas croire au moins que l’ambition soit entrée dans une tête bretonne en me faisant maçon dans l’ordre des choses. Je n’ai pas, en cela, je vous jure, la pensée de flatter le Roi de notre choix. C’est une petite maison gothique que j’élève et sous ce toit d’un autre âge je ne veux que me mettre à l’abri des mages de celui-ci. Je fais mon oeuvre en silence et lentement comme un pauvre blessé de juillet peut le faire, car j’ai eu comme tout le monde, ma part de la prospérité générale. Je viens vous demander une grâce : c’est la permission de faire peindre sur un des vitraux de ma maison à côté des hermines de notre Bretagne des armoiries de mes amis poètes, ce vieil écu des Chateaubriand auquel vous avez ajouté tant de rayon de gloire. Dans ces […] de déceptions, ce sera pour moi une consolation et une joie d’orgueil national, d’avoir ainsi constamment sous les yeux le souvenir du plus beau caractère poétique et du plus beau génie littéraire des […] modernes. Ne prenez pas la peine de me répondre mais soyez assez bon pour n’envoyer que l’empreinte de votre cachet. Veuillez agréer la nouvelle expression de mon respect et de ma reconnaissance. »On y joint trois gravures représentant Chateaubriand à divers moments de sa vie.
5 lettres autographes signées
[Comte de CHAMBORD] MONTBEL Guillaume-Isidore, baron de5 lettres autographes signées, adressées au comte de Rochelines, lieutenant colonel dartillerie en 1838 attaché à létat-major de Son Altesse Impériale le Grand Duc Michel à Saint-Pétersbourg. 1845-1849 ; 13 pages in-8°.Intéressantes lettres : 1845 : « Jai lu attentivement les memoires que vous mavez fait parvenir et je les ai remis à Madame la comtesse de Marnes : ils font honneur à vos principes politiques, à votre bravoure et à vos talents militaires. Puisque vous me demandez mon avis, jajouterai quil y a toujours de graves inconvénients à montrer au public les faiblesses et les torts des grands personnages encore vivants, par là on risque de leur enlever le respect qui devrait du moins entourer et consoler leur infortune et lon fournit des armes à ceux dont les mauvaises passions repoussent les princes legitimes en leur imputant une nullité absolue de caractère et de capacité [ ]. Il est dans les idées de Monsieur le duc de Chambord dapporter la plus grande réserve dans ses jugements. Surtout à une époque de récrimination tatillonne ». Janvier 1848 : la comtesse de Marnes [la duchesse dAngoulême] a reçu son poème : « Le siècle nest pas poétique. Les hommes de notre époque qui ont le plus de talent ne trouvent pas de lecteurs pour leur publication en vers. Le théâtre est le seul assisté des muses. On écoute languissamment une tragédie plus gaiement une comédie, beaucoup plus volontiers un mesquin vaudeville. Telle est notre époque ! Je suis loin de lui en faire mon compliment. Par suite les journaux se taisent complètement sur les poëmes, parce que leur premier soin est de servir le public en suivant son gout. Monsieur le comte et Madame la comtesse de Chambord sont allés passer lhyver à Venise. Nous en avons de bonnes nouvelles, ainsi que de Madame la Princesse héréditaire de Parme qui se trouvait à Turin. » Vienne, 29 novembre 1848 : « Votre lettre a été remise à Monsieur le comte de Chambord [ ]. Il compte sur la loyauté dont vous avez donné des preuves dans tant de circonstances.[ ] Monsieur le comte de Chambord est un prince instruit dun esprit remarquable, et ce qui vaut mieux encore doué dune grande rectitude de jugement. Ses ennemis ne peuvent pas lui reprocher de fausses démarches. Dernièrement lun deux a lu à la tribune de lAssemblée une lettre du comte de Chambord. Toute lEurope a pu juger de lélévation de ses pensées et de ses sentiments, et jamais pareil ennemi ne fut plus maladroit. Deux camps opposés partagent la société actuelle : lun combat pour lordre, lautre pour le désordre. Lon voit le bien dans la subversion de toutes les institutions sociales, lautre voit le mal dans la destruction de la propriété de la famille, de lautorité gouvernementale ; lun appelle progrès la révolte de Lamberg, à Francfort par lassassinat de Lichnowsky et dAuerswald à Prague par lassassinat de la princesse de Windischgratz, à Vienne par lassassinat de Latour. Lautre appelle ce progrès par son nom, un mouvement rétrograde vers la barbarie des hordes sauvages des forêts [ ]. Ainsi jai vu bon nombre de magnats hongrois soutenir avec un enthousiasme frénétique les progrès de Kossuth qui les a anéantis et en a déjà fait pendre quelques-uns [ ]. M. le comte de Chambord sait que lhumanité progresse nécessairement parce que comme le dit si bien Pascal, lhumanité est un homme qui apprend toujours. [ ] De toutes les stupidités la plus niaise est celle des aristocrates qui applaudissent aux idées dont lapplication est leur anéantissement. » Frohsdorf, 3 février 1849 : il lui annonce quil peut compter sur lintérêt de la comtesse de Marnes et du comte de Chambord et quil ne veut pas de relation avec la famille impériale russe : « Ils ne sont pas en correspondance avec la famille impériale. Ils se sont fait une loi dobserver à cet égard la plus grande réserve. Bien des circonstances leur ont appris que le malheur doit se respecter lui-même et quil ne doit pas se faire accuser dindiscrétion. Nous avons souvent entendu dire : Res sacra miser... mais linfortune doit se tenir à lécart et cest le parti qua pris Monsieur le comte de Chambord, ainsi que son auguste tante. [ ] Puissent les circonstances changer et donner à Monsieur le comte de Chambord la possibilité dutiliser les talents et la loyauté ce sont des qualités qui nulle part ne sont en assez grande abondance pour quelles soient negligées par un prince intelligent. Lannée 1848 a produit des événements terribles et dutiles enseignements. Ce qui sest passé en Autriche est digne de meditation. Un empire dissous en un instant par des pédants et des folliculaires, et reconstitué rapidement par lénergie des troupes et la fermeté des chefs. Cest lorganisation et la discipline triomphant de lanarchie. En France je crains bien que lanarchie nait le temps de faire encore bien du mal. »
Imprimé
CARTOUCHE Louis-Dominique« Arrest de la cour de parlement concernant deux accusez de la compagnie de Louis-Dominique Cartouche. » Paris, [2 septembre] 1722 ; 3 pages in-4°. Les deux accusés sont André Villars, dit Castellard, et Pierre Antoine Girauldier. Rare document de l’époque.
Dessin original à la pierre noire, signé
[CARCO Francis] — DIGNIMONTDessin original à la pierre noire, signé et dédicacé au poète Pierre Varenne. 233 X 178 mm. Portrait de Francis Carco par André Dignimont. « Pour Pierre Varenne, en souvenir de Francis. Dignimont ». Témoignage de l’amitié qui liait les deux artistes. On joint un poème dactylographié de P. Varenne « Francis Carco ».
Ensemble de 22 lettres, cartes ou billets autographes signés, adressés à Paul Brach
[BRACH Paul]Ensemble de 22 lettres, cartes ou billets autographes signés, adressés à Paul Brach. Formats in-4°, in-8°, in-12. Jean Fayard (5 pièces), Léon-Paul Fargue, Henry de Forge (2), Pierre Frederix (2), Pierre Frondaie (3), Fontenoy, Max Fischer (2), René Fauchois, Marthe de Fels (2), Georges Friedmann, Max Fischer (2).
Ensemble de 20 lettres, cartes ou billets, la plupart autographes signés, adressés à Paul Brach
[BRACH Paul]Ensemble de 20 lettres, cartes ou billets, la plupart autographes signés, adressés à Paul Brach. Formats in-4°, in-8°, in-12. Les lettres sont très souvent du contenu intéressant. Delarue-Mardrus, Beatrix Dussane, Roland Dorgelès, Louis-Paul Deschanel, Maurice Croiset, Louis Delluc, Robert Dreyfus (5 lettres sur Marcel Proust), Georges Duhamel, Luc Dietrich, Maurice Donnay, Maurice Desvallières, André David, Léon Deutsch, Jacques Duval, Raymond Duncan.
Lettre autographe signée
[BONAPARTE princesse BathildeManuscrit autographe signé de l'abbé Laine, chapelain de l'Empereur Napoléon III. 14 octobre 1856 ; 15 pages in-8°. Discours prononcé à l'occasion du mariage de Bathilde Bonaparte avec le comte Louis de Cambacérès le 14 octobre 1856 à Paris. Nous citerons au milieu de ce magnifique manuscrit le passage où il s'adresse au futur époux : « Je rappellerais à votre jeune et ardent souvenir ces lauriers d'Auerstaëdt cueillis il y a cinquante ans, entre autres trophées de victoire, par le maréchal, votre grand père, d'une gloire si pure et si incontestée dans nos fastes militaires et que la main de l'histoire, par la plus heureuse coïncidence, choisit aujourd'hui, pour les balancer sur la pompe de votre mariage avec une petite nièce du grand Empereur. Je vous rappellerais le passé et le présent de l'illustre maison qui vous a donnée la vie. » On joint la lettre autographe signée d'envoi, adressée à un maréchal.
Photographie
BIZET GeorgesReproduction photographique d’un portrait peint. Format cabinet (17 x 11 cm). Photographie éditée par F. Bruckmann à Munich.
Lettre signée
ASSASSINAT DU DUC DE BERRYIntéressante lettre signée par le sous-préfet de Bressuire. 19 février 1820 ; 2 pages in-4°. « Un horrible attentat couvre de deuil la France toute entière. M gr le Duc de Berry vient de périr, frappé par un assassin. Le Roi, dans sa profonde douleur, n’oublie point les besoins de son peuple et veille à la sûreté de l’État. L’assassin arrêté sur le champ va être jugé par la Chambre des Pairs. Toutes les mesures sont prises pour que l’exécrable forfait reçoive la munition et que la tranquillité publique soit maintenue. La capitale et le département, la Chambre et les corps de l’État donnent dans cette douloureuse circonstance, à notre bien aimé Monarque, la preuve la plus touchante de leur affliction et de leur dévouement à son auguste famille. Cependant, comme la malveillance et la crainte peuvent en exagérant un mal, déjà si grand, ajouter aux alarmes et répandre de fausses nouvelles, il est nécessaire de veiller avec soin sur toutes celles qui pourraient circuler. Empêcher des bruits alarmants et sans fondement […], éclairer vos administrés en les rassurant, leur apprendre que le Roi et le reste de la famille ne courent aucun risque, que toutes les mesures sont prises pour garantir leurs personnes sacrées et assurer la tranquillité de l’État, voilà le devoir que vous avez à remplir et que je vous recommande. »
Photographie
BERLIOZ HectorReproduction photographique d’un portrait peint. Format cabinet (17 x 11 cm). Photographie éditée par F. Bruckmann à Munich et Londres.