Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Billet autographe signé.
RIMBAUD ArthurBillet autographe signé « Rimbaud ». Harar 30 décembre 1889 ; petite déchirure de 5 cm anciennement restaurée ; nombreux caractères hamariques au verso.Ce billet est inséré dans un ouvrage : « Rimbaud par Jacques Rivière », 1930, Kra. Un des 200 exemplaires sur hollande, On connaissait 22 reçus autographes datant de son dernier séjour au Harar (1888 - 1891) dont 9 se trouvent à bibliothèque Jacques Doucet, et 2 à Charleville. Voici le texte retranscrit de ce 23e reçu inédit : « Reçu de la douane du Harar, pour le compte de Mr avec SM le roi Ménélik, deux cent quarante deux fraslehs et onze livres de café à 6-1/4, valeur mille et cinq cent quinze talharis et quatorze piastres (1515.14). » Un frasleh est un sac de café chargé sur un chameau et pesant environ 17 kg. Ce reçu dans lequel sont mentionnés les noms du Roi Menelik et M Aldref Ilg, (son chargé d’affaire et son futur premier ministre), porte sur des quantités et des valeurs bien supérieures aux autres reçus. VENDU
ECRIVAINS
AUTOGRAPHES DIVERS.— LAVEDAN Henri [Orléans, 1859 - Paris, 1940], écrivain français. Lettre autographe signée, [adressée à E. Legouvé]. 24 mai 1898 ; 3 pages 1/2 in-12. Jolie lettre sur Polyeucte. 50 euros.— SALMON André [Paris, 1881 - Sanary, 1969], poète français. Carte autographe signée, adressée au peintre Mayo. 26 décembre 1952 ; 1 page in-12 sur carte postale. 50 euros.— VILLEMAIN Abel-François [Paris, 1790 - id., 1870], littérateur français, ministre de l’Instruction publique. Lettre autographe signée à « Mon cher et éloquent orateur ». « 14 février » ; 1 page in-8°. 40 euros.— VILLEMAIN Abel-François [Paris, 1790 - id., 1870], littérateur français, ministre de l’Instruction publique. Billet autographe signé. 1 page in-16. 35 euros— VILLEMAIN Abel-François [Paris, 1790 - id., 1870], littérateur français, ministre de l’Instruction publique. Billet autographe signé. 2 pages in-16. 35 euros
Lettre signée ou lettre autographe signée
CAMUS AlbertNous rentrons fréquemment des lettres de Camus. Nous consulter pour nos disponibilités. Prix suivant l'intérêt du texte.
Pièce autographe signée
VERNE JulesNous rentrons des lettres de Jules Verne de temps à autre, envoyez nous un email (contact@autographe.com) pour en être informé.
Lettre autographe signée
GAUGUIN PaulLettre autographe signée, adressée à Camille Pissarro. [1883] ; 4 pages in-8 (15,6 x 10,9 cm), sous chemise demi-maroquin bleu moderne. Petite déchirure avec manque dans l’angle supérieur du premier feuillet avec atteinte à quelques lettres.Quand Gauguin émet des réserves sur l’art de Pissarro. Gauguin et Pissarro étaient liés depuis longtemps et peignaient souvent ensemble. C’est donc sans détours qu’il se permet de critiquer les œuvres qu’il vient de voir.La lettre reflète également la détresse de Gauguin, qui, en janvier 1883, avait abandonné son travail d’agent de change, suite à la crise de la Bourse. Les diverses combinaisons échafaudées resteront infructueuses, aussi sera-t-il obligé, l’année suivante, de s’installer à Rouen avec sa femme et ses cinq enfants.« J’ai vu vos deux gouaches chez Durand[-Ruel] ; évidemment la charcutière a un bras trop long mais la vieille femme tête de mort n’a rien qui laisse à désirer. Quant à l’autre qui montre ses reins il n’y a rien à retoucher et si on se met dans la voie du joli, on ne saura plus rien de ce qu’il faut faire […] Vous voulez comme Degas étudier des mouvements chercher du style en un mot faire de l’art avec la figure je crois que c’est dangereux au point de vue de la vente. On acceptera de Degas des choses qui ne passeront pas, en ce moment du moins, signées Pissarro. Tenez-vous le pour dit et faites ces choses pour vous, plus tard on viendra vous les prendre sans observation. Pour Durand[-Ruel] continuez à lui faire du paysage et toujours du paysage. Voyez ce que c’est que l’opinion et combien elle varie : il y a 4 mois j’avais voulu faire acheter à Bertaux [Emile Armand Bertaux] des Guillaumin ; j’avais été traité de fou […] J’ai fini par lui en faire acheter un grand chez Tanguy [le Père Tanguy], et maintenant qu’il est chez lui qu’il s’y est habitué il le trouve très bien et recommande aux autres d’acheter des Guillaumin comme si toute sa vie cela avait été son opinion ».Dans la seconde partie de sa lettre, Gauguin confesse son désarroi : « Je vous avoue que je suis très noir en ce moment ; quand je pense qu’au mois de janvier j’aurai un enfant de plus [son fils Pola, qui naîtra en fait le 6 décembre 1883] et que je serai sans place. Je viens de m’adresser à beaucoup de monde et partout c’est la même réponse — Que les affaires ne vont pas […] J’ai fait parler par plusieurs personnes à Petit et je dois être présenté à lui la semaine prochaine : je ne me fais pas d’illusion et il n’est pas probable que je réussirai mais je veux en avoir le cœur net. J’ai été chez Durand[-Ruel] pour le prévenir au cas où on lui demanderait des renseignements afin qu’il m’appuie. Ce dont j’ai peur c’est que Degas qui le connaît ne m’éreinte et qu’avec ses théories de l’art sans manger il ne détruise les recommandations faites pour moi [Degas n’avait aucune sympathie pour l’art de Gauguin]. J’ai entendu dire aussi que Legrand l’ancien commis de Durand[-Ruel] devait se mettre d’une façon sérieuse au commerce de tableaux […] mais je ne connais personne qui le connaisse. Il y a quelquefois dans la vie de ces petits cailloux qui accrochent et qui sont la cause de bien des choses, le tout est de rencontrer ce caillou […] Les causes de l’ouvrier n’ont jamais été écoutées que lorsque celui-ci était à craindre ou qu’il y avait bénéfice à s’en servir […] Je n’ai pas revu votre tableau. Bertaux a été le chercher lui-même, il en est très content, il tient l’argent à votre disposition.Correspondance de Paul Gauguin, 1873-1888, éd. V. Merlhès, Fondation Singer-Polignac, 1984, n° 40, p. 53-54.Ancienne bibliothèque R. et Bernard Loliée.
Lettre autographe signée
CHOPIN, MAHLER, BEETHOVEN, LISZT, WAGNER PROKOVIEV, et AUTRES CELEBRES MUSICIENSCHOPIN, MAHLER, BEETHOVEN, LISZT, WAGNER PROKOVIEV, et AUTRES CELEBRES MUSICIENS NOUS AVONS DES LETTRES VISIBLES À LA GALERIE DE MUSICIENS CELEBRES. Demandez nous !
Petits documents adressés à René Laporte:
ÉCRIVAINS.Petits documents adressés à René Laporte :— RÉGNIER Marie de. Lettre autographe signée, le remerciant pour un livre. 60 €—ROSNY aîné. Lettre autographe signée, le remerciant pour son ouvrage Chasse de novembre « drame fort attachant dans sa tristesse ». 30 €— SALACROU Armand. Carte autographe signée. 25 €
Lettre au choix
THEÂTRE.Lettres autographes signées ou dactylographiées signées à détailler au choix : — André Antoine : LS sur Cagliostro. Mouillures. 30 euros. — Sarah Bernhardt. LAS. 300 euros. — C. Coquelin . 2 LAS. 65 euros les deux. — Ernest Coquelin. 3 LAS. — M. Deval. PAS. 80 euros. — C. Dormeuil. LAS. 40 euros. — B. Dussane. 2 LAS. 40 euros les deux. — Maurice Féraudy. CAS . 40 euros. — F. Galipaux. Photographie dédicacée signée. 120 euros. — Lucien Guitry. 2 LAS. 80 euros les deux. — Lugné-Poe. 2 LAS. 80 euros les deux. — E. Perrin. LAS. 40 euros. — Réjane. LAS. 80 euros. — Madame Roche. LAS. 40 euros. — Cécile Sorel. LAS. 40 euros.
Lettres
SUCHET Louis GabrielNous avons des correspondances de Suchet d'ordre familial. Passez nous voir !
Manuscrits ou lettres autographes signés 我们会定期回到签署手写文档。应要求提供价格表
罗曼·罗兰, ROLLAND RomainNous contacter à contact@autographe.com, nous rentrons régulièrement des documents autographes signés. Prix et liste sur demande. 联系我们contact@autographe.com,我们会定期回到签署手写文档。应要求提供价格表
Lettres de peintres, la plupart adressées à René Druart
BEAUX-ARTS.Lettres de peintres, la plupart adressées à René Druart (plusieurs avec renseignements bio-bibliographiques). Yves Alix : 80 euros. Léon Autemayou : 60 euros. Henri Avelot : 35 euros. Ferdinand Bac (4 lettres ) : 160 euros Jean Bazaine : 120 euros. Paul Balluriau : 40 euros. Henri Barnoin (carte de visite avec 3 lignes autographes) : 5 euros. François Barraud (2 LAS et 1 CAS) : 100 euros. Laszio Barta : 30 euros. L. Bellot (2) : 60 euros. Federico Beltran Masses : 150 euros. Jacques Beltrand (très intéressante lettre sur sa collaboration avec Maurice Denis) : 250 euros. Ben (Benjamain Guittoneau, dit) : 120 euros. Édouard Garcia Benito (3) : 150 euros. Édouard Bernard : 50 euros. Berr de Turique (LS) : 30 euros. Berthold-Mahn : 60 euros. Gus Bofa : 80 euros. Lucien Boucher : 80 euros. Claude-Charles Bourgonnier (5 à G. Montorgueil) : 100 euros. Paul-Adrien Bouroux (2) : 40 euros. Bernard et Maurice Boutet de Monvel (3) : 150 euros. G. Brun-Bouisson : 20 euros. Pierre Brissaud : 40 euros. Jules de Bruycker : 70 euros. Eugène Cadel : 60 euros. Jacques Camus (3) : 120 euros. Leonetto Cappiello (à F. Champsaur) : 120 euros. Marcel Capy : 60 euros. Paul Chabas : 80 euros. Jean Chaperon : 45 euros. Édouard Chimot : 150 euros. Lucien Clergue (3) : 90 euros. Paul-Émile Colin : 100 euros. Fernand Combes : 65 euros. Rachelle von Catinelli (2 CAS) : 30 euros.
Lettres de peintres au choix
BEAUX-ARTS.28 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. à détailler :Félix Bracquemond (à Maurice Tourneux) : 50 euros.Cham (à Bertall) : 50 euros.Jules Dalou (6 à Bartholomé, plus carte de visite). Les 6 : 160 eurosJules Dupré (reçu pour une esquisse, 1851) : 40 euros. Paul Gavarni (à Charles d’Espinois) : 50 euros.Eugène Isabey (à Dauzats) : 70 euros.Charles Jacque : 50 euros.Jean-Paul Laurens (sur une exposition qu’il prépare) : 80 euros.Léon Lhermitte (2 à Bartholomé) : 80 euros.Ernest Meissonier (à Chenavard) : 50 euros. Jean-François Raffaëlli (renseignements pour un catalogue d’exposition) : 70 euros.Auguste Raffet (intéressante, sur la visite de la grande duchesse Marie Nicolaevna à San Donato 1858) : 80 euros.Théophile Steinlen : 120 euros.Jehan-Georges Vibert (intéressante lettre-contrat avec un marchand) : 70 euros.
Photographies signées d’acteurs
ACTEURS — PHOTOGRAPHIES SIGNÉES.Photographies signées d’acteurs, dédicacées à Jacqueline Bréau. Format carte postale.— ALEXANDRE RENÉ. 20 €— BAUGÉ André. 10 €— BRUNOT André. 15 €— DAUPHIN Claude. 25 €.— ESCANDE Maurice. 25 €.— GERMAINE Rouer. 20 €.— PRÉJEAN Albert. 15 €.— ROSSI Tino. Carte signée. 25 €.— WEBER Jean. 20 €.— WILLM Pierre-Richard. 25 €.
Très précieux ensemble de 2 lettres et de 3 manuscrits autographes et un manuscrit
DIDEROT DenisTrès précieux ensemble de 2 lettres et de 3 manuscrits autographes et un manuscrit. — Lettre autographe signée, adressée à M. Le Breton. 1 page in-12, adresse, et cachet de cire de fermeture. « Il me parait, Monsieur, que la conclusion de notre traite ne tient plus qu’à ces Dictionnaires anglais qu’on me refuse opiniatrement et que vous sentez vous meme qu’il est très ridicule que je n’aye pas »... Le cachet de cire rouge : C’est un cachet portant un écu mi-parti : à dextre un lion rampant, à senestre une tour crénelée à trois créneaux surmontant un motif difficilement identifiable ; l’écu étant sommé d’un heaume bordé de fleurons en arabesques à dextre et senestre, qui descendent jusqu’à mi-écu. — Lettre autographe signée [adressée à Jean-Albert Euler (1734-1800)]. 25 octobre 1773 : 1 page in-8°.Le 6 juillet 1762, neuf jours exactement après le coup d’état du 28 juin qui l’a mise sur le trône, Catherine II invite Denis Diderot à venir en Russie pour y publier L’encyclopédie, qui a été interdite à Paris. Diderot arrive à Saint-Pétersbourg en octobre 1773, où il demeure cinq mois. Catherine II traite son invité en personne « distinguée » et passe beaucoup de temps avec lui. « J’ai fait passer à l’Academie, par les mains de Monsieur Stahlin que j’en croyais le secrétaire, la veritable expression de ma reconnaissance »... — Manuscrit autographe. Notice sur Clairaut. [Juin 1765] ; 3 pages in-4°. On notera de grandes différences de textes avec l’édition publiée. « Clairaut était un très-grand géomètre, presque sur la ligne des Euler, des Fontaine, des Bernoulli et des d’Alembert, il avait moins de génie que Fontaine, plus de justesse et de sûreté, et moins de pénétration que d’Alembert : ce dernier a perdu, à sa mort, un rival qui le tenait sans cesse en haleine, et c’est une grande perte »…— Manuscrit autographe Satire contre le luxe à la manière de Perse. [1767] ; 4 pages 1/2 in-4° corrections ; quelques taches. La Satire contre le luxe, que Diderot songea un temps à intégrer dans le Salon de 1767, comme en font foi l’édition Naigeon et la copie de ce Salon conservée au château de Coppet, ne figure pas dans le manuscrit autographe, tel qu’il est parvenu jusqu’à nous. Notons que les thèmes du luxe, des artistes corrompus par l’or, traversent le Salon de 1767, la Satire contre le luxe à la manière de Perse, les Regrets sur ma vieille robe de chambre, le Salon de 1769 (cette corruption explique selon lui la pauvreté de ce dernier salon). Voir notre article : « Diderot, les Salons de 1767, de 1769 et la question du luxe », Diderot Studies XXIX (2003), 65-82. — Manuscrit autographe. [1765] ; 4 pages in-4°. Important manuscrit de la dernière partie de son Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765. « On dit de Saint Pierre de Rome que les proportions y sont si parfaitement gardées que l’édifice perd au premier coup d’œil tout l’effet de sa grandeur et de son étendue, en sorte qu’on en peut dire, Magnus esse, sentiri parvus »... On joint un manuscrit autographe. 4 pages in-4°, très abîmé dans un angle, touché par l’humidité.« Le souper fini, on causa, on plaisanta, on fit de la musique, on dansa. Cependant le chargé d’affaires Cotenski etait seul dans un coin, et etendu sur un grand fauteuil, la tête baissée, les yeux fermés, faisant semblant de dormir, mais ne dormant pas. De tems en tems, nos danseurs qui le regardaient ……………… et l’abandonnèrent à des eclats de rire qu’ils attribuaient à un faux pas, au manque de la cadence, et à tout ce qui leur venait en tête, mais que notre faux dormeur ne se manifestait pas... Sur les deux heures du matin, nous nous separames »... PRIX SUR DEMANDE
Lettre autographe signée
GAUGUIN PaulLettre autographe signée, adressée à Charles Morice. [Tahiti], avril [18]98 ; 3 pages et demie in-8 (19,8 x 15,5 cm), sous chemise demi-maroquin bleu moderne.Sévère et douloureuse lettre de Tahiti, à propos de Noa Noa. Apparemment inédite.Fixé à Tahiti en 1895, pour son deuxième séjour, Gauguin, très démuni et malade, désespérait de son sort. Trois mois avant cette lettre, il avait tenté de se suicider. Durant ce même mois d’avril, il obtint en ville un petit emploi au cadastre lui permettant de subsister. Il répond à une lettre de reproches de Charles Morice, qui avait écrit avec lui Noa Noa, ce récit du premier séjour du peintre à Tahiti, publié dans La Revue blanche d’octobre et novembre 1897. Morice s’efforçait alors de placer ce livre chez un éditeur (Noa Noa sera publié en 1901 aux éditions de La Plume, mais Gauguin ne verra jamais ce volume). Un désaccord éclatera entre eux, Morice ayant touché seul et sans partage les droits de la publication en revue.Morice lui ayant reproché d’oublier ses efforts en sa faveur, Gauguin riposte vivement : « il faut avouer que tes courtes lettres, si spirituelles qu’elles soient, deviennent inintelligibles pour moi, deviennent des rébus que je ne peux déchiffrer dans l’état pitoyable où je suis. Si tu n’as pas le temps nécessaire pour m’écrire, abstiens-toi totalement ; j’ai encore peu de temps à vivre et il vaut mieux ne pas me tourmenter. A quoi fais-tu allusion en m’accusant d’oublier tes efforts ? Je n’ai pas de copie de lettres comme les commerçants et je ne sais laquelle de mes lettres longues et explicatives a pu te blesser [...] Est-ce ma réponse à ta demande de toucher l’argent de Noa Noa [les droits d’auteur de La Revue blanche, que Gauguin, qui n’avait rien touché, refusait de partager avec lui] ? [...] tu agis avec sévérité en me refusant la bouchée de pain - la seule - qui se présente possible dans un temps toujours à venir [...] je souffre physiquement depuis deux ans [...] je n’ai plus de forces - tout sombre devant moi, et tu viens me tourmenter, toi l’ami et non l’ennemi [...] Hors de la société, hors de la famille, - je n’ai jamais lu ces mots (cher père) écrits par mes enfants [Gauguin avait, l’année précédente, rompu avec sa femme] [...] à défaut d’expansion mes actes et mes paroles témoignaient pour moi du peu d’oubli de ce que l’on fait pour moi [...] quoiqu’il en soit, pour conclure, je te dirai alors sévèrement : “Mon cher Morice, cessons cette correspondance à bâtons rompus qui ne rime à rien ; mieux vaut encore le pur souvenir d’une bonne amitié d’autrefois, désormais dans le silence” […] P.S. Je venais de terminer un tableau que je crois une belle œuvre et je te l’avais dédié, considérant que la nécessité cruelle, qui m’obligeait à te refuser ce que tu me demandais, me forçait à un dédommagement. Il est vrai que mon tableau n’a aucune valeur pécuniaire, mais l’intention vaut le fait […] En le regardant, tu penseras peut-être que j’ai toujours été et que je suis encore plus ton ami que tu ne le pensais ».Rousseurs éparses, insignifiantes déchirures.