Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Poème autographe signé
DELARUE-MARDRUS LuciePoème autographe signé « Le soldat muet ». 2 pages in-4°. Poèmes en 9 quatrins , traduction d’après R.L. Stevenson.
Manuscrit autographe
PHILIPPE Charles-LouisManuscrit autographe. 1 page 1/2 in-4°. « De l’Art — M. Henri van de Putte ». Il pose la question : « pourquoi la société actuelle est incapable de s’exprimer en art ? Mais simplement parce qu’elle est inharmonique! Tout se résume en effet à l’Harmonie; et c’est le mot unique que les poètes, les vrais philosophes et les vrais politiques ont sur les lèvres et dans le cœur. » Peu commun.
4 lettres tapuscrites signées
ESNAULT-PELTERIE RobertEnsemble de 4 lettres signées : 3 lettres adressées à Jacques Mortane et une au commandant Lorenz :— 12 janvier 1927 ; 1 page in-4°. « En rentrant de voyage, j’ai dû repartir presque aussitôt, c’est pourquoi je vous réponds avec un tel retard, et je dois encore partir incessamment. Vous savez combien je suis toujours heureux de vous être agréable et vous devez par conséquent vous rendre compte combien il m’est pénible de ne pouvoir l’être cette fois-ci. J’aurais voulu vous voir pour vous expliquer de vive voix les raisons de cette impossibilité et si je ne puis le faire avant mon départ, je ne manquerai pas d’avoir une entrevue avec vous à mon retour. »— 17 avril 1930 ; 3 pages in-4°. « Je vais faire le 2 mai à 8 h 1/2 du soir, au grand amphithéâtre de la Sorbonne une Conférence de vulgarisation sur l’Astronautique, et ceci sous les auspices de la Société des Savants et Inventeurs de France dont je suis Président. Votre journal comme beaucoup d’autres, s’est intéressé au sort des Inventeurs et des Savants, mais hélas les résultats obtenus jusqu’à présent, tant en ce qui concerne les subventions aux laboratoires que l’amélioration d’une loi de brevets vieille de plus de 80 ans, sont encore totalement insuffisants. Notre société elle-même (1200 membres dont 21 membres de l’Académie des Sciences et une quarantaine de notabilités industrielles) a une existence bien précaire et ne résiste en fait à l’anémie finale que grâce aux soutien de 3 ou 4 de ses membres. […] C’est donc comme Président de la Société des Savants et Inventeurs de France que je viens faire appel à votre amabilité en vous demandant votre aide pour attirer des auditeurs à cette conférence Je vous ai dit plus haut qu’elle serait “de vulgarisation”. J’ai pu obtenir par M. Gaumont un extrait renfermant toutes les portions techniques du film “Une femme sur la lune” portions pour lesquelles — vous le savez peut-être — la Société allemande UFA avait pris comme Conseiller Technique le Prof. Oberth. Il résulte de là que le film que je présenterai donnera réellement au public une idée très approchée de ce que seront la fusée interplanétaire et les péripéties du Voyage de la Terre à la Lune. À la suite de ce film, M. Lucien Rudaux, l’Astronome et Artiste bien connu, a accepté de projeter lui-même une série de paysages lunaires qu’il a reconstitués géométriquement au moyen des ombres visibles sur des photographies télescopiques de la lune prises avec de forts grossissements. »— 29 avril 1930 ; 1 page in-4°. « Il me faut avouer que je fus un peu inquiet lorsqu’on m’annonce qu’un article avait paru sous ma signature dans le Miroir du Monde : Maintenant que je l’ai vu, je suis pleinement rassuré et dois vous féliciter du parti que vous avez tiré des documents que vous possédiez et je n’ai pas à renier cette signature. Je suis heureux de voir par votre photo qu’Oberth qui était maigre comme un coucou (il ne mange pas souvent à sa faim) a beaucoup engraissé ; par contre je suis attristé par la disparition de sa chevelure hirsute, qui a fait place à un crâne dénudé !!!!! »— adressée au Commandant Lorentz. 19 août 1930 ; 1 page in-4°. « Le roman de ma vie n’a rien de fort réjouissant, mais il présente cette particularité que je n’ai même pas la possibilité d’en parler sans risquer d’augmenter mes tribulations... Et comme j’en ai plus qu’assez déjà, je préfère encore me taire. Espérant que vous comprendrez mes raisons, j’espère que vous voudrez bien m’excuser, je vous remercie d’avance de votre silence qui est la seule chose que vous puissiez présentement faire pour moi. »On joint un ouvrage sur les travaux de Esnault-Pelterie. 86 pages in-4°, complété de ses 2 planches.
Lettre autographe signée
QUENEAU RaymondLettre autographe signée, adressée à Mme Bourdouxhe. Paris, 1er mars [1946] ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe. En-tête de la NRF. « J’ai reçu peu de temps avant mon départ pour l’Autriche une lettre de la dame qui s’occupe des conférences à Bruxelles dont vous m’aviez parlé. […] Je n’ai pu déchiffrer son nom et je n’avais pas son adresse. Auriez-vous l’obligeance de lui transmettre mes excuses ? La date de mon départ pour les USA est toujours indéterminée ; j’espère être bientôt fixé. »
Lettre autographe signée
QUENEAU RaymondLettre autographe signée, adressée à Mme Bourdouxhe. Paris, 16 décembre 1946 ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe. En-tête de la NRF. « Je vous remercie très vivement pour tout le mal que vous vous êtes donnée. Mais une chose m’inquiète : je désirais obtenir le livre (ronéotypé) de Freys (que je connais déjà) et je suppose naturellement que M. de Walhens n’a pas l’intention de s’en dessaisir. Je le lui renverrai donc très prochainement, ne voulant pas le priver longtemps de cet instrument de travail (comme on dit). »
Contrat dactylographié signé deux fois
GREENE Henry GrahamContrat dactylographié signé deux fois. 30 mai 1957 ; 2 pages in-4°. Contrat entre Jean Mercure de la Société des auteurs et Graham Green, directeur de production, concernant la pièce The Potting Shed. « Autorisation de traduire et de jouer ladite pièce en France, Belgique, Monaco, Suisse et les pays francophones à travers le monde [...]. Avec obligation de se conformer aux conditions stipulées sur le contrat. » Rare.
Grande photographie du studio Harcourt, dédicacée à l’actrice Jeannette Batti
SIHANOUK NorodomPhotographie du studio Harcourt, dédicacée à l’actrice Jeannette Batti [1925-2011]. [1946] ; 23,5 x 18 cm ; photographie signée par le studio Harcourt, avec le portfolio de la maison Harcourt. Le roi est représenté debout en habit cambodgien.« À Mademoiselle Jeannette Batti. En témoignage de ma très vive admiration et de ma très affectueuse amitié, N. Sihanouk. Paris, 22 juin 1946. » Cette photographie a été dédicacée à l’actrice durant son séjour à Paris en 1946. Il rencontra à cette occasion le général de Gaulle. Les archives du roi ont brûlées dans le palais Royal lors de l’arrivée des Khmers rouges.
Pièce autographe signée
DUPUYTREN GuillaumePièce autographe signée. 14 juillet 1814 ; 2 pages in-4°. Il s’agit d’un bilan de santé du vieux chevalier de Boufflers qui devait décéder l’année suivante. « M. de Boufflers n’a […] rien qui puisse lui faire craindre l’une ou l’autre de ces maladies. Tout ce qu’on pourrait lui dire ou lui faire au sujet de ces maladies prétendues serait sans but et devrait être sans résultat. L’état des yeux de M. de B. est celui de tout le reste de son corps. Ils participent à l’irritabilité, aux spasmes et autres affections nerveuses […]. Ses autres organes ont été tour à tour fatigués depuis que M. de B. est affecté d’hypochondries. Les organes reviendront à leur état ordinaire lorsque la constitution aura cessé d’être tourmentée par l’affection nerveuse générale. 14 juillet 1814. Dupuytren. »
Ensemble de 4 lettres autographes signées et 5 lettres signées :
ANTOINE André-PaulEnsemble de 4 lettres autographes signées et 5 lettres signées :— Paris, le 12 juillet 1921 ; 1 page in-4°. « Ce règlement ne presse pas pour moi ; mais puisque vous devez fournir un chiffre à Fayard, comptez 30 francs par jour là-bas. C’est sur ce prix que la facture a été établie par l’hôtel du Nord. Il est bien malheureux que vous n’ayez pu suivre le film jusqu’à la fin ; la deuxième partie a été plus intéressante et plus pathétique que la première. Il y a eu des essais de révolte collective toujours parce qu’on allait trop vite, et quand le soir de la vingtième séance, j’ai déclaré que la bande était finie et que l’on reprendrait le train le lendemain soir, cela a été de la prostration et du désespoir. Mais une dernière surprise m’attendait au retour. Tout ce qu’a tourné Burel est raté et hors d’usage dans la plus grande partie. Soit que cet as soit tout simplement un incapable, soit plutôt que ce garçon a travaillé dans une période où il était à peu près fou. Rien de sa besogne ne ressemble à ce que j’attendais. »— Paris, le 21 juillet 1921 ; 1 page in-4°. « Je suis en train de “monter” l’Arlésienne et ce n’est pas non plus un petit travail. Malgré les fantaisies de l’inéffable Burel, le travail silencieux du doux Trimbach, l’autre opérateur me permettra d’en sortir à peu près. Mais, si j’en avais été réduit à la production de Burel, j’étais frit. »— Paris, le 24 janvier 1933 ; 1 page in-4°. « Volterra vient de donner une pièce anglaise stupide qui, probablement, ne fera pas long feu. Je lui écris donc aujourd’hui même pour, ainsi qu’il avait été convenu entre nous, lui signaler que vous avez une pièce terminée, et l’inviter, s’il le juge utile à vous faire signe. »— « Samedi » ; 1 page in-4°. « Accroc, il y a du Bernstein là-dessous. Je suis obligé d’aller ce soir à Versailles pour Judith. »— Paris, le 28 janvier 1933 ; 1 page in-4°. « Voici la triste lettre que je reçois de Volterra, incorrigible d’ailleurs, et qui ne serait pas Volterra s’il avait répondu autrement. J’ai mis un petit mot dans un de mes papiers du Journal qui peut mettre la puce à l’oreille d’un Directeur, et je vous engage à aller porter votre manuscrit à Max Maurey à qui j’en ai parlé. Le précédent de Topaze le dispose évidemment à plus de curiosité et d’initiative. »— « Mercredi » ; 1 page in-8° sur papier de deuil. « Merci, mon vieux, de votre affectueux témoignage. Que dire ? Rien. Je suis un peu hébété mais nous sommes des centaines de milles comme ça et je ne pense plus qu’à l’autre là-bas pour Vauquois en tremblotant d’angoisse. »— « Lundi » ; 1 page 1/3 in-8°. « Voulez-vous dîner avec moi demain à 8 heures chez Champeau place de la Bourse ? Un de mes amis sera là qui nous sera précieux à votre endroit le moment venu puis au Calmettes et au Figaro et puis à Lemaitre ? »— « Jeudi matin » ; 1 page in-4°. « Merci, mon cher ami. Je vous embrasse »
Lettre autographe signée
GIONO JeanLettre autographe signée. 22 mars 1948 ; 1 page in-4°.« Je suis d’accord avec vous pour accepter les conditions de votre lettre du 19 mars en ce qui concerne les représentations du Voyage en calèche dans les pays de langue anglaise. Petite remarque : je veux avoir une copie du texte traduit pour mes archives. En ce qui concerne le cinéma, je ne sais pas jusqu’à quel point me lient des contrats que j’avais passé en 1940 avec mon ami Léon Garganoff. IL est mort l’an dernier. Je vais me renseigner. Mais vous pourriez m’y aider en écrivant un mot à sa veuve […]. Lui demander simplement si elle possède les droits cinématographiques pour le Voyage en calèche. »
2 cartes autographes signées
RAFFY LE PERSAN (Jean Raffy, dit) [Paris, 1920 - id., 2008], peintre français.Ensemble de 2 cartes autographes signées, adressées au peintre Constant Baruque. 2 pages in-16 oblongues (140 x 90 mm) chaque.— Saint-Aygulf, le 2 janvier 1961, enveloppe jointe. « Merci pour votre charmant dessin qui orne ma cheminée provençale. Je connais parfaitement votre région où je viens de temps en temps. […] J’y ai passé de merveilleux séjours et ai croqué des vues de votre coin. »— Paris, le 9 février 1963. « Merci de votre mousseux, que je n’ai pas eu le plaisir de déguster. […] Je vous serai reconnaissant de ne pas m’écrire, car je n’ai jamais le temps de répondre à toutes les lettres. J’ai été atteint d’un affreux strabisme de l’œil gauche, qui m’a empêché de peindre durant de longs mois, à présent cela va mieux mais je peins moins et je n’écris que rarement. »
Lettre autographe signée
PUVIS DE CHAVANNES PierreLettre autographe signée, adressée à une femme. 28 aout 1891 ; 4 pages in-8°. « Qui peut bien vous venir troubler ainsi par un affreux racontar — piétinez-moi donc […] votre carton est très bien, il n’y a que l’orateur qui soit un peu de travers, mais ce n’est rien quant à son costume, si vous représentez un personnage âgé il il est très convenable (je parle sérieusement) qu’il ait un manteau […]. Ne craignez pas de faire empiéter un peu sur vos contours, le dessin se verra en dessous, vous le retrouverez facilement. […]. Les fleurs feront merveille. Ce sera le côté réjouissant de ce austère. J’aimerais bien mieux vous dire tout cela que de vous l’écrire, mais je suis de plus en plus prisonnier […] Je suis allé hier à Rouen placer mes deux dernières toiles. »
Photographie signée
FONTANAROSA LucienPhotographie signée, adressée au peintre Constant Baruque. [1964] ; 138 X 190 mm. Dédicace sous la photographie : « À Constant Baruque cordialement, Fontanarosa ». Fiche biographique jointe. Rare.
Ensemble de pièces signées
BRAYER Yves4 pièces signées ou autographes signées, adressées au peintre Constant Baruque. 1961-1969 ; formats divers, enveloppes jointes. « Merci mon cher Baruque de vos vœux apportés par cette excellente blanquette de Limoux. C’est trop gentil de votre part » (1967) ; il est occupé en 1967 avec son exposition parisienne ; il le remercie d’avoir pensé à son anniversaire et de lui avoir envoyé des nougats (1969) ; il le remercie pour ses vœux et lui envoie les siens (1969). On joint 2 pièces signées de son épouse au même.
Poème autographe signé
DERÈME Tristan (Philippe Huc, dit)Poème autographe signé. « Petit Poème. » 1 page in-8°, oblongue. « C'est février, le mois des chattes et du givre dans les ténèbres. Tu reviens. Je vais revivre. C'est toi. Je ne sais plus si j'ai pleuré ! C'est toi. Et tous les rossignols gazouillent sur mon toit. C'est toi. Voici un an que tu n'es revenue Dans cette chambre où tu as dansé toute nue En ouvrant ton ombrelle afin de ne pas voir Ton corps souple se refléter dans le miroir. Tu t'en allas. Le soir, j'alignais des distiques Mélancoliques. Souvenirs, vol de moustiques ! C'est toi. Je veux chanter ton rire et février, Et piquer un lilas sur le calendrier. Tristan Derème. » Paru dans La Verdure dorée, Éditions Émile-Paul frères, 1922.