Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe
LOUS Pierre (Pierre Louis, dit)Manuscrit autographe intitulé « Cours de Botanique ». [Circa 1884-1885]. Cahier petit in-4° (22,3 x 17,8 cm) de 60 pages, reliure cartonnée dos toilé rouge d'origine (à la marque Papeterie des Étudiants et de l'Odéon F. Bénard). Ancienne collection Louis Barthou (Ex-Libris). Précieux manuscrit sous forme d'un cahier d'écolier illustré de plus de soixante dessins du jeune Pierre Louÿs. En titre, Louÿs avait écrit en majuscules à l'encre rouge : « Histoire de la littérature grecque », mais a utilisé ce cahier pour le Cours de Botanique. Chaque leçon (Tissus végétaux, La Racine, La Tige, La Feuille, La Fleur, Le Fruit, La Graine, Germination, La Sève, etc.) est illustrée sur la page qui lui fait face par des dessins et des croquis à la plume, tous légendés : coupes de tiges, racines diverses, branchages, palmier, fleurs, champignons, toutes sortes de végétaux, de graines, etc. Le cahier contient encore son buvard d'origine, et un petit feuillet in-12 sur lequel le jeune Louÿs a noté le classement des 30 élèves de sa classe à la composition en Botanique, lui-même arrivant 8e.
La mort du fidèle de lEmpereur
BERTRAND AlphonseLa mort du fidèle de l'Empereur Lettre autographe signée, adressée à la belle-mère de sa sur Hortense, Mme Thayer, à Paris. 2 février [1844] ; 1 page in-8°, avec adresse. Lettre sur la mort de son père, le grand fidèle de Napoléon le 31 janvier 1844 : « Tout est fini, pleurez sur moi je ne suis plus qu'un pauvre orphelin ; mon noble père est mort mardi à 3 h et il a été enterré sans vous attendre, sans attendre Henri, hier à midi. Apprenez cette triste nouvelle à ma pauvre sur pour moi, je n'aurai pas le courage de lui écrire. »
Lettre autographe signée, adressée au Prince de Joinville
MARCHAND Louis-Joseph-Narcisse, comteLettre autographe signée, adressée au Prince de Joinville. Sans date ; 2 pages in-folio. Il lui demande l'entière exécution du testament de Napoléon ce qui lui permettra de pourvoir à l'établissement de sa fille. « Les paroles pleines de bontés dont m'a honoré le Roi, le jour que j'ai eu l'honneur d'être admis devant Sa Majesté, se sont terminées par celles-ci au besoin, Mr Marchand, adressez vous à moi. Si le testament de l'Empereur, Monseigneur, avait eu son entière exécution à mon égard, je me garderai d'importuner votre Altesse Royale du besoin où je suis d'avoir une position nouvelle : mais il ne m'a pas été permis d'offrir à ma femme qui m'apportais en dote un nom illustre, que la moitié du legs que je tenais de la munificence de l'Empereur. Cette somme, est aujourd'hui mon unique patrimoine dans peu d'années je devrai songer à l'établissement de ma fille et mon coeur aurait à souffrir cruellement, si ma femme devait renoncer à des soins et des habitudes dont j'ai entouré son existence depuis notre union ».
Lettre autographe signée « J. », adressée à Micheline Resco
PERSHING John JosephLettre autographe signée « J. », adressée à Micheline Resco. 15 pages formats divers, quelques enveloppes ; en français.Extraordinaire lettre damour accompagnée des clefs pour des communications chiffrées, adressées à sa maîtresse, la peintre portraitiste Micheline Resco [1894-1968]. 73 rue de Varenne samedi soir. « Ma chère adorée jai été chez vous et nous avons sonné près de demi heure sans réponse [ ], jétait très fâché de manquer une instant avec vous mon Darling. Il me semble chérie que je taime toujours plus, mais je ne sais comme il est possible. Votre chère lettre daujourdhui est seulement assez pour me faire vous aimer toujours [ ] avec un amour profonde et tendre. Comme je vous aime cest éternelle. Je suis tout à toi toujours. J. » Il linvite à une promenade à deux en auto, le lendemain. « Bon nuit chérie à moi une longe baissé très douce avec nos âmes et nos curs ensemble » Les clefs du code de correspondance, sur 6 paperolles, sont des listes de mots, parfois accouplés avec un autre terme en français ou anglais, leur signification en regard. « Nicole Je nai pas compris le câble. Watching Je suis à Wash. Violet Je suis en tour dinspection ou en voyage. [ ] Columbus/Columbine Jai confiance, vs êtes toute ma vie. Azure/usure Ayez confiance et courage » « Éclair Je désire partir le pl. vite possible. Corail Quand dois-je partir ? [ ] Étoile/Estelle Vous êtes tout à fait à moi, mon ange mon tout » On joint le certificat de bénédiction du « mariage de conscience » contracté entre Pershing et Micheline Resco, célébré à lhôpital Walter Reed par Jules A. Baisnée, prêtre de Saint-Sulpice, Washington 3 septembre 1946.Dossier extraordinaire !
Lettre autographe signée
SCHLEGEL Friedrich VonLettre autographe signée, adressée à J.B. Bupprecht. [vers 1812-1813 ?] ; 1 page in-8° ; en allemand. Il lui renvoie «le manuscrit que vous aviez eu la bonté de me transmettre, tout en espérant que, très bientôt, je pourrai me délecter d’un autre des vos articles » ; il espère pouvoir lui rendre visite bientôt. Il s’agit sans doute d’un article pour le Deutsche Museum, paru à Vienne en 1812-13. Rare.
Empreinte de la main droite de Jean Giraudoux
GIRAUDOUX JeanEmpreinte de la main droite de Jean Giraudoux, sur une feuille de papier noircie à la fumée et ayant servi à la réalisation du livre La Main de l’écrivain, publié chez Stock.
Poème autographe signé
SOUPAULT PhilippePoème autographe signé « Chansons pour les baptêmes ». [1946] ; 1 page 1/2 in-8°. Publié par l’éditeur Eynard (Suisse), en 1949, dans un recueil intitulé Chansons.« Chansons pour les baptêmesMélancolie mélancoliequel joli nom pour une jeune filleNeurasthénie neurasthéniequel vilain nom pour une vieille filleJe cherche un nom pour un garçonun nom d’emprunt un nom de guerrepour la prochaine et la dernièrepour la dernière des dernièresEspoir peut être Agénorou Singulier ou Dominiqueun nom à coucher dehorsau temps des bombes atomiquesMais je préfère Nuitpour celle que j’aime et chérisNuit brune nuit douceNuit claire comme eau de source.Philippe Soupault. »Tirée de Trois chansons du jour et de la nuit (1946).
Lettre autographe signée
GAUTIER ThéophileLettre autographe signée, adressée à l’architecte Jean-Baptiste-Antoine Lassus. Sans date [vers 1846-1847] ; 1 page in-8°. Chaleureuse lettre de recommandation en faveur de son ami le sculpteur Auguste Lechesne [1819-1888]. « Je vous recommande pour les travaux de sculpture à faire dans la nouvelle sacristie de Notre Dame mon ami M. Lechesne que j’ai suivi dans sa carrière d’artiste et dont je réponds corps et âme. Il vous fera, j’en suis certain, des choses admirables. Préault [Auguste Préault] qui est des plus fins appréciateurs en pareille matière, vous dira que je n’exagère pas. C’est à mon gré l’un des meilleurs sinon le meilleur des ornemanistes de ce temps. Il a su mettre de la poësie dans l’arabesque et de la vérité dans la fantaisie. Tout ce que vous ferez pour lui sera regardé comme service performant et je vous en serai profondément reconnaissant. »Il ne semble pas que Lassus ait été convaincu par cet ardent plaidoyer. Théophile Gautier a consacré un article à Auguste Lechesne dans l’Artiste intitulé Sculptures d’une maison moderne.
Lettre autographe signée
GIDELettre autographe signée, adressée à Élie Allegret. [La Roque,] « Lundi 2 juillet » ; 2 pages 1/2 in-8°. Il a quitté Paris, après le mariage de son cousin et s’est installé à La Roque. « Vous savez, je crois, que j’était garçon d’honneur et que pour le circonstance, j’ai du arborer le tuyau et l’habit. […] Tout s’est bien passé malgré notre grande émotion. Et maintenant me voilà de nouveau à La Roque, travaillant peu, lisant beaucoup et flânant encore plus. Quand il ne pleut pas, je prends un petit ballot de livres pour m’inciter à abattre de la besogne et je m’assieds dans les bois ; là comme la terre est humide, je mets mes livres sous moi pour ne prendre froid,... mais le résultat est le même. La campagne est charmante, on commence à faire les foins, et les prés encore couverts de fleurs ont un air de fête qui vous rend tout joyeux. […] Si vous saviez comme il est bon de se dire en se promenant, que dans un mois, on sera de nouveau tous ensemble et que cette joyeuse vie de l’été passé reprendra. »
Ensemble de manuscrits autographes signés
BUTOR MichelEnsemble de 3 manuscrits autographes signés entourant des gravures numérotées et signées par Masurovsky, 1973. 2 grandes feuilles 565 X 380 mm avec titre « Clefs des Approches » avec, sur chaque feuille, des poèmes différents. Poèmes intitulés « Clefs des approches », illustrés par Gregory Masurovsky. ILes tirages n’excédaient pas trente exemplaires, précise l’artiste dans une lettre (parue dans Obliques, 1976, p.120). La 3e feuille (400 X 505 mm), légendée « Les mots à la presse », montre une gravure simulant une page d’un journal, remplies et signées par M. Butor.
Empreintes des mains gauches des frères Jérôme et Jean Tharaud
Frères THARAUDEmpreintes des mains gauches des frères Jérôme et Jean Tharaud réalisées le 4 mai 1938, sur une feuille de papier noircie à la fumée et ayant servi à la réalisation du livre La Main de l’écrivain, publié chez Stock.
Ensemble de 8 lettres autographes signées, adressées à Armand Salacrou
LIMBOUR GeorgesEnsemble de 8 lettres autographes signées, adressées à Armand Salacrou. Sans date ; 19 pages in-4°, quelques pages effrangées en bordure. Très intéressante correspondance entre les deux écrivains.— « Je ne regrette pas Paris, bien que ce soit là que la civilisation règne en dominatrice avec ses mille artifices, et où sont mes amis qui sont ce que les civilisations ont fabriqué de mieux, c’est Wiesbaden avec son petit tramway jaune qui vient du Rhin et l’air de musique au fond des vallées qui fait danser, c’est l’odeur des tilleuls sur les routes l’été , et le chant des crapauds de Schierstein, c’est avec le plus amer désespoir et une nostalgie telle que j’écrirais bien une lettre à M. Le directeur de l’Echo du Rhin afin qu’il me fasse revenir, le grand pont rouge qui à Mayence traverse le Rhin. Ce sont les allemandes mélomanes et les gros buveurs de bière au fond des cafés ouverts après une cour et une autre encore, au fond des maisons. Ce sont les pâtisseries de là bas, ce sont les eaux magnifiques et le vin du Rhin, le Rhin, le Rhin, celui qui a tenu dans mon verre, ce sont les cerises et les bains miraculeux, les Russes, un air d’ennui et six mois de volupté. Mais quel malheur que tu n’aies pas connu les petites villes de l’Italie du Sud, les petits ports où j’ai passé des journées précieuses. Le charme de ce voyage est à siècles derrière moi, maintenant, par delà l’Adriatique qui est une rivière, mais par delà les montagnes d’Albanie que Titan ne soulèverait pas. Les bateaux ont peur d’aborder à ce pays. Aussi descendu de ma barque, c’est ainsi que j’atteignis la terre albanaise. Une dizaine de sauvages m’attendaient sur le bord. Ils étaient couverts de haillons ...»— « J’irai à Paris le 19 qui est dimanche et par conséquent je pense que le grand maître jouira de son jour de repos hebdomadaire. Je n’aime pas les villes le dimanche (encore moins la campagne), mais il faut bien passer qq. part. Aussi habillez vous comme en semaine et ne mettez pas de chemise propre. […] J’ai eu un nouveau furoncle composé divisé en plusieurs salles et vestibules comme un temple égyptien ».
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT PhilippeManuscrit autographe signé, Le Cinéma — Music-Hall : Une Soirée à l’Olympia. [Vers 1930] ; 5 pages in-4°. Amusant compte rendu, pour L’Europe nouvelle, du spectacle qui fait courir tout Paris : un opéra cinématographique en couleurs, parlant, chantant, suivi d’un divertissement de Louis Lemarchand, le « grand producer attitré des Folies-Bergères ». Soupault présente ce spectacle comme le triomphe du mauvais goût. Il raconte longuement « l’opéra », le Roi des Vagabonds, dont le héros est François Villon, puis résume la teneur des Régates à Deauville, sketch maritime qui se termine avec les pleins feux sur une femme nue.
Dessin autographe signé
GUITRY Sacha [Saint-Pétersbourg, 1885 - Paris, 1957], acteur, auteur dramatique et cinéaste français.Dessin autographe signé représentant son grand ami l’acteur De Max. [Circa 1902] ; 110 x 170 mm, à l’encre. Ce dessin de jeunesse provient des papiers de M. Minville, professeur du jeune Sacha Guitry dont il confisquait et conservait les dessins. Sacha avait alors dix-sept ans à peine et allait faire paraître Le Page. Beau dessin.
Ensemble de lettres ou pièces signées
GALLIFFET GastonManuscrit relatif au second duel Galliffet-Lauriston. 2 pages 1/4 in-8°. « Analyse de la seconde rencontre. Dans un atelier loué exprès, ne pouvant se battre dehors à cause du grand froid, se sont rencontrés de nouveau Monsieur de Galliffet, guéri de sa blessure, et Monsieur de Lauriston, avec les mêmes témoins et le Mis du Hallay-Coëtquen toujours pour juge du camp. Le combat a duré près de 25 minutes, 4 ou 5 reprises ont eu lieu […]. M. de Lauriston a reçu une légère blessure dans la main qui ne l’a pas empêché de continuer et Monsieur de Galliffet ayant reçu une blessure à la hanche qui s’est arrêtée sur le haut de l’os de la cuisse ; Monsieur Baret, chirurgien qui assistait au duel ayant visité immédiatement la blessure de M. Galiffet, a déclaré qu’il ne pouvait continuer de combattre ; sur ce le juge de camp ainsi que les quatre témoins ont déclaré que l’honneur était satisfait et que le combat devait cesser après ces deux rencontres. […] Les deux adversaires réconciliés se sont donné une cordiale poignée de main. » Nous joignons la lettre du marquis du Hallay-Coëtquen, relative à ce manuscrit qu’il envoie à un journaliste et auquel il voudrait apporter des modifications (1 page 1/2 in-8°).On joint une très belle lettre autographe signée de Galliffet, adressée à Calmette. Paris, 9 octobre 1899 ; 4 pages in-16. « Il est possible (confidentiel) que le gouvernement soit amené à désigner un officier pour suivre au coté des Boërs la campagne du Transvaal. Le commandant Damade est déjà parti pour rejoindre le général en chef de l’armée anglaise. […] Le projet scolaire effraie beaucoup de gens raisonnables. C’est le droit du gouvernement. Mais est-ce le moment de s’en alarmer? Le Français devient nerveux quand le gouvernement se mêle de ses affaires privées. L’impression que causera ce projet résultera dans une certaine mesure du procès en cours devant le Sénat. Plus je pénètre dans les affaires du ministère, plus je constate que, uniquement soucieux de se créer une clientèle militaire, Monsieur de Freycinet a amené la confusion de tous les pouvoirs. […] Le projet de loi sur la constitution et le fonctionnement des conseils de guerre sera soumis par moi samedi au conseil des ministres. »