Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
NAPOLÉON IV Eugène-LouisLettre autographe signée « Napoléon », adressée au comte Barthélemy de Las Cases fils. Camden Place, Chislehurst 10 décembre 1877; 2 pages et demie in-8°, enveloppe jointe.Lettre de condoléances au petit-fils du mémorialiste de Sainte-Hélène, sur la mort de son père.« La nouvelle de la mort de Mr le comte de Lascases votre père ma vivement peiné. Il avait par son dévouement tenu à perpétuer une tradition de famille, née à Ste Hélène, mais qui ne sest pas, je le sais, éteinte avec lui. Je serais bien aise si le témoignage de sympathie que je vous envoie dexil pouvait adoucir la douleur du coup qui vous frappe, car je ne puis oublier que sur la terre dexil linfatigable attachement de l'un des vôtres à consolé linfortune du premier de ma race »...On joint : une page de dessins à la plume du Prince au dos dun feuillet de papier deuil à en-tête de Camden Place. un carton dinvitation au nom du comte de Las Cases, pour les cérémonies de la majorité du Prince à Chislehurst. une lettre autographe signée du duc de Bassano, à Mgr Félix de Las Cases, Camden Place 2 décembre 1877, condoléances pour la mort de son cousin, au nom de lImpératrice et de Son Altesse Impériale. la copie dune lettre d'Eugénie (23 février 1873) en réponse aux condoléances de Las Cases sur la mort de Napoléon III.
Correspondance
MENANTEAU PierreEnsemble de 12 lettres et 16 cartes autographes signées, adressées au poète Jean Stiénon du Pré. 1954-1984 ; in-8° ou in-12. Très intéressante correspondance très dense sur la poésie. Il est question que douvrages de poésie, de critiques de livres, de vers échangés « Le Bonheur est un dieu qui marche les mains videsEt regarde la vie avec des yeux baissés », de citations échangées « Jaime aussi cette autre citation de Léonard de Vinci : La chambre dune petite habitation rajuste lesprit. [ ] Je me méfie beaucoup des miroirs et jadis jai remarqué que les mères, en Vendée, ne voulaient pas que leurs enfants y contemplent leurs doutes...». ces lettres sont empreintes dadmiration pour la poésie de Jean Stiénon du Pré.On joint un ouvrage dédicacé de Pierre Menanteau « Herbier pour un enfant poète », avec une belle dédicace à Jean Stiénon du Pré.On joint de Jean DENOËL : Correspondance de 6 lettres (4 LAS et 2 LS) au même.
Pièce signée
VAN LOO CarlePièce signée. Paris, 3 mai 1756 ; 1/2 page in-folio. Reçu de pension pour la somme de 444 livres, délivrée en faveur de M. Cochin, « secretaire perpétuel de lAcadémie Royale de Peinture et de Sculpture, chargé par Monsieur le marquis de Marigny, directeur et ordonnateur général des Bâtimens du Roy, de la recette et distribution des fonds de lÉcole des Élèves. »On joint une pièce signée par son fils Jules César Van Loo, le 23 septembre 1765.
Lettre signée, à André Castel ou à son épouse
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel ou à son épouse. Dimanche ; 1 page in-8°. «Il faudra qu'on regarde ensemble cette encyclopédie taurine exhaustive. La tiendra chez Pouly je la regretterai bien mais impossible ! Je m'embarque le 17 pour Alger. Et d'ici là, toute la semaine, dernière semaine à passer à Paris avant l'expédition, il me faut procéder à la veillée d'armes du chevalier avant l'assaut. Je veux dire me décanter et recueillir et préparer un peu par la pensée mon travail de turqueries que j'ai en tête de faire là bas. Il ne fallait pas envoyer l'argent de lady Chatterley à Gallimard, je voulais vous l'offrir en cadeau. Donc c'est raté. Bien merci de votre offre d'un petit séjour ensemble chez votre gentille soeur à Grasse ; oui telle idée me sourit grandement ; j'aimerai joliment bien faire ce petit voyage avec vous et qu'on passe ainsi ensemble quelques jours de repos dans cet aimable pays ; et j'aurais plaisir à parler avec votre beau-frère et son ami qui était avec lui l'autre fois ; il faudra qu'on le fasse une fois , rappelez moi je vous prie à leur souvenir quand vous les verrez. Bien bonjour à la signora Castel et bonjour à demoiselle Paulette et bonjour à votre soeur. »
Lettre signée
THIERS AdolpheLettre signée, adressée à son « Cher Rossini ». Paris, le 15 octobre 1840 ; 1 page in-4°, en-tête « Ministère des Affaires Étrangères ». Le Stabat Mater de Rossini pour les cendres de Napoléon. « Je sais que vous avez composé une partition du Stabat qu'il conviendrait parfaitement pour la cérémonie de la translation des restes de l'Empereur Napoléon. Vous ne refuserez pas, j'ose l'espérer, d'associer votre nom aux hommages que la France va rendre à cette grande Mémoire. Ce sera témoigner dignement que vous n'avez pas oublié un pays qui vous admire toujours et qui vous regrette autant qu'il vous aimait. En accueillant favorablement ma demande, vous me donnerez un précieux souvenir de notre ancienne amitié. »
Lettre autographe signée
GOURGAUD Gaspard, baronLettre autographe signée, adressée au général Bertrand. « Neuilly ce 3 juin 1840 mercredi » ; 1 page in-8°. « Je n'ai pas vu le président du Conseil, mais d'après ce que pense le roi, la remise pourra avoir lieu vendredy ou samedy. Je m'empresse de vous en informer aussitôt que cela sera décidé et d'aller vous voir. Tout à vous de coeur Votre bien dévoué Le Lt gal Gourgaud.»
Lettre autographe signée
GOURGAUD Gaspard, baronLettre autographe signée, adressée au général Bertrand. « ce 4 juin 1840 » ; 1 page in-8°. « C'était bien dans l'intention du Roi de faire ce que vous désiriez, ainsi il n'y a aucune difficulté à ce que je vous fasse au nom du Roi la déclaration que vous demandez ; et à midi ou midi 1/2 je serai chez vous pour vous la faire. Le Roi ou vous, voila qui est bien entendu. A une heure, la réception des armes aura lieu au Palais des Tuileries, ainsi que cela est convenu. Tout à vous et aux vôtres. Le Lt Gal Gourgaud. »
Lettre autographe signée
RAMSAY DE BALMAIN Alexander Antonovitch, comteLettre autographe signée, adressée à l'amiral Pulteney Malcolm, commandant de la base navale de Sainte Hélène. Rosemary Hall 30 décembre [1816] ; 2 pages 1/2 in-8°, avec adresse, en français. « Je vous dois milles excuses, Monsieur l'Amiral, pour n'avoir pas répondu de suite à votre billet d'hier, et mille remerciements pour votre aimable invitation. L'Orontes qui part et ne part pas, sans que personne que Sir Hudson Lowe se cache le motif, nous met dans une étrange perplexité, on desireroit profiter d'une aussi bonne occasion et l'on écrit lettre sur lettre. J'ai promis à plus de vingt personnes des nouvelles de Bonaparte. Si j'achève ma correspondance avant cinq heures, assurément je me rendrai à votre invitation avec un plaisir infini. Mais si je n'achève pas, veuillez ne pas m'attendre et permettre que je vienne un des jours de la semaine sans m'annoncer. Veuillez aussi offrir mes respectueux hommages à Milady Malcolm. Mme de Genlis peindra sa reconnaissance pour les coquilles. Dans un joli roman qu'elle nous dédiera et qu'elle intitulera Les exilés de Ste Hélène. C'est mon philosophe qui vous remettra ce billet. Il va en ville pour se faire arracher la dent de sagesse. Croyez, Monsieur l'Amiral, à mon sincère dévouement. Balmain.»
Imprimé avec envoi autographe signé
BERTRAND Henri-Gatien, comteImprimé avec envoi autographe signé, adressé à Marie-Denis Larabit. [Imprimé du 30 mars 1840] ; 8 pages in-4° « Au capitaine du génie Larabit : En souvenir de notre séjour à l'isle d'Elbe, et des travaux qu'il fit exécuter à l'isle de la Pianola. Bertrand. » Imprimé : « Exposé fait par l'ancien Grand-Maréchal Bertrand relativement aux armes de Napoléon. »
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Mardi ; 1 page in-8°. « muy amigo J'aurais bien voulu revoir Canitas à Arles refaire au toro ses grimaces de masque japonais. J'aurais bien voulu me rissoler en Camargue aux cotés du sublime Rivera et voir peut-être le mirage dresser son effigie à l'horizon. Pobre de mio, que lastimo que me he olividado quasi todo lo que sabia en castellano, me gustaré bien hablar castellano con Vd. Hace muchos anos que no he mas hablado. Pero entiendo todo lo que me dice Vd. Mais il faut travailler, j'ai bien trop vagabondé ces temps et perdu bien du temps en dissipations diverses et je veux maintenant me claquemurer et travailler. J'ai fait lire votre lettre (si gentille) à Jean Paulhan avant hier soir J'attends d'un pied ferme l'assaut de madame Castel-Remoustrant contre mes étendards barbaresques. Je salue bien Jean Hugo mais je n'approuve pas l'acescence du muscat de Fourques, je veux croire que vous n'avez nulle part à cette affaire. Mille amitiés. » Le 15 juin 1947, c'est un cartel 100% aztèque qui affronte les toros de Yonnet (Christophe, le père d'Hubert). Carlos Vera « Cañitas », Antonio Velasquez et Manuel Gutierrez Sanchez « El Espartero », ce dernier sera blessé à la face. Il est fort probable que Jean Dubuffet assista à cette corrida.
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Dimanche 14 septembre ; 1 page in-4°. « Muy querido amigo Que lastima! Impossible que yo venge! Tengo alguna esposicion de cuadras que empieza el 7 de Octobre a la galeria des senor René Drouin y tengo de prepararla y no puedo ausentarme de Paris. Jean Paulhan prend des airs dégoutés de grand crâneur pour dire qu'il ne se dérange pas pour des toros de Pouly ; il les lui faut au moins portugais qu'il dit. Me gusta muchissimo de recibit cartas en castellano. Me parece siempre muy alegre el idioma castellana. La frontière des Pyrénées va remarcher qu'ont et je vais vite aller rafraîchir mes possibilités de m'exprimer dans cet idiome. Me gustaria muchisimo de hacer retratos de toreros y especialmente de Canitas. Germaine Paulhan va maintenant un peu mieux. Vous me ferez grand plaisir en me confiant des recaditos, donnez m'en le détail je m'en chargerai avec plaisir et vous ferai les envois puisque je ne puis venir. Je croyais avoir perdu en dormant la nuit sur la banquette du compartiment mes clefs ; j'ai constaté cette disparition au matin de l'arrivée à Paris quand j'ai voulu ouvrir la porte d'entrée de mon logis ; le serrurier est intervenu ; mais c'est incommode que je ne peux plus fermer à clef les portières de ma petite auto quand je la laisse en station ; il est vrai que je n'ai plus d'essence. J'ai grande émotion à regarder le mémorial de cet épouvantable danger qui a menacé la muy graciosa senorina Pablita et vous même en ce jour de décembre auquel vous vous référez et je vous invite à mettre un ex-voto à ce sujet à l'église de sainte Sarah. René de Solier , écrivain des plus obscurs et qui vient de perdre bien fâcheusement sa jeune épouse, se trouve actuellement dans ses lieux ; je lui ai conseillé d'aller vous saluer à Nîmes. Yo le abraze Vd muy calorosamente. »
Pièce signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteImprimé. Paris, 30 mars 1840 ; 8 pages in-4°. « Exposé fait par l'ancien Grand-Maréchal Bertrand, relativement aux armes de Napoléon » (Imprimé chez Techener, 1840). Envoi autographe signé adressé à Adolphe Moreau, agent de change et grand collectionneur. « A monsieur Adolphe Moreau, aux Eaux-bonnes, Bertrand. »
Lettre autgraphe signée
QUOY Jean René ConstantLettre autographe signée adressée à Mr de Blainville ( professeur au Muséum d’histoire naturelle à Paris). Rochefort, 7 Décembre 1832 ; 2 pages in-8° collées sur un papier in-folio. « Bien que vous ne vous occupiez plus spécialement de mollusques, j’ai cependant chargé mon bon ami Mr de Preycinet de vous en faire tenir quelques uns de ceux qu’on nourrit avec soin dans les environs de Marennes. En les anatomisant vous trouverez peut-être la cause qui leur donne une belle couleur verte, que nous recherchons ici avec beaucoup d’attention. C’est tout ce que notre pays a de digne d’être offert ».
Manuscrit autographe signé
KEYSERLING Hermann, comte vonManuscrit autographe signé, intitulé « Elisabeth Foerster-Nietzsche ». 1925 ; 6 pages in-folio, avec corrections ; en allemand. Manuscrit concernant la mort de la sœur de Nietzsche et de Willy Schlütes, Zaratohustra de Nietzsche, Gustave Flaubert, Albert Thibaudet, etc. Rare.
Lettre autographe signée
HUYSMANS Joris-KarlLettre autographe signée, adressée à une femme. Paris, 29 avril 1903 ; 3 pages in-16. « Chère Madame et sœur, sur ma recommandation Descaves a envoyé tout un train de livres à relier à Moralès à Poitiers. Il y a de cela 2 mois ; depuis ce temps plus de nouvelles […]. Vous seriez mille fois aimable quand vous irez en cette ville, à demander au dit Moralès pourquoi il ne répond pas aux lettres. […] Rien de neuf ici ! Vous avez lu la protestation du pauvre homme. […] Tout le monde s’étonne de ce genre de remerciements venant de gens qui n’existent, pour le public, que depuis qu’on en parle. Les Leclaire sont toujours à Lourdes. Il y a là un Carmel délicieux dont j’ai fait la connaissance. […] Rien de neuf pour les bénédictins.»