Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Gouache.
DELAUNAY SoniaProjet pour tissus. Gouache à motifs serpentins. 10 x 10 cm. Cachet de la collection Robert Perrier, collection Sonia Delaunay au dos.
Aquarelle en forme déventail sur papier calque
ROY LouisFillettes aux oies dans un parc.Aquarelle en forme déventail sur papier calque.Signée au milieu du tampon à son monograme.Datée 190220 x 39 cm.
Lettre autographe signée
MÉHEUT MathurinLettre autographe signée, illustrée de 2 dessins signés, adressée à Mme Verdier. Paris, 11 mai 1926 ; 31 x 40,6 cm.Très belle lettre évoquant Raboliot de Maurice Genevoix.« Que vous avez de la joie dêtre au soleil alors que dans ce triste Paris nous ne connaissons plus que pluie et vent et que notre printemps si ardemment escompté va sévanouir. Je suis allé (voilà plus dun mois) passer quelques temps en Sologne, au pays de Raboliot, le prix Goncourt de cette année, pour en faire lillustration. Je me suis permis de couvrir ce petit mot avec deux petits croquis, souvenir de ce voyage en Sologne. Jétais assez près du château de la Sauldre, or comme lon na jamais répondu même à lenvoi de loriginal que javais fait pour le livre malgré vos recommandations, je me suis bien gardé de diriger mes pas de ce côté. Jai eu fort heureusement durant ce séjour un temps superbe et un accueil charmant de Genevoix le jeune auteur de Raboliot et de Rémy des Rauches, de Éparges, etc.Dimanche dernier nous avions la famille Manchotte à déjeuner. Inutile de vous dire combien et comment nous avons causé de vous ?Le docteur sera aussi heureux que nous, revoir les vrais amis sont si rares. Hier soir, cétait le vernissage du salon des Décorateurs. Monde fou et innovation ! un jazz... cétait épatant au Gd Palais. Tous ces spectacles intellectuels, uniques à Paris, compensent heureusement la vilaine saison. A la maison tout le monde va bien et vous adresse leurs compliments et tous leurs bons souhaits de bon séjour, tout en se réjouissant de vous revoir au plus vite. »
Gouache
DELAUNAY SoniaProjet pour tissus. Gouache à motifs serpentins. 10 x 10 cm. Cachet de la collection Robert Perrier, collection Sonia Delaunay au dos.
Lettre autographe signée
LOWE sir HudsonLettre autographe signée, adressée au comte Balmain. Castle James Town [Sainte-Hélène], le 15 septembre 1819 ; 2 pages 1/2 in-4°, en anglais. « Referring to a remark I made to you a few days since of an apparent misconception as to what had been expressed in the extrait from Mr O'Meara's letter in regard to the bulletins of Mr Baxter, I have written a short note upon it, which I [decided] to inclose herewith. Although Mr O'Meara, in the letter from which I transmitted you the extract, spoke only of information given to the persons at Longwood about the bulletins furnished by himself, yet I find in a recent publication he has made a similar assertion in respect to the bulletins of Mr Baxter and I inclose an extract for your information, requesting you to remark the passage which Mr O'Meara himself has pland in parenthesis. I send also the book with the leaf marked but request the favour of it being quickly returned to me, as I am referring to the publication on various other grounds ». Traduction française : « Faisant référence à une remarque que je vous ai faite il y a quelques jours depuis une apparente méconnaissance de ce qui avait été exprimé dans l'extrait de la lettre de M. O'Meara au sujet des bulletins de M. Baxter, j'ai écrit une brève note à ce sujet, que j'ai [décidé] d'inclure ici. Bien que M. O'Meara, dans la lettre dont je vous ai transmis l'extrait, n'ait parlé que des informations données aux personnes de Longwood au sujet des bulletins fournis par lui-même, je trouve pourtant dans une publication récente qu'il a fait une affirmation similaire en ce qui concerne les bulletins de M. Baxter et dont je vous inclus un extrait pour votre information, vous demandant de noter le passage que M. O'Meara a placé lui-même entre parenthèses. J'envoie également le livre avec la feuille marquée mais je vous demande la faveur qu'il me soit rendu rapidement, car je fais référence à la publication pour divers autres motifs. »
Lettre autographe signée,
BEAUHARNAIS Eugène deLettre autographe signée, adressée au général Bertrand. Bade, Grand Duché, 23 juillet 1821 ; 1 page in-4°. Admirable lettre sur la mort de Napoléon. « J'ai appris par les papiers publics d'Angleterre et de France la perte douloureuse que nous avons faite en la personne de l'Empereur Napoléon. Je juge par mes peines celles que vous avez éprouvées en ces cruels moments. Vous avez, ou du moins la douce consolation de recueillir les dernières paroles de cet illustre et infortuné Monarque, et de lui rendre les derniers soins et devoirs. C'était le prix justement dû à votre noble et généreux dévouement. Je pense, mon cher Général, que cette lettre vous trouvera à Londres et, en attendant que vous soyez sur le continent, je vous prie de me donner quelques détails qui me seront autrement précieux que de stériles articles de journaux. S'il vous avait été aussi permis d'emporter quelque partie de la dépouille mortelle du grand homme, je demanderais à votre amitié de me la confier. Mon respect et ma reconnaissance pour la mémoire vous tranquilliseraient sur ce dépôt sacré. Je vous embrasse, mon cher comte, jusqu'à ce qu'il me soit permis de vous serrer dans mes bras et je vous prie de faire agréer mes hommages à Madame la Comtesse. »
Lettre autographe signée
MILLET Jean-FrançoisLettre autographe signée adressée à son ami le peintre Lavieille. «Vendredi » [circa 1849-1850] ; 1 page1/2 in-8°.« Mon cher Lavieille, Il serait bon que vous vinssiez voir comment va votre habitation ne fut-ce que pour une journée, car d’après quelques paroles échappées à Coppin, la fenêtre de votre atelier devrait être moins grande que vous n’en étiez convenus ensemble. Venez le plus vite possible et ne manquez pas de venir d’abord chez moi avant de voir Coppin, afin que nous puissions causer un peu de la chose en question. Vous saurez que ces gens-là (ceux de Barbizon) ont besoin d’être surveillés d’une façon très suivie, sans quoi on obtient la moitié à peine de ce dont on était convenu avec eux. Pour ma part j’ai des tracasseries avec mon propriétaire, ainsi pour la fenêtre de mon atelier qu’il voulait me réduire d’un quart et j’exige l’entier accomplissement de la chose convenue. Il va être forcé de démolir ce qu’il avait bâti, la fenêtre seulement. Je suis allé dernièrement à Paris, je vous dirai pourquoi je ne vous ai pas vu. Bonjour et poignées de main. »Les lettres de Jean-François Millet sont d’une insigne rareté.
Manuscrit autographe signé « Autour de la table »
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Manuscrit autographe signé « Autour de la table ». Septembre 1856 ; 32 pages in-8°. Manuscrit complet d’un article de critique dialoguée. C’est l’avant-dernier d’une série de huit articles publiés dans La Presse du 24 juin au 25 octobre 1856 sous le titre Autour de la table, et recueillis en 1862, avec d’autres articles, dans un volume qui porte ce titre, chez l’éditeur Dentu. Celui-ci, paru le 26 septembre 1856 sous le numéro VII, deviendra le dernier (VIII) dans le volume. Le manuscrit, à l’encre bleue, présente de nombreuses ratures et corrections. Il est daté en tête « 15 7bre 1856. Montfeuilly » [20 septembre dans La Presse et le volume], le lieu fictif de Montfeuilly n’étant autre que Nohant. Autour d’une table, se réunissent les membres de la famille et l’auteur, dont Théodore, Julie, Louise, qui interviennent dans cet article pour discuter des « auteurs nouveaux », et d’abord du Livre du bon Dieu d’Édouard Plouvier, avec des musiques de Joseph Darcier. C’est l’occasion de débattre de « l’association du chant et de la poésie ». À Julie qui soutient que la musique prime sur les paroles, Théodore répond : « Je vous accorde que les paroles doivent être très simples, parce que la musique, étant une succession d’idées et de sentimens par elle-même, n’a pas besoin du développement littéraire, et que ce développement recherché et orné lui créerait une entrave et un trouble insurmontables. Je crois que de la musique de Beethoven sur des vers de Goethe (à moins qu’ils n’eussent été faits ad hoc, et dans les conditions voulues) serait atrocement fatigante. Mais, de ce que j’avoue qu’il faut que le poëte s’assouplisse et se contienne pour porter le musicien, il n’en résulte pas que j’abandonne, comme vous, le texte littéraire à un crétinisme de commande. Nous sommes, du reste, en progrès sous ce rapport et j’ai entendu, dans ces derniers temps, des opéras très bien écrits et d’excellens ou de charmants vers qui ne gênaient en rien la belle musique : entr’autres la Sapho de Gounod, dont Émile Augier avait fait le poëme. Et si vous voulez monter plus haut encore dans la région de l’art, vous reconnaîtrez que le Dies irae de Mozart doit l’ampleur sublime de son style à la couleur sombre et large du texte latin »... On lit les poèmes de Plouvier, et on en fait l’éloge, les rapprochant des Contemplations de Victor Hugo : « Vous verrez que, chez les poëtes vraiment inspirés de ce tems-ci, la réhabilitation par l’expiation est annoncée, et que cette doctrine, sortant victorieuse de la démonstration philosophique, a trouvé dans l’art son expression éloquente et sa forme vulgarisatrice. C’est la prédiction du progrès indéfini, c’est la bonne nouvelle des âges futurs, l’accomplissement des temps, le règne du bien vainqueur du mal par la douceur et la pitié ; c’est la porte de l’enfer arrachée de ses gonds, et les condamnés rendus à l’espérance, les aveugles à la lumière ; c’est la loi du sang et la peine du talion abolies par la notion du véritable Évangile […] Le dix-neuvième siècle a pour mission de reprendre l’œuvre de la Révolution dans ses idées premières. […] Nos poëtes descendent aujourd’hui dans l’arène du progrès pour purifier le siècle nouveau, et cette fois leur tâche est à la hauteur d’un apostolat »… On parle ensuite de La Tentation du poète italien Giuseppe Montanelli, « un des hommes dont s’honore l’Italie patriotique et littéraire », grand poème dominé par « l’idée de douceur, de chasteté, de dévouement et de pitié », dont Théodore résume les différents chants, peignant la lutte du Christ contre Satan ; mais c’est aussi « une œuvre philosophique et patriotique […] une large esquisse symbolique de l’histoire de l’Italie », par un homme appartenant « à la politique révolutionnaire libérale de son pays », qui conclut à « l’alliance avec la monarchie sarde pour sauver la nationalité italienne » … On finit par La Mort du Diable de Maxime Du Camp : « La forme est un mélange de tristesse, d’ironie et d’enthousiasme : c’est ce que l’on peut appeler de l’humour, et vous verrez que cela mène à une conclusion philosophique […] Théodore nous lut ce poëme remarquable, abondant, facile, un peu trop facile parfois, mais dont les longueurs sont rachetées par des traits brillants et un sentiment profond »... On en conclut qu’il « est bien temps que l’homme soit guidé vers le bien par l’idée du beau, et que le laid périsse en prose comme en vers. […] C’est par la foi, ce rêve sublime, que tout ce à quoi l’homme aspire devient une certitude, une conquête, une réalité ».
Photographie signée, dédicacée
ROSSINI GioacchinoPhotographie dédicacée au compositeur Samuel David. Passy, 20 septembre 1865 ; 420 x 320 mm, légères traces de mouillures, encadrée. Rare envoi autographe signé : « À mon ami et collegue Samuel David, G. Rossini ».
Dessin à l’encre, crayon et aquarelle signé
DETAILLE ÉdouardDessin à l’encre, crayon et aquarelle signé, représentant l’Empereur Napoléon Ier.12,5 x 11,3 cm, sur papier. Encadrement ancien.Envoi autographe signé « à Madame Thérèse Jour.. souvenir bien affectueux, Detaille ».
Pièce signée
NAPOLÉON Ier (Pièce signée « NP », Palais de Trianon, 22 mars 1813 ; 2 pages in-folio. Contresignée par comte de Sussy ministre secrétaire d’État ; Duc Decrès ministre de la Marine et des Colonies, et François Ferrier directeur général des Douanes. En partie imprimé vignette aux armes impériales et cachet sec. Passeport maritime accordé à un navire américain depuis le port de Bordeaux sous la raison de “A. Bareau & Bernard ainé” pour introduire des denrés et à la charge du navire d’exporter des marchandises française.
Lettre autographe signée
ARNOTT ArchibaldLettre autographe signée, adressée à Hudson Lowe. 26 mars 1821 ; 4 pages in-4°, en anglais. « Soon after I left you this morning, I received the enclosed note in consequence of which made the rest of my way to Longwood. I went to the Capt Lutyens Quarters and sent a message to Dr Antomarchi that I come there in compliance with his request. He waited on me almost immediately & told me he had sent for me, to have a consultation on General Bonaparte'malady. [ ] then he proposed to go to count Bertrand which I declined at first, however he said it would be a great satisfaction to him (Dr Antomarchi) if I would allow the marshal to be present when he started Gnl Bounaparte case to me taking this view of it, to satisfy him honnested [ ]. Dr Antomarchi continued giving me a long history of Genl Bounaparte's present complaint as well now laboring writer he call a gastric remittent from which I understand to be a remittent from accompanied with great affection of the stomach. However from his statement to me after all the information I could obtain from his regarding General Bounaparte'disease I could not discover that it is marked by any dangerous symptoms as yet when I expected that to be my opinion. Dr A. said, that he himself did not concerned then was any immediate danger, but he dreaded the result of the disease, which of course must be incertain. Dr Antomarchi having guess me a full history of the fever assessment the most urgent symptoms, I proposed a mode of treatment which met with his acquiescement & said should be adopted. [ ]» « Peu de temps après que je vous ai quitté ce matin, j'ai reçu la note ci-jointe en conséquence de laquelle j'ai fait le reste de mon chemin vers Longwood. Je suis allé au quartier du Capt Lutyens et j'ai envoyé un message au Dr Antommarchi pour lui dire que je venais là-bas conformément à sa demande. Il m'a attendu presque aussitôt et m'a dit qu'il m'avait fait appeler pour avoir une consultation sur la maladie du général Bonaparte. [ ] puis il a proposé d'aller chez le comte Bertrand que j'ai refusé au début, mais il a dit que ce serait une grande satisfaction pour lui (Dr Antommarchi) si je le voulais permettre au maréchal d'être présent lorsqu'il a commencé [à parler de] la cause du Gnl Bounaparte pour que j'en prenne ce point de vue, pour satisfaire son intégrité. [ ]. Le Dr Antommarchi a continué à me raconter une longue histoire. Le Genl Bounaparte se plaint actuellement pendant son travail d'écrivain, de ce qu'il nomme un problème gastrique intermittent dont je comprends qu'il s'agit d'une fièvre rémittente accompagnée d'une grande infection de l'estomac. Cependant, d'après sa déclaration, après toutes les informations que j'ai pu obtenir de lui concernant la maladie du général Bounaparte, je n'ai pas pu découvrir qu'elle était encore marquée par des symptômes dangereux alors que je m'attendais à ce que ce soit mon opinion. Dr A. a dit que lui-même ne se souciait pas du danger immédiat, mais il redoutait l'évolution de la maladie, qui, bien entendu, serait incertaine. Le Dr Antomarchi m'ayant raconté un historique complet de l'évaluation de la fièvre des symptômes les plus urgents, j'ai proposé un mode de traitement qui a rencontré son acquiescement et a dit qu'il fallait l'adopter ».
Lettre signée
JACQUES IILettre signée « Jacques R[ex] » avec 6 mots autographes, adressée au duc de Juliers Philipp-Wilhelm von Wittelsbach-Neuburg, en français. Château de Whitehall, 15 octobre 1685 [25 octobre 1685, nouveau calendrier]. 1 page in-4°, adresse au dos, cachets armoriés de cire noire avec vestiges de lacs de soie noire. « Mon cousin, le vin que le Sieur de Philippin votre escuyer et lieutenant-colonel de vos gardes m’a présenté de votre part, m’est d’autant plus agréable qu’il est une nouvelle marque de votre affection, et un surcroist de l’ancienne bonne volonté que la Maison palatine de Neubourg a toujours eue et conserve pour moy. Ledit sieur de Philippin, qui s’est bien aquitté de la commission dont il étoit chargé, vous asseurera à son retour de mon amitié, et du désir que j’auray en toutes rencontres de vous en donner des preuves. »
Lettre autographe signée
JACQUES IILettre autographe signée « J R [ex]», adressée au futur duc de Lauzun, en français. Château de Saint-Germain-en-Laye, 31 août 1690 ; 1 page 1/4 in-4°, adresse au dos, cachet armorié de cire rouge, petite déchirure due à l’ouverture sans atteinte au texte. « JE VOY QUE L’ON AVOIT LAISSÉ bOISLEAU DANS LIMERIKE AVEC LE PLUSPART DE L’INFANTERIE IRLANDOIS ET QUELQUE CAVALRIE ET DRAGONS, ET QUE VOTRE INFANTRIE ET LE CANNON DEVOIT MARCHER À GALLOWAY. JE SUIS FORT EN PAINE POUR VOUS AUTRES, SÇACHANT LE MÉCHANT ESTAT DE MES AFFAIRS par les lettres du d[uc] de Tyrconnel [Richard Talbot, vice-roi catholique d’Irlande, un des chefs militaires de l’armée jacobite]. J’espère que les vaisseaux du roy arriveront assez à temps pour pourvoir à votre sûrté, s’il en est le besoin […]. La reyne et moy faisons tout ce que nous pouvons pour vous justifier auprez du roy et vous pouvez […] vous assurer que je ne manqueré pas de le faire e[n] tout temps et en tout lieu. »LA RÉSISTANCE HÉROÏQUE DE BOISSELEAU DANS LIMERICK. Après la défaite de la Boyne (11 juillet 1690), l’armée franco-irlandaise de Lauzun et Tyrconnell se replia sur l’Ouest entre Galway et Limerick. Guillaume II assiégea cette dernière mais dut se retirer en septembre devant la détermination du maréchal de camp Alexandre de Rainier de Droué, marquis de Boisseleau qui commandait la place. Peu après, Lauzun et Boisseleau rentrèrent en France, laissant les troupes jacobites sous le commandement du futur maréchal de Berwick, fils naturel de Jacques II.
Grand placard
LOUIS-PHILIPPE IerGrand placard avec inscrits en grands caractères à la feuille d’or : « Vive Louis Philippe Premier Roi des Français » entourés de motifs feuillus verts dorés à l’or sur un fond bleu. [Circa 1830] ; 72 x 55 cm. Exceptionnelle et rarissime document en couleurs d’époque très bien conservé.Histoire de ce placard officiel : C’est un papier peint de la Manufacture Dufour-Leroy, inscription en lettres d’or dans une couronne de laurier et de chêne fermée par la médaille de la Légion d’honneur au chiffre LP, sur fond bleu roi. Il s’agit n° 2295 de l’inventaire tarif de la manufacture Dufour-Leroy, désigné Attique colorié /Louis Philippe Ier en 1831 et 1832.Les papiers peints officiels de l’époque Restauration et Monarchie de Juillet :C’est avec la Révolution française que le papier peint s’impose comme support de choix pour la propagande des nouveaux régimes. Il convient en effet de changer ou masquer au plus vite les marques emblématiques du régime précédent à l’intérieur des bâtiments officiels salles des assemblées, tribunaux révolutionnaires, administrations et ministères. Le Musée Carnavalet conserve ainsi pour cette époque un décor de la manufacture Jacquemart & Benard chargé de bonnets phrygiens, piques et faisceaux de licteurs et des devises de la Révolution datant de 1792 et provenant la Salle du Salut Public du Pavillon de Flore aux Tuileries. D’autres commandes officielles sous l’Empire et la Restauration enracinent cet usage. Le décor et l’échelle de dessin du papier peint présenté ici ne le destinait pas au décor de murs entiers d’édifices publiques comme ceux conservés au Musée Carnavalet, mais plutôt à être placardé aux murs pour recouvrir les emblèmes du régime précédent par exemple. La relative fragilité du support, la vivacité des coloris, la lisibilité de décors très symboliques, des messages courts et efficaces inscrivent ces papiers peints aux sources de l’Affiche politique, quelques huit années avant l’invention de la lithographie en couleurs. Techniquement ces papiers sont imprimés à la planche de bois sur des feuilles raboutées; c’est à dire mises bout à bout pour former un rouleau, les parties de rouleaux présentées sont marouflée sur un carton d’apparence vieillie, elles proviennent d’un château de Bourgogne non identifié. Bibl.: Le Monde du papier peint, F Teynac , P Nolot, JD vivien, Paris , 1981, Breger Levrault; p 95 à 10