Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
BÉJART MauriceLettre autographe signée. « Dimanche » [Londres, vers 1946-1948] ; 4 pages in-8°. Belle lettre écrite au début de sa carrière à son ami Jean Laurent. « J’ai trouvé ton télégramme hier soir en rentrant et je t’écris aussitôt [...] comme tu avais beaucoup parlé de venir chaque jour, j’attendais un peu à te voir [...] une seule chose m’attriste, c’est de quitter Londres tout à l’heure, j’étais déjà tellement habitué à cette vie, avec la classe chez Volkova chaque matin, et le soir lorsqu’il n’y avait rien à danser pour moi, théâtre ou cinéma. [...] J’ai revu Krassovska [1919-2005, danseuse russe], nous sommes grands amis, elle est venue me voir dans Swann lake [Lac des Cygnes] et ensuite j’ai dîné chez elle avec sa mère [...]. La Compagnie m’a fait prendre de très jolis portraits pour la vitrine et le programme. [...] Arnold Astrell est venu aussi voir Lac des Cygnes et a bien aimé. [...] Nous commençons demain à répéter un nouveau ballet ; d’un maître de ballet suédois, Visions sur une musique de Moussorgski. La 1ère est à Oxford dans 3 semaines. Je pense que j’ai un rôle dedans. Depuis un mois je ne danse plus que le Lac et l’Oiseau bleu, j’ai fêté la 13e du Lac la semaine dernière. » Cette lettre a été écrite probablement vers 1946-1948, lorsque Béjart étudiait la danse à Londres dans la classe de la danseuse russe Vera Volkova [1905-1975]. Avec le critique Jean Laurent, Béjart a fondé en 1954 Les Ballets de l’Étoile.
Ensemble de lettres autographes signées
AMBROGIANI PierreEnsemble de 8 lettres autographes signées et 1 pièce signée, adressées au peintre Constant Baruque. 1962-1963 ; formats divers, enveloppes jointes. Le courrier n’a pas suivi et il est submergé par sa correspondance. Il lui envoie un livre, s’étonne qu’il n’ait pas reçu cet ouvrage envoyé deux fois, lui adresse ses vœux, « J’ai égaré deux fois vos dessins. […] J’égare tout et ensuite je n’ai que des ennuis. » « Au sujet de Chagall, ce n’est pas possible, je le regrette beaucoup. Voilà 2 dédicaces et mes bonnes amitiés. » « Bien reçu votre lettre au sujet de ce que vous me demandez. Êtes -vous sûr que ce sont des gouaches ? Ou plutôt la suite d’une illustration faite par moi en sérigraphie ? Ce qui n’est pas pareil. […] Les sérigraphies sont signées au crayon dans la marge. Ce sont des scènes de chevaux et guerriers XIII e. »
29 cartes autographes signées adressées à Odette Bontemps
CHEVALIER MauriceDans les années 50, Maurice Chevalier s’installe avec son frère Paul à “La Louque” à Marnes-la-Coquette. Odette Bontemps, étant jeune veuve, vécu avec son fils auprès de Maurice Chevalier dans sa propriété. 29 cartes autographes signées adressées à Odette Bontemps. Intéressante correspondance provenant de plusieurs pays et de France où il est en tournée (New York, Bruxelles, Marrakech, Amsterdam, Montréal, Gstaad, Falun, Naples, Londres, Los Angeles, La Havane, etc.) 1952-1956. Maurice Chevalier va de succès en succès. La Havane : « Je viens de me gagner le coeur des cubains et leur beau pays. Nous partons à Hollywood ». Bruxelles : « Soirée Bruxelles triomphale sous tous rapports. Nouvelle conception de récital définitive dans sa création révolutionnaire ». Naples : « Décidément, Naples est un endroit ou la vie des gens pauvres a une grâce à nulle autre pareille ». Londres : « Bien heureux de rentrer et mérite d’être gâté. Quel travail j’ai fourni ! », etc.
Lettre autographe signée
MILLER HenryLettre autographe signée, adressée à Mme Plouka. 10 novembre 1969 ; 2 pages in-4°. « Je n’ai jamais reçu votre lettre de vingt pages ! […] Je viens de rentrer après une visite de Biq Sur voir ma soeur qui est mourante. C’est hier soir à minuit que j’ai lu votre lettre. Je ne sais pas exactement comment répondre à votre détresse, votre angoisse. À cette distance, ne sachant rien de vous, de votre personnalité, sauf ce que m’avez offerte, vous voyez que c’est bien difficile ? Les troubles ne cessent jamais, paraît-t-il (sic). Je ne suis ni sage, ni saint, ni médecin ni rien qu’un homme avec toutes les faiblesses et les fautes que tout homme possède. Je souffre non pas de mauvaise conduite des autres que de mes propres faiblesses. Je ne me plains pas. Et je suis loin de me penser capable de guérir un autre — je veux dire, comme un “gurou” ou un psychiatre ou quoi. Je suis très sensible de souffrances des autres, même trop. Donner des conseils (“advice”, en anglais) m’est impossible même pour mes enfants. Il me semble que chacun doit trouver la solution de ses problèmes lui-même. Jésus ne peut nous aider, ni Dieu même. On ne peut pas s’échapper.Ces mots vous sembleront durs, je suppose. J’espère qu’ils vient de la sagesse, certes pas de l’indifférence. Mais je crois que tout ce que vous avez attendue de moi était une réponse. Je regrette que je n’ai pu vous donner un mot auparavant. […] Vos paroles m’ont touché. Les Français disent que “tout passe”. Pas très réconfortant ! mais assez vrai. I prefer another expression “The wheel turns” ! It keeps turning this is the astrological view. Nothing but change in other words. »On joint une photographie dédicacée, le représentant à l’âge de trois ans : « Voici Henry Miller à trois ans et demi. Une photo authentique ! Un petit souvenir pour vous. Amicalement. Henry Miller. 13/8/70. »
Lettre autographe signée
CREVEL RenéLettre autographe signée, adressée à « Mon cher Georges Henri ». Sans date ; 1 page in-8°. « Voici Georges Sadoul, un de mes amis, dont tu as lu sûrement des essais dans la Révolution surréaliste, [ ] qui a une admirable collection de masques et dobjets. Jaurais aimé te conduire chez lui, mais je pars. En toute amitié. René Crevel ». Georges Sadoul [1904-1967], historien et critique de cinéma, signataire en 1930 du deuxième manifeste du surréalisme.
Ensemble de 4 lettres autographes signées
SCHNEIDER GérardEnsemble de 4 lettres autographes signées, adressées au critique dart Georges Boudaille. 1961-1974 ; 5 pages in-4°. Paris, 27 novembre 1961 : « Votre article sur mon exposition à la galerie Arditti me fait très plaisir, il me situe à nouveau dans le mouvement actuel après cette longue absence des cimaises de Paris et je vous remercie très vivement pour son ensemble qui mest si favorable ».Paris, 29 juin 1966 : « Je reçois vos imprimés lors de mes passages à Paris, 6 rue Armand Moisant 15e. Cest ainsi que je lis aujourdhui seulement votre article sur Venise paru dans les Lettres Françaises et jen ai été très touché. Voilà enfin un coup de lumière sur cette actualité, cest clair, authentique ferme et courageux ; cela est bien réconfortant. Lensemble de larticle et chaque particularité traitée me paraissent dune grande justesse. Voilà une bonne mise au point ce dont on a besoin en ces temps. Puisse votre article aider les esprits troublés à voir plus sainement. » Paris, 3 août 1972 : « Jai lu lexcellent article que vous avez écrit dans les Lettres Françaises du 26 juillet sur mon exposition [ ]; il contenait les caractéristiques essentielles dexpression et de plastique si heureusement venue dans son authenticité que jen étais très content et vraiment je vous en remercie de lavoir fait [ ]. Cest hier seulement que jai eu les Lettres Fses en passant après 10 jours à mon ancienne adresse où elles sont envoyées ; jignorais donc encore votre critique - je lai regretté. En rentrant de la campagne, jai aussi reçu une lettre de L et C. Cavalero qui mannonce le décès de Louis Chavignier. Quelle surprise combien attristante - lhomme si agréable et humain et son effort audacieux dexpression formelle dans sa poétique puissante et sensible à la fois que je considérais un des sculpteurs les plus complets de notre époque »... Paris, 6 avril 1974 : « Votre article pour mon exposition circulante est magnifique ! Situation vue hautement dun regard vaste et dune qualité de classe. Je suis très heureux que ces deux pages soient écrites au sujet de mon oeuvre. Je vous remercie très vivement de vous y être consacré. Jai eu ces jours une activité chargée au delà de mes possibilités, alors que je voulais vous dire rapidement ces quelques mots plus haut; je nai pu vous atteindre à temps. Veuillez je vous prie mexcuser. Je ne peux pour linstant donner suite à votre projet de contact »
Lettre signée
BARRE RaymondLettre signée. Paris, 25 février 1986 ; 2 pages in-4° sur papier à lettre à son nom et adresse. « Puis-je vous demander de ne pas vous laisser tromper par la campagne violente déclenchée contre moi par les socialistes, par M. Mitterrand lui-même qui veut faire croire que je suis son allié, par la télévision, par les radios et par la presse contrôlées par le pouvoir actuel ! Demandez-vous : à qui profite cette campagne ? Demandez-vous pourquoi - de divers côtés - on cherche maintenant à me déstabiliser ? Je me permets de vous rappeler : 1/ Que je suis le seul dans l'opposition à dénoncer depuis 1983 la stratégie de M. Mitterrand qui veut, en restant après un échec en 1986, et grâce à la cohabitation, préparer la survie du socialisme à la française en 1988. 2/ Que je ne cesse de recommander un vote massif en faveur de l'opposition parce que seul ce vote massif peut contraindre M. Mitterrand à s'en aller. Que faire en effet tant qu'il sera à l'Élysée, où il entend ne pas rester inerte ? 3/ Que je suis chaque jour dans mon département et dans les villes de France en campagne pour soutenir les candidats des listes de l'opposition, qui me le demandent. 4/ Que j'ai toujours refusé de faire des listes barristes indépendantes des autres listes de l'opposition. Dans les Yvelines j'apporte mon soutien à des candidats qui ont été éliminés par leur parti pour la seule raison qu'ils m'étaient favorables ! Comment pourrais-je, comme on le prétend, faire perdre les législatives à l'opposition alors que je me bats tous les jours avec ses propres candidats sur le terrain pour qu'elle gagne ? [ ] A tous ceux qui me font confiance, je demande de ne pas se laisser ébranler par les attaques dont je suis l'objet. Puissent-ils ne pas comprendre trop tard qu'en 1986, comme en 1981, je m'efforce d'éclairer les Français pour qu'ils ne tombent pas dans les pièges habilement tendus par M. Mitterrand. »
Aquarelle sur papier buvard, signée
MARCHAND AndréLa lune. Aquarelle sur papier buvard. Signée en bas à gauche. 14 x 19 cm.
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. Écouen, 26 mai 1813 ; 4 pages in-4°. Très intéressante lettre sur l’habillement des demoiselles de la Légion d’honneur : « Vous avez autant de goût que d’ordre et d’économie, tout le monde a été enchanté des objets que vous avez achetés pour Caroline Desaix. Elle a eu beaucoup de linge [...] 3-12aines de chemises, 3-12aines de paires de bas, 5-12aines de serviettes de courtelle, 2-12aines de mouchoirs de batiste, 6 camisoles pour 3400 f à peu près. [...] En attendant qu’elle se donne elle-même du linge et d’autres effets comme il convient surtout en province d’en avoir, car une femme ayant peu de linge et le changeant comme nous le faisons à Paris se voit lésée [...] dans des familles où l’on ne fait la lessive que deux fois par an. » Elle raconte les inquiétudes de la jeune fille pour sa nuit de noces. Elle a dû rester auprès d’elle pour la rassurer jusqu’à minuit, pendant que le marié attendait dans une pièce voisine, mais « le lendemain, au déjeuner chez les cousins de Mr de Bellevaud , elle était gaie, bien portante et tout le tragique de l’affaire était parfaitement oublié. » Elle évoque « les espérances de paix ou de guerre, si nos héros [...] les occasions d’étonner encore l’univers par leur valeur, l’univers a grand besoins de repos, et il est digne des nobles sentimens de l’Empereur d’en faire la première demande d’autant que son armée n’a jamais été ni plus belle, ni plus nombreuse, ni mieux disposée à combattre ». Mme Campan signait rarement ses lettres.
Lettre signée, adressée au compositeur Bourgault-Ducoudray.
BALAKIREV Milij AlexéievitchLettre signée, adressée au compositeur Bourgault-Ducoudray. Saint-Pétersbourg, 4 mars 1892 ; 2 pages 1/2 in-8°, en français. « Je ne me dépêchai pas à répondre à votre dernière lettre attendant toujours l'exemplaire de votre Thamara que vous m'aviez destiné et qui errait à mes recherches ; mais à mon grand regret, il n'est pas encore parvenu jusqu'à moi et je dois croire qu'il s'est entièrement perdu. Mon concert dans lequel j'avais l'intention d'exécuter votre rhapsodie Cambodgienne ne trouvera pas lieu, malheureusement cette année, par suite de beaucoup de raisons : la famine qui attire l'attention générale et le deuil continue à la Cour et encore bien d'autres graves circonstances. »
Manuscrit musical signé
SCHMITT FlorentManuscrit musical signé en tête. 31 x 24 cm ; 2 pages in-folio. Il s'agit de corrections à apporter à une mélodie destinée à être publiée. (Cachet de la Revue Musicale.)
Photographie signée
PIAF ÉdithPhotographie avec dédicace autographe signée. 13 x 18 cm. Photographie signée par les trois personnages représentés. Edith Piaf, son mari Jacques Pills et Roland Avelys (le chanteur sans nom). Ce cliché doit sans doute dater de sa visite à Montréal en 1955 : Après avoir présenté leur spectacle dans plusieurs villes américaines, Édith Piaf et sa troupe s'installent au Théâtre Her Majesty's (1421, rue Guy) du 9 au 22 mai 1955. Sa Continental Revue comprend le chanteur Jacques Pills, les danseurs The Rivieras, le mime Harry Mimmo, les acrobates Les Marcellis de même que les fantaisistes Les Arnaut.
Lettre autographe signée
NEIPPERG Adam Albrecht, comte vonLettre autographe signée. « Parme, le 22 avril »(« Parme »et « avril » d’une autre main) ; 1/2 page in-8°. « Sa Majesté veut entendre la grande messe à onze heures, chantée par l’écclésiastique que vous aviez destiné. Les Grands Dignitaires, La Noblesse, et les Militaires sont avertis, les premiers avec les personnes de service de se rendre à la Cour pour former le cortège, les seconds à l’Eglise, tous en deuil. ». Peu commun.
Lettre autographe signée
KŒPPING KarlLettre autographe signée, adressée à Roujon pour son élection à l’Académie. Berlin, 27 février 1911 ; 1 page in-8° en français. « Permettez-moi de vous féliciter chaleureusement de votre nomination récente à l’Académie des Belles-Lettres ; j’ai appris la bonne nouvelle par les journaux. » Il a appris que Roujon est souffrant et il « espère de tout mon cœur, que vous vous trouverez complètement rétabli au bout de votre séjour à Cannes ». Rare.
Lettre autographe signée
ROUSSEL AlbertLettre autographe signée [adressée à Jean Cras]. 24 novembre 1921 ; 2 pages in-4°. « Votre système de notation pour les mouvements me semble tout à fait logique et, de plus, il répond à un besoin de plus en plus impérieux, les compositeurs et les chefs d’orchestres étant rarement d’accord sur la signification des termes qu’ils emploient. Si nous renonçons à l’emploi de l’italien pour nommer les différents mouvements (ceci serait à discuter dans une réunion de musiciens, car l’italien a l’avantage d’être universellement compris) il est de toute nécessité de s’entendre une fois pour toutes sur la valeur des mots : Lent, Modéré, Animé et il me semble que le système que vous proposez est clair et pratique. Je vous ferai seulement une objection de détail pour l’exemple que vous citez d’une mesure 12/8 dont la noire pointée aurait une valeur inférieure à 80. Si l’on indique alors la valeur métronomique de la croche, entraînant le terme “animé” correspondant, il y aura discordance entre ce terme “animé” et les gestes du chef d’orchestre qui battra assez lentement une mesure à 4 temps. […] Il y aurait lieu, je crois, de réunir une sorte de congrès de musiciens international si possible, où pourraient se traiter d’autres questions également urgentes en ce qui concerne la notation, l’usage des différentes clefs dans les partitions d’orchestre notamment »…