Quand l’impératrice Augusta de Prusse dessinait… Auteur de la publication Par Jean-Emmanuel Raux Date de publication 28 avril 2011 Catégories Dans Actualites, Autographes exceptionnels Aucun commentaire sur Quand l’impératrice Augusta de Prusse dessinait… http://autographe.com/fiche_produit.php?REFERENCE=21594 Lettres de l'impératrice Augusta de Prusse Aquarelle d’Augusta de Prusse Nous proposons dans notre dernier catalogue une aquarelle d’Augusta de Prusse : AUGUSTA DE PRUSSE [Weimar, 1811 – Berlin, 1890], reine de Prusse puis impératrice allemande. Ensemble de 3 lettres autographes, signées de son paraphe, adressées à Apollonie de Bruges marquise de La Rochelambert. De 1868 à 1869 ; 10 pages in-8°, mention « la Reine Augusta » à l’encre rouge. —Elle la remercie de sa correspondance et de son « ancien attachement » pour elle. Dieu daigne veiller comme Il l’a fait jusqu’ici sur le sort de ma fille chérie qui est vraiment une intéressante jeune personne, mais encore jeune et délicate et pour moi l’objet spécial de la sollicitude maternelle. Nous avons passé le mois de septembre et le commencement de ce mois dans un grand mouvement à cause des visites et des fêtes, et cela me fait du mal de manière que je dois me soigner à présent. Je regrette vivement que la visite que je dois faire au mois de janvier à Berlin ne m’apporte pas la bonne chance que j’aurai eu l’année dernière de vous y retrouver […]. J’ai entendu dire avec intérêt beaucoup de bien de vos filles. » — Berlin, 2 mars 1868 ; 3 pages in-8°. « Acceptez mes plus affectueux remerciements de votre aimable lettre. Elle m’a touchée par son accent vrai et sympathique en me retraçant les souvenirs du passé et ceux du présent. Paris compte en première ligne parmi mes meilleures impressions d’actualité. Votre constant dévouement est apprécié par nous comme de droit. Le Roi a été satisfait d’apprendre votre plaisir maternel […]. La vie n’est facile pour personne, vous en avez specialement fait l’expérience l’année dernière et je ne saurais penser à votre pauvre fille sans la plaindre. Transmettez aux trois aimables personnes qui sont très flattées de vous comme Maman et qui me font toujours l’effet d’être mes sœurs ». — Berlin, 5 janvier 1869 ; 2 pages in-8° accompagnées de son enveloppe avec cachet de cire aux armes. « Je m’empresse de répondre à votre aimable lettre, ma cheèe Apollonie, en vous félicitant de l’évènement de famille que vous m’annoncez, et vous priant d’exprimer à votre fille les vœux que je forme pour son bonheur. Vous connaissez l’intérêt que je vous porte, ainsi qu’à vos enfants. Vous ne douterez donc pas des sentiments que je vous exprime dans ces lignes, consacrées en même temps au changement d’année. Puisse-t-il nous offrir une époque de paix et de prospérité générale. J’espère bien que nous vous reverrons en Allemagne. Le Roi me charge de mille choses et je tiens à ce que vous disiez à vos enfants ainsi qu’aux enfants de Madame Valon, que je leur garderai toujours un bon souvenir. J’ai parlé de vous avec notre vieille amie Pauline. » On joint : une aquarelle, signée datée « A. 1836 » [Augusta], représentant une scène champêtre où figurent un petit berger se reposant au bord d’un ruisseau, à l’orée d’un bois et ses deux chèvres, avec une note à l’encre, au verso, sans doute de la main de la marquise de La Rochelambert : « Souvenirs de S.A.R. la Princesse Guillaume de Prusse, en partant pour Weimar, mardi 7 juin 1836. » Très joli ensemble. Vous pouvez l’acquérir en recopiant le lien : http://autographe.com/fiche_produit.php?REFERENCE=21594 Partagez : Étiquettes aquarelle, correspondance, imperatrice, La Rochelambert, lettre, Prusse