Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Photographie
BEETHOVEN Ludwig vanReproduction photographique d’un portrait peint. Format cabinet (17 x 11 cm). Photographie éditée par F. Bruckmann à Munich.
Manuscrit
[BEAUHARNAIS Hortense de]Manuscrit. Arenenberg 12 octobre 1837 ; 2 pages in-4° sur papier deuil, marges effrangées et petites déchirures. Récit des obsèques de la reine Hortense, décédée le 5 octobre. Après 4 jours de recueillement dans la chapelle du château d’Arenenberg, le cortège s’est dirigé vers l’église d’Ermätigen. « Le prince Napoléon Louis marchait le premier, et seul, opposant à la douleur un mâle courage, mais trahissant par la pâleur et l’altération de ses traits les angoisses de son cœur déchiré ». Le service funéraire a débuté par l’oraison funèbre de l’abbé Nicolai de Constance, puis après avoir entendu le requiem de Mozart, a suivi deux heures de cérémonie religieuse avant que le cercueil ne soit porté à nouveau dans la chapelle d’Arenenberg. « On attend la réponse du gouvernement français à la demande qui lui a été adressée pour répondre aux vœux exprimés par la Reine mourante. Elle a désiré être ensevelie à Rueil et se reposer à côté de l’Impératrice Joséphine, sa mère ». Une mention d’une autre main dans la marge indique que cet article fut envoyé par Napoléon III [à son ami le bonapartiste Louis Belmontet] L’autorisation de transférer le corps de la reine en France fut accordée et en janvier 1838, eut lieu l’inhumation dans la crypte de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil- Malmaison.
Importante lettre autographe signée, adressée à Barbey d’Aurevilly
[BARBEY D’AUREVILLY Jules.] — DESMAZE CharlesImportante lettre autographe signée, adressée à Barbey d’Aurevilly. 30 juillet [1883] ; 2 pages in-12.Très importante lettre à « Mon cher Prévenu », et relative aux Diaboliques.« Le magistrat (sans peur et sans reproche) qui a été fort heureux de vous revoir, après la résurrection des Diaboliques, a l’honneur de vous remercier de votre envoi. Le précieux livre, s’ouvrant par des arabesques rouges, symbole de la blancheur de vos théories, est placé à mon chevet, et après lecture, il se reposera sur le rayon d’honneur de mon humble bibliothèque, à côté de vos illustres précurseurs. Comme vous avez raison de reproduire avec votre plume, le portrait à l’encre de notre société française, qui s’en va en lambeaux et s’égrène du haut jusqu’en bas. Dans ce doux espoir ( comme on chante à l’Opéra-Comique) recevez, cher Monsieur, la nouvelle expression de mes sentiments dévoués à votre personne, à votre talent. Charles Desmaze, voyageur descendu en 1848 à Valognes (Hôtel du Grand Turc).»
Photographie
BACH Jean-SébastienReproduction photographique d’un portrait peint. Format cabinet (16 x 11 cm). Photographie éditée par F. Bruckmann à Munich.
Lettre autographe signée
[AS DE L’AVIATION - GUERRE 14-18] — BOURHIS JeanIl mourut des suites d’un combat aérien livré le 14 mars 1916 près de Verdun ; atteint d’une balle au bassin, il trouva l’énergie de regagner son point d’atterrissage et mourut huit jours plus tard. Parti comme simple soldat, il termina sous-lieutenant et chevalier de la Légion d’honneur. Il est crédité de 3 victoires homologuées. Lettre autographe signée, adressée au journaliste Jacques Mortane. Toul, 17 février 1916 [moins d’un mois avant sa mort], à Jacques Mortane ; 7 pages in-8° (dernière page défr.). Extraordinaire lettre dans laquelle il raconte ses vols les plus mémorables pour le journal La Guerre aérienne. Le premier est anodin : la chaufferette de bord de son passager ayant enflammé la doublure de sa veste de cuir, les deux occupants du B1 avaient d’abord cru à un incendie de l’appareil. La découverte de la réalité mit Bourhis de bonne humeur. « Je le fus moins le jour où mon moteur me plaquant en Bochie (au-delà de Lens) je dus m’entraîner au vol plané le plus long… et user de douceur avec mon appareil pour l’amener sans accrocs au-delà des lignes boches. Jamais je n’ai tant regretté le ronflement du moteur qu’on trouve parfois assommant… mais qui couvre si bien le sifflement des balles et rend l’éclatement des obus plus sourd. […] Jusqu’au 10 octobre 1915 rien de bien saillant. Ce jour 10 octobre, j’eus la satisfaction de « descendre » un Boche et cette fois en territoire français. Je ne vous parlerai pas beaucoup du combat qui ne fut guère émotionnant. Je tirai dans de bonnes conditions et dans un temps très court une quarantaine de cartouches et ce fut fini : mon adversaire descendit à pic de 3000 m. Mais la partie émotionnante fut mon atterrissage : j’ai atterri « par bonds successifs » m’ont dit les camarades… et aussitôt hissé sur des épaules robustes j’ai fait dans cette position un certain parcours qui m’a permis de me rendre compte de ce que peut être un voyage à dos c’est-à-dire à bord du vaisseau du désert. » Bourhis a gardé pour la fin son plus beau vol, « le seul vol émouvant, angoissant même ». C’était au mois d’août 1915, en plein midi, par une forte chaleur. Il volait depuis plusieurs heures, son appareil traînant un grappin. « Tout à coup un point noir paraît à l’horizon. Il grandit rapidement et se dirige sur moi. C’est un énorme avion noir barré de croix blanches : un boche ! Attention, nous allons nous rencontrer ! D’un effort violent je lance mon appareil dans un bond vertigineux, au dessus de la sombre machine ! Un choc — Le grappin l’accroche ! Je tire le câble : il tient. Je respire enfin ! mais je suis brisé par l’effort. Au bout du câble, accroché solidement au grappin, l’avion boche vaincu se balance tel un jouet… Je suis joyeux et je ris… je ris… Pendant quelques minutes tout va bien. Puis le moteur faiblit, le vol devient pénible. […] Je ne suis plus qu’à 4350 m et brusquement mon moteur s’arrête : c’est la descente folle, vertigineuse. La sueur à grosses gouttes coule de mon menton. […] La chute s’accentue, une aile casse… tout est noir… je tombe comme une pierre… »
Lettre autographe signée
ARAGON Louis« ARAGON » illustré par Michel Michaux. 1963 ; 13 illustrations. Livre d’artiste ou maquette originale pour un ouvrage titré « Aragon », textes et illustrations de Michel Michaux, entièrement réalisé à la main. Textes écrits à la plume, rehaussés de lettrines à l’or, d’illustrations à pleines pages représentant des plantes ou des bouquets.L’ouvrage est truffé d’une lettre autographe signée d’Aragon, adressée au peintre Michel Michaux. Sans date ; 1 page 1/4 in-4°. Relative au présent ouvrage qu’Aragon avait reçu puis retourné au peintre, il comment le présent ouvrage :« D’abord merci de vous être intéressé à mes poèmes, et de les avoir pris pour prétexte, et de m’avoir envoyé votre travail. Il est toujours intéressant pour moi de voir dans l’esprit ou les yeux d’un autre ce reflet de ce que j’ai pensé. C’est ainsi que j’ai goût, et respect, des chansons qu’on fait de mes vers, même si cela n’est pas absolument ressemblant à ce que j’ai écrit. Une certaine atmosphère que vous avez cernée, que vous avez donnée à mes vers, vaut pour moi beaucoup plus que les critiques que l’on peut m’en faire. Ceci dit, il faut m’excuser de ne pas vous avoir retourné le recueil tout de suite. J’ai été malade, et surmené par le travail laissé en retard ; il fallait faire le paquet, imaginez-vous, cela ne va pas de soi pour moi... Et puis j’avais pensé montrer cela à quelqu’un qui aurait pu s’y intéresser, et qui était moins intelligent que je ne l’imaginais... Je vous renvoie donc tout ceci avec un grand retard, et mes regrets. Mais très sympathiquement. Aragon. »
Lettre autographe signée
ZULOAGA IgnacioCarte autographe signée, adressée à M. Bartholomé. Zumaya, 18 mars 1915 ; 2 pages in-16 oblongues avec enveloppe timbrée.« C’est avec grand plaisir que je recommanderai M. Otero, et je souhaite que nous puissions obtenir le resultat voulu. Je pense aller à Paris la semaine prochaine, et j’aurai alors le plaisir de vous voir. »
Lettre autographe signée
ZOLA ÉmileLettre autographe signée, adressée à Fernand Xau, journaliste et fondateur du quotidien Le Journal. Paris, 11 novembre 1893 ; 1 page in-12.« Je vous envoie ce que j’ai trouvé. Je crains bien que cela ne fasse guère votre affaire, car c’est bien long et peu drôle. Enfin, vous l’aurez voulu. Si vous désirez que cela passe lundi matin, il faut que j’aie ce soir samedi les épreuves avant neuf heures. Je les corrigerai, de façon à vous les renvoyer pour dimanche soir. Qu’on respecte mes alinéas, même trop longs. »Zola évoque sans doute « Le drame lyrique » publié le 24 novembre 1893 dans Le Journal.
Lettre autographe signée
ZOLA ÉmileLettre autographe signée, adressée à Mme Georges Charpentier. [Paris 1er avril 1892]; 1 page in-12, adresse au dos (télégramme). « Je sors de chez Carré que je n’avais pu rencontrer hier. Il a été fort aimable, le Vaudeville est entièrement à nous. La question de la représentation le soir a été réservée: le soir, vous auriez deux mille francs de frais, le jour, à peine quelques centaines de francs; et vous déciderez. Enfin, Mayer est, paraît-il, très souffrant. J’ai senti que Carré préférerait ne pas nous le donner. Il m’a nommé Géraud, qui en effet serait parfait . Nous causerons de tout cela dimanche. En tout cas, vous pouvez marcher, car, je le répète, le Vaudeville est à nous. Affectueusement. Emile Zola.»
Photographie dédicacée
ZOLA ÉmilePhotographie dédicacée à Alfred Riot. Photographie Pierre Petit. Sans date ; 10,5 x 6 cm. Portrait le représentant de face dans un ovale, dédicacé : « À M. Alfred Riot, Émile Zola. »
Photographie signée « Émile Zola »
ZOLA ÉmilePhotographie signée « Émile Zola ». [1899] ; 10,8 X 8,2 cm. Une inscription au crayon au dos situe cette photographie à Londres en mai 1899. Rare photographie de Zola, en exil, assis à une table en train d’écrire.
Lettre autographe signée
ZOLA ÉmileLettre autographe signée, adressée à un journaliste. Paris, 20 décembre 1896 ; 1 page 1/2 in-8°. Zola évoque ici son poème lyrique en prose Messidor (4 actes) qui fut mis en musique par le compositeur Alfred Bruneau. « Je serai très heureux de vous être agréable, en vous donnant les éléments d’un article sur Messidor. Mais n’est-il pas trop tôt de parler d’une pièce qui ne passera que dans deux mois, et ne faut-il pas tenir un peu compte des véritables intérêts des auteurs et du théâtre ? Veuillez donc attendre que les fêtes du jour de l’an soit [sic] au moins passées. »Messidor fut joué pour la première fois à l’Opéra de Paris le 19 février 1897 comme le confirme Zola dans sa lettre. Malgré un accueil enthousiaste du public, les représentations cessèrent en avril 1897 après avoir été jouées 13 fois, compte tenu des positions de Zola pour Dreyfus qui furent peu appréciées par les directeurs de l’Opéra et ses abonnés.
Lettre autgraphe signée
ZIEM FélixLettre autographe signée. dimanche, 18 mars ; 1 page in-4°. Il demande de reprendre le tableau “ Gallipoli ” pour l’exposition Petit. « Mon tableau de “ Gallipoli ”que vous possedez est évidement une des bonnes choses que j’aie produit, aussi vous m’obligerez beaucoup si vous consentiez à le laisser exposer à l’Exposition Petit. Soyez assez aimable pour vous en priver quelques temps, et vendez moi ce dernier. Si en remplacement pour combler une place désagréable dans votre appartement vous désirez une esquisse encadrée et de même grandeur je serai trop heureux de la mettre à votre disposition ».
Carte autographe signée
ZIDLER GustaveCarte autographe signée, adressée à la veuve du poète et journaliste Georges Gourdon. Versailles 31 décembre 1915 ; 2 pages in-32 oblongues. Carte de condoléances pour le deuil qui la frappe. Le poète était mort le 19 décembre 1915.
Lettre autographe signée
ZAO Wou-KiLettre autographe signée. Paris, le 29 mai 1962 ; 1 page in-4°. « Je vous prie de vouloir bien d’accepter ma demande d’instalation deux postes (ou trois) suplémentaires pour mon téléphone Lecourbe 88-36, qu’ils peuvent communiquer intérieur et extérieur. Le travaux de la maison est terminée. Veuillez envoyer quel’cun pour fixer le file téléphonique provisoire en même-temps. Merci. »