Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
LETTRE DE SOLDAT.Lettre autographe signée, adressée à sa femme. « Sur les hauteurs d’Ekersberg le 15 octobre 1806 » ; 1 page 1/2 in 16, trace de marque postale de la Grande Armée. « Nous avons eu hier, ma bien chère amie, une grande bataille contre l’armée du roi de Prusse ; la Victoire s’est rangée de notre côté, l’ennemi se retire de toutes parts et déjà un parlementaire est venu demander un armistice ; nous marcherons aujourd’hui en réserve et peut-être ne donnerons nous plus dans la campagne, car il serait possible que la Paix se fasse à la suite de nos succès. Lagoublaye a été blessé ; pour moi, ma bonne Léna, je suis sain et sauve et je me porte bien ; sois sans inquiétude, je n’ai pas même été blessé. J’ai vu dernièrement le Gal Oudinot, il se portait bien. Présentez mes hommages à Me La Me Soult et recevez ainsi que nos enfants mes plus tendres baisers. Gautier. » On joint une lettre autographe à la troisième personne datée de 1801.
Lettre autographe signée
GORZ AndréLettre autographe signée, adressée à Jean-Paul Sartre. 6 juin 1971 ; 3 pages 1/2 in-8° à l’encre rouge sur papier glacé. « C’est toujours avec retard que vos sorties incidentes (mais quand sont-elles incidentes ?) me travaillent. Et alors je me dis : “ Un de ces jours, il ne sera plus d’accord avec moi tandis que je serai encore d’accord avec lui. Ou avec ce que vous aurez cru comprendre de moi et moi de vous. De vous, en l’occurrence, je comprends que vous ne souhaitez accorder aucune position privilégiée dans les TM à aucun courant ou groupe et je suis d’accord avec vous. Mais d’où vient alors que vous me soupçonnez de “double allégeance” vis-à-vis du “Manifesto” ? De ce que j’ai dit ? Sûrement pas. » Il cite les quatre textes publiés. « Enfin, depuis la création du Manifesto, il m’a été offert au moins trois fois d’être le collaborateur permanent, le correspondant permanent, ou, au moins, occasionnel du groupe. J’ai toujours refusé, tout en les laissant libres de publier ce que je n’écrirai pas exprès pour eux. »
5 lettres autographes signées
[Comte de CHAMBORD] MONTBEL Guillaume-Isidore, baron de5 lettres autographes signées, adressées au comte de Rochelines, lieutenant colonel dartillerie en 1838 attaché à létat-major de Son Altesse Impériale le Grand Duc Michel à Saint-Pétersbourg. 1845-1849 ; 13 pages in-8°.Intéressantes lettres : 1845 : « Jai lu attentivement les memoires que vous mavez fait parvenir et je les ai remis à Madame la comtesse de Marnes : ils font honneur à vos principes politiques, à votre bravoure et à vos talents militaires. Puisque vous me demandez mon avis, jajouterai quil y a toujours de graves inconvénients à montrer au public les faiblesses et les torts des grands personnages encore vivants, par là on risque de leur enlever le respect qui devrait du moins entourer et consoler leur infortune et lon fournit des armes à ceux dont les mauvaises passions repoussent les princes legitimes en leur imputant une nullité absolue de caractère et de capacité [ ]. Il est dans les idées de Monsieur le duc de Chambord dapporter la plus grande réserve dans ses jugements. Surtout à une époque de récrimination tatillonne ». Janvier 1848 : la comtesse de Marnes [la duchesse dAngoulême] a reçu son poème : « Le siècle nest pas poétique. Les hommes de notre époque qui ont le plus de talent ne trouvent pas de lecteurs pour leur publication en vers. Le théâtre est le seul assisté des muses. On écoute languissamment une tragédie plus gaiement une comédie, beaucoup plus volontiers un mesquin vaudeville. Telle est notre époque ! Je suis loin de lui en faire mon compliment. Par suite les journaux se taisent complètement sur les poëmes, parce que leur premier soin est de servir le public en suivant son gout. Monsieur le comte et Madame la comtesse de Chambord sont allés passer lhyver à Venise. Nous en avons de bonnes nouvelles, ainsi que de Madame la Princesse héréditaire de Parme qui se trouvait à Turin. » Vienne, 29 novembre 1848 : « Votre lettre a été remise à Monsieur le comte de Chambord [ ]. Il compte sur la loyauté dont vous avez donné des preuves dans tant de circonstances.[ ] Monsieur le comte de Chambord est un prince instruit dun esprit remarquable, et ce qui vaut mieux encore doué dune grande rectitude de jugement. Ses ennemis ne peuvent pas lui reprocher de fausses démarches. Dernièrement lun deux a lu à la tribune de lAssemblée une lettre du comte de Chambord. Toute lEurope a pu juger de lélévation de ses pensées et de ses sentiments, et jamais pareil ennemi ne fut plus maladroit. Deux camps opposés partagent la société actuelle : lun combat pour lordre, lautre pour le désordre. Lon voit le bien dans la subversion de toutes les institutions sociales, lautre voit le mal dans la destruction de la propriété de la famille, de lautorité gouvernementale ; lun appelle progrès la révolte de Lamberg, à Francfort par lassassinat de Lichnowsky et dAuerswald à Prague par lassassinat de la princesse de Windischgratz, à Vienne par lassassinat de Latour. Lautre appelle ce progrès par son nom, un mouvement rétrograde vers la barbarie des hordes sauvages des forêts [ ]. Ainsi jai vu bon nombre de magnats hongrois soutenir avec un enthousiasme frénétique les progrès de Kossuth qui les a anéantis et en a déjà fait pendre quelques-uns [ ]. M. le comte de Chambord sait que lhumanité progresse nécessairement parce que comme le dit si bien Pascal, lhumanité est un homme qui apprend toujours. [ ] De toutes les stupidités la plus niaise est celle des aristocrates qui applaudissent aux idées dont lapplication est leur anéantissement. » Frohsdorf, 3 février 1849 : il lui annonce quil peut compter sur lintérêt de la comtesse de Marnes et du comte de Chambord et quil ne veut pas de relation avec la famille impériale russe : « Ils ne sont pas en correspondance avec la famille impériale. Ils se sont fait une loi dobserver à cet égard la plus grande réserve. Bien des circonstances leur ont appris que le malheur doit se respecter lui-même et quil ne doit pas se faire accuser dindiscrétion. Nous avons souvent entendu dire : Res sacra miser... mais linfortune doit se tenir à lécart et cest le parti qua pris Monsieur le comte de Chambord, ainsi que son auguste tante. [ ] Puissent les circonstances changer et donner à Monsieur le comte de Chambord la possibilité dutiliser les talents et la loyauté ce sont des qualités qui nulle part ne sont en assez grande abondance pour quelles soient negligées par un prince intelligent. Lannée 1848 a produit des événements terribles et dutiles enseignements. Ce qui sest passé en Autriche est digne de meditation. Un empire dissous en un instant par des pédants et des folliculaires, et reconstitué rapidement par lénergie des troupes et la fermeté des chefs. Cest lorganisation et la discipline triomphant de lanarchie. En France je crains bien que lanarchie nait le temps de faire encore bien du mal. »
Manuscrit
[BEAUHARNAIS Hortense de]Manuscrit. Arenenberg 12 octobre 1837 ; 2 pages in-4° sur papier deuil, marges effrangées et petites déchirures. Récit des obsèques de la reine Hortense, décédée le 5 octobre. Après 4 jours de recueillement dans la chapelle du château d’Arenenberg, le cortège s’est dirigé vers l’église d’Ermätigen. « Le prince Napoléon Louis marchait le premier, et seul, opposant à la douleur un mâle courage, mais trahissant par la pâleur et l’altération de ses traits les angoisses de son cœur déchiré ». Le service funéraire a débuté par l’oraison funèbre de l’abbé Nicolai de Constance, puis après avoir entendu le requiem de Mozart, a suivi deux heures de cérémonie religieuse avant que le cercueil ne soit porté à nouveau dans la chapelle d’Arenenberg. « On attend la réponse du gouvernement français à la demande qui lui a été adressée pour répondre aux vœux exprimés par la Reine mourante. Elle a désiré être ensevelie à Rueil et se reposer à côté de l’Impératrice Joséphine, sa mère ». Une mention d’une autre main dans la marge indique que cet article fut envoyé par Napoléon III [à son ami le bonapartiste Louis Belmontet] L’autorisation de transférer le corps de la reine en France fut accordée et en janvier 1838, eut lieu l’inhumation dans la crypte de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil- Malmaison.
Ensemble de lettres autographes signées
AMAN-JEAN Edmond3 lettres autographes signées, adressées à Georges Moreau, directeur de la Revue Encyclopédique Larousse. Formats divers. Il est question dans cette petite correspondance d’autorisations de reproductions d’œuvres dont en mai 1893, « portrait de ma belle sœur », et d’envie de publier son dernier tableau « la Vie renaissant de la mort » qu’il envoie au Champ de Mars : « Il est destiné à décorer l’amphithéâtre de Chimie à la Sorbonne. ». On joint une lettre de son épouse. Peu commun.
Lettre autographe signée
DUNOYER DE SEGONZAC AndréLettre autographe signée, adressée à Ambroise Vollard. Paris, lundi ; 1 page in-8°. « Je traverse Paris. Je reste très peu. Je passerai à tout hasard demain mardi vers 15 h pour parler ensemble des Géorgiques. Mes eaux-fortes avancent sérieusement. »
Lettre autographe signée
VERNET Carle (Charles-Horace, dit)Lettre autographe, signée « Carle Vernet », adressée à un ami, M. Le Brun, habitant rue du Gros-Chenet n°4 à Paris, « dimanche » [29 septembre 1811] ; 1 page in-8°. « Excusez-moi mon ancien ami de n’avoir pas répondu plus tôt à la lettre que vous avez bien voulu m’écrire. J’ai eu tant d’occupations que je n’ai pu trouver le moment de tracer quelques lignes. J’irai un des premiers jours de cette semaine causer avec toi du petit ouvrage en question. Je désirerais savoir à peu près quel sujet conviendrait à la personne qui veut avoir quelque chose de moi ; quant au prix tout ce que tu feras à cet égard sera bien fait et je m’en rapporte entièrement à toi. Je suis bien aise que cette circonstance me procure le moyen de te prouver mon ancienne amitié, je te prie d’y croire ainsi qu’à mon entier dévouement. »
Lettre autographe signée
HONEGGER ArthurLettre autographe signée, adressée à Marcel Mihalovici à Florac en Lozère. Saint Hilaire , 17 août 1940 ; 1 page in-12, au dos d’un entier postal français.« Mon cher Marcel, je te remercie pour ta carte et suis heureux d’avoir de tes nouvelles et de savoir dans un endroit tranquille. Ici je mène une vie paisible et animale. La plus grande partie de la journée est consacrée au ravitaillement. J’ai repris le vélo à défaut d’auto et j’attends avec patience de pouvoir me remettre un jour au travail. J’ai des nouvelles de Suisse où l’on me propose des concerts et des musique de films mais je ne sais encore si cela pourra se réaliser. D’Harsany j’ai reçu une lettre il parait lui aussi s’ennuyer à Grenoble et je crois qu’il sera heureux s’il peut vous rejoindre à Cannes. J’ai eu l’adresse d’Ibert pour le journal des Beaux-Arts, il est à quelques 80 km de chez nous (à Sorbeti par Nogaro, Gers). Je n’ai rien de Darius auquel j’ai écrit à Aix, ni de Delannoy, d’Hoerée ou de Joubert. Transmets toutes mes amitiés autour de toi, et reçois les affectueuses pensées de tous. A. Honegger. »
Ensemble de 5 lettres autographes signées, adressées au peintre Constant Baruque
CIRY MichelEnsemble de 5 lettres autographes signées, adressées au peintre Constant Baruque. De 1964 à 1967 ; formats in-4°, enveloppes jointes :— « Voici la dédicace. Je vous avais répondu à vos voeux, par mon arlequin, messager des miens »,— « Vous recevrez par le même courrier le catalogue des P.T.T. Le plus simple pour vous sera de m’envoyer à l’occasion la correspondance de 6 Frs de timbres. »— « Merci de tout pour les voeux et l’envoi de cette délectable blanquette, justement réputée. Je garde précieusement le dessin. »— « Je vous ai renvoyé, dédicacée la reproduction que vous m’avez adressée, y joignant la réponse à vos sympathiques voeux. »— « Je vous remercie pour vos bons voeux et m’excuse d’y répondre tardivement. Des voyages et de sérieux soucis. »On joint 2 lettres autographes signées de sa mère.
Ensemble de lettres signées
BROGLIE Louis de9 lettres signées, adressées à Lucien Scheler. 1956-1961 ; 8 pages in-8° et 1 page in-4° à en-tête « Institut de France, Académie des sciences », enveloppe jointe. Comme secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, la plupart remerciant pour la communication de lettres inédites de Lavoisier, à insérer dans la correspondance en préparation. Textes intéressants.
Ensemble de 2 lettres autographes signées
SUPERVIELLE JulesEnsemble de 2 lettres autographes signées, adressées à A. Leclair de la Société des Auteurs :— 6 août 1947 ; 2 pages in-8°. « Je vous retourne ci-joint, signés, les bulletins que vous avez bien voulu m’adresser, concernant les représentations de Robinson au Théâtre du Parc. Veuillez me tenir au courant d’urgence, de la réponse [...] touchant le Voleur d’Enfants et des intentions de M. Beer. J’ai en effet d’autres propositions pour cette pièce. »— 9 septembre 1947 ; 2 pages in-8°. « Je suis très surpris — et assez désagréablement— de n’avoir pas encore reçu de réponse à ma lettre urgente de la semaine dernière concernant mes deux pièces Le voleur d’enfants dont je vous demandais si je pouvais en disposer et Robinson pour laquelle j’attendais la signature du Théâtre du Parc des bulletins de réception. »
Lettre autographe signée
GUIZOT François-Pierre-GuillaumeLettre autographe signée, adressée à Ivan Tourgueniev. Paris, le 14 juin 1841 ; 1 page in-8°. « Je vous remercie beaucoup, Monsieur. C’est le supplice de Tantale que de recevoir de tels ouvrages et de ne pouvoir le lire. À la vérité, quand le tems ne me manquerait pas, la science me manquerait. Cela diminue un peu mon regret, mais non pas ma reconnaissance. »
Lettre autographe signée
MANGIN Charles-Marie-EmmanuelLettre autographe signée, adressée à un historien. 28 septembre 1924 ; 4 pages in-8°. Papier à en-tête à son nom. Longue lettre évocatrice de la guerre de Crimée et de Canrobert. « Je vous ai proposé de parler sur Canrobert, parce que c’était une figure caractéristique de l’Armée du Second Empire, et dans le cycle que vous parcouriez, il me semblait nécessaire d’évoquer la Crimée, l’Italie, l’Algérie et St-Privat aussi. Or j’ai vu Canrobert, mes oncles ont servi sous ses ordres et ont laissé leurs traditions dans la famille […], et suis en train d’écrire l’histoire militaire de la Nation Française de 1789 à nos jours. Le 2 décembre, si mal connu a son piquant aussi.» Belle lettre.
Lettre autographe signée
MARKHAM EwinPoème imprimé, signé, avec titre et 2 lignes autographes. Poème « The Ode to Columbus » signé : « Your friend Edwin Markham, Station Island, N.Y. »On joint une belle photographie signée en 1936 (190 X 120 mm).
Lettre autographe signée
DELOUCHE DominiqueLettre autographe signée, adressée sa « Chère Nina » [Nina Vyroubova]. Sans date ; 5 pages in-8°, en-tête « Carlton Hôtel — Cannes ». Cette lettre est agrémentée d’un dessin au stylo noir représentant une danseuse en tutu. « Voici les raisons pour lesquelles juillet était préférable : 1° Labis était en vacances le 3 juillet, 2° Lifar quitte Nice pour l’Italie au même moment. L’opéra ferme en août et Julien peut y trouver un prétexte à ne pas ouvrir les grilles de la façade. Mais évidemment si vous n’êtes pas là, il faudra s’arranger en sept. Laissez-moi tout de même préférer pour la dernière semaine de juillet […]. Ne vous inquiétez surtout pas, nous y arriverons bien, mais le plus tôt sera le mieux, aussi parce que j’aimerais être prêt pour le Festival de Venise qui a lieu fin août, qui est le dernier festival de l’année. Je vous écris de Cannes où je suis le Festival comme critique. Le 24, je fais une petite projection de notre film. Puis il est question pour moi d’aller à Londres quelques jours. Pour le décor, remerciez bien M. Guerico. Je ne dis pas non mais je me demande si le décor ira au Châtelet et aussi s’il n’arrivera pas plus tard que vous. J’avais prévu de demander un décor à Léonor Fini. Ce serait merveilleux. Elle est d’accord mais il reste à entendre les conditions. Je pense de toutes façons en faire une projection fixe su le cyclorama. Cela sera très suggestif et d’une exécution peu coûteuse. Levasseur m’a donné la maquette de costume pour l’opéra. C’est éblouissant. […] J’ai vu Lifar. Nous vous réservons une surprise. Je lui ai proposé de rajouter un très court adage avant la variation. Nous avons la musique. Il est enchanté. »On joint une pièce autographe, adressée à la même, avec 1 dessin au crayon noir représentant deux danseuses.