Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit musical autographe signé
LISZT FranzManuscrit musical autographe signé, dédicacé à Mme Bourry. Weimar, mai 1857 ; 1 page in-4° (26,5 x 20,7 cm).Fragment autographe du poème symphonique Orphée. « Pour Madame Bourry avec mille affectueux souvenirs et hommages. »Composée la même année que Les Préludes, cette page symphonique avait été initialement conçue pour être un prologue à Orphée et Eurydice, opéra de Christoph Willibald Gluck. L’œuvre a été créé à Weimar le 16 février 1854. L’œuvre est le 4e poème symphonique composé par Franz Liszt.
Lettre autographe signée
CURIE MarieLettre autographe signée. Paris, 11 avril 1919 ; 2 pages in-4°. En-tête imprimé « Faculté des Sciences de Paris Institut du Radium Laboratoire Curie ».Très belle lettre relative à lenseignement de la radiologie : « Je prends la liberté de vous écrire au sujet de la demande qui vous a été faite par Mlle Marthe Klein, professeur au Lycée de Versailles actuellement chargée du cours de radiologie pour les infirmières militaires à lInstitut du Radium. [ ] Lenseignement de Radiologie établi par moi pour former des manipulatrices pour les hôpitaux militaires est un enseignement assez particulier, exigeant lexplication de notions scientifiques assez délicates à des personnes dont les études préparatoires sont très sommaires. Mlle Klein a su sadapter avec beaucoup de souplesse à ces fonctions et a développé dans leur exécution des facultés réelles de méthode, dorganisation et de clarté dans lexposition. Avec beaucoup de dévouement, elle consacrait tout le temps nécessaire aux leçons, interrogations et surtout aux travaux pratiques. En même temps, elle a bénéficié elle-même dune augmentation de connaissances utiles et de lhabileté expérimentale.Je puis considérer son passage à lInstitut du radium comme très favorable au développement de ses aptitudes de professeur et cela dautant plus que douée dun grand intérêt pour le travail de Laboratoire, elle na cessé de consacrer tous ses moments libres à prendre une part active à ce travail, ce qui lui a permis de prendre connaissance dun bon nombre des méthodes de recherche et de faits scientifiques. [ ] Dautre part lenseignement de radiologie dont elle est chargée, est destiné à subsister dans des conditions modifiées. Le succès très grand de cet enseignement a engagé le service de santé à le rendre permanent. Dans cet essai de réorganisation, Mlle Klein pourra encore rendre de grands services, si elle est professeur à Paris. Elle pourra maider à diriger et à former les personnes qui auront à prendre la suite de lenseignement. [ ] Dautre part, je vous prie de bien vouloir accorder une audience à Mlle Irène Curie qui désire vous demander conseil au sujet de ses projets davenir pour lannée prochaine. [ ] Mlle Curie maccompagne comme préparateur de conférence en Espagne ».
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe, signée, adressée à Gustave Geffroy. 8 juin [18]95 ; 2 pages in-8°. En-tête imprimé « Giverny par Vernon », enveloppe timbrée jointe avec adresse autographe. Très belle lettre évoquant Cézanne :Claude Monet apprend que son ami a des ennuis de santé, de son côté il a fait venir le médecin : « Moi non plus je ne vais pas et j’étais si mal que j’ai du faire venir le docteur. Toujours en étourdissements et cette crainte de tomber. Je suis cependant mieux aujourd’hui mais j’ai du renoncer à venir à Paris lundi et j’ai donné mon instruction pour que toile et cadre me soient renvoyés. Pourquoi n’avez vous pas dit à Cézanne de venir avec son ami Oller pendant que vous ne pouviez poser. Je serai si heureux de le voir ainsi que Oller avant le départ à Aix. »
Précieux objet intime
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)« Carnet intime ».9,5 x 6,5 cm. Semainier inséré dans une reliure constituée de deux plaques de porcelaine décorées de bouquets floraux à base de roses dans une monture de métal doré, dos de velours bleu, restes d’un porte crayon latéral. Cette sorte d’almanach intitulé Souvenir comporte un frontispice et quelques pages où sont gravés les noms des jours. Ce précieux objet personnel de Colette montre la grande sensibilité de l’écrivain aux fleurs. Colette a écrit à trois reprises : « Aller voir Annie… » et, à la suite : « … et comme ça jusqu’à la fin des jours, c’est la grâce que je me souhaite. Colette de Jouvenel ».Colette écrivit certainement dans ce carnet dans les années 1914-1918. Il figure reproduit dans l’ouvrage de Germaine Beaumont Colette par elle-même.PÈNE Annie de [Blosseville-Bonsecours, 1871 - Paris, 1918], amie de Colette, enfant naturelle, jeune femme divorcée, mère privée de ses enfants, elle n’était pas destinée à la carrière des lettres et fut pourtant libraire, éditrice, journaliste, reporter et chroniqueuse pendant la Grande Guerre, romancière. Elle animait à la fin de la guerre un salon littéraire réputé.
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à Gustave Geffroy. Giverny, 7 septembre 1911 ; 3 pages 1/4 in-8°, enveloppe timbrée jointe.« Je serai certainement bien content de vous voir depuis longtemps que vous remettez votre visite, et j’ai bien peur qu’à attendre Vaquez vous n’ajourniez encore, et cependant je serai heureux de vous voir ensemble, enfin faites pour le mieux, mais venez. J’ai tant besoin d’être remonté, de voir des visages amis et de ne pas songer à ma douleur. J’ai eu de bonnes visites, Clemenceau toujours bien affectueux, Renoir, et hier Mirbeau, qui va certainement mieux, mais bien déprimé, bien découragé, ce n’est plus lui. Quant à moi, je vais bien comme santé, j’ai passé bien tristement ces derniers mois ne trouvant de consolation qu’à relire toute la correspondance de ma chère femme et à revivre presque toute notre vie. Autrement je n’ai pu prendre goût à rien, anéanti par cette terrible température vraiment intolérable. Mais en voilà bien long sur moi. Venez, vous me ferez (du bien). »
Manuscrit autographe
LUMIÈRE LouisManuscrit autographe avec croquis. [Vers 1903] ; ensemble de 2 pages 1/2 et 1 page in-folio.Important manuscrit de Louis Lumière sur l’étude de la fécule de pomme de terre qui va le mener à l’invention de la photographie en couleurs. « Séparation de la fécule chez Demure ». Demure devait être le directeur du laboratoire municipal de la ville de Lyon chez qui les frères Lumières faisaient faire leurs analyses.« hauteur totale = 35 cm.tube d’écoulement à 15 cm du fond.hauteur de chute 20 cm.Durée une heure ou 1 heure 20 ! (à voir)Poids de fécule sèche (trempée la veille) égale à 1/5 du poids total (20 %)6 extractions successives recueillies chacune dans un bac identique à celui du dépôt. Chaque extraction séjourne immobile pendant 2 heures au bout desquelles on vide à 15 cm du fond par un robinet latéral.On réunit le tout et on extrait à l’essoreuse ».Rappel historique : les frères Lumière inventent la photographie en couleurs le 17 décembre 1903. Déposée sous forme de brevet le 17 décembre 1903 mais dévoilée à l’Académie des Sciences le 30 mai 1904, la plaque Autochrome Lumière, inventée par Louis Lumière, est le premier procédé de photographie en couleur. Le secret de cette invention réside dans l’emploi de la fécule de pomme de terre teintée, permettant de capter et filtrer la lumière. Les couleurs sont recomposées à partir de la juxtaposition de cette multitude de points colorés qui donnent un charme pictural à ces photographies.
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à Gustave Geffroy. Giverny, 15 janvier 1913 ; 2 pages 1/4 in-8°, enveloppe timbrée jointe.« J’ai reçu votre dernier volume sur Florence dont je vous remercie, mais je voudrais bien avoir de vos nouvelles et de bonnes j’espère de vous et des vôtres. Moi je traîne ma triste vie de soucis sans fin, bien portant sans doute à part mes pauvres yeux que je ne sens guère aller mieux ni pire cependant, et je pense à venir prochainement voir ce qu’en pense mon oculiste. Vous me ferez plaisir en m’envoyant de vos nouvelles. »
Ensemble de lettres adressées à Marcel Mihalovici.
MIHALOVICI MarcelEnsemble très important de 160 lettres ou documents autographes, adressés à Marcel Mihalovici. (Inventaire sur demande).Pierre Ancelin, Tony Aubin, Conrad Beck (8), Emmanuel Bondeville (13), Émile Boutroux, Pierre Capdevielle (4), Jacques Carlu (3), Robert Casadeus, Jacques Chailley (4), Georges-Emmanuel Clancier, Marius Consttant, Luigi Cortese, Jean-Yves Daniel-Lesueur, Claude Delvincourt, Gustave Doret, Emmanuel Noël Mathieu, Georges Enesco (16), Pierre Octave Ferroud, Marius Flothuis (2), Simon Goldberg (3), Jacques Ibert (4), Vladimir Jankélévitch (10), Laszlo Lajtha (2), Jean Langlais, Paul Le Flem (6), René Leibowitz (2), Raymond Loucheur (6), Georges Migot, Serges Nigg, Paul Paray (14), Alain Peyrefitte, Jean Rivier (3), Claude Rostand (26), Henri Sauguet (10), Florent Schmitt (2), Jean Tardieu.
Lettre autographe signée
LISZT FranzLettre autographe signée, adressée son ami, le juriste Karl Gille. (Buda)Pest, le 4/12/1871 ; 4 pages in-8.« Verehrter lieber Freund,Allenthalten Dir in herzlicher Freundschaft verbunden, beantworte ich heute, von meinen pester Domizil aus, deine letzten Anfragen.1. Obschon ich es vorgezogen hätte, von den amtlichen Vorbereitungen der Casseler Tonküster Versammlung ferne zu bleiben, sende ich Dir anbei die von Riedel verlangten Zeilen an Freiherrn von Hülsen. Falls die Angelegenheit schon geregelt ist (durch die Empfehlung unsres Grossherzogs) bitte ich mein Schreiben an Hülsen nicht abzusenden.2. Einliegend auch hundert Thaler, als Beitrag zu dem Ehrengeschenk der Beethoven Stiftung an Robert Franz. Du erinnerst Dich wohl dass ich nicht genannt sein will und darf, da das Ehren Geschenk alleinig von der Beeth. Stif. auszugehen hat. Sorge also dafür dass Franz, nebst den besprochenen 200 Thaler, einen würdig gefassten Brief erhält, worin sein sehr hochzustellender Ruf als lyrischer Componist, and äusserst verdientslicher Bearbeiter der Cantaten und anderen Gesangswerken von Bach, Händel, Astorga, Durante, gebührend betont wird. Dies Ehrengeschenk gereicht unser Beethoven Stiftung wahrlich zur Ehre, sind wir können uns freuen einen so beispielheften Anfang, wie mit Robert Franz, zu machen.3. Für die gnädige Gabe (von 200 Th.) der Frau Grossherzogin in die Beeth. Stift. werde ich der hocheinnigen Fürstin brieflichere Dank abstatten. Auf Ihr einsichtvoller, thatkräftliger Wirken, hege ich auch weiterhin unterwürfiger Vertrauen, zur Förderung der Weimarer Kunst Angelegenheiten mitinbegriffen den allg. deutsche Musik Verein und die Beethoven Stiftung.4. Die Präsidenten Besoldung Riedels übertrage ich Dir in dem Sinne zu bewerkstelligen, als wir uns Beide, vorigen July, in der "Hofgärtnerei" verständigten. Folglich, möglichst wenig grämliche Krämerei !Hierorts soll alles für mich vortrefflich, schön, und erwünscht sein, sobald ich mir etwa selbst-angehörig vorkomme.Dagegen wird allerdings am meisten von draussen gesorgt; mehrals ein Jugend mitgetheilte Manuscripte liegen ungelesen auf meinen Tisch, d ? bei, mehreren dueznden noch unbeantworteten Briefen ! -Von musikalischen Sachen in Pest sind zu notiren : Die Lohengrin Aufführung unter Richter's vorzüglicher Leitung, - und seine 3 Orchester Conzerte. Vorige Werke genossen wir 2 Ulmann-Conzerte (wo ? : mesdames Montelli, Hamaken, das Florentiner Quartett, Cavaliere Sivori, Fräulein Brandes etc.) - und nächstens kommen mehrere classische Kammermusik Soiréen mit Hellmesberger.Mein Weihnachtsoratorium (1ter Theil des Christus) ist für Sonntag, 31ten Dezember in Wien angezeigt. Rubinstein wird es dirigiren; ich behalte mir nun vor als zuhörender oisif, und vielfach heruntergemachter Componist dieser Aufführung beizuwohnen.Treu ergebenstF. LisztSei so gefällig mir baldigst (unter Kreuzband) das Textbuchlein der Meiringer Tonkunstler Versammlung zu schinken, worin die mir besonders werthe Analyse und thematische Vorstellung meiner Berg Symphonie von Dräseke, enthalten.Am Abend Deiner Beethoven Feier (16ten Dez:) bitte ich Dich mein Bouquet Frau Dr Merian, mit aufrichtiger Huldigung darzubieten.P.S.Benachrichtige Riedel dass ich Dir die paar Zeilen an Hülsen gesandt habe, und falls darin ... ortographire Fehler befunden, corrigire Sie ...»Depuis 1855, Karl Gille, dévot de Liszt, avait organisé des concerts en collaboration avec luniversité dIéna afin de présenter le travail de son ami dans le cadre du programme universitaire de concerts académiques, une tradition musicale établie à la fin du XVIIIe siècle. La participation de Liszt aux concerts se poursuivra pendant plus dun quart de siècle, Gille promouvant son travail afin de mettre en valeur certaines de ses uvres chorales et orchestrales moins connues
Manuscrit autographe signé
JOUHANDEAU MarcelManuscrit autographe signé. 1949 ; 166 pages in-4° en 2 forts cahiers. On joint 3 feuillets imprimés ou dactylographiés du Collège Saint-Jean de Passy, dont un donne les horaires de la classe de 6ème rose pour laquelle Jouhandeau assurait les cours de français et de latin, ainsi qu’un exemplaire de l’édition définitive Gallimard de 1966.Chaque cahier comporte un envoi signé à Gilbert Sigaux daté du 28 avril 1949.Il s’agit du manuscrit intégral de l’ouvrage « Ma classe de sixième » publié aux éditions de Flore en 1949, puis en 1954 chez Gallimard.Les pages 138 à 152 sont constituées de collages de textes déjà imprimés avec corrections autographes.Le 1er cahier commence par deux pages inédites sur la classe de 6ème, et à l’inverse, l’introduction de l’ouvrage imprimé ne figure pas dans les cahiers. On relève par ailleurs quelques différences mineures entre le manuscrit et le texte définitif.« Jouhandeau était un pédagogue original mais sérieux doublé d’un fin psychologue. Il faisait une correction positive qui stimulait au lieu de décourager, en maniant la carotte plutôt que le bâton ». (M. Bouvet)Jouhandeau a enseigné 26 ans et demi à Passy et ses élèves en gardent un excellent souvenir : « Marcel Jouhandeau fut mon professeur de sixième, et il reste pour moi l’incarnation du maître idéal. Alors que presque tous nos maîtres avaient des surnoms, lui, c’était Monsieur Jouhandeau, il était celui que l’on ne chahutait pas. Pourquoi? Tout simplement parce que, merveilleux conteur, il nous contait son cours comme une histoire : la grammaire latine prenait des allures d’épopée et les accords devenaient des contes de fées ». (Michel Gilet)
Collage et gouache sur papier, signée en bas à droite.
LANSKOY André (Andreï Mikhaliovitch, dit)Composition abstraite.Collages et gouache sur papier.Signé « Lanskoy » en bas à droite.63 x 41 cmBibliographie : Sera inclus dans le catalogue raisonné de l’oeuvre d’André Lanskoy actuellement en préparation par le Comité Lanskoy.Certificat du comité André Lanskoy du 27/01/2015.
Manuscrit musical autographe signé
HAHN ReynaldoManuscrit musical autographe signé « Oraison funèbre d’Alphonse Daudet ».Manuscrit autographe, signé et daté « 18 Déc. 97 » ; 7 pages in-4°, reliure en un volume bradel demi-percaline verte. Précieux manuscrit, écrit comme le précise la note autographe de Reynaldo Hahn suivant sa signature « dans la maison d’Alphonse Daudet et devant son cercueil ».En 1919, Reynaldo Hahn offre le manuscrit à Mme A. Daudet en lui mettant cet envoi autographe, signé de ses initiales « offert respectueusement à Madame Alphonse Daudet par celui qu’Alphonse Daudet honorait d’une bienveillance paternelle et appelait “son petit musico”. La Roche, 1919, R.H. »Pièce très émouvante.Ayant besoin d’une petite musique de scène, Daudet demande à son ami Massenet de lui indiquer le nom de l’un de ses élèves. C’est le plus remarquable qui lui est envoyé. Il s’appelle Reynaldo Hahn et l’écrivain est tout de suite séduit par ce jeune musicien qui se met immédiatement au piano et lui chante, si bien, des mélodies de lui. Il est aussitôt adopté par la famille Daudet, et devient l’un de ses familiers attitrés.
Lettre autographe signée
SICKERT Walter RichardLettre autographe, signée « W.S.», adressée au peintre Paul Robert. Venise, 5 janvier 1904 ; 3 pages in-8°. Extraordinaire et rare lettre sur sa peinture : « C’est que je n’ai justement pas deux études prêtes. Mes paysages dont j’ai seize sur les langes sont tous arrêtés pour le moment par les pluies, le vent et le froid. Et mes toiles de personnages, dont j’ai dix-huit en main ne sont pas terminées non plus. Alors il n’y a rien à faire avant votre départ. […] Et dites-moi en plus. Ne vaudrait-il pas mieux envoyer des toiles de huit que des petits formats de 2 ? Faudrait-il les envoyer tout de même en votre absence, ou non ? Si vous allez dans le Midi, poussez encore un peu plus loin et venez ici ! Je viens de vendre 3 toiles à 300 francs chaque, en dépit du fait que Tavernier m’a prié de ne pas éparpiller mes toiles, et que les Bernheim m’enverront des fonds aussitôt qu’ils recevront les toiles. Mais d’ici là j’ai toujours besoin d’argent. Et aussi, selon ce qu’ils m’ont payé jusqu’ici, il m’aurait fallu neuf toiles pour recevoir la somme que j’ai reçue pour trois. C’est difficile de savoir que faire. Je ferai bien des sacrifices pour être sûr de leur appui continuel, mais si les frais de production sont en excès de ce qu’ils donnent, ce n’est pas une affaire mais un martyre. J’ai cinq francs de modèle par jour […] et je travaille de 9 à 4 heures. Et je ne peux pas aller plus vite. Et si je leur fais des toiles hâtives, lâchées, ce serait me couper la gorge à moi-même, et à ma capacité de leur pondre du poignon. Je ne demande qu’à devenir leur Thaulow. Mais même Thaulow a besoin de remplir son ventre et de respirer. J’écris en ce moment à Tavernier pour lui parler de tout ceci. Le fait même que je peux facilement vendre des toiles à 300 francs me semble en quelque sorte une preuve qu’ils trouveront, eux, un écoulement assez facile qui leur permettrait de me donner autant, ou au moins deux cents francs par toile. […] Mais c’est que c’est long à faire, des toiles à peu près convenables. Bien du plaisir mon vieux. […] A quatre heures on s’ennuie que la lumière a foutu le camp. A six heures on se met en route pour aller au trattoria diner. Le diner et le vin vous stupéfient. Je fais un “nocturne” qui est chic et qui s’appelle le quai du mauvais coin. Fondamenta del Malcanton. »THAULOW Frits [Christiania, 1847 - Edam-Volendam, Pays-Bas, 1906], était un peintre et graveur impressionniste norvégien, installé en France, ami notamment de Rodin, exposait à la galerie Bernheim-Jeune.
Jeune fille mordillant son collier.
FOUJITA Léonard (Fujita Tsuguharu, dit)Jeune fille mordillant son collier. Mine de plomb et estompe sur papier. Signée et datée « Foujita 30-6-61 » en bas au centre. 1961 ; 20,6 x 14,3 cm. Annoté « 8000 » à l’encre en bas à droite. Cette œuvre provient de la vente de la succession Kimiyo Foujita. Un certificat est joint à l’œuvre.
Huile sur toile signée en bas à droite
HILAIRE Camille« Le trio ». Huile sur toile signée en bas à droite. 54 x 65 cm.