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Arts & Autographes

Réf : 25093 LITTERATURE

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CARCO Francis (François Carcopino-Tusoli, dit) [Nouméa, 1886 - Paris, 1958], écrivain français.

6 lettres

6 lettres autographes signées, adressées à Charles-Henry Hirsch : — Sans date ; 2 pages in-8°. « Je vous remercie bien vivement de votre aimable recommandation auprès du Président de la Société des Gens de Lettres et du souci que vous avez bien voulu prendre d’envoyer à Henri Duvernois ma lettre apostillée par vous. Je vais envoyer à M. Lefevre mon petit bouquin. » — Nice, 25 janvier 1913 ; 4 pages in-4°. « Je vous écris, en plein carnaval et si je m’amuse et me repais d’impressions grotesques et singulières (les détails de la foule sont curieux), je n’oublie pas Jésus-la-Caille dont je viens d’achever un chapitre. Avant mars, le manuscrit sera prêt. […] Je crois que ce livre sera bon. En tout cas, je m’y donne entièrement, quitte à ne pas obtenir le prix Goncourt. […] Bientôt vous recevrez mes chansons aigres-douces. Je donnerai en outre à Sausot le volume de critiques sur la jeune poésie, et à Figuière en collaboration avec Derème une Anthologie des Poètes Fantaisistes. Mon année est bien remplie. » — Nice, 25 mars 1913 ; 3 pages in-8°. « Je vous remercie bien vivement de la longue citation que vous avez faite dans votre chronique du Mercure de mon article sur Les Femmes et la Poésie. N'ayant pas eu de vos nouvelles depuis longtemps, je craignais de vous avoir déçu avec mon petit livre de poèmes et j’en était fort malheureux car vous savez mon admiration pour votre œuvre et sous quelle haute estime je tiens votre jugement. » — Nice, 3 avril 1913 ; 4 pages in-8°. « Vous avez grandement raison et je vous remercie de la franchise avec laquelle vous m’avez donné votre avis, mais les Chansons ont été tirées à peu d’exemplaires et je n’attends pas qu’on me juge sur elles. […] Je travaille encore à Jésus-La-Caille. J’ai une joie profonde à le faire. Ah, quelle sérénité peut donner un premier long effort ! Je sens que j’écrirai maintenant tout ce que je dois écrire. » — « Dax, vendredi » [3 mars 1917] ; 2 pages in-8°. « J’ai de fâcheuses erreurs de mémoire. Le traitement que j’ai suivi ici ne m’a pas fait grand chose et j’ai peur de tirer la jambe en courant. Rien n’est plus ridicule. Ici, cher ami, j’ai travaillé. Mon roman avance. Je vous en parlerai et je crois que vous me féliciterez d’avoir abandonné mes jeunes gens en casquette pour d’autres qui se disent artistes. » — Paris, 28 mai 1918 ; 2 pages 1/2 in-8°. « Voulez-vous, cependant, si vous en trouvez l’occasion, m’aider à conquérir au Journal la sympathie de mes aînés et celle de M. Letellier ? J’ai en effet l’intention d’envoyer autre chose à Lucien Descaves qui a fait passer mon conte de dimanche. Je vous assure que je ne serai pas encombrant mais s’il m’était possible de donner une nouvelle, à peu près, par mois, j’en serais enchanté. »