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Arts & Autographes

Réf : 28211 HISTOIRE

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GUERRE 1914-1918.

Correspondance de Marcel Galabert, poilu :

Correspondance de Marcel Galabert, poilu : — Manuscrit de 3 pages in-4°, intitulé « Journées mémorables » : « 9 septembre - Gouvonge, bombardés dans le village, ma section reste seule dans le village, impossible de se replier, enfin sur le point d’être pris, tentons une sortie qui nous réussit, arrivons la section complète, saine et sauve à Tiémont. Très bien reçus par la municipalité. […] Violent combat dans le bois. Continuons d’avancer. Constant. Retraite des allemands jusqu’à Révigny. Nous faisons demi-tour. Sommes remplacés par l’Infie. Direction Verdun. 13/7bre. Bombardés toute la journée dans un champ. Mission Reste sur place. Amis disparus […]. 29 [octobre] : 1/4 h de repos. Commençons l’assaut, assaillis par une pluie de balles. Assaut commencé par le 40e […]. Arrivons à proximité des tranchées, arrêtés par les fils de fer, obligés de se replier à cause de marmites qui tombent 240 et 420. 2 fusils coupés par les balles, 1 par un éclat d’obus, 2 balles traversent mon sac. Arrive au sommet avec le sabre d’un sous-lieutenant blessé à mes côtés. » — 4 cartes adressées à sa soeur, Juliette. De 1914 à 1917. Pensées affectueuses. — 3 lettres adressées à ses parents. Le 7 mars, il est toujours en bonne santé « sur une [photographie] nous sommes pourvus des peaux de bique dont on nous a dotés et dont nous n’avons pas eu l’occasion de nous servir souvent » ; Sur la deuxième lettre : « Voici quelle est ma situation, très légèrement blessé au combat de Lunéville, je me trouve dans cette ville depuis le 22 août. […] Je me trouvais à environ 300 mètres de l’ennemi quand en me portant en avant, je reçus une balle dans le pied. En me retirant pour me faire panser une autre balle m’atteignit à l’épaule et suivant une côte ressortit au beau milieu de la poitrine. […] Il n’y a pas lieu de s’alarmer pour cela car d’ici quelques jours, il n’y paraitra plus. » ; Le 2 octobre 1914, il a apprend à ses parents qu’il est prisonnier de guerre au Camp de Hammelburg et en parfaite santé « Il ne reste actuellement de mes blessures que de légères cicatrices. Vous pouvez être rassurés aussi sur la façon dont nous sommes traités, l’appréciation générale se traduit sûrement par un “bien” relatif, vous le comprenez. » On joint une lettre de sa soeur, adressée à un ministre pour connaître l’endroit où son frère a été fait prisonnier en Allemagne et 2 lettres de l’Ambassade d’Espagne. On joint également toute la correspondance adressée à sa soeur Juliette de 1914 à 1918.