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Arts & Autographes

Réf : 31587 LITTERATURE

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DESBORDES-VALMORE Marceline [Douai, 1786 - Paris, 1859], poétesse française.

Poème autographe, intitulé « Trilby ou le Lutin d’Argail ».

Poème autographe, intitulé « Trilby ou le Lutin d’Argail ». Sans date ; 1 page 1/4 in-4°. En haut du feuillet, Marceline Desbordes-Valmore a écrit : « Cette petite pièce est imitée d’un conte écossais, traduit ou développé par Monsieur Nodier ». Trilby ou le Lutin d’Argail, ou plus simplement Trilby, est un roman français de Charles Nodier publié en juillet 1822. Il s’est inspiré des écrits de Walter Scott pour la trame de ce récit. « À vous Lutin qu’il me faut oublier, Qui fit ensemble et ma joie et mon crime, Ne viendra plus au bord de mon foyer Baiser les pleurs de sa chère victime. Il pleut, j’ai froid. Le feu s’endort Trilby sur mes genoux ne daigne plus descendre ! Mon Dieu... ne pleurons pas si fort : S’il était caché sous la cendre ! Qu’il était triste et charmant ce Lutin, Quand il pleurait d’amour à mon oreille ! Quand de mon rêve, il sortait le matin, En murmurant comme la bonde abeille. Sans m’endormir, le jour s’endort Sur mon sommeil, Trilby ne daigne plus descendre ! Méchant ! ... Ne grondons pas si fort Hélas ! S’il dormait sous la cendre ! Pauvre Gollet ! Soumise à mon devoir, Je t’ai banni de notre humble chaumière Et malgré moi, je cherche à t’entrevoir, Dès qu’au château brille un peu de lumière Je n’y vois plus, mon coeur s’endort Sans toi Trilby l’espoir ne peut plus y descendre Et ce coeur qui brûla si fort Voudrait s’éteindre sous la cendre ! Adieu Trilby. Sous les lambris dorés Tu n’entends plus si mon âme t’appelle Une autre femme à ses pieds adorés Te tient captif. On dit qu’elle est si belle ! Adieu Trilby, ma voix s’endort De mon âme, ton nom peut à peine descendre Mais ce nom que j’aimais si fort Qui le tracera sur ma cendre ! »