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Arts & Autographes

Réf : 33574 HISTOIRE

2 700 €

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ENTRECASTEAUX Antoine-Raymond-Joseph de Bruni, chevalier d’ [château d’Entrecasteaux, 1737 - en mer, près de Java, 1793], navigateur français.

Lettre autographe signée

Ensemble de 3 lettres autographes signées, adressées à Roux Frères : — Toulon, 4 août 1778 ; 3 pages in-12, adresse avec marque postale de Toulon. Lettre concernant la livraison de 30 caisses de café moka. Il évoque aussi la capitulation avec La Porte Ottomane et les répercussions sur le commerce. — Toulon, 26 janvier 1781 ; 1 page in-4°, adresse au dos. « Je prend la liberté, messieurs mes chers cousins, de vous adresser le capitaine Joseph Félix Roux, commandant la corvette [...] et je vous prie de faire en la faveur tout ce que les circonstances pourrons vous mettre à portée de faire. Ce capitaine était dans l’un des convois que j’ai ramené du Levant ; je ne saurai faire des relations trop avantageuses de la manière dont il a navigué ; sa conduite me paraît devoir lui attiré la confiance des armateurs, et vous pouvez messieurs l’annoncer en toute force aux personnes de votre connaissance comme un capitaine très exact et très attentif et de qui j’ai lieu de croire que tous les officiers commandants les convois feront des rapports aussi favorables. » — Toulon, 31 mai 1781 ; 2 pages in-12, adresse avec marque postale de Toulon. Quelques trous dans la feuille. « Les trois [...] vins de chippre que vous avez eu la bonté de remettre à Mr Pleville me sont parvenues, messieurs mes chers cousins, et je vous en renouvelle mes remerciements ; je vous prie de m’en envoyer trois encore, un pour moi et deux autres pour Mr le Vicomte de Rochechouart que vous voudrez bien passez sur mon compte, mais en les distinguant pour que je puisse me les faire rembourser par le général. Vous jugés bien, messieurs mes chers cousins, que je désire tout à mon bord avoir quelques occasions de vous convaincre de mes reconnaissances et d’estimes que j’ai de pouvoir vous être utile ou agréable en quoi que ce puisse être ; fournissés, je vous prie, les marques et je vous répond que ce sera la marque d’amitié à laquelle je serai le plus sensible. Recevez en même temps, les assurances du fidèle et tendre attachement avec lequel j’ai l’honneur d’être, messieurs mes chers cousins, vôtre très humble obéissant serviteur. »