Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Ensemble de 2 lettres autographes signées, dont 1 signée
LION Pierre-JosephEnsemble de 2 lettres autographes signées, dont 1 signée :— Brest, le 20 vendémiaire an III [11 octobre 1794] ; 1 page in-4°. « Lion, représentant du peuple, prie l’agent maritime de faire donner aux quatre matelots porteurs une voile et des cordages tels qu’ils les lui demanderont, pour faire une tente dans une salle. »— Paris, le 20 ventôse an III [10 mars 1795] ; 1 page in-folio. « Avant d’être admis à la convention nationale, j’avais été chargé par le [Comité] de Salut Public d’une inspection dans la partie des forges […] et fis peser une partie considérable de fer […] d’échantillons & dessieux […] dans les forges. […]. J’en dressais procès-verbal. […] J’étais à souper avec les membres du département lorsqu’ils reçurent la loi sur le maximum qui ne fut publiée que le lendemain. Je leur attestais que mon procès-verbal était dressé avant que le loi ne fut connue. […]. Mais ces fers quoique reçus dans les formes ordinaires et n’ayant pas été versés dans les magasins de la République […] payés au citoyen […] qu’au prix maximum. »— Paris, le 20 juillet 1811 ; 1 page in-4°. « Votre Excellence se souviendra peut-être qu’à son arrivée à Boston en 1780, la maison d’Adolphe et Lion négociants à Boston & propriétaires de forges dans l’État du Massachusetts procura à Monsieur de la luzerne […] des chevaux qui lui étaient nécessaires pour se rendre à Philadelphie & qu’elle acheta par votre entremise une partie des papiers et d’autres objets appartenant à l’ambassade dont le transport eut été trop coûteux. J’ai besoin de prouver qu’à la fin de 1780, j’étais négociant à Boston & une lettre de Votre Excellence sur laquelle elle daignera rappeler les circonstances que je viens de lui citer sera suffisante pour la preuve qui me devient nécessaire. »
Lettre autographe signée
LION Pierre-JosephBillet autographe signé. Paris, 14 thermidor an III [1er aout 1795] ; 1 page in-8° oblongue. Il demande trente-cinq passeports « avec les signalements pris par les municipalités du Havre et de Nantes ». Rare.
Lettre signée « Charles A Lindbergh »
LINDBERGH CharlesLettre signée « Charles A Lindbergh », adressée à Robert L. Reece, directeur de Pan American Airways. « Les Monts-de-Corsier, Vaud », 14 août 1967 ; 2 pages in-4°, en anglais ; longue déchirure le long du bord supérieur de la deuxième page sans toucher au texte. « I am greatly interested in our IHC hotels, much as I dislike all first-class hotels personally. They are, of course, essential to Pan American business and to the welfare (in this case) of East Africa. (I am dubious about the effect they will have on our civilization in the long run ; but I don't think Pan American is in a position to set policy on that basis — or East Africa!) Along with the Nairobi IHC, I believe an inn system is of tremendous importance. In fact I believe the hotel-inn system should be organized in many places where we land […]. I fully agree with you about the importance of our moving faster in the African area, and will talk again about this when I get back to New York next month. I think there is tremendous potential in Africa, and that we are not yet making plans in accord with it. » He goes on to quote a letter from John Owen concerning transportation to East African national parks, and comments on his wife’s “Immersion in Life” article as well as a book project for Harcourt Brace. He concludes: « We have invited Bill Jovanovich and his wife to accompany us on a safari through southern Kenya and northern Tanzania—the route we have taken before.» In very good to fine condition, with a long tear along the top edge of the second page. Traduction française partielle : « Je suis très intéressé par nos hôtels IHC, tout comme personnellement je déteste tous les hôtels de première classe. Ils sont, bien sûr, essentiels aux affaires panaméricaines et à la prospérité (dans ce cas) de l’Afrique de l’Est. (Je doute de l’effet qu’ils auront sur notre civilisation à long terme ; mais je ne pense pas que Pan American soit en mesure de définir une politique sur cette base - ou en Afrique de l’Est!) Avec Nairobi IHC, je crois qu’un système d’auberge est d’une importance capital. En fait, je crois que le système hôtel-auberge devrait être organisé dans de nombreux endroits où nous atterrissons… Je suis entièrement d'accord avec vous sur l’importance de nous déplacer plus rapidement dans la zone africaine, et j’en reparlerai quand je reviendrais à New York le mois prochain. Je pense qu’il y a un énorme potentiel en Afrique, et que nous ne faisons pas encore de plans en accord avec cela. » Il cite ensuite une lettre de John Owen concernant le transport vers les parcs nationaux d’Afrique de l’Est, et commente l’article “Immersion dans la vie ” de sa femme ainsi qu’un projet de livre pour Harcourt Brace. Il conclut: « Nous avons invité Bill Jovanovich et sa femme à nous accompagner dans un safari à travers le sud du Kenya et le nord de la Tanzanie - la route que nous avons empruntée auparavant. »
Lettre signée
LINARÈS Henri deLettre signée, adressée à René Brest. Gien, le 20 septembre 1956 ; 1 page in-4°. « Madame Berritz m’a fait fort aimablement parvenir “Prestige Français” et je tiens à vous féliciter et à vous exprimer ma reconnaissance car cet article est parfait, et constitue une remarquable propagnade pour le Musée. La présentation est artistique et les clichés sont très bien venus. »
Lettre autographe signée
LIMBOUR GeorgesLettre autographe signée, adressée à Armand Salacrou. Sans date ; 2 pages in-4°. « Hélas ! Ce soir ou demain matin, Rimbaud, Hoffman et Baudelaire ne tiendront pas conversation au fond d’un plateau de cuivre, en bas de l’escalier de Mme Jandet. Ils auraient pu trouver endroit plus romanesque, cabaret de Cologne, brasserie de Mayence, cher à mon coeur, mais non plus mystérieux que cette précieuse bassine, semblable à la coupe des sorcière. Peut-être as-tu interrompu la fabrication des films pour l’Egypte pour ces réveillons grandioses de Sainte-Adresse […]. Que pensent maintenant ces demoiselles de l’amour et du mariage. Tu sais que j’ai vu Béraud, qui en semblait satisfaite, bonne petite ménagère. Mais il ne s’agit pas de cela et que non, voilà bien la nuit de Noël, quoique Monsieur l’archimandrite ne la place depuis une année après la nuit de vos rois, de telle sorte que j’en ai deux. Mais si le petit bon Dieu était né à Paris ou à Londres, il serait mort sur son fumier tandis qu’en douce Palestine, il pouvait vivre tout nu auprès du bon chameau. De cet animal remarquable, je te ferai plus longuement le portrait un jour ou l’autre. […] Le désert, la route des chameaux squelettiques, morts depuis les premières caravanes, les tombeaux cohabités par les chacals […] les villages de terre, la beauté des gamines, tout cela, tout cela ! Il faudrait te rendre compte qu’Assiont occupait au dernier recensement et dans sa banlieue 80 000 bicots et négrillons se querellant, se volant, gueulant, chantant, bavardant et que le bruit de cette multitude, lorsqu’Allah se penchant au ciel l’écoute unie dans une seule clameur de récrimination orientale, annihile le bruit des eaux du Nil s’échappant du barrage pressé à tout risque d’éclater comme sous la poussée d’une dynamite, et qui la nuit, lorsque les clameurs se sont endormies, évoque la rage d’une tempête. »
Lettre autographe signée
LIMBOUR GeorgesLettre autographe signée, adressée à Armand Salacrou. Sans date ; 2 pages in-4°. « Je me hâte de vous écrire avant que le dernier bateau de la semaine s’en aille, car s’il partait sans ma lettre, sa cargaison trop légère lui ferait courir tous les risques. Quand je me souviens de la tournée des théâtres, je n’ose penser que c’était là le bonheur, — mais quelque chose de très particulier qui ne pouvait exister qu’entre nous, pour peu une fois qu’un intrus s’y mêla, il en fut chassé par un insupportable malaise et risqua même de jeter le désarroi dans nos âmes. Ce n’est pas à l’esprit des revues qu’il était inadapté, mais à notre état. Il a écrit à Masson, du temps que j’étais à Sanary pour lui expliquer l’affaire. En vérité, il savait que j’étais à Sanary et voulait me faire savoir que ce n’était pas contre nous qu’il avait agi, décidément, c’était bien, Paris cet hiver : les automobiles elles-mêmes pensaient, regardaient, s’amusaient, souffraient. Elles avait une vie intérieure. Ici elles n’ont qu’une conduite intérieure ; ce sont des filles sans âme qui charrient des filles admirables, à l’amabilité puissante mais aussi sans âme. vous allez voir Nice et y allez dans les cris de joie — non de voir la ville de luxe et ses courtisanes flétries mais la Méditerranée. Les palmiers se baladeront le long de la mer, comme les pattes lourdes d’éléphants en chaînes. Apprenez à les maudire : je hais leur sérénité et les écailles de leur écorce. Pensez que parfois ils écrasent la tête sous leur patte. Je t’envie d’être sous la neige jusqu’au genou, ou de l’avoir été ; le soleil me suce comme une paille. C’est un délice. Mais j’aimeras qu’on puisse passer de la neige au soleil comme du jour à la nuit. »
Ensemble de 8 lettres autographes signées, adressées à Armand Salacrou
LIMBOUR GeorgesEnsemble de 8 lettres autographes signées, adressées à Armand Salacrou. Sans date ; 19 pages in-4°, quelques pages effrangées en bordure. Très intéressante correspondance entre les deux écrivains.— « Je ne regrette pas Paris, bien que ce soit là que la civilisation règne en dominatrice avec ses mille artifices, et où sont mes amis qui sont ce que les civilisations ont fabriqué de mieux, c’est Wiesbaden avec son petit tramway jaune qui vient du Rhin et l’air de musique au fond des vallées qui fait danser, c’est l’odeur des tilleuls sur les routes l’été , et le chant des crapauds de Schierstein, c’est avec le plus amer désespoir et une nostalgie telle que j’écrirais bien une lettre à M. Le directeur de l’Echo du Rhin afin qu’il me fasse revenir, le grand pont rouge qui à Mayence traverse le Rhin. Ce sont les allemandes mélomanes et les gros buveurs de bière au fond des cafés ouverts après une cour et une autre encore, au fond des maisons. Ce sont les pâtisseries de là bas, ce sont les eaux magnifiques et le vin du Rhin, le Rhin, le Rhin, celui qui a tenu dans mon verre, ce sont les cerises et les bains miraculeux, les Russes, un air d’ennui et six mois de volupté. Mais quel malheur que tu n’aies pas connu les petites villes de l’Italie du Sud, les petits ports où j’ai passé des journées précieuses. Le charme de ce voyage est à siècles derrière moi, maintenant, par delà l’Adriatique qui est une rivière, mais par delà les montagnes d’Albanie que Titan ne soulèverait pas. Les bateaux ont peur d’aborder à ce pays. Aussi descendu de ma barque, c’est ainsi que j’atteignis la terre albanaise. Une dizaine de sauvages m’attendaient sur le bord. Ils étaient couverts de haillons ...»— « J’irai à Paris le 19 qui est dimanche et par conséquent je pense que le grand maître jouira de son jour de repos hebdomadaire. Je n’aime pas les villes le dimanche (encore moins la campagne), mais il faut bien passer qq. part. Aussi habillez vous comme en semaine et ne mettez pas de chemise propre. […] J’ai eu un nouveau furoncle composé divisé en plusieurs salles et vestibules comme un temple égyptien ».
Lettre signée
LIFAR SergeLettre signée, adressée à Mme Salabert. Paris, 11 octobre 1960 ; 1 page in-4°. « Permettez-moi de vous exprimer ma reconnaissance pour l’autorisation que vous m’avez donnée ce matin, du droit de monter sur l’extrait de la musique de la « Dame de Pique » de Tchaikovsky, pour la Fête nationale Monégasque, à la demande du Prince Souverain de Monaco, le 19 novembre 1960 à Monte-Carlo. » Il profite de l’occasion pour lui envoyer son livre Au service de la Danse où elle trouvera une documentation utile sur Honegger, « à vous qui avez tellement fait pour son œuvre ».
Manuscrit autographe signé et 3 documents.
LIFAR SergeManuscrit autographe et 2 documents.— Manuscrit autographe signé (sans lieu ni date) ; 4 pages in-8°. « Le Chevalier et la Damoiselle ». « Ballet intitulé en 2 actes de Serge Lifar, d’après une légende médiévale […] L’action se passe au Moyen-Age, en Bourgogne. La princesse se trouve sous le charme d’un sortilège: chaque nuit, elle est transformée en jeune biche […] elle ne sera délivrée qu’après avoir rencontré un homme qui lui aura fait connaitre la souffrance ». Ballet de Serge Lifar, Musique de M.Philippe Gaubert, chorégraphie de Serge Lifar, décors et costumes de M. Cassandre. Ce ballet fut donné à l’Opéra de Paris le 2 juillet 1941.On joint :— Lettre autographe signée. (s.l.) 29 août 1943 ; 1 page in-folio. Lettre amicale dans laquelle il remercie un ami pour son avis sur « Suite en Blanc » (ballet Néo classique de Serge Lifar) « venant de vous, cette opinion est d’autant plus flatteuse […] Ne croyez-vous pas, mon cher ami, que le grand défenseur de Notre danse académique que vous êtes - devrait prendre la plume pour répondre aux attaques de Divoire contre nous […] Je compte sur vous pour la citation de Duncan!?»— Une fin de lettre signée, adressée à la ballerine russe Galina Sergueevna Ulanova [1909-1998]. (S.l.n.d.) ; 1 page in-4. Lettre avec quelques corrections autographes. « La pureté de votre ballet, sa naïveté nous remplissent d'admiration de fierté et d'amour […] La création est un miracle, une révélation, une transfiguration même de l'être dans cette métamorphose du réel vers l'irréel. J'espère […] que vous êtes d'accord avec moi, comme je l'étais avec votre critique du livre de Zakaroff […] Je suis heureux que Moscou, Kiev et Leningrad aient pu voir mes oeuvres chorégraphiques […] le fruit du Travail de toute ma vie ».
Pensée autographe signée
LIFAR SergePensée autographe signée, adressée à H. Corbière. 27 juillet 1941 ; 1/2 page in-folio.Sa maxime de vie: « L’art c’est la vie, La vie c’est l’artSerge Lifar 1941 ».
Ensemble de manuscrits autographes signés
LIFAR SergeManuscrits autographes signés (l’un de ses initiales). 3 et 2 pages in-8°, en russe (traduction jointe).— Réflexions sur l’Esthétique et la Religion, 20 mai 1938. « En Grèce on aimait la beauté et la religion répondait aux questions posées par l’esthétique, apportait des solutions. En Russie la religion apparaît comme une donnée procédant de la contemplation de la beauté terrestre. »— La Danse et le Rire. Lifar cite ses ballets La vie de Polichinelle où le rire est présent, en soulignant cependant que « quelquefois à travers le rire apparaissent les larmes. […] Comme chez Chaplin ! »
2 manuscrits autographes
LIFAR Serge2 manuscrits autographes :— 1932 ; 1 page in-12. Souvenirs sur Spessivtzeva en 1932, son départ à Londres où il danse Giselle.— 1 page in-8°. Dernière page d’un discours de bienvenue aux danseurs du Bolchoï et du Kirov pour le Ve Festival international de la danse.
Lettre autographe signée, adressée à
LIFAR SergeLettre autographe signée, adressée à Nina Vyroubova. Paris, le 5 octobre 1955 ; 1 page in-4°. En tête imprimé « Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux ».« Voulez-vous me faire lhonneur daccepter de faire partie du Comité constitué pour célébrer le 25e anniversaire de la mort dAnna Pavlova. »
Lettre autographe signée
LIFAR SergeLettre autographe signée, adressée à Nina Vyroubova. [Paris], 24 décembre 1953 ; 1 page in-8°. « Voulez-vous me faire l'amitié de m'apporter votre précieux concours lors de la soirée du 16 janvier prochain en l'honneur de Diaghilev dans le ballet Variations. Avec mes remerciements, Serge Lifar. (Commémoration de Diaghilev le 16 janvier 1952.) »
Tapuscrit signé 2 fois, avec corrections autographes
LIFAR SergeTapuscrit signé 2 fois, avec corrections autographes, intitulé « À la mémoire d'un héros [Napoléon] ». « Épopée choréographique de Serge Lifar. Sur le deuxième mouvement de la Symphonie héroïque de Beethoven ». Sans date ; 3 pages in-4°. « Ce ballet sera créé à Paris au Théâtre des Champs-Élysées le 20 février 1946 ». « L'empereur va mourir. L'aigle qui fut symbole de son rêve de gloire avant d'être emblème de sa puissance l'aigle est à ses côtés afin de déployer ses ailes fidèles sur la revue suprême : celle des souvenirs et pour celle-ci, Bonaparte revêt la pourpre de Napoléon. » Suit le scénario du ballet : « Sa jeunesse, [ ] la campagne d'Égypte, [ ] la pompe du couronnement, [ ] le sabre d'un grenadier, [ ] le Drapeau : témoins héroïques de cent victoires. Ses lèvres maintenant prononcent une prière, la dernière. Et il s'enveloppe lui-même dans ce linceul magnifique : les trois couleurs qu'il immortalisa. » On joint un tapuscrit signé de ses initiales, intitulé « Prière sur le 2E mouvement de la 7e symphonie de Beethoven » et 2 notes autographes. Ensemble intéressant.