Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
16 lettres ou cartes autographes signées, adressées au docteur Depoully.
CURNONSKY (Maurice Edmond Sailland, dit)16 lettres ou cartes autographes signées, adressées à son ami, le docteur Depoully. 1917-1934 ; formats divers.« La Franche-Comté est un grand pays de gueule. Et quels vins merveilleux ! Que n’es-tu là ?? » — « Vieux frère, nous avons bu à Cognac une fine champagne 1770 ! » — « Ci-joint les 3 fauteuils demandés à l’extérieur mais il ne faudrait pas t’étonner si l’on te demande un droit de 2 ou 3 francs par fauteuil ! Ce sont les nouvelles moeurs inaugurées par la maison ! » Il raconte aussi ses problèmes de santé (1930), son travail sur un roman avec Bazin (1933), remerciements pour les 12 jours passés à la villa Depoully à Étretat, etc.
Lettre autographe signée
CURNONSKY (Maurice Edmond Sailland, dit)Lettre autographe signée, adressée à René Brest. 27 juin 1949 ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe.« L’auteur de Radinoirs serait taré d’être l’hôte des Radis noirs ... sauf si un nommé Andrieu étant membre ou convive de cette compagnie, auquel cas je m’en irais. Mercredi vous conviendrait-il chez le brave Pierre […] place de Valois Ier dont la femme est un cordon bleu et où l’on n’est pas gêné par le vacarme de la Limonade. J’y serais à 18 heures 59. Un mot pour me dire si ça va. Merci d’avoir pensé au vieux prince. Cl de tout CUR, Sailland. »
Lettre autographe signée
CURNONSKY (Maurice Edmond Sailland, dit)Lettre autographe signée, adressée à Marc Legrand. Sans date ; 2 pages in-8°. En-tête : « Le jovial interrupteur (Extrait de S’EN-BAT-L’ŒIL, roman ironique en préparation) ». Lettre avec ratures.« Mon vieil ami S’en-bat-l’œil secoua négligemment dans mon absinthe la cendre de son cigare, et me dit : Tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’à la phalange macédonienne, si tu t’imagines que l’interruption est un sport exclusivement réservé aux deux ou trois députés spirituels qui déparent le Palais Bourbon ; savoir interrompre, c’est tout un art exquis et délicat qui exige les plus rare qualités de tact et d’à propos. Je l’ai longtemps pratiqué sur cette glorieuse rive gauche où les conférences et les cours publiés m’ont fourni quelques occasions de distraire aimablement la Jeunesse des Écoles. [...] Dans Shakespeare, fis-je observer timidement, ils se seraient jeté des têtes de morts ! C’était idiot... et je le sais ! Mais j’obtins un réel succès, que je fis oublier d’ailleurs quelque temps après en mettant une gaieté imprévue dans un cours d’histoire de la philosophie grecque. Le professeur parlait des penseurs qui ont précédé Socrate. »
Lettre autographe signée
CURNONSKY (Maurice Edmond Sailland, dit)Lettre autographe signée. Coutainville-plage, le 1er septembre 1905 ; 3 pages in-8°. Il autorise M. Roques, directeur du Courrier Français à reproduire dans son journal quelques dessins de Mirande. « Voilà encore de la très bonne publicité gratuite — et il y a urgence à seconder l’amabilité de M. Jules Roques qui met si gentiment son journal à notre disposition. […] Dans quinze jours, il sera trop tard pour atteindre le public des plages auquel notre volume était surtout destiné. Les admirables plombs que vous m’avez montrés ont-ils paru quelque part ? Ma réclame insolente dans le Sourire a très bien porté dans ces parages. […] Je serais bien heureux de savoir […] si Monsieur Garnier compte toujours soutenir un peu le petit bouquin pour lequel Willy et moi avons fait jusqu’ici une jolie publicité gratuite qui n’est pas à la portée de tout le monde. »
Lettre autographe signée
CURIE MarieLettre autographe signée. Paris, 11 avril 1919 ; 2 pages in-4°. En-tête imprimé « Faculté des Sciences de Paris Institut du Radium Laboratoire Curie ».Très belle lettre relative à lenseignement de la radiologie : « Je prends la liberté de vous écrire au sujet de la demande qui vous a été faite par Mlle Marthe Klein, professeur au Lycée de Versailles actuellement chargée du cours de radiologie pour les infirmières militaires à lInstitut du Radium. [ ] Lenseignement de Radiologie établi par moi pour former des manipulatrices pour les hôpitaux militaires est un enseignement assez particulier, exigeant lexplication de notions scientifiques assez délicates à des personnes dont les études préparatoires sont très sommaires. Mlle Klein a su sadapter avec beaucoup de souplesse à ces fonctions et a développé dans leur exécution des facultés réelles de méthode, dorganisation et de clarté dans lexposition. Avec beaucoup de dévouement, elle consacrait tout le temps nécessaire aux leçons, interrogations et surtout aux travaux pratiques. En même temps, elle a bénéficié elle-même dune augmentation de connaissances utiles et de lhabileté expérimentale.Je puis considérer son passage à lInstitut du radium comme très favorable au développement de ses aptitudes de professeur et cela dautant plus que douée dun grand intérêt pour le travail de Laboratoire, elle na cessé de consacrer tous ses moments libres à prendre une part active à ce travail, ce qui lui a permis de prendre connaissance dun bon nombre des méthodes de recherche et de faits scientifiques. [ ] Dautre part lenseignement de radiologie dont elle est chargée, est destiné à subsister dans des conditions modifiées. Le succès très grand de cet enseignement a engagé le service de santé à le rendre permanent. Dans cet essai de réorganisation, Mlle Klein pourra encore rendre de grands services, si elle est professeur à Paris. Elle pourra maider à diriger et à former les personnes qui auront à prendre la suite de lenseignement. [ ] Dautre part, je vous prie de bien vouloir accorder une audience à Mlle Irène Curie qui désire vous demander conseil au sujet de ses projets davenir pour lannée prochaine. [ ] Mlle Curie maccompagne comme préparateur de conférence en Espagne ».
Lettre autographe signée
CROMMELYNCK GustaveLettre autographe signée, adressée à M. Ballot. Paris, 1er février 1918 ; 2 pages in-16, traces de crayon bleu. Concernant l’exploitation de la pièce de théâtre Le Cloître d’Emile Verhaeren. « Depuis dix mois et malgré mes démarches de plus en plus pressantes je n’ai pu obtenir l’exécution de nos conventions. Monsieur Dhaemers prend pour prétextes les difficultés des voyages et l’essai infructueux fait à Rouen le 29 avril dernier. c’est en vain que je lui ai démontré que les tournées étaient actuellement nombreuses et heureuses et que je l’avais associé à mes affaires non pour une, mais pour 40 représentations au minimum. Ma lettre recommandée pour mise en demeure d’exécution a été refusée. Dans ces conditions je me permets de vous demander un avis confidentiel […]. puis-je poursuivre M. Dhaemers ? »
Ensemble de lettres autographes signées, adressées à M. Louis Guitard
CROMMELYNCK FernandEnsemble de 3 lettres autographes signées, adressées à M. Louis Guitard. 1967-1969.On joint un grand brouillon autographe de lettre de deux pages relatif à une affaire judiciaire concernant des oeuvres de Braque qui a été portée devant les tribunaux.
Photographie autographe signée
CROMMELYNCK FernandPhotographie autographe signée, dédicacée à M. Louis Guitard. [28 juin 1958] ; 24 X 18,2 cm. « Bien amicalement à Louis Guitard. F. Crommelinck ».
Lettre autographe signée
CROMMELYNCK AldoLettre autographe signée, adressée à Raymond Nacenta, directeur de la galerie Charpentier. Paris, le 12 décembre 1956 ; 1 page 1/4 in-4°, trous d’archivage. « Malgré toute ma diligence et les soins que je donne uniquement en de longues journées, à l’exécution de la gravure de M. Maurice de Vlaminck, je n’arriverai pas à vous livrer un premier tirage pour le 25 décembre. J’aimerais, Monsieur, que vous acceptiez de croire qu’il est très difficile, pour ne pas dire impossible d’estimer à la vue du tableau original, le temps et la manière qui mèneront une œuvre à bien. Celle-ci est déjà très avancée mais requiert encore un travail méticuleux. J’aurai, je pense, ces jours-ci, l’occasion s’il vous plaît, de vous soumettre de nouveaux états. »
Important ensemble de correspondance et photographies provenant des archives de Jeanine Crispin.
CRISPIN Janine et Jules ROYImportant ensemble de correspondance et photographies provenant des archives de Jeanine Crispin. Une très importante correspondance (plus de 200 lettres très denses) de Jules Roy à Jeanine Crispin. Correspondance littéraire et amoureuse totalement inédite et très intéressante, relative à leur relation, à ses oeuvres et au théâtre. Une très importante correspondance amoureuse entre Jeanine Crispin et Georges Kessel (le frère de Joseph Kessel) qu'elle a finalement épousé (plusieurs centaines de lettres extraordinaires de J. Crispin et autant de G. Kessel). Une correspondance inédite de Louis Jouvet à J. Crispin. De nombreuses autres lettres figurent dans cette correspondance, notamment de Jean-Louis Barrault qui l'a accompagné et a joué avec elle dans les tournées à l'étranger de Louis Jouvet, Jean-Louis Curtis, Maurice Druon, Joseph Kessel, Ludmilla Pitoëff, André Boll et de nombreux autres. De nombreuses photographies agrémentent cet ensemble complètement conservé. On joint le journal manuscrit de Jeanine Crispin (plusieurs centaines de pages). L'ensemble est classé dans 7 classeurs.
Lettre autographe signée.
CRISPI FrancescoLettre autographe signée adressée à à Mr de Fonvielle. Lundi ; 1 page in-8° oblong sur un papier bleu avec ornements. «Je suis ici, mais je partirais demain mardi à 8H du soir. Je désire vous voir avant de retourner en Italie ». 40 €
Dessin signé en bas à gauche.
CRISENOY Pierre Émile Gigault de, baronDessin signé en bas à gauche. Scène de marine représentant des vaisseaux de guerre. 33 X 22 cm. Cachet au dos de la collection Louis Anfray.
« Automne 1933 rue de Madagascar »
CREVEL René« Automne 1933 rue de Madagascar ». A Babylone, Sous les Jardins Suspendus, 2003 ; in-4° oblong à l’italienne, en feuilles, avec un fac-similé du manuscrit. E.O. tirée à 50 explemplaires numérotés, tous hors commerce. Plaquette rarissime inconnue des bibliographes crevéliens. Comme le précise une note finale signée « Un Amateur désœuvré », ce violent et long poème inédit sur Violette Nozières était probablement appelé à figurer dans la plaquette surréaliste collective portant le nom de l’énigmatique parricide (1933). Les raisons de ce retrait de dernière minute ne sont pas encore élucidées. Ce poème est d’un lyrisme emporté, âpre et agressif. Imprimé en rouge et noir au recto de 15 feuillets d’un épais papier vergé, cet ouvrage à couverture « sang de bœuf » séduit par la modernité et l’audace de sa mise en page, laquelle sert au mieux le propos du texte tout en le renforçant. Document de haute curiosité, publié, selon l’achevé d’imprimer daté du 17 mai 2003, pour dignement célébrer le 70e anniversaire de l’affaire Violette Nozières.
Manuscrit autographe signé
CREVEL RenéLettre autographe signée [adressée à Georges Limbour ? ]. Sans date, écrite des Grisons en Suisse ; 4 pages in-4°. « Jai bien peu fait, bien peu pu faire à Munich. Jai juste été à Stadelheim [ ] Le gardien ma poliment prié de faire une demande de visite au Wittelsbach Palace. Là on aurait fait une enquête sur moi. Or, dabord je devais partir et aussi, il existe une loi qui veut que quiconque sest livré à des attaques contre le régime hitlérien dans son propre pays, peut être puni en Allemagne. Je nai pas essayé daller à Dachau. Limpression de Stadelheim, horrible. Cest une prison située dans un grand jardin. On sonne à la grille. Et la grille souvre comme une grille de château. Le gardien est une sorte de chef de gare suisse, ponctuel, atrocement administratif. Jy étais allé un jour de visite. Les visiteurs qui allaient voir leurs prisonniers faisaient (étaient bien forcés de faire des énormes saluts [ ]. Limpression à Munich, après lassassinat de Dolfuss était si lourde. On nichait des communiqués officiels, officiellement mensonges. Pas un journal étranger dans la ville. On respirait la guerre. Cétait atroce. Et dans le train, les gens qui, dès la frontière passée, se mettent à parler. Comme je voyageais en seconde jusquà certaine station suisse, la découvrait ferme le brave petit Dolfuss, etc., etc. Plus tard, en 3ème, les Suissards nétaient plus si cons. A constater que le sens de classe est une réalité, jai la même joie quà constater la lumière du soleil, chaque matin. À Stadelheim, je me suis présenté comme grand écrivain français, donneur de conférences à Berlin. Jai limpression que si je navais pas eu un nom à donner, ça aurait mal marché. Doù ma décision de ne pas aller à Dachau.»
Manuscrit autographe
CREVEL RenéManuscrit autographe sur Diderot. Ensemble de 14 pages in-4°, recto-verso, numérotées au crayon 1 à 12; avec des têtes de paragraphes. Il cite beaucoup Diderot : « Diderot et les femmes ». 1 page 1/2 in-4°.« Tout jeune il avait rodé autour du comptoir de Mlle Babuti. Cest elle que Greuze épousa. Dans le Salon de 1765, p. 349, Diderot rappelle cette passionnette de jeunesse.Le peintre (Greuze) est certainement amoureux de sa femme, et il na pas tort. Je lai bien aimée moi quand jétais jeune et quelle sappelait Mlle Babuti. Elle occupait une boutique de libraire sur le quai des Augustins, blanche et droite comme le lis, vermeille comme la rose... » « À propos de la Babuti ». 1 page in-4°.« Diderot a déjà un peu critiqué Greuze puis quand Greuze sest fait le peintre de la morale et de la vertu, il la loué très fort. Greuze passait devant cette boutique quelques jours après son retour de Rome. Comme Diderot , comme Diderot ; il revenait, puis un beau jour, à force de revenir, il se mariait, ou plutôt il se trouvait marié sans avoir fait grand chose pour cela, il prenait bien vite son parti dêtre heureux. Sa femme était charmante. Elle avait la jolie tête que les pinceaux de son mari ne pourront oublier » « Sentiment et culte de la famille ». 4 pages in-4°.« Limage de cette mère tendre tenant entre ses bras son enfant malade et le reposant sur son sein et cela pendant des heures entières me revient quelque fois avec lémotion la plus ». Il évoque la mort du père de Diderot. « Amour de Diderot et de sa femme ». 1 page 1/2 in-4°.« Mais cet amour vite troublé par la passion de lEncyclopédiste pour Mme de Puisieux pour laquelle il écrit Pensées philosophiquesInterprétation de la natureBijoux indiscretsDiscours sur la vertu et les moeurs.Elle le trompa durant sa captivité à Vincennes.Mme Diderot ne reconquiert pas le coeur de son mari » « Lettres à Sophie Volland ». 2 pages in-4°.« Écrite à Paris - 10 mai 1759. Je portais tout à travers les objets des pas errants et une âme mélancolique. Les autres nous dénonçaient à grands pas et nous les suivions lentement, le baron de Gleichen et moi. Je me trouvais bien à côté de cet homme, cest que nous éprouvions [ ] de nous, un sentiment commun et secret. Cest une chose incroyable comme les âmes sensibles sentendent presque sans parler !! » « Les bijoux indiscrets ». 2 pages in-4°.« Diderot style merveilleusement vivant sait rendre la vie grouillante. Page 190 (Les Musellieres)Diderot cest la vie du XVIIIe siècle Une vie colorée, dans la rue qui prépare » « Bibliographie ». 1 page in-4°.René Crevel cite les ouvrages quil a consulté. (Barbey dAurevilly, Naigeon, Jules Janin, etc.) « Lettres sur les aveugles et les S.M. ». 1 page in-4°.« Voir p. 255. Bijoux indiscrets, où Diderot définit les êtres par leur fonctions. [ ] Comme je nai jamais douté que létat de nos organes et de nos sens nait beaucoup dinfluence sur notre métaphysique et sur notre morale, et que nos idées les plus purement intellectuelles, si je puis parler ainsi, ne tiennent de fort près à la conformation de notre corps » « Diderot Les Salons ». 2 pages 1/2 in-4°.Il évoque les salons de 1759 et 1761.Les manuscrits de cet écrivain mort à 35 ans sont très rares.