Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Intéressant ensemble adressé au poète et journaliste Georges Bourdon
COPPÉE FrançoisIntéressant ensemble adressé au poète et journaliste Georges Gourdon : Lettre autographe signée. 11 octobre 1886 ; 1 page in-12. « Mon ami le Marquis de St Hilaire & moi serions heureux que vous vinssiez déjeuner à St Hilaire jeudi à 10 h 1/2, jeudi prochain. Jespère que Pierre Loti sera des nôtres. » Lettre autographe signée. 6 décembre 1889 ; 2 pages in-12. « Merci, mon cher Gourdon, de mavoir envoyé votre adieu ému du pauvre Marquis de Queux de Saint-Hilaire. Cétait un homme rare par lintelligence et par le cur que jaimais tendrement et sa mort ma comblé de chagrin. Vous mêtes plus cher de lavoir apprécié à sa valeur et je ne vous oublierai pas, soyez en sûr. » Photographie, format carte de visite, dédicacée : « À Georges Gourdon, souvenir amical de F. Coppée ». Une carte de visite signée.
Manuscrit autographe signé
COPPÉE FrançoisManuscrit autographe signé. 9 pages in-8°. Ces pages comportent des annotations au crayon gras bleu de l’imprimeur et ont été collées sur papier fort. Le manuscrit comporte de nombreuses ratures et corrections marginales. Il traite du salon des peintres et sculpteurs. « Je maintiens cependant d’une façon générale, tout ce que j’ai reproché au petit genre. Malgré tout leur brio, tout leur acquis, toute leur souplesse de mains je ne découvre pas, parmi tous en question […] un seul talent vraiment personnel, original ! qui fasse dire enfin, à trois pas de leurs tableaux, combien je le dis à six pas devant d’autres : Voici un Corot, un Chardin, un Jules Breton. »On joint une photographie du poète par Goupil, d’après un cliché de Nadar, imprimé dans la Galerie contemporaine.
Lettre autographe signée
COPPÉE FrançoisLettre autographe signée. « 3 février » ; 1 page 1/2 in-8°. « Merci, Monsieur, de vos deux beaux volumes. Je suis plongé dans votre “Rousseau”. J’en lis quelques chapitres chaque soir, et, décidément, je me brouille avec le citoyen de Genève. […] Le pauvre fou ! et pardonnez-lui beaucoup, pour l’amour du style. J’ai aussi parcouru déjà vos “comédiens”. Vous avez raison. Le préjugé contre eux était monstrueux & absurde. Décorons Talma et enterrons la Raucourt en faux bourdon. On ne saurait trop honorer les bons serviteurs de l’art. Ils sont assez à plaindre, car toute leur gloire est viagère. Heureusement ce sont des âmes enfantines, à qui suffit la vanité de la minute vécue. »
Ensemble de 3 lettres autographes signées
COPEAU JacquesEnsemble de 3 lettres autographes signées [adressées à Lucien Dubech]. 1923-1930 ; 4 pages -4°. 1923 : « Je pars ce soir pour Zurich. Je reviens mercredi soir. Tâchons de dîner ensemble bientôt. J’aime vous voir, mon cher Dubech, parce que vous êtes un honnête homme. Voyez-vous j’aurais voulu pouvoir être à fond avec l’A.F. Ça aurait pu arriver mais il n’y a pas moyen. Je ne prends plus Daudet au sérieux »… 18 juin 1930 : « Il n’y a plus rien à attendre des suites de la campagne à laquelle vous avez pris part si vaillamment. Moi j’avais la naïveté de croire ce qu’on me disait. Je suis informé maintenant que ce qu’on me disait n’était rien de réel. […] Je vous remercie de parler toujours si amicalement de moi sous votre double signature. […] Dites moi ce qu’on peut faire contre cette diminution de l’esprit de défense et de l’esprit tout court dont parlait hier Maurras ? […] Je ne suis pas un fainéant. Il y a un an quand on m’a parlé de donner cette maison perdue, j’ai dit : présent. On me répond que je vais à la messe et que j’ai rêvé de faire fortune au Vieux-Colombier. On me répond aussi que le théâtre national ne va pas si mal que ça, et que d’ailleurs il peut bien croire qu’on s’en fout. Alors ? »… 24 décembre sur papier à en-tête « Le Vieux Colombier » : « Je ne devrais pas laisser votre article sans une longue réponse. Mais je n’ai pas le temps. Je suis déjà au travail sur autre chose. Votre réaction ne me surprend pas extrêmement J’aime que votre esprit ait cette liberté de se retourner aussi vivement. Mais il se retourne un peu trop tout d’une pièce, je crois. Il y a de l’humeur là-dedans. Cette pièce vous a inspiré de la répugnance. Vous vous en êtes détourné. C’est bien. […] Mais du même coup vous vous condamnez à être injuste. Vous laissez tomber la plupart des éléments qui vous permettraient de juger la pièce. Influence nordique, réalisme, tranche de vie, oeuvre statique... tout cela est bientôt dit, et je crois que rien de cela n’est tout à fait vrai. Comme nos jeunes gens vous tenez pour résolu une foule de problèmes qui, à mes yeux, ne le sont pas si franchement, si définitivement. J’espère bien que nous aurons l’occasion de reparler de tout cela. Ce que je regrette c’est que vous ayez l’air, dans cet article, de déclarer que tout est perdu, de regretter d’avoir été dupe, d’avouer que cet homme là n’est pas celui que vous aviez cru, et de lui dire adieu. Je m’attristerais beaucoup si je ne saurais que toutes ces impressions sont provisoires, qu’il y aura de l’éclaircissement, si je n’avais conscience de ne m’être nullement nié moi-même. Vais-je vous irriter en vous priant d’attendre encore ? C’est pourtant sur ce mot que je vous quitte, avec confiance en vous assurant, mon cher Dubech de mes fidèles sentiments. Jacques Copeau. »
Lettre signée
COPEAU JacquesLettre signée, adressée à M. La Chesnais. Paris, le 22 mars 1921 ; 1 page in-4°, en-tête du théâtre « Le Vieux Colombier ». « On me dit que vous êtes venu au théâtre pour me demander si vous pouviez faire publier à la Revue de Paris le manuscrit de Johan Bojer Les Yeux de l’Amour, dont vous êtes le traducteur, et que vous voudriez savoir si et quand la pièce doit passer au Vieux Colombier. Je ne vois aucun inconvénient à ce que cet ouvrage soit publié. Mais je n’ai pas, pour le moment du moins, l’intention de le représenter. Je l’ai lu il y a longtemps et je crois l’avoir conservé parmi ceux que je désire relire. »
Lettre signée
COPEAU JacquesLettre signée, adressée à M. Ballot de la Société des auteurs et compositeurs. Saint-Clair, le 4 août 1921 ; 3/4 page in-4°, plis et fente restaurée au ruban adhésif. En-tête du théâtre du Vieux-Colombier. « Mon ami Roger Martin du Gard m’écrit qu’1/5 seulement lui a été attribué sur les droits d’auteur, produits par le dernier spectacle de ma saison, où figurait sa pièce Le Testament du père Leleu. Cette comédie a pourtant bien été annoncée en toutes circonstances somme comportant trois actes, et je n’ai pour ma part fait aucune démarche à la Société pour qu’elle fût comptée comme 1 acte. »
Lettre autographe signée
COOPER James FenimoreLettre autographe signée « J. Fenimore Cooper », adressée à l’éditeur George Roberts à Boston. 22 janvier 1841 ; 1 page in-4°. « I cannot help you to a copy of the tale. After all it is scarce worth the trouble of a search, nor as I know that it would at all suit the taste of the majority of readers. I very well remember some ladies speaking of Heart as a better story than Imagination. Though as I recalled than the latter is infinitely the best. It would not tally with my notion to publish a novel in the way you mention. I could not do it without putting at risk several thousands of dollars […] Nor should I like to publish a novel in this form at all. It requires a particular sort of composition for such a plan & the desultory digressive manner — and my practice of writing is diametrically opposed to it […]. I am about to publish an answer to the attacks on the Naval History […]. Still I think the articles might appear simultaneously, or nearly so, and they will, or ought, to have general interest, as they are connected with important historical facts. I say ought, with complain, however, because I very well know the American people are so prejudiced and dogmatical that is no easy matter to make them read evidence, however conclusive, that overcomes any cherished opinion. »
Pièces signées
COOLUS René Weill, dit RomainEnsemble de 2 contrats littéraires signés. Paris, 7 mars 1908 ; 4 pages in-4°. Contrat signé avec les fils de Bernard Merzbach, banquiers. Coolus « concède, le droit exclusif de tirer de ses œuvres déjà parues, des scènes, à leur choix, destinées à être représentées sous forme de projections cinématographiques en noir ou en couleur, en France. » Les deux pièces.
Lettre autographe signée
COOLUS Romain (Romain René Weil, dit)Ensemble de deux contrats signés et d’une lettre autographe signée à Leclair sur « La Sonnette ». On joint un reçu signé pour un manuscrit, « Amour quand tu nous tiens ». L’ensemble.
Lettre autographe signée
CONSIDERANT Victor ProsperLettre autographe signée, adressée à Edgar Monteil. Vendredi (?) février 1874 ; 4 pages in-8°. Très longue lettre : « Je suis charmé que vous soyez arrivé sans encombre dans cet ou cette oasis qui s’appelle Bruxelles et qui se prononce Brucelle ; mais comme vous dites, ce n’est pas tout d’y être, encore y faut-il ou faut-il y vivre à la provinciale. Il faut faire beaucoup de connaissances afin de multiplier les chances de se faire des moyens d’existences (l’s d’existence est la pour la richesse de la rime). Mon cher crapaud de petit Demeur vous a bien reçu. Je n’attendais rien de moins de lui (je vous prie de remarquer que je dis rien de moins et non rien moins (comme une foule de littérateurs contemporains ne manqueraient pas de le faire, dans leur profonde ignorance de la distinction de ces deux termes). Je vois que les succès, les grandeurs, la famille, la propriété et la fraternité ne l’ont pas encore tout à fait corrompu : vous lui en ferez mon compliment : j’aime cette résistance vertueuse aux illécèbres qui en ont tant perdu d’autres. S’il ne vous a pas mené chez mon vieil ami Bourson, allez-y de ce pas, vous même, (vous-même, entendez vous !) et cette lettre-ci à la main présentez-vous à lui. Vous lui direz de ma part et de la vôtre, que vous êtes un grand tocqué, je dis tocqué, et sa perspicacité est telle qu’il reconnaîtra immédiatement que vous êtes grand, et très promptement que vous êtes tocqué — ça lui montrera qu’il a affaire à une nature loyale et sincère. Vous lui direz que nous nous intéressons beaucoup à vous , et s’il vous demande pourquoi ? vous lui répondrez que vous n’en savez rien — ni nous non plus. Mais ils sont si bêtes — lui et sa femme (Madame Fré — je n’en dis pas plus et vous n’en saurez pas davantage) que je parierai bien que cela suffira pour qu’ils s’intéressent, eux aussi à votre personne démesurée. Vous demanderez aussi à voir les enfants — pas celui qui est en Espagne parce que ce serait vous montrer tout de suite trop exigeant que de lui montrer un dérangement de ses affaires et un voyage coûteux rien que pour faire votre connaissance : c’est quelque chose sans doute, mais enfin il faut aussi de la discrétion. À propos de discrétion je vous engage, si vous faites des conférences ou si vous écrivaillez, à montrer quelque réserve pour les personnes qui pourront vous piloter entre les écueils et dans les passes de leur ordre moral (car la Belgique est si contrefaçonnante que, sans le savoir, je parierai bien qu’elle a aussi son ordre moral en ce moment) si l’équipée que vous vaut la Belgique vous vaut aussi un peu de self control et de prudence, n’y mangeassiez-vous pendant un temps que de la vache très enragée, cela n’aura pas été sans profit. Je ne connais guère à Bruxelles maintenant que ceux avec qui je vous mets en relation ; ingéniez-vous, voyez ce que vous pouvez faire, faites avec eux votre examen de conscience et prenez leurs conseils et leurs avis. S’ils peuvent vous faciliter les voies et moyens je sais qu’ils le feront de grand cœur car c’en sont — Dernière calembredaine qui n’en est pas moins, au fond la très sérieuse expression du mien, du cœur. Allons grand vaurien ma femme est prête pour aller chercher notre déjeuner, nous vous serrons les mains et vous chargeons de dire aux Boursons que nous les embrassons comme nous les aimons. Ce qui veut dire extrêmement fort. V. Considerant. »
Pièce signée
CONGÉ DE RÉFORME — MENGAUDPièce signée par le général Mengaud. Besançon, 8 fructidor an VII [25 août 1799] ; 1 page in-folio oblongue (24 X 36 cm), amorces de fentes aux plis. Très bel encadrement à emblèmes militaires. Congé de réforme pour infirmités donné à Pierre Coursier, natif de Paris ayant servi dans le 11e régiment de dragons. Au dos, le certificat de visite auprès du service de santé. Nombreuses signatures.
Pièce signée
CONGÉ DE RÉFORME — MENGAUDPièce signée par le général Mengaud. Besançon, 8 fructidor an VII [25 août 1799] ; 1 page in-folio oblongue (240 X 360 mm), amorces de fentes aux plis. Très bel encadrement à emblèmes militaires. Congé de réforme pour infirmités donné à Pierre Coursier, natif de Paris ayant servi dans le 11e régiment de dragons. Au dos, le certificat de visite auprès du service de santé. Nombreuses signatures.
Pièce signée
CONGÉ DE RÉFORME — FÉLIX Dominique FrançoisPièce signée. Pièce signée par le général Félix. Cap-Français, le 28 germinal an XI [18 avril 1803] ; 1 page in-folio oblongue (43 X 28 cm), amorces de fentes aux plis. Très bel encadrement à emblèmes militaires. Congé de réforme de l’armée de Saint-Domingue, bataillon d’artillerie, pour blessures, donné à Isidore Prévost, natif de L’Isle-Adam ayant servi dans le bataillon d’artillerie de Saint-Domingue. Au dos, le certificat de visite auprès du service de santé. Il a « été blessé de plusieurs coups de sabre à la prise de Port de Paix, il y a environ cinq mois ; l’un de ces coups a fracturé l’angle gauche et externe du coronal et s’est prolongé jusqu’à l’apophyse mastoïde du temporal. À cet endroit il s’est fait une grande exfolatio, le même coup a divisé le globe de l’œil dont la perte totale s’en est suivie ». Nombreuses signatures.
Lettre autographe signée
CONDÉ Louis II de Bourbon, prince deLettre autographe signée, adressée à son beau-frère, le duc de Longueville. Dijon, le 11 mai 1660 ; 2 pages in-4°, adresse, cachets de cire noire aux armes (brisés). Très intéressante lettre sur le prochain « mariage de Louis XIV et de l’Infante Marie-Thérèse à Saint-Jean-de-Luz ». « Je viens de recevoir une lettre de mr le cardinal dont je vous envoie la copie vous veres comme il me mande ce quil croit du depart du roy de St Jean de Luz et quil croit que je feray bien daler jusques a Amboise. Il faict estat de partir dicy le 20 de ce mois pour estre a Valery le 25 et la attendre de vos nouvelles pour aler ensuite a la cour ensemble comme vous savez mieus que moy le chemin que nous aurons à faire je vous supplie de me faire scavoi ou jauray le bien de vous voir pour nous joindre ensemble et prendre nos mesures sur touttes choses […]. Je vous supplie que Mr de La Croisette soit de la partie […]. Je vous supplie de vouloir assurer mes neveux de mon tres humble service et leur dire que je les aime de tout mon coeur. »
Ensemble de 2 lettres autographes signées
COMTE-OFFENBACH RenéEnsemble de 2 lettres autographes signées concernant un accord pour jouer la “Fille du Tambour-Major” au Trianon lyrique en 1929.La Fille du tambour-major est un opéra-comique de Jacques Offenbach, en 3 actes et 4 tableaux, sur un livret d'Alfred Duru et Henri Chivot. Il a pour toile de fond la campagne d’Italie conduite par Bonaparte et met en scène un régiment de l’armée d’Italie, quelques jours avant la bataille de Marengo.