Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
SARDOU VictorienLettre autographe signée, adressée à M. Roger. Sans date ; 1 page in-8°. « Je n’ai jamais touché que pour une vente faite par son entremise […] une somme de 1500 francs (déduction faite de un cinquième pour Domizti. »On joint 3 pièces signées d’André Sardou dont un contrat littéraire.
Dessin autographe
SARDOU VictorienDessin autographe représentant un bâtiment à colonnades. On joint une commande de livres et de brochures autographe signée.
Photographie signée
SARDOU VictorienPhotographie signée. 85 X 137 mm. Carte photographique de la Collection C. Coquelin. Très beau tirage.
Ensemble de 2 lettres autographes signées
SARCEY FrancisqueEnsemble de 2 lettres autographes signées. 2 pages in-16. « Ah ça ! mon cher ami, on supprime donc vos lettres à la poste. Dans une dernière que vous ne paraissez pas avoir reçu, je vous expliquais pourquoi je n’avais ni envoyé d’article ni répondu à votre télégramme, j’étais absent de Paris. » Dans l’autre lettre : « Bigre! on vous a sali dur ! »
Tirage photographique baryté
SAPRICHT AliceTirage photographique baryté. 50 x 40 cm, avec marges. Épreuve d’artiste signée par le photographe (Bruno de Mones) au dos.1977 : Le tout début de ma rencontre avec Alice Sapritch a été un peu tendu, car j’étais en retard. La tension est très vite retombée et je me suis retrouvé face à une actrice très éloignée des caricatures que pouvait donner d’elle les humoristes : aucune superficialité, de la retenue et une véritable distinction naturelle qui imposait le respect.
Tirage photographique baryté
SAPRICHT AliceTirage photographique baryté. 50 x 40 cm, avec marges. Épreuve d’artiste signée par le photographe (Bruno de Mones) au dos.1977 : Le tout début de ma rencontre avec Alice Sapritch a été un peu tendu, car j’étais en retard. La tension est très vite retombée et je me suis retrouvé face à une actrice très éloignée des caricatures que pouvait donner d’elle les humoristes : aucune superficialité, de la retenue et une véritable distinction naturelle qui imposait le respect.
Pièce autographe signée
SANTOS-DUMONT AlbertoPièce autographe signée. 14 août 1922 ; 1 page in-16, petit trou d’épingle dans le haut. Sur carte postale représentant le monument Santos-Dumont à Saint-Cloud sur lequel s’appuie Santos-Dumont. « À Madame la Vicomtesse Bernard de Bonneval, hommage de Santos-Dumont. “Lutetia”, 14-8-22 ». Autographe rare.La fin du XIXe siècle voit se multiplier de nombreuses tentatives pour conquérir les airs. Les coteaux de Saint-Cloud sont tout naturellement sélectionnés pour tester les premiers essais d’aéronefs à moteur et pour voir s’élever les ballons sphériques. Le 19 octobre 1901, le Brésilien Santos-Dumont, un des pionniers de l’aviation, réussit l’exploit d’utiliser pour la première fois un moteur à explosion en aéronautique. Il parvient, sur son dirigeable numéro six, à faire l’aller-retour entre le parc de l’aéro-club de France de Saint-Cloud et la tour Eiffel en moins de trente minutes. Une statue en bronze, symbolisant Icare, en hommage au premier homme qui tenta l’aventure aérienne, est érigée à cette occasion sur le terrain. Pendant la Seconde Guerre mondiale, celle-ci est fondue par les Allemands. La paix survenue, le gouvernement brésilien ouvre une souscription qui permet d’offrir à la France une réplique de la statue détruite. Elle est inaugurée le 4 juillet 1952.
Ensemble de 2 lettres autographes signées
SANDRY Géo (Gabriel Bleinat, dit)Ensemble de 2 lettres autographes signées, adressées à A. de Fouquières. 11 et 12 septembre 1955 ; 1 page in-4°, chaque sur papier à lettre à entête : « Montmartre Panorama - La revue artistique et littéraire des amoureux de Montmartre. »Il lui propose de publier dans la revue ses souvenirs montmartrois. « Je dois vous dire que jai pris un plaisir extrême à lire votre dernier ouvrage Pigalle 1900 admirablement documenté et pour lequel je vous réclamerai un autographe à la prochaine occasion ainsi que pour Cinquante ans de panache » dans la seconde lettre il reçoit larticle sur Pigalle 1900 qui paraîtra dans le numéro doctobre-novembre.
Carte autographe signée
SANDOZ Édouard-MarcelCarte autographe signée, adressée à M. Teyssier. 1 page in-12 oblongue (140 x 100 mm), à l’encre violette. « Vous avez eu l’obligeance d’être un des premiers qui s’est intéressé à mes créations de porcelaines de formes nouvelles. Je l’ai su depuis et tiens à vous en remercier. »
Lettre autographe signée
SANDBERG SergeLettre autographe signée, adressée à René Brest. 12 février 1945 ; 1 page in-12 oblongue.« Très bien votre papier et je laisse à votre initiative dajouter des modifications. Voulez-vous aussi dire que les concerts Pasdeloup ont donné une grande impulsion aux concerts symphoniques qui sont passés de 3 à 7 par semaine. »
Dessin à lencre et craie, signé et daté.
SAND Maurice (Jean-François Maurice, baron Dudevant, dit)Scène d'intérieur devant une cheminée. Dessin à l'encre et craie. Daté : « Nohant 1843 ». Signé « M. Sand » en bas à gauche. 22,8 x 30, 80 cm.
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée « Aurore Dupin George Sand », adressée à Gustave Chaix d’Est-Ange. Nohant, le 25 octobre 1850 ; 4 pages in-8°. « Voulez-vous avoir l’obligeance de me représenter auprès du tribunal de commerce pour une affaire contre la direction du théâtre de l’Odéon et celle de la Porte St Martin ?Voici le fait :Je n’avais aucun désir de travailler pour le théâtre de l’Odéon, qui est le moins productif et le moins suivi des grands théâtres de Paris. Par amitié pour Mr Bocage, qui était directeur de l’Odéon, j’ai consenti à lui laisser représenter François le Champi, mais à la condition expresse de pouvoir retirer ma pièce s’il venait à quitter la direction de ce théâtre. Un traité verbal est intervenu entre nous à la date du 1er juillet 1849. Je vous envoie l’acte signé de Mr Bocage et de moi.Je n’avais pris alors aucune espèce d’engagement avec la société des auteurs dramatiques, aux conventions de laquelle j’ai adhéré seulement après la représentation du Champi, dans le courant de janvier ou février 1850. Étant éloignée de Paris, je n’ai pas pu signer l’acte d’adhésion, mais j’ai adhéré par une lettre adressée à l’agent chargé de percevoir les droits d’auteur, et je me regarde comme soumise aux statuts qui régissent cette société. Mais ces statuts et l’engagement que j’ai pris de m’y conformer, ne peuvent pas avoir d’effet rétroactif, puisque j’avais traité avec Mr Bocage au moins six mois auparavant.Veuillez donc, Monsieur, prendre ici la défense de ma cause, que je vous offre, parce que je la crois juste et de bonne foi. Ce n’est pas au théâtre de l’Odéon que j’ai donné ma pièce, je le répète, c’est à la personne qui le dirigeait, et en faveur de laquelle je consentais à faire un sacrifice d’argent et de publicité. »
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressée à André Boutet. 24 janvier [1866] ; 4 pages in-8°. « Insistez pour que Caroline n’accouche pas chez moi. Il me semble d’après votre lettre, qu’on ne s’était pas encore mis en mesure de déloger et qu’on désirait se laisser surprendre par l’évènement. Je me trompe peut-être mais veillez à cela. Donnez un coup d’oeil chez moi. Sachez si la cave ferme bien, si le tirage est fermé, enfin si je peux être tranquille sur tout mon petit nid. Pendant que j’y pense, ayez aussi l’obligeance de remettre pour moi 30 fr à M. Morère, ou à M. Neveu pour lui remettre. Ici on va mieux. Nous avons craint une péritonite mais nos craintes se dissipent et nous n’avons plus à combattre qu’une fièvre rémittente. On a trouvé une excellente nourrice. Aurore prospère. Je pleurerai aussi le saule c’est probable, mais je n’en dirai rien à Eliza pour ne pas troubler la paix du ménage. Du reste, je suis sûre que l’arrangement sera très joli, car ce qu’on a fait est réussi et je sais bien qu’il faut sacrifier des détails pour avoir un ensemble. Je m’attendais bien à la misère pour cette année. Ma pièce n’a pas plus à Larounat. Je n’était pas là pour discuter ou refaire à tems. J’ai fait autre chose pour un autre théâtre. Lequel ? Je ne sais pas encore. Mais je vois que je peux vivre de si peu que je ne me tourmente pas. Il n’y a plus de dettes. C’est l’important. S’il faut que j’emprunte pour payer le reste de la maison à Mme Brdin, je trouverai bien. Mais je voudrais bien trouver à la vendre, cette maison. Voyez si vous pouvez faire que quelqu’un s’en éprenne. »(Publiée dans l’édition établie, annotée et présentée par Thierry Bodin: G. Sand, Lettres retrouvées (Gallimard, NRF, 2004).
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressé à André Boutet. [Nohant, 14 juin 1866] ; 3 pages in-8°, enveloppe jointe. « Émile Aucante vous croit parti. Moi je ne le pense pas, vous m’auriez écrit, et par ailleurs vous m’avez dit que ce ne serait qu’à la fin de juin. Si donc vous êtes encore chez vous, faites prendre chez Émile 2000 fr. qu’il va toucher pour moi à la Revue des Deux Mondes. Payez M. Neveu, finissons-en avec toutes ces dettes, mais éclaircissez les points que vous trouviez obscurs dans son compte. Ce que vous aurez de reste, gardez-le-moi jusqu’à nouvel ordre. J’ai écrit à Émile que s’i ne vous voyait pas d’ici à 8 jours, ce serait la preuve que vous êtes parti et qu’il eut à m’envoyer l’argent à Nohant, où nous en réglerons l’emploi quand vous y viendrez. Ce qui me fait pourtant craindre que la nichée Boutet ne se soit envolée sans tambour ni trompette c’est que vous ne m’avez pas répondu au sujet de Nicaise. Jacques à qui j’ai écrit de surveiller les travaux, ne les fera pas faire, j’imagine, s’ils ne sont pas commandés par vous, avec les conventions bien réglées. Mais encore j’ai un peu d’inquiétude à ce sujet. »(Publiée dans l’édition établie, annotée et présentée par Thierry Bodin : G. Sand, Lettres retrouvées (Gallimard, NRF, 2004).
Manuscrit autographe signé « Autour de la table »
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Manuscrit autographe signé « Autour de la table ». Septembre 1856 ; 32 pages in-8°. Manuscrit complet d’un article de critique dialoguée. C’est l’avant-dernier d’une série de huit articles publiés dans La Presse du 24 juin au 25 octobre 1856 sous le titre Autour de la table, et recueillis en 1862, avec d’autres articles, dans un volume qui porte ce titre, chez l’éditeur Dentu. Celui-ci, paru le 26 septembre 1856 sous le numéro VII, deviendra le dernier (VIII) dans le volume. Le manuscrit, à l’encre bleue, présente de nombreuses ratures et corrections. Il est daté en tête « 15 7bre 1856. Montfeuilly » [20 septembre dans La Presse et le volume], le lieu fictif de Montfeuilly n’étant autre que Nohant. Autour d’une table, se réunissent les membres de la famille et l’auteur, dont Théodore, Julie, Louise, qui interviennent dans cet article pour discuter des « auteurs nouveaux », et d’abord du Livre du bon Dieu d’Édouard Plouvier, avec des musiques de Joseph Darcier. C’est l’occasion de débattre de « l’association du chant et de la poésie ». À Julie qui soutient que la musique prime sur les paroles, Théodore répond : « Je vous accorde que les paroles doivent être très simples, parce que la musique, étant une succession d’idées et de sentimens par elle-même, n’a pas besoin du développement littéraire, et que ce développement recherché et orné lui créerait une entrave et un trouble insurmontables. Je crois que de la musique de Beethoven sur des vers de Goethe (à moins qu’ils n’eussent été faits ad hoc, et dans les conditions voulues) serait atrocement fatigante. Mais, de ce que j’avoue qu’il faut que le poëte s’assouplisse et se contienne pour porter le musicien, il n’en résulte pas que j’abandonne, comme vous, le texte littéraire à un crétinisme de commande. Nous sommes, du reste, en progrès sous ce rapport et j’ai entendu, dans ces derniers temps, des opéras très bien écrits et d’excellens ou de charmants vers qui ne gênaient en rien la belle musique : entr’autres la Sapho de Gounod, dont Émile Augier avait fait le poëme. Et si vous voulez monter plus haut encore dans la région de l’art, vous reconnaîtrez que le Dies irae de Mozart doit l’ampleur sublime de son style à la couleur sombre et large du texte latin »... On lit les poèmes de Plouvier, et on en fait l’éloge, les rapprochant des Contemplations de Victor Hugo : « Vous verrez que, chez les poëtes vraiment inspirés de ce tems-ci, la réhabilitation par l’expiation est annoncée, et que cette doctrine, sortant victorieuse de la démonstration philosophique, a trouvé dans l’art son expression éloquente et sa forme vulgarisatrice. C’est la prédiction du progrès indéfini, c’est la bonne nouvelle des âges futurs, l’accomplissement des temps, le règne du bien vainqueur du mal par la douceur et la pitié ; c’est la porte de l’enfer arrachée de ses gonds, et les condamnés rendus à l’espérance, les aveugles à la lumière ; c’est la loi du sang et la peine du talion abolies par la notion du véritable Évangile […] Le dix-neuvième siècle a pour mission de reprendre l’œuvre de la Révolution dans ses idées premières. […] Nos poëtes descendent aujourd’hui dans l’arène du progrès pour purifier le siècle nouveau, et cette fois leur tâche est à la hauteur d’un apostolat »… On parle ensuite de La Tentation du poète italien Giuseppe Montanelli, « un des hommes dont s’honore l’Italie patriotique et littéraire », grand poème dominé par « l’idée de douceur, de chasteté, de dévouement et de pitié », dont Théodore résume les différents chants, peignant la lutte du Christ contre Satan ; mais c’est aussi « une œuvre philosophique et patriotique […] une large esquisse symbolique de l’histoire de l’Italie », par un homme appartenant « à la politique révolutionnaire libérale de son pays », qui conclut à « l’alliance avec la monarchie sarde pour sauver la nationalité italienne » … On finit par La Mort du Diable de Maxime Du Camp : « La forme est un mélange de tristesse, d’ironie et d’enthousiasme : c’est ce que l’on peut appeler de l’humour, et vous verrez que cela mène à une conclusion philosophique […] Théodore nous lut ce poëme remarquable, abondant, facile, un peu trop facile parfois, mais dont les longueurs sont rachetées par des traits brillants et un sentiment profond »... On en conclut qu’il « est bien temps que l’homme soit guidé vers le bien par l’idée du beau, et que le laid périsse en prose comme en vers. […] C’est par la foi, ce rêve sublime, que tout ce à quoi l’homme aspire devient une certitude, une conquête, une réalité ».