Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressée à M. Boutet. Nohant, 11 août [1869] ; 6 pages in-8°, enveloppe jointe. « Vous allez donc vous rapprocher de nous dans deux ans, cher ami ? tant mieux, tant mieux ! Mais avez vous pris un coin bien assaini de la Sologne ? Est-ce un simple placement de fonds ou un projet de séjour, en vendant ou louant Palaiseau ? Probablement vous n’en savez rien encore. Maurice pense que vous avez fait une bonne affaire et que la terre peut, en effet rapporter 4 et 5 pour 100, quand on s’en occupe personnellement. Ici les fermiers donnent 2 1/2 % — ils vivent sur la terre, ils y élèvent leurs familles toujours nombreuses, ils paient leur ferme et leurs frais de culture et quelque peu actifs et intelligents qu’ils soient, au bout de quelques années ils mettent de côté et placent au soleil une somme au moins égale à celle qu’ils ont comptée en fermages au propriétaire. Donc la terre rapporte 5 % nets, même avec une médiocre culture. Comptez vous aller toujours en Normandie passer quelques jours ? J’aurais bien voulu avant de vous dire oui pour le jardinier, un peu de détail sur lui, que vous ayez du moins vu sa figure et que vous puissiez avoir de bons renseignements sur son compte. S’il venait de [M. Durand], votre grand jardinier de Bourg la Reine, je serais plus tranquille ; mais vous me dites qu’un mot sur cette trouvaille. Vous est-elle garantie par quelqu’un que vous connaissiez bien ? sinon, j’aimerais mieux attendre quelques jours de plus, afin de vous voir aussi sur, qu’on peut l’être, d’avoir fait un bon choix. […] Encore un détail de ménage, cher ami. Voulez-vous dire à Jacques de m’envoyer une provision de miel le plus tôt possible ? »
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressée à Edmond Combes, au consulat du Caire. [Paris, 9 novembre 1841] ; 3 pages in-8°, adresse avec cachet postal de Paris, encadrée.« Je n’ai pu répondre à votre lettre du Caire avant aujourd’hui : en voici la raison. Je voulus répondre oui à votre demande et je ne le pouvais pas. J’étais en train de me brouiller sérieusement avec La Revue des deux mondes, et maintenant nous avons organisé rapidement une revue dite indépendante dont le 1er n° a paru aujourd’hui. Elle est dirigée par Pierre Leroux, Louis Viardot et moi. J’ignore si elle aura du succès. Mais elle sera faite en conscience, avec zèle, avec foi et amour. Je ne sais pas s’il sera possible de vous en faire parvenir un spécimen. Je vais m’en informer, et si cela se peut, vous en recevrez le 1er n° au consulat du Caire avec ma tardive réponse. Maintenant, mon cher Combes, si vous n’êtes pas convaincu par nos idées sociales, envoyez-nous tout ce que vous voudrez, nous l’imprimerons, si vous consentez cependant à laisser ma censure […] retirer et changer peut-être quelques mots. Je crois que vous pouvez vous fier à moi pour cela et que vous ne craindrez pas d’être trop abîmé. J’y mettrai l’attention et la sollicitude de l’amitié. Je ne veux pas dire que je prétends mieux écrire que vous mais quelquefois les exigences d’un journal ont des particularités de forme et d’allure qui ne se peuvent pressentir d’aussi loin. Voyez, et usez de nous tant que vous voudrez. Nous appellerons l’attention tant que nous pourrons sur vos utiles travaux.De mon côté, je vous demanderai quelque chose. Un jeune homme de mes amis est venu hier me demander de l’envoyer en Afrique d’une manière quelconque, comme naturaliste. J’ai pensé à vous. Auriez-vous besoin d’un jeune savant pour enregistrer les premières découvertes que vous êtes à même de faire en histoire naturelle ? Si cela était et que vous puissiez obtenir des fonds pour sa traversée (mon jeune homme n’a rien du tout), vous m’expliqueriez tout ce qu’il doit faire auprès du gouvernement pour être autorisé à aller vous rejoindre. Je vous réponds de lui, comme d’un garçon intelligent, studieux, actif, dur à la fatigue quoique d’une apparence très frêle, décidé d’ailleurs à crever à la peine sans se plaindre. Très bon et d’un désintéressement sans limites. Voyez ce que vous pourriez faire de lui. Son unique désir est de voir du pays, et de ramasser des plantes, des insectes, des cailloux sur le bord de la mer Rouge. Si cela vous est inutile, précisons que je n’ai rien dit.Pourtant répondez-moi, et dites moi ce que vous conseillerez à un homme comme lui, dévoré du désir de voyager, et ne possédant que son savoir.Ecrivez-moi au bureau de La Revue indépendante, rue des Saints-Pères. 16, Paris et si vous le voulez, envoyez-moi vos manuscrits.Amitiés de mes enfans, de mes amis, et croyez-moi tout à vous de cœur.George Sand.Je vous écris en courant, arrivée seulement hier du Berry et ne sachant à qui entendre. »George Sand eut l’occasion de voyager « par procuration » à travers les récits de proches. Edmond Combes [1758-1848], que Sand fréquentait, était parti en Orient en 1833 et avait publié plusieurs récits de voyage que la romancière possédait (Voyage en Abyssinie, Voyage en Égypte, en Nubie). Sand lui écrivit probablement plusieurs fois entre 1838 et 1848 (lettres perdues selon Georges Lubin).COMBES Edmond [Castelnaudary, 1758 - Damas, 1848], voyageur et diplomate français.
Lettre autographe signée
SAND GeorgeLettre autographe signée. Paris, 31 mai 1866 ; 1 page in-8°. « Voulez-vous être assez bon pour me faire adresser l’avenir National à Nohant, la Châtre Indre. J’espère trouver là enfin un peu de repos pour vous envoyer quelque chose. » On joint une pièce autographe : « Je ne sais pas si cette somme suffit pour qu’Albert reçoive la lettre de Lolo. »
Pièce autographe signée
SANCAN PierrePièce autographe signée. Non datée ; 1 page in-4° à son en-tête. Eloge du pianiste Daniel Varsano. « Posseder cette manière subjective de donner une forme, et de la mettre en relief par une richesse de couleurs, construire une interprétation intélligente qui établit une communion entre sa sensibilé et celle du public voici les qualités de mon élève Daniel Varsano ».On joint une copie de son portrait par les studios Harcourt.
Pièce musicale autographe signée
SAMUEL-ROUSSEAU Marcel (Marcel-Auguste-Louis Rousseau dit)Pièce musicale autographe signée. 23 mai 1901 ; 1 page in-8° oblongue.Extrait musical de La Cloche du Rhin (1er acte).
Poème autographe signé
SAMSON Joseph-IsidorePoème autographe signé. Sans date ; 1 page in-4° oblongue. Extrait de L'Art théâtral, poème inédit en 16 vers. [Provient d'un album de Mlle Roger, actrice au Théâtre- Français].
Lettre autographe signée
SAMPREDO José LuisLettre autographe signée, adressée à Gérard Leman. Madrid, 24 janvier 1999 ; 1 page in-4°, enveloppe timbrée jointe.« Je vous remercie de vos éloges si généreux et, pour ne citer que quelques auteurs — je ne peux pas écrire une longue liste — je dois m’avouer un lecteur fidèle des grands romanciers. La Guerre et la Paix, de Tolstoï, est pour moi le grand chef-d’œuvre et, parmi les français, j’admire Stendhal, la grande Madame Bovary et, de nos jours, A. Camus. Sans doute j’oublie des noms — T. Mann, D.H. Lawrence, Faulkner, et un faible pour l’art de Colette — mais ça vous donne une idée de ma “filiation”. »
Correspondance de 3 lettres autographes signées, adressées à M. Templier, du Figaro.
SAMAZEUILH GustaveCorrespondance de 3 lettres autographes signées, adressées à M. Templier, du Figaro. 1935-1937 ; 4 pages 1/2 in-12.— 1935 : « À l’occasion de la dixième et dernière séance de l’Histoire de la Mélodie qui a lieu le 26 juillet à Radio Paris, je tiens à vous remercier de l’appui que dans vos notes du Figaro , vous avez fourni à cette initiative. J’ai pu , malgré la brièveté du temps dont je disposais inscrire 75 compositeurs français pour leurs programmes et les nombreuses lettres que j’ai reçues me montrent que mon but de divulgation a été atteint. J’aimerais sentir quelque chose d’analogue l’an prochain pour la musique de chambre, bien délaissée à l’heure actuelle ». — 1936 : il demande à à faire signaler « les deux premières représentations de la reprise de Tristan à l’Opéra (le 28 février et 2 mars) seront données intégralement et transmises […] Le premier soir, la famille de Richard Wagner sera à l’écoute à Bayreuth ». — 1937 : il demande à signaler à la radio : « la 1/2 heure des compositeurs consacrée à mes oeuvres. Au programme : fragments du Chant de la Mer, poème pour piano par Jean Doyen ; et le Cercle des Heures, cycle de mélodies sur des poèmes orientaux chantés par Mme Suzanne Balguerie et accompagnée je pense par moi-même »...
Manuscrit autographe signé
SAMAZEUILH GustaveManuscrit autographe signé « Lettre de Bayreuth : Le cycle du soixantenaire - Reprise de Lohengrin ». [1936] - 5 pages in-8° avec corrections.« Bayreuth a maintenant son glorieux passé, et le Guide officiel des représentations de la colline sacrée, que le Dr Otto Strobel rédige depuis quelques années avec une ferveur avertie, le remémore avec une juste fierté. Il célèbre, en cette année 1936, un triple anniversaire : le soixantenaire de l’inauguration du théâtre rêvé et réalisé par Richard Wagner pour la première exécution intégrale de l’œuvre la plus importante de sa vie l’Anneau du Nibelung ; le cinquantenaire de la mort du roi Louis II de Bavière, sans la générosité inlassable duquel le maître n’aurait pu sans doute réussi ce que l’empereur Guillaume Ier n’envisageait qu’avec un sympathique scepticisme ; le cinquantenaire enfin de la mort de Franz Liszt, qui, avant de devenir son allié, fut pour l’auteur de Tristan et Parsifal l’ami désintéressé, clairvoyant, incomparable que l’on sait. C’est sous les auspices de cette grande figure que j’ai voulu placer cette année ma visite en ces lieux auxquels me rattachent tant de vivants souvenirs de jeunesse »...
Recueil unique contenant les aquarelles originales
SAMAIN« ŒUVRES ». Édition d’art H. Piazza, Paris, 1936, 4 volumes :— 3 volumes de texte. 21 X 15,5 cm. Exemplaire unique imprimé spécialement pour M. Laurent Meeus sur japon impérial, contenant 25 illustrations de W. Fel et, à la fin de chaque volume, une suite en couleurs et une suite en noir des illustrations. Dos et titres conservés. Reliures plein maroquin bleu avec les plats mosaïqués agrémentés de violettes aux quatre coins dans un entrelacs de filets dorés, dos à nerfs mosaïqués par des violettes.— volume d’aquarelles, Recueil unique contenant les aquarelles originales et accompagnant l’exemplaire unique imprimé sur japon pour M. Laurent Meeus. Paris, 1936 ; 200 X 280 mm. Volume contenant les 75 aquarelles originales de William Fel, relié dans un format plus grand que les volumes de textes. Reliure plein maroquin bleu avec les plats mosaïqués agrémentés de violettes aux quatre coins dans un entrelacs de filets dorés. Les contreplats (ou doublures) de la reliure de ce volume sont ornés d’un décor mosaïqué de violettes aux quatre coins dans une plaque de filets dorés, gardes de soie moirée vieux vert, doubles gardes, tranches dorées. Dos à nerfs mosaïqué par des violettes.Reliure de Cretté sous étui pour tous les volumes.Exemplaire hors norme.
Lettre signée
SALVANDY Narcisse Achille, comteLettre signée, adressée à M. Ballin. Paris, le 24 janvier 1838 ; 1 page in-4°. En-tête du « Ministère de l’Instruction publique ». « J’ai reçu joints à la lettre, que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, deux exemplaires d’une notice sur les salles d’asile publiée par vous. »
Deux lettres autographes signées
SALVAGE DE FAVEROLLESDeux lettres autographes signées. Arenenberg 9 avril 1837 et Paris vendredi 30 juillet [1852] ; 3 pages in-8 avec adresse et 2 pages in-16°. La première lettre est adressée à Marie Belmontet, épouse du poète et homme politique Louis Belmontet, et donne des nouvelles de la mauvaise santé de la Reine Hortense. Madame Salvage fait part de ses grandes inquiétudes et de celles du Dr. Lisfranc [le chirurgien Jacques Lisfranc de Saint-Martin], appelé au chevet de la duchesse de Saint-Leu, très malade et à qui il faut éviter toute émotion vive. Elle se décrit comme le « témoin impuissant de souffrances qu’on voudrait au prix de sa propre vie pouvoir alléger ». Cependant le moral de la duchesse est bon, « ses angoisses sur son fils sont calmées » [le futur Napoléon III était alors à Londres, revenu de son exil américain après avoir appris que sa mère était mourante], elle est soulagée de n’avoir pas à subir une éventuelle opération, « elle a fait ses dévotions et son testament ». Hortense de Beauharnais devait mourir le 5 octobre suivant. De Paris, en 1852, elle remercie son correspondant [Louis Belmontet ?] pour l’envoi de pêches : elle apprécie à sa juste valeur « le noble dévouement que vous avez toujours montré pour la Reine et son fils aîné que pour la mémoire de l’Empereur ».
Photographie autographe signée,
SALVADOR HenriPhotographie autographe signée, dédicacée à Mme Preteseille. 24 x 18 cm. Photographie Harcourt faite pour les disque Polydor lors de son grand prix du disque en 1949. Tirage papier glacé. Dédicace : « Avec mon meilleur souvenir Henri Salvador ».
Pièce autographe signée
SALLE Jean Charlemagne Maynier, comte de LaPièce autographe signée. DHuylet par Braisne en Soissonois, 5 juin 1790 ; 1/2 page in-folio. En-tête manuscrit « Infanterie française - Regt dAgenois - Garnison de Rochefort ». Mémoire pour un congé : « Le Cte de La Salle a lhonneur de prier Monsieur le Comte de La Tour du Pin de vouloir bien accorder au Sr de Balicq, S.lieutenant au régiment dinfanterie daginois un congé à dater du 15 juin au premier octobre. »
Lettre autographe signée
SALACROU ArmandLettre autographe signée, adressée à Gaston Picard. Luchon ; 1 page in-4°. Il s’agit de réponses à une enquête de Gaston Picard. Enveloppe jointe. « Mais, en disant autre chose, toujours autre chose... le jour où tous les critiques sont d’accord sur un auteur, ils n’en discutent plus, ce jour-là, l’auteur est mort. C’est l’injustice, l’incertitude et les erreurs qui nous font vivre. »