Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
ROUSSEL AlbertLettre autographe signée [adressée à Jean Cras]. Perros-Guirec, 24 août 1918 ; 3 pages 1/4 in-4°. « Mon cher ami, j’ai lu avec le plus vif intérêt la note que vous avez jointe à votre lettre, concernant la “Musique des couleurs” et je souhaite ardemment que Bathori soit tentée par la réalisation de votre projet. J’avais déjà entendu parler avant la guerre d’une tentative de ce genre ; était-ce en France ? en Italie ? j’avoue que mes souvenirs sont très imprécis et je ne pourrais vous dire s’il y a eu vraiment un essai sérieux de cette idée sur une scène. En tout cas, cela mérite d’être tenté et je suis convaincu que ces combinaisons de lumières colorées, formant en quelque sorte des accords analogues aux accords musicaux seront, plus tard d’un usage courant dans tous les théâtres. […] Peut-être serait-il intéressant pour vous de voir jusqu’où l’on a été dans cette voie […]. Il n’est pas contestable que la “Musique des couleurs” ait sa place marquée dans l’avenir, sur toutes les scènes de théâtre où elle remplacera la “rampe”, les projecteurs et les jeux de lampes fixées plus ou moins adroitement aux portants. C’est l’évolution naturelle d’un état encore embryonnaire. À mon avis, elle ne doit pas pénétrer dans la “salle des concerts”, où seule doit régner la musique pure. […] Nous sommes à Perros-Guirec depuis fin avril et nous comptons y rester jusqu’au 15 septembre. J’y ai terminé l’orchestre de “Padmâvatî”, l’opéra-ballet en 2 actes que Rouché m’avait demandé avant la guerre et qui sera représenté, j’espère, dès que la victoire aura amené la paix. Je viens en outre de terminer deux courtes mélodies et je songe à ma future symphonie ... encore trop lointaine d’ailleurs ! »…
Lettre autographe signée
ROUSSEL AlbertLettre autographe signée, adressée à un ami. « Varengeville (Seine Inf re). Le Clos, Chin de l’Eglise ». 27 juin 1920 ; 2 pages in-4°. « Je comprends que vous soyez fort ennuyé de la réponse que Carré a fait à votre lettre et je suis, comme vous, assez sceptique quant à l’examen qui a pu être fait de votre partition d’orchestre. Il est probable que, pour une raison que j’ignore, encombrement de pièces reçues, crainte que le sujet ne soit pas assez public ou la musique pas assez italienne, etc. Carré ne soit pas désireux de monter votre œuvre en ce moment. Et il s’est retranché derrière Messager qui n’a peut-être exprimé qu’une opinion assez vague et non un jugement décisif, comme il vous semble vous l’écrire. Quoi qu’il en soit, il est difficile d’en appeler à une question d’esthétique, sur laquelle on peut discuter longtemps sans rien prouver. À moins que vous ne connaissiez un très intime ami de Messager qui puisse savoir ce qui s’est passé. Je crois que le meilleur parti à prendre est de chercher une solution ailleurs, dans un grand théâtre de province ou à Bruxelles, ou peut-être au Trianon Lyrique. En tout cas je suis tout à votre disposition pour prendre connaissance de votre orchestre et vous dire ce que j’en pense. »
Pièce imprimée autographe signée
ROUSSEL AlbertPièce imprimée autographe signée. Sans date ; 1 page in-8° oblongue. En-tête imprimé « Monument Edouard Lalo ». Bulletin de souscription au monument Édouard Lalo par le statuaire Maurice Quef. Albert Roussel souscrit pour un montant de 50 francs.
Lettre autographe signée
ROUSSEL AlbertLettre autographe signée, adressée à Jane Argen. Paris, le 22 octobre 1935 ; 1 page in-8° oblongue, enveloppe jointe. Intéressante lettre sur sa 4e et dernière symphonie. « Merci, Chère Madame, de votre lettre qui me touche beaucoup et de ce que vous me dites de ma symphonie. Je suis heureux qu’elle ait été comprise et appréciée par les musiciens dont le jugement m’est précieux. L’œuvre a d’ailleurs été présentée par Wolff et l’orchestre Pasdeloup avec une conviction qui a puissamment aidé à son succès. »
Manuscrit autographe signé
ROUSSEL AlbertManuscrit musical autographe signé en tête, intitulé « Rossignol mon mignon ». [1924] ; 19 systèmes de double portée sur 3 pages 1/4 in-folio. Les Amours de Ronsard mis en musique par Roussel.Mélodie pour chant et flûte, la première des Deux poèmes de Ronsard op. 26, composée en avril 1924 dans sa propriété de Vastérival à Varengeville (Seine-Maritime), sur la pièce n° XLIII des Amours de Ronsard. Ces Deux poèmes de Ronsard furent dabord publiés comme contributions dans le numéro spécial de la Revue musicale célébrant le quatre centième anniversaire de Ronsard (et auquel ont également participé Ravel, Honegger, Caplet, Delage, Dukas, Aubert et Roland-Manuel) et parurent en librairie chez Durand peu après 1924. « Rossignol mon mignon, qui dans ceste saulaie / Vas seul de branche en branche à ton gré voletant, / Et chantes à lenvi de moi qui vais chantant / Celle quil faut tousjours que dans la bouche jaie, / Nous souspirons tous deux : ta douce vois sessaie / de sonner lamitié dune qui taime tant, / Et moi, triste, je vais la beauté regrettant / Qui ma fait dans le cur une si aigre plaie. »À la première écoute, cest le morceau le plus ravissant des deux. Linstrument, tout en roulades et en trilles, joue le rôle du rossignol avec le plus grand naturel ; et ce contrepoint de deux parties tout aussi vocales, qui signorent et poursuivent chacune son chemin, ne se retrouvant réellement quaux cadences, rend avec une criante vérité lindifférence, au mal-aimé, de cet oiseau comblé damour. Rare. Cette mélodie a été enregistrée sur CD par Timpani en mai-juillet 2001, publié en 2002.
4 lettres autographes signées
ROUSSEAU René4 lettres autographes signées, adressées au peintre Gabriele Varese [1884-1971]. 1947 -1948 ; 9 pages formats divers in-4° en général (papiers assez fatigués, lune est consolidée au ruban adhésif).Ces lettres sont remplies de détails précieux : il raconte avec force de détails des témoignages sur le Douanier Rousseau : leurs visites aux Indépendants, son avis sur les Fauves, etc. « Jai eu ces jours derniers, loccasion de relire la lettre en date du 24/6/47 par laquelle vous me demandiez un rendez-vous pour parler avec moi de mes rapports et mes sentiments concernant la personne te la personnalité dHenri Rousseau. Précisément, un de mes fils venait de me signaler un article sur lui paru dans lhebdomadaire Carrefour dans lequel lauteur soutient cette thèse que le douanier qui fut en réalité gabelou à loctroi de Paris nétait ni un primaire ni un primitif » Il donne beaucoup de renseignements sur le Douanier Rousseau. « Il fut un génie spontané et essentiellement primitif Je ne lai jamais vu dessiner et le dessin semble ne lavoir pas beaucoup intéressé. Il peignait et ne valait quun pinceau à la main » « Peu de gens ont connu Rousseau; jentends la personne morale. Jai pu acquérir cette conviction quil ne tenait pas beaucoup de place; même aux Indépendants. Lorsque le tapage a commencé autour de ses oeuvres, il a bien fallu créer une personnalité Rousseau. On la fait à laide déléments hétéroclites, de renseignements plus ou moins déformés qui ont abouti à un personnage tout différent du véritable »
Photographie dédicacée
ROULEAU Raymond (Edgar Rouleau, dit)Photographie dédicacée. 23 X 17 cm. Cliché de Sam Lévin (Paris).« À Gaston Verdier, cordialement, Raymond Rouleau. »
Lettre autographe signée
ROULEAU Raymond (Edgar Rouleau, dit)Lettre autographe signée, adressée à René Brest. « Cap Bériat, 25 juillet » ; 2 pages in-8°. « J’ai lu avec un très vif plaisir votre excellente adaptation de “ L’homme qui cachait sa main”. C’est une bonne pièce riche d’effets imprévus et parfaitement transposée. Je la verrais montée dans un théâtre comme Les Deux Masques par exemple. Je n’écris pas le grand Guignol car je crois que le standing de cette maison a beaucoup baissé. Je n’ai pas de projets particuliers pour cette saison, en dehors, du point de vue théâtre, de “Virage dangereux”. »
Ensemble de 20 lettres ou cartes autographes signées et documents divers
ROUJON HenryPensée autographe signée. 1 page in-4° (30 x 24,5 cm).Sous son portrait original à l’encre de Chine signé par Robert Kastor : « Opus francigenum. H. Roujon ».
Ensemble de 20 lettres ou cartes autographes signées et documents divers
ROUJON HenryEnsemble de 20 lettres ou cartes autographes signées, adressées au docteur Brochin et à divers (Delâtre, E. Daudet, etc.). Lettres intéressantes sur sa santé.On joint une photographie format cabinet d’Henri Manuel, le représentant en habit d’académicien et 3 lettres autographes signées de Madeleine Roujon.
Lettre autographe signée
ROUAULT GeorgesLettre autographe signée. Paris, le 28 mai 1925 ; 3 pages in-4°. Au sujet d’une pétition demandant la nomination de X [Vauxcelles] au Musée du Luxembourg. « Par expérience, je ne crois guère à l’efficacité de votre pétition. Et même il est très possible qu’on accuse les signataires de sentiments intéressés à voir M. X au Luxembourg. Bien qu’ils n’aient nullement ces sentiments. […] Je prie M. X qui a toujours montré à mon égard dans sa critique beaucoup de zèle et de bonne volonté de vouloir bien excuser ma franchise. » Il dit n’avoir aucune autorité pour faire « dévier des pistons séculaires. […] Conservateur apparenté est toujours sous la coupe de puissances supérieures pour les achats ou les acquisitions diverses d’œuvres d’artistes modernes. » Très belle lettre.
Lettre autographe signée
ROTY Louis-OscarLettre autographe signée, adressée à Georges Moreau, directeur de La Revue Universelle. Auteuil, 9 mars ; 1 page in-12 sur papier de deuil. À la suite d’indispositions : « Je suis au regret de ne pouvoir vous promettre formellement ma présence au jugement que vous m’annoncez. »
2 cartes pneumatiques, autographes signées
ROTY Louis-OscarEnsemble de 2 cartes pneumatiques, autographes signées, adressées à M. Georges Moreau de la Revue Encyclopédique Larousse.— [Paris, 1897] ; 30 X 74 mm oblongue. « J’ai une commission importante aujourd’hui à trois heures et un rapport à faire. Impossible de me dédoubler. »— [Paris, 1898] ; 130 X 74 mm oblongue. « Vous me citez d’abord (La Maternité). Laissez-moi et sans protestation, je vous en prie, vous offrir l’épreuve la plus belle […]. Si vous désirez l’offrir […] donnez-moi le prénom de ses enfants, je les graverai. »
Lettre autographe signée
ROTY Louis-OscarLettre autographe signée, adressée à M. Georges Moreau de la Revue Encyclopédique Larousse. Auteuil, 21 mai 1895 ; 1 page in-8° sur papier de deuil. « J’ai le très grand regret de n’avoir pu assister au jugement pour lequel vous m’aviez adressé une convocation, ce matin à l’Union Centrale des Arts Décoratifs. »
Lettre autographe signée
ROTY Louis-OscarLettre autographe signée, adressée à M. Georges Moreau de la Revue Encyclopédique Larousse. Auteuil, 7 avril 1898 ; 130 X 130 mm . « C’est décidément une fatalité ! Demain à l’heure où se réunit votre jury, je suis tenu de rendre les derniers devoirs à un pauvre ami et ancien camarade, au cimetière du Père Lachaise. »