Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Pistolet à silex, transformé à percussion.
Pistolet à silex, transformé à percussionPistolet à silex, transformé à percussion. Canon octogonal damassé, rayé intérieurement. platine gravée de feuillages. Fût uni. Crosse incrustée de filigrane. Réserve dans la crosse, garniture de fer gravée. XIXe siècle. Bel objet.
4 pièces autographes (minutes ou brouillons de lettres)
BLOY Léon4 pièces autographes (minutes ou brouillons de lettres) adressées à René Martineau. [1910-1915]; 5 pages 1/2 in-8° ou in-12 avec ratures et corrections.— « Je vous informe que notre ami March. succombe. L’angoisse de ces derniers jours ne peut plus être supportée. » Il lui offre son livre [L’Âme de Napoléon]. « Voici en vous embrassant de tout coeur, l’humble cadeau du Mendiant à son ami R.M. pour le nouvel an. Puisse cette dédicace d’un écrivain horriblement triste & fatigué ne pas vous déplaire. » Il le prie de ne pas lui parler de son livre : « J’ai passé ma vie depuis environ 20 ans, à entendre célébrer mes louanges, alors que je périssais de misère & qu’il me fallait lutter contre le désespoir. »— « Je ne demande pas de récompense. Puisque vous êtes rené, mon cher Martineau, je voudrais bien savoir en quel temps vous avez bien pu naître pour la première fois [...] Tu as dit mon secret pour écrire mes livres. [...] J’ai écrit dans les ténèbres, dans mes ténèbres à moi, qui ne sont pas celles des autres, en comptant sur Dieu seul comme Jérémie. Et voilà tout mon prestige. »— «Vous me décernez la grandesse géologique. C’est enivrant & monstrueux. De là à vous précipité “ dans le cratère d’un volcan”, comme vous disiez à Toronto il n’y a qu’un pas. [...] Nous sommes avec vous de tout notre cœur, nous pleurons avec vous & nous prions. [...] Elle est devenue la compagne de Jésus qui nous est plus proche que toutes les créatures ».— Bourg-la-Reine 18 mai 1915. Au dos, brouillon de deux dédicaces à Léopold Levaux pour Le Salut par les Juifs et Celle qui pleure.
Lettre autographe signée
PAGNOL MarcelLettre autographe signée, adressée à Alain Virmaux. Cagnes, 4 juillet 1965 ; 1 page 1/2 in-4°. Intéressante lettre sur César.« Je serai très heureux de vous rencontrer, et si j’étais à Paris, je vous appellerais aussitôt, avec le jeune Christian Metz. S’il vous arrive de descendre dans le Midi, appelez moi au 82-61-15, à Saint Laurent du Var. Je suis précisément en train d’écrire la préface de César, qui est la première œuvre dramatique de longue durée que j’ai écrite pour l’écran, et j’ai sous les yeux des centaines d’articles dont la grande querelle, en 1934, provoqua la floraison. Ils ne sont ni courtois, ni convaincants. Leur violence et leur nullité vous étonneront. J’ai constaté avec plaisir que les jeunes critiques d’aujourd’hui, qui ne sont pas des intoxiqués du film muet, commencent à me donner raison ».
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressée à M. Boutet. Nohant, 11 août [1869] ; 6 pages in-8°, enveloppe jointe. « Vous allez donc vous rapprocher de nous dans deux ans, cher ami ? tant mieux, tant mieux ! Mais avez vous pris un coin bien assaini de la Sologne ? Est-ce un simple placement de fonds ou un projet de séjour, en vendant ou louant Palaiseau ? Probablement vous n’en savez rien encore. Maurice pense que vous avez fait une bonne affaire et que la terre peut, en effet rapporter 4 et 5 pour 100, quand on s’en occupe personnellement. Ici les fermiers donnent 2 1/2 % — ils vivent sur la terre, ils y élèvent leurs familles toujours nombreuses, ils paient leur ferme et leurs frais de culture et quelque peu actifs et intelligents qu’ils soient, au bout de quelques années ils mettent de côté et placent au soleil une somme au moins égale à celle qu’ils ont comptée en fermages au propriétaire. Donc la terre rapporte 5 % nets, même avec une médiocre culture. Comptez vous aller toujours en Normandie passer quelques jours ? J’aurais bien voulu avant de vous dire oui pour le jardinier, un peu de détail sur lui, que vous ayez du moins vu sa figure et que vous puissiez avoir de bons renseignements sur son compte. S’il venait de [M. Durand], votre grand jardinier de Bourg la Reine, je serais plus tranquille ; mais vous me dites qu’un mot sur cette trouvaille. Vous est-elle garantie par quelqu’un que vous connaissiez bien ? sinon, j’aimerais mieux attendre quelques jours de plus, afin de vous voir aussi sur, qu’on peut l’être, d’avoir fait un bon choix. […] Encore un détail de ménage, cher ami. Voulez-vous dire à Jacques de m’envoyer une provision de miel le plus tôt possible ? »
Carte autographe signée
UNAMUNO Miguel deCarte autographe signée, adressée à Joseph Ageorges, écrivain et journaliste catholique. Salamanque, 24 mai 1916 ; 1 page in-12 oblongue, adresse au dos, sur carte lettre. 15 lignes, d’une petite écriture, en français. Il l’autorise à reproduire sa lettre et défend avec virulence ses propos : « je ne fais aucun secret de mes lettres et même je les écris toujours avec une certaine arrière- pensée [...]. Dans ces temps d’espions de la Kultur nous, les fidèles de la civilité latine, nous devons chercher par les sentiers du droit avec l’âme nue. C’est la meilleure manière de nous en défendre et de les tromper avec la vérité. J’abhorre aussi certains ménagements d’une neutralité qui n’est que lâcheté. Je n’ai aucune crainte de me compromettre. Si vous croyez donc que mes paroles peuvent vous servir elles sont à vous. Je vous répète combien je fais de vœux pour le triomphe de votre patrie. »
Pièce signée
CHERUBINI LuigiPièce signée. [Paris], 22 novembre 1840 ; 1 page in-folio. En-tête « Conservatoire de Musique et de Déclamation », avec vignette. Précieux document de la distribution des prix aux élèves pour l’année 1840 : « Le président déclare au nom du Jury un premier prix d’harmonie & d’accompagnement pratique est décerné à M. Massé (Félix-Marie) né à Lorient (Morbihan), âgé de 18 ans, élève au Conservatoire de Musique et de Déclamation. » MASSÉ Victor (Félix-Marie dit) [Lorient, 1822 - Paris, 1864], compositeur français. Précieux document.
Lettre autographe
MALIBRANLettre autographe, adressée à Mme Garat. Sans date; 1 page in-8°. « J’ai reçu, Madame, le billet que vous avez bien voulu m’envoyer. Recevez, je vous prie, mes remerciements pour la bonté avec laquelle, vous m’avez jugée digne d’être admise dans cette soirée. Je serais trop heureuse d’y assister, j’avoue même que j’en ai une envie démesurée, mais n’ayant jamais aimé d’aller là où tout le monde n’était pas d’accord pour me recevoir, j’aime mieux me priver de ce plaisir. » La cantatrice ne signait jamais ses lettres. Rare.
Lettre autographe signée
COROT Camille Jean BaptisteLettre autographe signée, adressée à Amédée Alluand. [Livry] ; 27 juin 1870 ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe. « Votre lettre m’a navré, je vous prierais donc de remercier la commission de sa bonne disposition pour moi; mais à coté de l’infortune supprimer mon achat et ajouter même quelque chose au prix de l’artiste malheureux. Moi je puis aller. Vous aurez donc la bonté de me retourner les 3 tableaux que je vous ai envoyés. »
Ensemble de lettres autographes signées, adressées à
LAAGE Barbara (Claire Colombat, dite)Importante correspondance amoureuse adressée à Barbara Laage :— HUERTAS Guy de, champion olympique français de ski. Correspondance amoureuse d’environ 45 lettres autographes signées adressées à Barbara Laage. On joint quelques photographies montrant le skieur. Autour de 1963-1964; environ 45 lettres d’une écriture très dense sur papier in-4°.— HOWARD Noël [Paris, 1920 - Los Angeles, 1987], réalisateur.Extraordinaire correspondance amoureuse (une quarantaine de documents) richement illustrée de lettres avec dessins, où il se représente lui en chien, elle en chat. On joint un carnet de dessins où il se représente comme un chien qui s’ennuie de son absence et diverses photographies.
Lettre autographe signée
SIGNAC PaulLettre autographe signée. Barfleur, 30 août 1934 ; 1 page in-4°. En-tête imprimé « Société des Artistes Indépendants ». « Jaccepte avec grand plaisir de faire partie du Comité dHonneur de lExposition Rétrospectives des uvres de votre père. Il mérite cet hommage à tous points de vue ».
Lettre autographe signée
MONTEIL Parfait-LouisLettre autographe signée, adressée au directeur du « Temps ». Herblay, 28 juillet 1897 ; 2 pages in-4°. Il s'insurge contre ce qu'il vient de lire dans le Temps du 18 juillet, et notamment ceci : « Le désastre de la mission Henderson venant après l'échec de la Colonne Monteil » Monteil exprime sa ferme volonté de mettre fin à la « légende calomnieuse accréditée par une certaine presse. » Il affirme que la Colonne de Kong « n'a jamais subi d'échec. Elle a été rappelée en pleine lutte avec une légèreté totale, par un ordre venu de Paris. Quatorze combats victorieux livrés à Samory [Samory Touré (1833-1900)] du 3 au 17 mars 1895 la prise de la base de ravitaillement de l'ennemi puis de son camp sont des succès et non des échecs. En outre lorsque j'ai reçu l'ordre de rappel [ ] j'ai ramené avec la Colonne à Kadiokofi six mille habitants du Djimini et du Djamala qui ont été ainsi arrachés aux horreurs de l'esclavage. » En revanche, Monteil qualifie l'ordre de rappel de « faute politique. [ ] L'équivoque doit cesser : la Colonne de Kong n'a pu profiter de ses nombreux succès contre Samory, parce que le Gouvernement de l'époque a prononcé avec une impéritie coupable sa dislocation en présence de l'ennemi. » En septembre 1894, Parfait-Louis Monteil, ci-devant gouverneur et commandant supérieur du Haut-Oubangui, prend le commandement de la Colonne de Kong pour combattre Samory en Côte d'Ivoire. Il fait subir de nombreux revers à l'ennemi, même le jour où il est grièvement blessé, à Sobala. C'est à ce moment qu'arrive l'ordre de rappel de Paris et que la colonne est dissoute. En 1896, Monteil prend sa retraite pour écrire des ouvrages sur ses missions africaines. On joint : une copie conforme, signée par Monteil, d'une lettre adressée au président du Conseil [Charles Dupuy], le 19 février 1899, mais surtout destinée à être publiée dans les journaux. Au sujet d'une « irrégularité » commise lors de l'élection du président de la République [Émile Loubet] par le Congrès qui a siégé à Versailles le samedi 18 février. Monteil, qui semblait nourrir plus que du ressentiment envers les politiciens depuis l'affaire de la colonne de Kong, avait déposé sa candidature aux fonctions de président de la République, mais sa demande avait été rejetée. « Déduction logique, il est impossible, je puis même dire interdit à tout citoyen français qui n'est ni député, ni sénateur, de se présenter à l'élection présidentielle. La démonstration que je voulais faire en me présentant est donc acquise désormais. La Constitution de 1875 est contraire à l'esprit des institutions républicaines. »
Manuscrit autographe signé
LOUŸS PierreManuscrit autographe signé. 1 page grand in-4°, à l’encre violette. Page manuscrite extraite de son livre L’Homme de pourpre (1901). « Six esclaves sarmates s’avançaient deux par deux, chacun portant une charge d’or et un coutelas à la ceinture. Derrière eux, un négrillon tenait horizontalement, comme une patère à libations une longue crosse de cèdre rose serrée par un lacet d’or : la canne auguste du Maître. »
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT PhilippeManuscrit autographe signé. [Vers 1948-1953] ; 4 pages 1/2 in-4°. Sur le rocher de Gibraltar : « Vu de la mer ou vu du ciel le rocher de Gibraltar fait penser à un gigantesque poing fermé. Ce que la Grande-Bretagne a voulu affirmer en s’incrustant depuis 1704 à la pointe de l’extrême occident européen c’est qu’elle entendait jouer un rôle en Méditerranée. La forteresse dont on devine malgré les secrets bien gardés qu’elle est formidable, le port et le champ d’aviation si remarquablement aménagés surtout si l’on tient compte du très petit espace dont disposaient ces constructeurs, la ville si britannique d’aspect et de mœurs […] Tout le décor de Gibraltar est une manifestation de la volonté anglaise. »
Lettre autographe signée
COCTEAU JeanLettre autographe signée avec 2 croquis, à « Jean » (J.P. Brunet). Saint-Jean-Cap-Ferrat, 1er août 1956 ; 2 pages in-4°, enveloppe timbrée jointe.Importante lettre au sujet de la décoration de la chapelle de Villefranche illustrée de 2 croquis originaux : « Les dessins aussi exacts que ceux du Boeuf. Je vous propose de les faire en gris (car le blanc ne donne pas idée de la ligne). Une fois ce gris sec nous mettrons notre couleur et une fois la couleur sèche nous ferons notre trait noir [suit un plan de la chapelle avec indication des sujets et des couleurs] Il faut que les anges se rejoignent de gauche et de droite (second plan). De même derrière et au-dessus de lautel ». [suit un dessin dange avec indication des couleurs]. « Le rêve serait de trouver à mon retour le plafond et le haut derrière lautel passés au gris pâle comme le reste. Ainsi que les tâches trop sombres sur les tranches » (Ancienne vente Beaussant Lefèvre, 30/05/2007)
Manuscrit autographe signé
FARRÈRE ClaudeManuscrit autographe signé intitulé « Critique dramatique, Phædre, tragédie en trois actes de Gabriele d’Annunzio ». [Juin 1923] ; 15 pages 1/2 in-folio. Long article enthousiaste sur Phœdre de Gabriele D’Annunzio, publié dans Le Gaulois du 8 juin 1923. « Phèdre [...] pour en oser l’escalade après Racine, il faut être titan, ou demi-dieu. Incontestablement, M. Gabriele D’Annunzio était qualifié pour cette tentative. Je n’aperçois guère, dans la littérature contemporaine, que trois hommes qui soient tout à fait au-dessus des autres : Rudyard Kipling, Pierre Loti et Gabriele D’Annunzio [qui] me semble procéder de Pindare, et résumer en soi tout le lyrisme. Voilà qui suffit. Et Gabriele D’Annunzio a bien fait d’écrire une Phèdre : il en avait le droit. » Farrère fait ensuite une analyse détaillée de l’œuvre et la compare à Phèdre de Racine, en soulignant les différences entre les deux conceptions de l’héroïne et le déroulement du drame. Il termine en saluant les interprètes, surtout Ida Rubinstein, « une statue vivante, la plus pure et la plus mobile que l’on puisse rêver », ainsi que le traducteur André Doderet.