Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre signée
PAGNOL MarcelLettre signée, adressée à Max Maurey, directeur du Théâtre des Variétés. Paris, 17 avril 1946 ; 2 pages in-4°, enveloppe jointe.Importante lettre sur sa pièce César sur le point d’être jouée au théâtre : « Il m’était hier au soir impossible de vous dire ce que je pensais de la répétition , devant la troupe. Voici donc le résultat de mes réflexions et mes décisions :1° J’ai appris avec étonnement qu’une assez sérieuse indisposition vous avait tenu éloigné du théâtre pendant plusieurs semaines, au moment même où M. Alibert, qui vous seconde fidèlement d’ordinaire, était lui-même forcé sur l’ordre des médecins, de se reposer à la campagne. C’est pourquoi la pièce, livrée aux comédiens, n’a pas été mise en scène.2° En votre absence, et en l’absence d’Alibert, d’étranges initiatives ont été prises. Hier soir nous avons eu la surprise d’entendre l’excellent Oudart nous dire “ Tel tableau n’est plus à sa place. Pour la commodité du changement de décor, je l’ai fondu avec le suivant. Ceci est absolument inadmissible.3° Les décors sont d’une ingéniosité charmante, mais ne peut en faire oublier la pauvreté, tout à fait indigne de mon oeuvre et du théâtre des Variétés. Je ne puis les accepter. 4° Le comédien qui joue le curé est tout à fait incapable de jouer ce rôle, qui demande beaucoup de délicatesse et dont l’exécution un peu appuyée peut blesser les catholiques.5° Malgré tout son talent, qui n’est pas en cause, M. Oudart ne peut pas jouer le rôle de César. […]Pour toutes ces raisons, je m’oppose formellement à ce que soit donnée samedi prochain la répétition générale de “César”. Veuillez, je vous prie, en informer la presse. […] Ce n’est pas au moment où l’Académie Française m’a fait le grand honneur de m’offrir la place de Maurice Donnay que je puis autoriser la création en France d’une œuvre dont l’importance semble vous avoir échappé, et qui semble montée à la sauvette pour remplacer une opérette défaillante ».
Lettre autographe signée
PAGNOL MarcelLettre autographe signée, adressée à Alibert. Sans date [sans doute 1943] ; 2 pages in-4° sur papier à en-tête « Domaine de l’Étoile » à Cagnes-sur-Mer.Sur l’adaptation théâtrale de César : « Vieux Tintin, César impossible sans Jules. Je t’aime beaucoup, mais je ne veux pas risquer une pareille partie. Je ne ferai pas ma “rentrée” avec une création boiteuse. Mais pour arranger les affaires, voici ce que je te propose :1° Une reprise de Topaze, avec Charpin dans rôle de Pauley. Il y serait excellent.2° Grand tournée de Marius et de Fanny, qui te permettrait d’employer tous les interprètes engagés. Je te ferai un tarif de droits d’auteurs qui m’associera au succès ou à l’échec : je m’associerai à toi comme imprésario. Jules ne veut pas jouer César pour deux raisons également bonnes.1° La pièce n’est pas faite, parce qu’il est impossible de la jouer en deux heures.2° Jules ne sait pas César. IL lui faut deux mois pour l’apprendre, si je suis près de lui. IL ne sait pas les Affaires. Il est impossible qu’il apprenne deux pièces à la fois. Je serai à Paris le 15, si le train arrive bien. Je t’embrasse, Marcel. »
Manuscrit signé
JAMMES FrancisManuscrit signé, intitulé « La maison du Soleil, Poèmes de Pierre d’Arcangues ». Sans date ; 3 pages in-4°. Le titre est de la main de F. Jammes. « Notre siècle niveleur semble ne vouloir accorder qu’une fonction à chaque homme, ce qui est la plus grande stupidité. Spinoza fut meilleur opticien que philosophe, mais on ne reconnut en lui que le second. La lyre d’Hugo renversa la tasse de café dont il fait des sépias souvent géniales. […] Mais cette mauvaise grâce à rendre justice au poète est surtout visible quand, par droit de naissance, il apporte à son œuvre la noblesse. Et pourtant, au cours de ma longue carrière, combien ai-je rencontré de ces gentils hommes qui se font de plus en plus rares, timides sinon modestes. […] Il en est bien ainsi de La maison du soleil, de Pierre d’Arcangues. Et que profondément le lierre qui la recouvre va puiser son suc nourricier jusque dans ces sources qui, de leur larmes pures, jaillissant de plus bas que les tombes, font fleurir sur celles-ci mille plantes rustiques : soucis, iris, roses-trémières. […] Ce que chante ce vent du sud à un homme tel que Pierre d’Arcangues, quel étranger le saisira pleinement à moins qu’il ne vienne chez nous, dès le premier printemps, faire la connaissance de la muse de ce poète inspiré. »
Pièce signée
KATAÏEV Valentin PetrovitchPièce signée. 1er octobre 1931 ; 1 page in-4°. Contrat entre Valentin Kataïev et M. Huntzbuchler, ce dernier recevant les pleins pouvoirs pour « l’exécution d’un film tiré de la pièce La Quadrature du Cercle ». Signature rare.
Lettre autographe signée
SATPREMLettre autographe signée, adressée à M. Bak. Pondichéry, 22 juin 1965 ; 4 pages in-8°, enveloppe timbrée jointe. Il est heureux que son livre sur Sri Aurobindo lui plaise. « À vrai dire, on n’est jamais seul, sauf quand l’on est à la surface bruyante des choses. Plus vous apprendrez à vous intérioriser et à écouter au dedans, plus vous recevrez clairement les indications nécessaires à votre progrès. En fait, tout est là, partout — il faut désencombrer la conscience. Et cette vérité intérieure, votre vérité, est le seul remède à toutes les défaillances de l’être extérieur — vent de la Force même, et c’est la joie, la paix, la sûreté. Les chercheurs sincères sont souvent soumis à de dures épreuves par la vie, justement pour les obliger à trouver la vraie solution intérieure. […] Pratiquement, la lecture de Sri Aurobindo et de la Mère peut vous apporter toutes sortes d’indications précises — les Lettres de Sri Aurobindo en particulier et sa Synthesis of page et les Entretiens de la Mère. […] Je ne suis pas un “guide”, je suis tout juste un disciple. J’ai appris que c’est en se mettant en route que l’on découvre le chemin. On peut se mettre en route n’importe où, même rue Saint-Sébastien [rue du domicile de son correspondant]. Plus vous serez sincère, plus vous voudrez la vérité et seulement la vérité, plus elle s’ouvrira à vous […]. La vérité est si simple qu’on n’a pas le temps d’y penser. »
Lettre autographe signée
COUSTEAU Jacques-YvesLettre autographe signée, adressée à Gilles Fonteneau. Los Angeles, 16 avril 1969 ; 1 page grand in-4° sur un aérogramme. Cette lettre, très importante, donne la position de J.-Y Cousteau sur la réorganisation de la société Les Requins associés pour la diffusion des films de l'équipe Cousteau : « Je regrette d'être parti si vite après votre décision de joindre notre équipe, et son aventure. Cette hâte m'a empêché de vous dire clairement que je me félicitais de votre décision, et que je vous souhaitais bonne chance. Les Requins existent depuis longtemps, mais comme une simple commodité. votre arrivée a été provoquée par notre décision de donner une existence réelle à ce fantôme. Donc, vous ne prenez pas de suite. Vous vous informez très en détail de tout le passé du fantôme, non pas pour prendre modèle mais pour : a) analyser ce qu'il ne faut pas faire. b) connaître l'héritage inévitable du fantôme : contrats, liens encore en vigueur, etc. c) inventorier l'actif: il est faible mais il existe. Le but est de rendre les Requins rentables et de les développer. Mais je n'ai pas la naïveté d'attendre une rentabilité rapide. J'accepte d'être en rouge, s'il le faut, pendant 2 ans. je pense raisonnable d'envisager des bénéfices au cours de la 3e année. Investissements : il faut dès que possible les évaluer : bloc de montage et de sonorisation idéal capable de monter et de sonoriser, par an, l'équivalent de 6 films de 1h de TV en couleur, plus des montages publicitaires en quantité inconnue mais modeste, plus un grand métrage 35 m/m tous les 2 ans (prendre conseil et rassembler documentation) Compléter éventuellement le matériel de prise de sons (en discuter avec Michel Deloire et Marcellin). Repenser le classement de notre cinémathèque et de notre photothèque. [ ] Fonctionnement : Au début, économies héroïques [ ]. A notre prochaine entrevue, je vous parlerai de notre politique ».
Lettre signée
GUISE Jean de Lorraine, cardinal deLettre signée, avec compliment autographe « Vostre humble serviteur Le Caral de Guyse », adressée au cardinal Saint-Ange. Fontainebleau, 20 février 1547 (pour 1548) ; 1 page in-folio, avec adresse au verso avec reste de sceau de cire rouge. Il voulait lui écrire dès son retour pour l’informer de « lestat et bonne disposition en laquelle jay trouvé le Roy et du contentement quil a eu de nostre negotiation. Aussi pour vous offrir a tousjours ma servitude et declaration expresse de la bonne et affectueuse volunté que je porte à vous et à toute vostre maison ». Rare.
Lettre autographe signée
BRASILLACH RobertLettre autographe, signée « Robert », adressée à Mlle Ennebic. « Dimanche » ; 2 pages in-folio.« Comment peut-on rester muet plus longtemps à une telle curiosité de Proust ? Non je ne veux pas blaguer et j’aurais dû vous écrire depuis longtemps, répondre à votre lettre si gentille et si affectueuse du mois dernier. Mais mes journées sont si drôles... […] Que je vous réponde sur Proust d’abord. Oui, paraît-il, Albertine était un Albert.[…] Un livre de René Crevel, intitulé Mon corps et moi où il y a quelques lignes à peine sur ce sujet. D’autres livres ? Ma foi, je n’en connais pas sinon quelques lignes embarrassées et réticences de Jacques-Émile Blanche, le peintre de Proust, qui le connaissait assez bien, dans son livre intitulé “Mes modèles”. […] Renée a fait son voyage de noces (Espagne) et est rentrées ces jours-ci à Paris, mais je ne l’ai pas encore vue en “Madame”. […] Vous me demandez des détails sur ma vie ici. C’est bien difficile, étant donné que je n’ai jamais eu vie plus morte, plus vide et plus exaspérante. J’ai passé ces premiers jours dans le cafard le plus noir. […] Figurez-vous l’impression qu’on peut avoir, habitué à hasarder comme je l’avais fait l’an dernier, après trois mois de trop longues vacances, de tomber tout d’un coup dans la plus ahurissante et la plus complète des libertés, car je n'ai jamais en ma vie de paresseux aussi peu travaillé que ce trimestre. Quand je dis que je n’ai rien fait, prenez-le à la lettre. Et on s’embête bien quand on ne fait rien. Mais cette école m’avait décourage. Pourquoi au fond ? Très difficile à dire. Puisque je n’ai pas de travail scolaire à faire, voyez-vous, je pourrais m’occuper d’autre chose. Oui, mais pas de courage. […] Je cherche donc des occupations sans ardeur. Je suis allé aussi peu que possible au théâtre. Je ne me reconnais plus. Il est vrai que de ma vie, je n’avais jamais dépensé tant d’argent inutilement. Je cherche des leçons. J’en ai deux pour le moment. Un gosse gentil à qui je fais du français et un gosse insupportable, enfant gâté et trop riche, à qui je fais du latin.»
Pièce autographe signée
HAMBOURG AndréLettre autographe signée, ornée d’un dessin représentant un chat. Saint-Rémy de Provence, le 1er avril 1979 ; 1 page in-4°. « Je t’embrasse “la fille”, et fais mes affections à tes parents... et à très bientôt ! »En post-scriptum : « Il fait beau, mais froid, mais Mimi ronronne et cela occupe ! »
Lettre signée
ROOSEVELT ThéodoreLettre signée « Theodore Roosevelt », adressée à M. Charles Henry Butler, rapporteur de la Cour suprême des États Unis. 18 mars 1905 ; 1 page in-4°, encre un peu passée, mais parfaitement visible. En-tête gravé « White House, Washington ». « It is difficult to say what I really think of Senator Platt without seeming to use extravagant expression. I do not know a man in public life who is more loved and honored, or who has done more substancial and disinsterested service to the country. It makes one feel really proud, as an American, to have such a man occupying such a place in the councils of the nation. As for me personnally, I have now been associated with him intimately during four cessions of Congress, and I can not over-state my obligations to him, not only for what he has done by speech and vote, but because it gives me heart and strength to see him, and consult with so fearless, high-minded, practical, and farsighted a public servant. »
Plan d’architecte signé
LORRAINE — LEILLING.Plan d’architecte signé. Metz, 8 septembre 1877 ; 590 X 520 mm, sur papier calque. Avant-projet pour la construction d’une église (sans la tour). La tour actuelle a été alors modifiée. Beau plan en couleurs, donnant la coupe dans l’axe du transept vers le chœur, la coupe transversale vers le transept, partie de coupe longitudinale (partie d’élévation latérale), plan général de l’église, à l’échelle de 0,01 par mètre, au dos 2 plans en coupe. Le plan stipule le montant des dépenses à envisager pour cette reconstruction d’un montant de 51 070 francs (ou 40 856 marks).
Lettre autographe signée
COLETTELettre autographe signée. 1 page in-8° oblongue, sur son papier bleu. « J’ai un peu d’embarras à vous dire que les salles de la semaine me font cette bonne surprise d’être louées... Si vous vouliez patienter un peu, les places seraient meilleures. » Pièce encadrée avec un cadre en loupe d’orme et un verre anti-ultraviolets.
Lettre autographe
MANCINI Marie-AnneLettre autographe, signée de son paraphe, adressée à son fils le prince de Turenne. « Orléans ce 27 juin 1686 » ; 2 pages in-4°, adresse avec cachet de cire aux armes (brisé).Très belle lettre. « Quoy que je croy que vous ne recevres ces lettres de mille ans je ne laisse pas de vous escrire pour vous assurer de la continuation de mon amitié et que je n’oublieré jamais rien de ce qui poura-vous estre avantageus ma sancté est asses bonne. Mr vostre frere est icy depuis trois semaines il senva a Evreus au commencement de lautre mois je nentreprendré point de vous mander des nouvelles en estant ignorante je vous prie de men donner des vostre le plus souvant que vous poures et de compter sur moy comme sur vous mesme. »
Lettre autographe signée
NAPOLÉON III (Charles Louis Napoléon Bonaparte)Lettre autographe signée, [adressée à son avocat et ami Edmond Blanc]. Lundi, [Fin 1848] ; 4 pages in-8°. Cette lettre se situe juste avant l'élection présidentielle de 1848 qui vit l'écrasante victoire de Louis Napoléon Bonaparte. Il est probable que cette lettre soit du courant de novembre 1848. « Voilà un siècle que je ne t'ai écrit : paresse, occupée cependant, voyages, procrastination, désir d'attendre un peu pour te donner de meilleures directions sur notre correspondance anglaise, tout ce que tu voudras enfin, excepté oubli ou refroidissement ; cela dit j'entre en matière. Voilà de nouveau notre pauvre France dans une situation critique, jamais la confusion, le chaos n'ont été aussi complets ; en sortira-t-il cette fois quelque chose d'un peu satisfaisant ? Où est celui qui prononcera le front libre, j'ai bien besoin de croire qu'il est au ciel car certainement il n'est pas sur la terre. Quoiqu'il en soit, les circonstances actuelles sont d'un grand intérêt, et je serai fâché de te voir te décourager, toi ou mon beau père. Vient le moment de faire prendre racine à votre correspondance ? Il faut la reprendre avec activité. De mes lettres trois sur quatre ont été insérées ; des autres, l'une, la seconde sur l'enquête est arrivée trop tard, l'intérêt était déjà ailleurs. Les autres, que je n'ai pas vues, n'ont point été insérées ; je ne sais pas pourquoi. Remets toi vite à l'oeuvre. Quelles sont les intentions de Cavaignac, ira-t-il à la République Rouge où à la Rue de Poitiers ? Peut-il rester au pouvoir ? Quel rôle prépare-t-on à Louis Napoléon ?On ne les connaît guère en présence l'un de l'autre sans que l'un se débarrasse de l'autre. Aurons nous une mauvaise bataille entre les communistes. Quel jeu joue Ledru Rollin, l'empereur Louis Napoléon arrivera-t-il par le désordre et par l'insurrection ; de quels éléments se composent ses 110 000 voix. Quel est l'esprit de l'armée ? La constitution devient de plus en plus une mauvaise plaisanterie. Quel est l'état des provinces. La République me parait à l'agonie, mais elle ne partira pas sans une consultation. Que de choses intéressantes à arriver. Il faut prendre à grands traits ; pas trop de ces dernières de cantine qu'on ne peut comprendre que quand on est Français ou Parisien. Expliquer clairement la situation à un public qui la connaît peu, n'entrer dans les détails ou les anecdotes que quand elles sont frappantes et relatives aux premiers parmi les acteurs qui occupent la scène ; c'étaient les événements ou les considérations propices à faire comprendre où à résumer la situation, pénétrer par une analyse large et claire dans celle des hommes et des partis ; suivant les circonstances prendre la présence epistolaire ou celle du Leading article. Arriver toujours à temps, et penser que tout vieillit vite, qu'un article qui aurait un puissant intérêt aujourd'hui peut n'en avoir plus aucun demain. Quand vous pourrez faire passer votre correspondance par mon intermédiaire elle y gagnera quelque fois, mais il ne faut le faire que quand elle pourra supporter 24 heures de retard. Voilà à peu près mon cher ami, tout ce que j'ai à te dire. Tu sais déjà que ce sont même des nouvelles, que des articles généraux, des considérations, l'esprit du moment, et quand il est possible, un coup d'oeil dans l'avenir, que l'on vous demande ici. Enfin la polémique prise de haut. [ ] Attendons un succès. À revoir mon cher ami. Nous sommes de retour de Dublin depuis hier. Nous allons tous bien. Je t'écrirai un autre jour plus longuement mais déjà cette lettre est comme spéciale [ ] Tout à toi N. »
Lettre autographe signée
KOBELL Franz Ritter vonLettre autographe signée. Munich, le 17 mars 1842 ; 4 pages in-4°, en français. « J’ai reçu avec beaucoup de plaisir la seconde parthie de votre mémoire sur les Kaolins et je m’empressais de communiquer vos belles observations et réflexions dans notre Journal des Savants. […] J’ai admiré vote persévérance dans une recherche qui parait toute propre, à faire beaucoup de travail sans permettre la perspective d’un résultat satisfaisant […]. Il serait été intéressant d’examiner exactement si le feldspath de Dixon-Plate est peut-être un oligoklas ou un triphane, car c’est ne pas un véritable feldspath. Vos experiments galoaniques pour décomposer le feldspath m’ont vivement intéressé et j’étais bien charmé que vous avez réussi. Mais quelles sont les éléments de la pile dans la nature ? Est-ce que le fer était un jour à l’état métallique dans l’écorce de la terre, est-ce que le temps et l’action galvanique l’on changé en oxyde ou l’ont combiné avec des autres éléments ? […] Quant au galvanisme, je poursuivi ma galvanographie, de laquelle vous avez daigné si aimablement les premiers essayes de votre attention. […] Je fis imprimer un mémoire sur cet objet. » Il souhaite faire publier cet ouvrage en français et lui demande son assistance pour trouver un libraire efficace « un homme sûr, pour cela ». Il propose de contacter « la maison de Cotta, ici, pour recevoir les planches et ou les plaques, car je ne connais pas les voies et moyen de transport ». Il ajoute en post-scriptum : « La planche avec les chevaux montre une combinaison de l’art à graver à l’eau-forte avec la galvanographie. Le contour est gravé, ainsi, je pris le relief galvanique de la plaque et alors je fis le peindre en manière noire. » Belle lettre technique.