Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressé à André Boutet. [Nohant, 14 juin 1866] ; 3 pages in-8°, enveloppe jointe. « Émile Aucante vous croit parti. Moi je ne le pense pas, vous m’auriez écrit, et par ailleurs vous m’avez dit que ce ne serait qu’à la fin de juin. Si donc vous êtes encore chez vous, faites prendre chez Émile 2000 fr. qu’il va toucher pour moi à la Revue des Deux Mondes. Payez M. Neveu, finissons-en avec toutes ces dettes, mais éclaircissez les points que vous trouviez obscurs dans son compte. Ce que vous aurez de reste, gardez-le-moi jusqu’à nouvel ordre. J’ai écrit à Émile que s’i ne vous voyait pas d’ici à 8 jours, ce serait la preuve que vous êtes parti et qu’il eut à m’envoyer l’argent à Nohant, où nous en réglerons l’emploi quand vous y viendrez. Ce qui me fait pourtant craindre que la nichée Boutet ne se soit envolée sans tambour ni trompette c’est que vous ne m’avez pas répondu au sujet de Nicaise. Jacques à qui j’ai écrit de surveiller les travaux, ne les fera pas faire, j’imagine, s’ils ne sont pas commandés par vous, avec les conventions bien réglées. Mais encore j’ai un peu d’inquiétude à ce sujet. »(Publiée dans l’édition établie, annotée et présentée par Thierry Bodin : G. Sand, Lettres retrouvées (Gallimard, NRF, 2004).
Pièce signée
LE CHAPELIER Isaac René Guy — MALHERBE Joseph François MariePièce signée par Le Chapelier et Malherbe. Rennes, le 6 juillet 1766 ; 3 pages in-4°. Il s’agit de réponses aux questions de la ville de Vitré, relatives à la préséance du maire. Après avoir examiné les édits successifs du roi à ce sujet, le conseil déclare « que la ville et communauté de Vitré est bien fondée à soutenir que son maire doit avoir la préséance aux assemblées de la paroisse. […] On ne peut opposer valablement, ni règlement, ni usage antérieur à 1748 puisqu’alors il n’y avait point eu de maires à Vitré. […] Dans les villes et lieux où la justice appartient à des seigneurs particuliers les maires y auront rang (aux hôpitaux) séance et voix délibérative avant le premier officier des dites justices et y présideront à leur exclusion. La présidence appartient donc au maire, à l’hôpital général […] mais sur la fin du même article, il y a une exception qui exclut le maire de la présidence de l’Hôtel-Dieu — à moins que l’hôpital ou Hôtel-Dieu ne fut de la fondation des Seigneurs de Vitré, et par conséquent leurs juges doivent présider au bureau de cet hôpital. […] Les maires iront à l’offrande et auront l’honneur du pain béni et tous autres honneurs de l’église avant tous les officiers des dites justices. » Belle pièce.
Manuscrit autographe et lettres autographes signées
PHILIPPE Charles-LouisIntéressante réunion :— Manuscrit autographe de 4 poèmes, Robes. Avril 1895 ; 2 pages in-4° (petite fente réparée). Quatre pièces de vers, de quatre quatrains chacune sauf la dernière (3 quatrains, la fin manque ?), datées du 12 avril, 16 avril et 11 avril 1895. Nous citons le début de la première.« Robe de velours vert, pour le matin : Soleil ! au velours vert des enfants allégés, En fête d’un matin si constant de blancheur ! Soleil de voix ! et précis à des seins légers Ignorés de demain (vers eux, en sa blancheur) »— Lettre autographe signée, adressée à Fasquelle. 30 septembre 1906 ; 1 page 1/2 in-8°. Il remercie de l’accueil fait à son ami Francis Jourdain : « Il n’y aurait en effet qu’à tenir le livre prêt et à le lancer cette année si j’ai des chances. Dans le cas contraire nous le garderions pour l’année prochaine. Peut-être me sera-t-il possible de me faire une opinion justifiée en communiquant les épreuves à Descaves et à Mirbeau. » [Il s’agit de Croquignole, qui n’obtint pas le Goncourt malgré le soutien de Mirbeau.] L’ensemble :
Très bel ensemble de 10 lettres autographes signées.
COURTELINE Georges (Georges Moinaux, dit)Très bel ensemble de 10 lettres autographes signées. Plus de 30 pages grand in-8°.Les textes sont très denses et très intéressants. Certaines lettres sont adressées à Gémier, Antoine ou Charles Roussel.
Ensemble de 6 lettres signées
LOUVOIS Auguste Michel Félicité LE TELLIER6 lettres signées « Louvois » adressées au commissaire des guerres Charles Gresillemont. Versailles 6 janvier - 15 juin 1691 ; 7 pages 1⁄2 in-folio. 37057 Relative aux travaux de la forteresse de Mont-Royal, en Moselle. Surintendant des Bâtiments et Secrétaire d’État de la Guerre, Louvois accuse réception et approuve les lettres et les comptes envoyés par Gresillemont. Il est question des frais des entrepreneurs, anciens et nouveaux, du transport de chaux et de pierres, des subsistances accordées, des contributions apportées par les habitants voisins, etc. La dernière lettre [qui précède d’un mois la mort de Louvois survenue le 15 juillet] concerne un remboursement des frais engagés pour les réparations d’une maison destinée à M. Dumontal qui n’a pas l’intention de garder les deux pavillons qu’il a occupé à Mont-Royal. Les fortifications de Mont-Royal, conçues par Vauban en 1687 afin de verrouiller la route de la Moselle entre Trèves et Coblence, seront démantelées en 1698 après le traité de Ryswick et la fin de la guerre de la Ligue d’Augsbourg. Copie d’une lettre de M. de Saint-Pouange à lui adressée. 23 septembre 1689 ; 3 pages in-folio. À propos des provisions devant être livrées par M. de La Goupillière à la forteresse de Mont-Royal, sur la Moselle. Saint-Pouange demande à Louvois d’approuver les quantités de blé, avoine, et farine, déjà envoyées ou devant arriver à Mont-Royal, par le fleuve ou par la route, pour l’hivernage des hommes et des chevaux avant la prochaine campagne. Au verso, annotation indiquant que cette copie est destinée à M. de Gresillemont. Gibert Colbert seigneur de Saint-Pouange (1642-1706), administrateur de la Guerre, est qualifié de « échappé de ministre» dans les mémoires de Saint-Simon en raison de son rôle très actif, en l’absence de Louvois, traitant directement avec Louis XIV.
Lettre autographe signée
TURENNELettre autographe signée. « Ce 12 may » ; 1/2 page in-8° ; 5 lignes. « Je prie Messieurs les directeurs des Invalides de recevoir un nommé Prancour (?) de sa comp.[agnie] de Grancour (?). Il a longtemps servi et est fort vieux. Turenne. » Belle signature.On joint une lettre adressée au prince de Turenne par M. de Horney. 1639 ; 2 pages in-8°, abîmée.
Lettre autographe signée
CARPEAUX Jean-BaptisteLettre autographe signée, adressée à une « Chère Petite Amie ». 18 novembre 1874 ; 2 pages 1/2 in-8° d’une écriture difficile qui évoquent la souffrance qu’il endurait. Il la remercie de sa lettre qui lui annonce sa visite. « Je suis désolé de me voir plus malade que par le passé, je ne peux plus marcher ni être transporté comme autrefois, sans cela j’aurai pris la résolution de vous rendre visite. Mon voyage en Italie est ajourné en raison de mes souffrances. Je suis condamné à rester à Paris, sans espoir de guérir ! » Belle lettre.
Ensemble de lettres autographes signées
AMBROGIANI PierreEnsemble de 8 lettres autographes signées et 1 pièce signée, adressées au peintre Constant Baruque. 1962-1963 ; formats divers, enveloppes jointes. Le courrier n’a pas suivi et il est submergé par sa correspondance. Il lui envoie un livre, s’étonne qu’il n’ait pas reçu cet ouvrage envoyé deux fois, lui adresse ses vœux, « J’ai égaré deux fois vos dessins. […] J’égare tout et ensuite je n’ai que des ennuis. » « Au sujet de Chagall, ce n’est pas possible, je le regrette beaucoup. Voilà 2 dédicaces et mes bonnes amitiés. » « Bien reçu votre lettre au sujet de ce que vous me demandez. Êtes -vous sûr que ce sont des gouaches ? Ou plutôt la suite d’une illustration faite par moi en sérigraphie ? Ce qui n’est pas pareil. […] Les sérigraphies sont signées au crayon dans la marge. Ce sont des scènes de chevaux et guerriers XIII e. »
Pièce signée par des peintres et dessinateurs
PEINTRES ET DESSINATEURS.Pièce signée par des peintres et dessinateurs, en bas d’une lettre autographe signée de Jules Roques, directeur du Courrier Français, adressée à Georges Cain. Paris, le 23 février 1894 ; 1 page in-4° avec en-tête illustré par Chéret du Courrier Français. « Les artistes soussignés me chargent d’être leur interprète en vous portant leurs vifs remerciements pour la gracieuse approbation que vous avez donnée à notre projet de cavalcade artistique, ainsi que votre bienveillante opinion sur les maquettes qu’ils ont exécutées. » On relève entre autres les signatures de plusieurs peintres dont Bellery-Desfontaines, Guillaume, Moreau-Vauthier, Louis Morin, Mucha, René Péan, Albert Robida, A. Willette.
Proclamation : Citoyens français : Le jour de la délivrance se lève. Vos frères d’armes sont maintenant sur le sol français.
DÉBARQUEMENT DE NORMANDIE — EISENHOWER DwightProclamation de Dwight David EISENHOWER, Général Commandant Suprême des forces Expéditionnaires Alliées. [Juin 1944] ; 25 x 20,5 cm, recto-verso, jaunissement dû au temps et petites fentes restaurées. Cette affiche qui fut tirée dans de multiples formats a été diffusée sur la France après le débarquement.« Proclamation : Citoyens français : Le jour de la délivrance se lève. Vos frères d’armes sont maintenant sur le sol français. Je suis fier d'avoir sous mon commandement les vaillants soldats de France, qui se sont préparés si longtemps dans l’attente du jour où ils participent à la libération de la Patrie. […] L’ennemi combattra avec le courage du désespoir. Il emploiera tous les moyens, si cruels soient-ils, pour essayer d’enrayer notre progrès. Mais notre cause est juste, nos armes sont puissantes. Avec nos valeureux alliés russes, nous marchons vers une Victoire certaine.»Il est probable que notre exemplaire (deux faces) a été fait dans un petit format dans le but d’être lâché par avion au dessus de la Normandie.
Lettre autographe signée
ELLSWORTH LincolnLettre autographe signée, adressée à Miss Gade. New York, 15 mai 1927 ; 1 page 1/2 in-8° à en-tête « Metropolitan Club » ; en anglais (traces de montage au dos). Il la remercie de ses voeux pour son anniversaire, et de l’envoi de son charmant portrait, qui le rend honteux de celui qu’il a envoyé ; il va en envoyer un meilleur pour le remplacer, en faisant promettre de détruire l’ancien. On joint une note autographe signée de Paul-Émile Victor. 1 page in-8°. En-tête imprimé « Expéditions Polaires Françaises ». Cette note concerne cette lettre et les explorations polaires d’Ellsworth.Explorateur américain, Ellsworth traversa le premier l’Antarctique en avion. Après une mission d’études géologiques sur les Andes en 1924, il tenta, en 1925, de survoler le pôle Nord en hydravion avec l’explorateur norvégien Roald Amundsen. En 1926, Ellsworth, Amundsen et Umberto Nobile survolèrent le pôle Nord à bord du dirigeable Norge. En 1935, il survola le premier l’Antarctique de la mer de Weddell à la mer de Ross. Il est souvent notifié qu’il fut l’homme qui, grâce à sa fortune personnelle, parraina Amundsen dans ses expéditions aéronautiques de 1925 et 1926. Si la réussite partagée avec Amundsen le propulsa sur la scène mondiale, Ellsworth est l’une des figures emblématiques de l’exploration des pôles.
Lettre autographe signée
JOINVILLE François de Guise, prince deLettre autographe signée, adressée au cardinal de La Vallette. Fleurance, le 8 mai 1637 ; 1 page in-4°, avec adresse avec cachets de cire rouge à ses armes sur lacs de soie rose. « Vostre bon naturel paroit an tant docasions que je devrois avoir toujours la min a la plume pour vous an remertier ma condition man ostant mintenant les effes se sera quand il plera à Dieu que je rencontre Monsieur. Quelque moien de man resantir et lors que vous me comanderes quelque chose ou je pouré paretre ».
Lettre autographe signée
LOTI Pierre (Julien Viaud, dit)Lettre autographe signée, adressée à Julia Bartet. Rochefort, 18 mars 1914 ; 3 pages petit in-4° sur papier jaune.« Depuis des années je désirais cette image, mais je ne l’espérais pas beaucoup ; surtout je n’espérais pas qu’elle pourrait être si fidèle et si exquise ; c’est vous dire l’immense plaisir qu’elle m’a fait. Quant à la dédicace, qui m’a tant touché et qui m’est si précieuse, je veux croire qu’elle est tout à fait sincère et qu’elle deviendra de plus en plus vraie avec le temps... Vous êtes maintenant là, à poste fixe au-dessus de ma table à écrire [...]. J’ai fait demander à Paris un volume des Désenchantées que vous me permettrez bien de vous envoyer ; il vous revient de droit. Quant à ma photo qui va être très fière de prendre le chemin de votre demeure dès qu’elle m’arrivera de chez le photographe, elle sera tellement moins artistique et moins jolie que la vôtre ! J’en suis un peu confus ; mais c’est ce qui se fait de mieux dans ma ville natale. »
Lettre signée
GAULLE Charles deLettre signée, adressée à M. Bertrand Flornoy. Paris, 2 mars 1960 ; 1 page in-4° sur papier gravé à son nom.« Votre livre “À la pointe de l’exploration” témoigne de la magnifique contribution apportée par les explorateurs français à cette entreprise passionnante qu’est la découverte du monde et des hommes. Je l’ai lu avec intérêt et vous remercie de l’aimable pensée que vous avez eue de me l’adresser et de me le dédicacer. »FLORNOY Bertrand [Paris, 1910 - id., 1980], explorateur, ethnologue et archéologue français, spécialiste du Haut-Amazone péruvien dont il découvrit les sources présumées à l'origine du Río Marañón.
Correspondance de 5 lettres
LESSEPS Ferdinand deCorrespondance de 5 lettres autographes signées, adressées à « ma chère Jehanne ». 1884-1885 ; in-8°.— 11 août 1884 : « Votre mère ayant été avertie et ayant bien pris la chose, il n’y avait pas lieu d’aller plus loin et je n’ai pas cherché à la voir depuis votre départ. J’ai dû ensuite me livrer à plusieurs[ ....] qui m’ont empêché de vous écrire. Je profite d’un intervalle entre la cérémonie d’inauguration de la statue de G. Sand que j’ai présidée hier à La Châtre et la fête d’inauguration de la statue de Jouffroy que je présiderai demain à Besançon pour répondre à votre lettre du 2 août. »— 25 septembre 1884 : il n’a pu répondre plus tôt à sa lettre à cause d’un accident survenu à son fils Charles. « Je dois vous dire franchement que votre mère, que je n’ai pas vue depuis votre départ à Paris, a parfaitement raison en ce qui concerne votre domaine des Gontant. Il y a là un sentiment de délicatesse que je partage entièrement après tout ce qui s’est passé avec Armand dont j’ai pu apprécier les nobles sentiments à l’époque de votre séparation. »— 26 octobre 1884 : « De retour de la campagne et avant de faire mes préparatifs pour me rendre en Égypte, je vous remercie de tous les détails que vous me donnez sur votre entrevue avec votre mère. »— 4 novembre 1884 : il annonce son retour à Paris dans la première quinzaine de décembre. — 17 mars 1885 : lettre d’ordre familial.