Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
3 poèmes autographes
PHILIPPE Charles-Louis3 poèmes autographes, « Travail », « Repos » et « Louise ». Juillet-août [1895] ; 3 pages 1/2 in-4°. Papier fragile, légères fentes.Rares poèmes de jeunesse.« Travail » (26 juillet) se compose de 8 quatrains :« Et proclamer sa vie, en des gestes de sacreAux muscles venus épandre un jour de leur ordre ! »« Repos » (2 et 16 août) comprend 6 quatrains :« C’est mon repos ce soir, en présence d’amour, Alenti de mouvoir mes songes distingués »Le dernier, titré « Sainte Louise » (« Sainte » a été biffé), daté du 24 août, compte 5 quatrains :« Sainte Louise, c’est vous en lenteur, sous la grâce, Au long de vos cheveux adorés de ce soir, Et c’est vous à moi, parmi cette lenteur lasse, Des yeux de tout mon cœur, adorable à vous voir »L’écrivain a précisé, au bas de deux poèmes, qu’ils ont paru dans la revue belge L’Art jeune.
Lettre autographe signée
LONGFELLOW Henry WadsworthLettre autographe signée. 6 janvier 1874 ; 3 pages in-8°. Lettre à un destinataire non identifié qui lui demandait la permission d’utiliser une traduction. « In reply to your letter, I am happy to say that I have no objection whatever to you making use of any translations from German Poets and Poetry of Europe, for the purpose you mention. »
Réunion de lettres
FAMILLE D’ORLÉANS.7 lettres autographes signées, 1 lettre signée et 1 carte de visite. — Louis d’Orléans, duc de Nemours (Eu, 1877).— Henri d’Orléans, duc d’Aumale (Chantilly, 1881, plus carte de visite autographe signée).— Antoine d’Orléans, duc de Montpensier (Paris, 1884).— Robert d’Orléans, duc de Chartres (à un camarade ; sceau de cire joint).— Louis-Philippe d’Orléans, comte de Paris, PhilippeVII (Eu, 1879, au capitaine de Bellefon).— Philippe d’Orléans, fut incarcéré à Clairvaux. prétendant au trône sous le nom de Philippe VIII (1909).— Françoise d’Orléans, duchesse de Chartres (Florence, 1909).— Henri d’Orléans, comte de Paris (Lettre signée, « en exil », 1938).
Portrait de Mme de Sémiane.
MINIATURE.Miniature. Fin XIXe siècle ; 6 cm de diamètre. Selon une étiquette au dos : « Provenant de la vente du 20 mars 1894. Portrait de Mme de Sémiane. »Petite-fille de Mme de Sévigné et fille de Mme de Grignan, Pauline de Grignan [1674-1737] épouse le marquis de Simiane en 1695. Elle hérite des biens de sa mère en 1705 et devient dépositaire des lettres de sa grand-mère dont elle autorise la publication, mais ordonne la destruction des autographes. Elle est ici représentée en Hébé, déesse de la mythologie grecque, fille de Zeus et d’Héra, chargée de verser le nectar aux Dieux.
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. 14 mars 1812 ; 3 pages 1/2 in-4°.« Je n’entends pas parler ma chère et bonne Nancy de ces pauvres Vaucher, mais je sais que c’est le tribunal de commerce qui peut seul les faire arrêter, et par conséquent M. le Procureur Impérial du Tribunal Civil. Vous devez le connaître, il serait bien bon à vous de lui écrire que ces pauvres demoiselles ont perdu la tête, qu’elles n’ont fait la faute d’augmenter leur dette qu’avec l’espoir de chaque jour de parvenir à les acquitter, enfin en dernier lieu elles ont donné leur confiance à une femme qui en a abusé […]. Si on les arrête elles seront aussitôt mortes car elles sont malades, les créanciers ne seront pas payés et elles ne leur donneront pas une grande consolation. Je suis vraiment bien peinée de leur malheur. Elles vivaient si paisibles et si heureuses à St Germain ! Malheureusement elles n’avaient pas assez de tête pour se .... de la moindre entreprise. Ma nièce Eglé s’est accouchée d’un quatrième garçon j’irai après Pâques passer quelques jours auprès d’elle et j’en profiterai pour vous voir un peu car nous nous trouvons trop séparées après avoir passé tant d’années ensemble. Adèle a sans doute peur de m’écrire, et pourquoi ? et comment peut-elle me laisser là, comme si nous ne nous étions pas connues. Il est bien fâcheux que le Gal Dessaix ne marie pas sa fille, cette petite sotte prend son existence à Ecouen en dégout, et se conduit si mal avec moi qu’elle ne mesure pas dans le cas de lui adoucir son sort, comme je l’aurai fait si elle se fut mieux comportée, aujourd’hui encore nous avons eu une scene je la place à une table d’élèves, cela lui déplait et avant la fin ..., et avant les graces, Mlle sort et va s’asseoir dans le cabinet. On ne peut avec 300 enfans en indulger une aussi coupable, vis à vis des bienséances et du règlement sans risquer de désorganiser le régiment car une pareille ecole ressemble parfaitement à un corps militaire où doit régner la discipline. Si votre amitié peut faire quelque chose sur une semblable tête c’est un acte de bonté de l’essayer, car la guerre doit encore éloigner son etablissement. Adieu ma chère enfant. Je vous recommande encore ces pauvres demoiselles auprès de M. le Procureur impérial civil si vous le connaissez. Aimez moi toujours un peu ma chère enfant car je vous aime beaucoup et de toute mon âme. »Mme Campan ne signait quasiment pas ses lettres.
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. 7 avril 1813 ; 4 pages in-4°.« Je viens, ma chère Nancy de faire signer un oui à votre chère Caroline en faveur d’un mariage qui me parait des plus convenables, et qui va se faire ici. Elle épouse le fils d’un ami intime de son père; fils unique, riche propriétaire d’une famille très distinguée. Le père ancien baron, membre de l’ordre de l’Union, ancien membre du Sénat de Savoie constitue un majorat de baron pour son fils, il est en demande de cette faveur. Le jeune homme a 29 ans, est bien on peut même dire, très bien, l’entrevue s’est faite aujourd’hui. Caroline riait, pleurait se tortillait devant son oncle sans vouloir prononcer, le bon oncle disait, vois mon enfant ? n’as tu pas de répugnance ? […] Moi qui voyait qu’elle n’avait nulle répugnance, je lui ai donné une plume et elle a tracé sans s’en douter d’elle un oui que j’ai donné au bon oncle. J’aurai à vous préciser ma chère Nancy de vous charger de faire faire à votre amie six robes de fantaisies bien modestes, car on est fort simple dans ce pays là, d’ailleurs ce n’est pas son trousseau, on le fera à Thonon ou à Guesde, il lui faudra aussi un shale d’imitation dans le prix de cinq à six napoléons, deux ou trois chapeaux, cinq à six jolis fichus, le tout ne doit pas passer 1500 f. car on n’a que 3000 f. J’employe le reste au linge. Le général donne à sa fille cent mille francs don cinquante en la mariant comme sa soeur et cinquante séparément en faveur de ce mariage, mais qui ne seront acquittés que dans dix ans. Ceci est pour vous et à titre d’amie, vous voyez qu’il traite très bien sa seconde fille et qu’elle avait tord d’en douter. Mandez moi si cela ne vous gene pas de vous occuper des commissions de Caroline je les ferais alors moi-même mais elle doit avoir plus de confiance dans votre goût. […] Vous avez scue la peine que j’ai éprouvée le mot dédomagé que Sa Majesté l’Empereur m’a fait dire par la Reine m’a beaucoup consolée. Adieu ma chère Nancy donnez moi de vos nouvelles, croyez à ma tendresse et à tous les voeux que je fais pour votre bonheur futur ainsi que pour votre estimable mari. »
Manuscrit autographe signé
PAULHAN JeanManuscrit autographe signé, intitulé « L’impatient ». Sans date : 3 pages in-8°, en-tête « NRF ». « Même les morts, est-ce qu’il ne leur arrive pas de nous tromper ? Comment se fait-il qu’à l’instant du trépas, ils ne disparaissent pas du même coup de notre esprit, de notre cœur ? Mais c’est le contraire : nous songeons à eux longuement, plus longuement que nous n’avions l’habitude. […] Jean Blanzat s’éveille et d’abord se réjouit de retrouver à leur place les meubles, et les vêtements, tels qu’il les a quittés hier soir : la chemise qui cache le pantalon, le veston, les chaussettes (qui les cache et pourtant les trahit par certains plis), les murs et aussi les fleurs. […] Quand prendra-t-il part au monde ? Quand se trouvera-t-il à la fois dehors et dedans ? Quand sera-t-il confondu ? Vous voyez bien qu’il ne peut plus attendre. »
Lettre autographe signée
HEREDIA José-Maria deLettre autographe signée, adressée à Catulle Mendès. Paris 26 mars 1905 ; 3 pages in-8°, en-tête « Bibliothèque de l’Arsenal ». Il espère que son Scarron aura tout le succès qu’il mérite. Lui-même ne va plus au théâtre : « Je suis sourd comme le grand Ronsard et j’aime mieux lire vos beaux vers » Connaissant sa générosité, il vient lui recommander une pièce de son gendre, Maurice Maindron, qui sera créée jeudi au Théâtre Antoine : « Vous avez certainement lu St Cendre et Clérambon, les beaux romans sur les guerres de religion au XVIe siècle que Maindron a écrits. C’est une pièce dans le même goût, une suite de scènes d’amour et de guerre, d’un pittoresque truculent, comme eût dit le grand Théo, qui n’est pas fait pour vous déplaire. Je vous recommande les épées et les dagues qui ont été forgées par lui et un admirable costume noir de femme qu’il a dessiné. [...] Maindron est un savant homme, le meilleur du monde, sous une apparence un peu dure, et un solide écrivain.» Belle lettre.
Lettre autographe signée
HANSI (Jean-Jacques Waltz, dit)Lettre autographe signée « J.J. Waltz », adressée au colonel Steiner. Paris, 18 février 1933 ; 1 page 1/2 in-4°, enveloppe timbrée avec adresse autographe jointe. Il s’excuse de n’avoir pas répondu plus tôt à sa lettre, il ne peut accepter son invitation « La crise se fait sentir terriblement dans les affaires d’éditions. Je ne sais pas encore quand pourra paraître mon beau livre, car l’éditeur ne semble pas pressé du tout et a encore remis l’impression à plus tard. Et pour d’autres éditions j’ai les mêmes déboires. Alors je suis obligé de travailler et surtout à renoncer à de beaux voyages dans le Midi. Je rentre d’ailleurs à Colmar sous peu. »
Ensemble de 2 lettres signées
HAMBOURG André [Paris, 1909 - id., 1999], peintre, graveur et illustrateur français.Ensemble de 2 lettres signées, adressées à M. Michel de Saint-Pierre, enveloppes jointes :— Englesqueville-en-Auge, le 5 septembre 1972 ; 2 pages in-4°. Il remercie son correspondant pour son invitation et son « magnifique article. […] Votre fille que j’ai eue au téléphone, m’a dit que vous rentriez ces jours prochains, et j’espère bien pouvoir vous dire, de vive-voix, combien votre article m’a ravi. On se sent soulagé, que cela ait pu paraître dans la presse, et écrit, de cette façon là par vous. Des réactions officielles se sont-elles manifestées ? […] C’est un véritable combat à mener, contre cette déshumanisation de notre planète, devant laquelle trop restent indifférents... On pourrait penser que cela fait partie d’un complot mondial contre l’intelligence et contre l’homme, pour pouvoir plus facilement le conduire, le mener par le bout du nez... Le soi-disant est contemporain, l’hypocrisie, religion d’état, les murailles de béton, les tours et autres marinas... le mensonge, la prise d’otages, tout cela va bien ensemble. »— Englesqueville-en-Auge, le 22 octobre 1972 ; 2 pages in-4°. « Quel bruit cela a fait dans le milieu peintres. Personne, sauf vous, n’a eu le courage de prendre cette position aussi nette, parmi les écrivains ou les critiques d’art (sauf quelques rares, peu lus, peu connus). Et cela a coûté officiellement dit-on près de 200 millions (réponse à M. Poniatowski)... sans le catalogue, l’éclairage, l’enménagement, le déménagement... etc.., c’est à dire, en effet 400 millions (ou plus !) […] Certains peintres... des sculpteurs également, pensent que de toutes façons, il serait peut-être bon et utile (en effet, nous pouvons tous nous tromper.... et le Président avoir raison !) pour rendre hommage — déférent — aux déclarations du Pdt, et pour préparer peut-être les futures collections du musée Pompidou ou plateau Beaubourg (sans que, pour une fois, cela coûte quoi que ce soit à l’état), nous pourrions déposer à l’Elysée, un don, à son nom, chacun son petit flacon bien bouché, cacheté même, et daté bien entendu ? De quelle richesse serait en effet une salle, en ce moment, de flacons d’urine (de différentes couleurs... suivant l’âge des peintres... mais on pourrait augmenter l’intérêt de pareilles collection en sollicitant des dons... à différentes époques de leur vie...)... Urines de Michel Ange, de Léonard, de Rembrandt, de Chardin (quelle belle nature morte il en aurait tirée !) »On joint une carte autographe signée où il indique un itinéraire à son correspondant.
Lettre autographe signée
LAURENCIN MarieLettre autographe signée, adressée à son filleul Jacques Berland. Paris, « Le 27 janvier » ; 2 pages in-8°. « Je voulais écrire à votre mère pour la remercier. Nous l’avons mangé le jour de Noël, c’est-à-dire une partie. J’étais seule avec notre Suzanne [Suzanne Moreau, jeune fille qu’elle éleva et allait adopter en 1954]. On a l’impression que les gens ont peu réveillonné. Partout de vieilles huîtres qui traînent — et probablement des foies gras. Et puis de nouveau les gens affolés avec cette dévaluation. […] Des revues de luxe ont paru avec des reproductions de votre marraine […]. J’ai déjeuné chez les filleules. L’aînée travaille à la radio. Elle est triste et voudrait quitter la France. La seconde, Flora, dessine pas mal du tout et aura peut-être un livre d’enfant qui sortira pour Pâques. Personne n’était gai. On se sent accablé. Mais je reviens vers vous. Je voudrais bien voir vos jouets […] Suzanne, l’ange du foyer me prie de vous transmettre tous ses vœux ».
Pièce imprimée autographe signée
ROUSSEL AlbertPièce imprimée autographe signée. Sans date ; 1 page in-8° oblongue. En-tête imprimé « Monument Edouard Lalo ». Bulletin de souscription au monument Édouard Lalo par le statuaire Maurice Quef. Albert Roussel souscrit pour un montant de 50 francs.
Pièce dactylographiée signée
POINCARÉ RaymondPièce dactylographiée signée, adressée au roi Pierre Ier de Serbie à Salonique. Paris [28 juin 1917] ; 1 page in-4°. Texte original du télégramme envoyé pendant la Première Guerre mondiale : « À l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Votre Majesté, je tiens à lui adresser mes vœux les plus chaleureux avec l’expression de ma cordiale et fidèle amitié. »
Photographie dédicacée
BERNHARDT Sarah (Rosine Bernard, dite)Photographie signée. 1909 ; 140 X 90 mm. Photographie de Paul Boyer, la représentant dans la pièce La Sorcière. « Souvenir de Sarah Bernhardt. 1909. »
Manuscrit autographe signé
SAMAZEUILH GustaveManuscrit autographe signé « Lettre de Bayreuth : Le cycle du soixantenaire - Reprise de Lohengrin ». [1936] - 5 pages in-8° avec corrections.« Bayreuth a maintenant son glorieux passé, et le Guide officiel des représentations de la colline sacrée, que le Dr Otto Strobel rédige depuis quelques années avec une ferveur avertie, le remémore avec une juste fierté. Il célèbre, en cette année 1936, un triple anniversaire : le soixantenaire de l’inauguration du théâtre rêvé et réalisé par Richard Wagner pour la première exécution intégrale de l’œuvre la plus importante de sa vie l’Anneau du Nibelung ; le cinquantenaire de la mort du roi Louis II de Bavière, sans la générosité inlassable duquel le maître n’aurait pu sans doute réussi ce que l’empereur Guillaume Ier n’envisageait qu’avec un sympathique scepticisme ; le cinquantenaire enfin de la mort de Franz Liszt, qui, avant de devenir son allié, fut pour l’auteur de Tristan et Parsifal l’ami désintéressé, clairvoyant, incomparable que l’on sait. C’est sous les auspices de cette grande figure que j’ai voulu placer cette année ma visite en ces lieux auxquels me rattachent tant de vivants souvenirs de jeunesse »...